LA CONFIANCE EN DIEU

Quand on demande à Dieu de nous accorder une grâce qui nous est chère, quand on le fait avec humilité et ferveur, il est bien rare qu’Il ne se penche pas sur nos misères ! Aussi, c'est confiant en Sa Miséricorde que notre prière doit s'achever par cette invocation : « Seigneur ! Que votre volonté soit faite ! »

Lorsque le pape dominicain Saint Pie V demanda à toute la chrétienté de se mettre en prière, c'était pour mettre fin à l'invasion musulmane qui la mettait en péril. La victoire fut obtenue le 7 octobre 1571 par la récitation du Rosaire.

Quand, le 18 iuillet1918, le Maréchal Foch repoussa miraculeusement l'armée allemande qui était aux portes de Paris, il venait d’achever la neuvaine au Sacré-Cœur, commencée le 9 juillet 1918, jour de sa Consécration de ses armées françaises au même Sacré-Cœur ! Faites le compte : 9 juillet -18 juillet !... La neuvaine ! Le fait est tellement reconnu historiquement qu'il a été, pendant des années, évoqué dans le très laïque Manuel d'Histoire de Malet, étudié dans toutes les écoles françaises. Voici une partie de la narration de Malet : Peu de guerres offrent l’exemple d’un retournement si brusque de la situation ! Au moment même où les Allemands croyaient toucher au but, ils se voyaient manœuvrés et battus. Ils avaient perdu 30.000 prisonniers, 700 canons et, surtout, l'initiative stratégique passée de Ludendorff à Foch !

Vous avez bien lu : « retournement brusque de la situation ». Même Malet s'en étonne.

Cette consécration fut faite par le Maréchal dans l'église de Bombon, petite ville d'Ile-de-France, où figure une plaque scellée dans l'église du village : « Hommage et reconnaissance au célèbre Maréchal Foch qui, pendant les cinq mois et demi qu'il est resté à Bombon, a fortement édifié les habitants de cette paroisse, autant par la vivacité de sa foi que par la simplicité de sa piété. Aussi, le Dieu des armées a-t-il récompensé miraculeusement le génie de l’illustre généralissime. Sans doute nul n'oubliera la science, la valeur et la bravoure de ses officiers, ni l'héroïsme de ses soldats. Jamais non plus on n'oubliera qu'il a consacré le 9 juillet 918, au Sacré-Cœur, les armées françaises et alliées, et, qu'aussitôt la neuvaine finie, le Ciel lui répondit le 18 Juillet 1918 en lui accordant cette merveilleuse victoire qui fait pour toujours l'admiration des peuples et des plus grands capitaines ».

Et donc, quand on implore le Ciel, quand on Lui demande avec humilité et ferveur, Il nous accorde une grâce particulière. Il nous l'accorde la plupart du temps, parce qu'alors notre supplication a été si confiante qu’Il ne peut pas nous la refuser ! C’est devenu Sa Volonté.

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