LES COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE

 

RÉFLEXION

A- L’Église, en ses chefs, a reçu le soin de faire des lois ayant pour but de favoriser l’instruction et la sanctification de ses membres visibles que sont les chrétiens. C’est Notre-Seigneur qui lui a confié ce soin lorsqu’Il a dit à ses Apôtres (et donc aux successeurs de ces derniers) : " Celui qui vous écoute, M’écoute ; celui qui vous méprise, Me méprise. " Et encore : " ...Tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le Ciel ; et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans le Ciel. "

B- Par ailleurs, l’Église , créée par Jésus dans ce but, continue essentiellement sur la terre l’œuvre de Jésus. Elle le fait principalement par les fonctions et sous l’autorité des Chefs légitimes (Le Pape et les Évêques), lesquels ont reçu la mission et les Grâces nécessaires pour la bonne continuation de cette œuvre.

C- Et l’œuvre a poursuivre est triple : a) Enseigner les fidèles de l’ Église ; b) Les diriger ; c) Et tout cela, en vue essentiellement de sanctifier tous les membres de cette organisation ecclésiale terrestre.

D- Et comme les mentalités changent, cela explique que les Chefs religieux responsables changent parfois les lois de l’Église, afin de les adapter aux formes variables de la vie ; mais cela, sans changer aucunement le fonds des vérités éternelles que Jésus nous a fait connaître.

EXPLICATION

1.- Les Commandements de l’Église, que l’on appelle aussi " les préceptes ", sont à respecter tout autant que les Commandements de Dieu. On doit donc les observer avec soumission et confiance, intelligemment et courageusement, puisqu’ils sont faits pour notre plus grand bien spirituel.

2.- Actuellement (en l’an 2000), ces Commandements sont les suivants :

§        Tu sanctifieras les fêtes d’obligation ;

§        Tu assisteras à la Messe le dimanche et aux fêtes d’obligation ;

§        Tu te confesseras, au moins, une fois l’an ;

§        Tu communieras, au moins, pendant le temps pascal ;

§        Tu jeûneras pendant les jours fixés par l’Église ;

§        Tu ne mangeras pas de viande les vendredis de Carême et les jours fixés par l’Église ( Mercredi des Cendres et Vendredi-Saint ) .

§        La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent.

3.- Les deux premiers Commandements nous précisent la manière dont il faut honorer Dieu publiquement. Ne pas les observer, serait alors s’exposer à devenir étrangers à Notre-Seigneur. Tandis que l’ année chrétienne est si bien distribuée qu’elle nous rappelle ce que Dieu a fait pour nous sauver. C’est de cela que s’occupe la liturgie .(1)

4.- Une fête est une réjouissance à l’occasion d’un événement important, présent ou passé. Et une fête religieuse est un jour de joie surnaturelle , mais aussi de prière en l’honneur de Notre-Seigneur, ou de la Sainte-Vierge, ou de tels autres Saints ou événements religieux historiques, comme par ex. : la naissance du Sauveur à Noël ; Pâques, etc. (2).

3.- Dans l’Église, il y a aussi des fêtes que l’on appelle " d’obligation ". Elles sont dites telles, parce qu’elles font obligation aux chrétiens de marquer ce jour-là par des observances particulières, comme l’assistance à la Messe, ou certains sacrifices de privation à s’imposer, etc.

4.- En France, depuis le Concordat de 1801, les fêtes d’obligation sont au nombre de quatre :

§        Noël (25 décembre), marquant la naissance de Jésus à Bethléem.

§        L’ Ascension de Jésus, dans le Ciel.

§        L’ Assomption de la Ste. Vierge dans le Ciel. (15 août). Et :

§        La Toussaint (1er novembre), jour où on honore ensemble toutes les âmes saintes du Ciel.

(1) L’année chrétienne commence au premier dimanche de l’ Avent (= venue, avènement ) (quatre dimanche avant Noël ) et dont l’Avent prépare la fête de Noël ; tout comme le Carême prépare la fête de Pâques. Toutes les autres grandes fêtes, qui rappellent les grands événements qu’a réalisés Notre-Seigneur, tournent autour de ces deux principales fêtes : Noël et Pâques : C’est ce qu’on appelle le Cycle temporal.

Dans ce cycle temporal, on répartit les fêtes de la Vierge Marie, des Apôtres, des Martyrs et des autres Saints : C’est ce qu’on appelle le Cycle sanctoral.

(2)La date précise de ces fêtes est fixée dans un livre liturgique qui s’appelle le Martyrologe. C’est ainsi que l’Église règle sa prière publique, c’est-à-dire ses offices.

5.- L’ assistance au Saint Sacrifice de la Messe, dont le deuxième Commandement nous signifie l’obligation, est l’acte de Religion par excellence et le centre de toute notre dévotion. Cela se comprend en raison de la Présence réelle de Notre-Seigneur que réalise la Messe, d’une part ; et parce que, d’autre part, elle rend réellement présent le Sacrifice rédempteur de Jésus sur la Croix ; et cela, non pas comme un symbole, mais en une absolue réalité.

6.- L’Église, pour ces raisons, nous fait un devoir grave d’assister à la Messe les dimanches de l’année et aux quatre fêtes d’obligation. Aussi, manquer la Messe ces jours-là (ou la veille en soirée de ces jours-là) sans un motif très sérieux et manifeste, constitue un péché mortel. Car c’est là un outrage à Dieu, venu sur terre en Se revêtant de notre humaine nature, pour nous instruire et nous sanctifier. C’est aussi un dédaigneux mépris pour son Sacrifice rédempteur accompli si généreusement pour nous réhabiliter. C’est enfin une négligence néfaste de nos devoir de Religion et de nos intérêts spirituels.

7.- Les troisième et quatrième Commandements concernent l’obligation, dès l’âge de raison (vers les 5 ou 7 ans, selon la maturité de l’enfant), de confesser nos péchés, au moins une fois dans l’année en cours ; et de recevoir, avec les dispositions nécessaires évidemment, Notre-Seigneur dans la Communion Eucharistique.

8.- L’époque de cette Confession annuelle n’est pas déterminée, mais il est logiquement souhaitable qu’elle soit rapprochée du temps de la Communion pascale, afin de s’y préparer. Mais l’on comprendra facilement - surtout depuis l’ institution de la Communion précoce par le Pape Saint Pie X - qu’il est fort souhaitable, pour le bien de notre âme, de se confesser souvent, même s’il n’y a pas - tant mieux ! - de péché mortel à accuser.

9.- Quant à la Communion pascale, comme son adjectif le précise, elle doit se faire durant " le temps pascal ", lequel va depuis le 4ème dimanche de Carême, jusqu’à la fête de la Sainte Trinité. Mais à ce sujet aussi, si le Précepte exige de communier vers Pâques, il est bien évident qu’il est fortement souhaitable de recevoir dignement Notre-Seigneur dans l’Eucharistie, aussi fréquemment que possible, à condition de s’y bien préparer.

10.- C’est Notre-Seigneur Lui-même qui nous fait cette recommandation : " Si vous ne mangez pas la Chair du Fils de l’Homme, vous n’aurez pas la Vie (divine) en vous. " (St. Jean 6, 54). On comprendra facilement alors combien cette mise en garde du Sauveur Lui-même est faite pour notre plus grand bien.

11.- Mais il est bon ici, d’attirer notre attention particulière sur les conditions de la réception fructueuse de la Communion Eucharistique : Il faut être en état de Grâce, c’est-à-dire non seulement ne pas avoir de péché sur la conscience, mais aussi être dans de bonnes dispositions, à la foi " intellectuelles ", grâce à une connaissance suffisante de ce qu’est l’Eucharistie, et à la fois " affective ", grâce à un désir sincère de Dieu par et dans la Communion sacramentelle.

12.- A ces bonnes dispositions envers la Communion pascale et les autres plus fréquentes, devront être unies l’intention et la détermination sincère de faire sérieusement effort pour vivre le plus et le mieux possible en conformité avec l’exemple que Jésus nous a donné durant son séjour terrestre.

N.B. Gardons-nous d’une Communion sacrilège, en allant communier alors que nous saurions être en état de péché, ou s’en s’être confessé depuis fort longtemps. Que ce soit parce que nous répugnerions à devoir dire nos péchés, ou devoir attendre notre tour ; ou que ce soit " pour faire comme tout le monde " ; ou pour faire croire à l’entourage que nous sommes fervents chrétiens ; etc. : Dans tous les cas, nous reviendrions? alors, de la Sainte Communion, plus gravement coupable que nous l’étions auparavant !

13.- Les jeunes enfants eux-mêmes, dès l’âge de raison que Parents, Prêtres ou catéchistes avisés auront déterminé, doivent recevoir Notre-Seigneur dans l’ Eucharistie, en même temps qu’ils sont dans l’obligation d’assister au Saint Sacrifice de la Messe aux jours prescrits.

14.- La préparation de ces enfants à leurs premières Confessions et Communions doit faire l’objet d’une attention et de soins tout-particuliers. La candeur et la pureté d’esprit des tout-jeunes enfants constituent déjà des dispositions de qualité. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit " Laissez venir à Moi les petits enfants ! " Mais on devra veiller à bien préparer ces derniers à leur première rencontre avec leur Maître Jésus.

15.- La Communion précoce des enfants devra s’accompagner, autant que possible, de la Communion fréquente . Cela sera, bien sûr et d’abord, pour l’intérêt de l’enfant lui-même, mais aussi pour celui des Parents et du milieu familial, la Grâce reçue rayonnant alors sur tous les autres membres du milieu familial ; en proportion, évidemment, des bonnes dispositions intérieures de chacun.

16.- Les cinquième et sixième Commandements de l’Église concernent la "mortification" et "l’abstinence". Ils ne sont pas des devoirs facultatifs : Nous sommes tous pécheurs, et il faut extirper les racines de nos défauts. Or Jésus a recommandé pour cela - après les avoir pratiquées Lui-même - : la prière et la pénitence.

17.- Il faut bien voir que le corps est souvent le complice, ou même l’instigateur de la plupart de nos fautes ; il convient alors qu’il ait aussi sa part dans leur expiation. Ce sont là deux raisons pour faire de ces deux vertus : la mortification et la pénitence, la règle habituelle de notre vie.

18.- La mortification (= porter la mort à...) prévient le péché. Tandis que la pénitence le répare. D’ailleurs, une vie sobre et austère est salutaire à la santé et favorise la longévité. Mais surtout, elle élève aisément l’âme et l’esprit, en facilitant le travail de ce dernier ; et elle aguerrit la volonté et rend apte à la pratique des vertus.

19.- Les deux lois de l’Église sont : la loi du jeûne et la loi d’ abstinence.

Le jeûne consiste à ne faire qu’un repas complet par jour. En temps ordinaire, le nombre et la quantité des mets ne sont soumis qu’aux règles de la tempérance chrétienne. Tandis qu’en temps de jeûne, il n’en est pas de même. Cependant, les jours de jeûne, il est permis aux personnes qui seraient trop gênées par le jeûne, au point de ne pas pouvoir bien accomplir leur devoir d’état, de prendre quelque nourriture à quelqu’autre moment de la journée. Actuellement (en l’an 2000), deux jours de jeûne seulement sont prévus : le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint.

20.- L’abstinence consiste à se priver de viande les jours où l’Église nous l’indique. Actuellement, ce sont tous les vendredis du temps de Carême et le Mercredi-Saint. Sous le nom de " viande ", on entend la viande et le sang des animaux qui vivent sur terre ou dans les airs et qui ont le sang chaud. Sont permis à la consommation de ces jours-là, les animaux à sang froid, comme les poissons.

21.- Ces préceptes nous contraignent à leur observance sous peine de faute grave. Relativement à l’abstinence, l’obligation d’observance du précepte ne concerne pas les enfants au-dessous de l’âge de quatorze ans ; ainsi que les personnes ayant passé l’âge de soixante ans. Et par rapport au jeûne, ce dernier ne concerne que les personnes ayant plus de dix-huit ans et moins de soixante ans.

22.- Enfin, il faut noter ici qu’on peut être dispensé d’observer tel ou tel de ces préceptes, lorsque des motifs sérieux de santé ou d’empêchement majeur nous mettent dans l’impossibilité de leur observance. La dispense d’abstinence est automatique pour tout le monde, lorsque les trois fêtes d’obligation suivantes : la Toussaint, Noël, et l’Assomption de la Vierge-Marie, tombent un vendredi.

QUESTIONS DU CHAPITRE SIX

1.- L’Église a-t-elle le droit de faire des Commandements ?

- Oui, l’Église a le droit de faire des Commandements, car Jésus a dit à Ses successeurs, les Apôtres : " Celui qui vous écoute, M’écoute ! " Et encore ceci : " Tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le Ciel ; et tout ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le Ciel ! "

2.- Récitez les Commandements de l’Église.

§        Tu sanctifieras les fêtes d’obligation !

§        Tu assisteras à la Messe les dimanches et les fêtes d’obligation !

§        Tu te confesseras au moins une fois l’an !

§        Tu communieras, chaque année, au temps pascal !

§        Tu jeûneras les jours fixés par l’Église !

§        Tu t’abstiendras de viande les vendredis de Carême et le Mercredi des Cendres !

§        La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent.

3.- Que nous ordonne le premier Commandement de l’Église ?

- Le premier Commandement de l’Église nous ordonne de sanctifier les fêtes d’obligation, tout comme les dimanches.

4.- Quelles sont, en France, les quatre fêtes d’obligation ?

- En France, les quatre fêtes d’obligation sont : Noël, le 25 décembre, fête de la naissance de Jésus à Bethléem ; le jeudi de l’Ascension de Jésus dans le Ciel ; le 15 août : l’Assomption, de la Sainte Vierge dans le Ciel, avec son âme et son corps ; et la Toussaint : le 1er novembre, fête de tous les Saints du Ciel.

5.- Que nous ordonne le deuxième Commandement de l’Église ?

- Le deuxième Commandement de l’Église nous ordonne d’assister à la Messe tous les dimanches et les fêtes d’obligation ( sous peine de péché mortel ).

6.- Que nous ordonne le troisième Commandement de l’Église ?

- Le troisième Commandement de l’ Église nous ordonne de recevoir le Sacrement du pardon, au moins une fois l’an, dès l’âge de raison (vers 6 à 8 ans).

7.- Que nous ordonne le quatrième Commandement de l’Église ?

- Le quatrième Commandement de l’Église nous ordonne de communier dignement, chaque année, durant le Temps pascal.

8.- Que nous ordonne le cinquième Commandement de l’Église ?

- Le cinquième Commandement de l’Église nous ordonne, sauf impossibilité majeure, de jeûner en esprit de sacrifice, à partir de 21 ans et jusqu’à l’âge de 60 ans : le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint.

9.- Qu’est-ce que jeûner ?

- Jeûner, c’est ne faire qu’un seul repas normal par jour ; mais il est permis d’y ajouter raisonnablement, dans la journée, ce qui est nécessaire pour bien remplir son devoir d’état.

10.- Que nous interdit le sixième Commandement de l’Église ?

- Le sixième Commandement de l’Église nous interdit de faire usage de la viande aux repas des vendredis de Carême et ceux du Mercredi des Cendres.

11.- Qu’est-ce que le Carême ?

- Le Carême, qui commence le Mercredi des Cendres et se termine à Pâques, est une période de quarante jours pendant laquelle l’Église nous recommande la prière et la pénitence.

12.- Pourquoi l’Église prescrit-elle le jeûne et l’abstinence ?

- L’Église nous prescrit le jeûne et l’abstinence par esprit de sacrifice, pour la réparation de nos péchés et pour notre sanctification. (*)

13.- Commandement 3 bis :

- La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent

 (*) N.B. Si l’Église nous impose des observances concrètes, c’est pour nous aider à compenser nos péchés et pour nous rappeler la nécessité de nous sanctifier par l’effort et le sacrifice. En agissant de la sorte, nous imitons Notre-Seigneur qui nous a donné l’exemple en S’imposant, de notre part et pour notre profit, toute une vie de sacrifices, et qui -toujours pour notre bien- nous a ordonné de L’imiter en cela aussi.

C’est ainsi que, si nous ne sommes pas encore, ou plus, dans les âges prévus pour l’observance du jeûne ou de l’abstinence, il convient cependant, pour être dans l’esprit de la loi, que nous nous mettions nous-mêmes dans cet esprit de sacrifice, en nous imposant telles ou telles privations ou modérations. Sans oublier la prière qui doit accompagner toute entreprise de purification et de sanctification personnelles.

CONSÉQUENCES PRATIQUES

A- Si les Commandements de l’Église sont devenus peu nombreux et bien peu rudes, ils n’en doivent être que mieux acceptés et observés.

B- C’est surtout l’esprit de sacrifice auquel ils se réfèrent, qui doit être considéré et accepté courageusement. Car le sacrifice aide à la réparation des péchés. En effet, dans tout péché, sa motivation c’est le plaisir que l’on y a recherché et y a trouvé ; mais un plaisir désordonné, auquel on n’avait pas droit !

C- Or, tout désordre se répare par son contraire. D’où le déplaisir qui caractérise le sacrifice, quel qu’il soit, et qui constitue donc, plus ou moins, une réparation, ou une compensation des péchés commis.

D- Il n’a pas pu en être question dans ces Commandements, mais il reste sous-entendu que les sacrifices doivent être accompagnés de la prière. En effet, en péchant, nous nous éloignons plus ou moins de Dieu, selon la gravité de nos fautes. Et, là aussi, notre rapprochement de Dieu se fera plus facilement par la prière sincère et réparatrice de notre abandon ou de notre éloignement plus ou moins grand de Dieu qu’ont réalisé nos péchés.

E- Si nous avons une idée claire et juste de la Religion, nous saurons alors accepter -et même parfois rechercher- le sacrifice et la mortification comme de solides moyens de nous racheter de nos péchés et de ceux du monde ; en même temps que nous serons plus unis à l’œuvre de rachat que Jésus, par amour nous, a si généreusement accomplie.

F- C’est pourquoi, est très juste cette déclaration :

" Sans esprit de sacrifice, il ne peut pas y avoir de vie chrétienne bien comprise ! "

Abbé Lucien Arène, Aumônier d'Ecoles libres

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