Entretien avec le Père Constant DEROUARD

Lundi 24 Mai 2004    -    Saint-Thomas de Villeneuve    -    AIX en PROVENCE

 

Depuis le 28 Mars 95, ça fait bientôt 10 ans que je vous ai connu à la Haute-Butte. (C'est 10 ans jour pour jour, le 28 mars 2005, que nous avons parlé pour la dernière fois au tél, le Père est parti dans la nuit du 6 au 7 avril 2005).

Je suis heureux de vous redire ce que j’ai dû vous dire souvent, dans le passé : les amitiés nouées ici-bas, non pas par hasard, mais par Amour Infini Miséricordieux, par l’Amour Infini Miséricordieux, ces amitiés aussi bien de mon côté que du vôtre sont nouées d’une façon, j’allais dire indissoluble.

Les nœuds se resserrent dans notre amitié et permettent ainsi dans une rencontre, dans celle que vous ménagez, d’actualiser le plan de Dieu sur moi comme sur vous et d’avoir ainsi une conscience ; Je puis dire le message, pour vous comme pour moi, c’est le sommet du Message : la Croix Glorieuse. Et cette Croix Glorieuse qui n’est pas simplement millénaire et biblique, mais qui est actuelle.

Il faut que les laïcs, les prêtres et les religieux aident le Saint-Esprit. « Aide toi, le Ciel t’aidera ». C’est à nous de relever le défi, et il n’y a pas à dire, parce que les Messages Célestes sont des pylônes de lumière pour ceux qui sont attachés au Message Évangélique, donc depuis surtout le 28 Mars 1972 il y a eu, et ce n’est pas une chimère, une actualisation quand le 28 Mars 1972, à cette mère de famille très équilibrée, il y a eu cette révélation « Ecce Crucem Domini ! » « Voici la Croix du Seigneur ! »

Vivons cette nécessité d’être catégoriquement pour le Message évangélique, lequel Message évangélique a son sommet dans la Croix Glorieuse. Cette Croix Glorieuse que par Miséricorde le Seigneur a voulu faire parler, et qui a tenu un langage par la bouche de sa Messagère Madeleine Aumont, un propos prophétique, « Ecce Crucem Domini », parce que l’heure était venue de l’avertissement prophétique à l’Église aussi bien qu’au monde, qu’il n’y a de salut que par la Croix. La Croix Glorieuse, ce n’est pas la Croix simplement sanglante, c’est la Croix Glorieuse. Cette intuition, c’était le moment, l’heure, pour ainsi dire, dans les choix de l’Église, dans l’histoire de l’Église.

Il y a eu en 1972 l’avènement donné à la fois du Mouvement Sacerdotal de Don Gobbi et de la Croix Glorieuse du Seigneur à Dozulé.

L’heure et venue, je termine, l’heure est venue que nous, théologiens ou laïcs consacrés, et puis, éclairé que vous êtes, que vous soyez les témoins, vous-même mon très cher, il ne faut pas se contenter d’être les bénéficiaires, il faut que vous soyez des apôtres - le cri de la Foi de l’Église est un cri - Et vous savez que le dernier mot de Jésus et de sa Croix Glorieuse a été un cri qui a même étonné le Centurion qui était chargé de lui donner la mort, en entendant de la part d’un asphyxié, on peut dire par la Croix, en entendant distinctement « pardonnez-leur, ils ne savent ce qu’ils font » a tellement été, lui qui s’y connaissait, qui savait ce que c’était que les mourants et crucifiés - et ce miracle qu’Il faisait qui a touché son cœur - a ouvert son cœur. Vous savez la déclaration qu’il a faite : « Celui-là est vraiment le Fils de Dieu. » Donc, vous et moi, dans la certitude que la Croix Glorieuse est plus que jamais le Salut du monde, le Signe, le grand Signe, cette Croix Glorieuse de Dozulé, dans cette année, je le répète, luciférienne de 1972. Eh bien, cette apparition à Madeleine Aumont était une intervention directe de Jésus de Nazareth et puis de l’Homme Ressuscité, pour défendre sa Croix Lui-Même à un moment où elle était rejetée et mise aux orties, pour ainsi dire ; cette Croix Glorieuse, c’est Jésus qui l’a défendue, qui l’a relevée pour ainsi dire.

G : Mon Père, le 28 Mars 98 j’ai rencontré un Prêtre sur la Butte, et il m’a béni contre tous les ennemis de la Sainte Église, contre toutes les maladies et pour les missions, mais je ne me souviens plus lesquelles, et je les ai toutes entendues. J’ai tout entendu. Il était devant moi, il m’a béni, mais je ne voyais pas son visage. Je voyais sa Croix, il avait une Croix en or, mais c’est tout, et il y avait une dame à côté qui avait aussi une Croix en or. Il m’a béni contre tous les ennemis de la Sainte Église. Alors, j’ai demandé à un prêtre s’il pouvait me bénir comme ça, il m’a dit non ; il m’a dit : je ne peux pas vous bénir contre tous les ennemis de la Sainte Église.

Vous avez été un bénéficiaire privilégié, et ce n’est pas pour rien que ce soit tombé dans un cœur encore préparé, et ça vous engage. Vous savez que les messages véritables sont très exigeants, mais ne sont pas simplement des satisfactions qu’ils nous donnent, ces messages, mais sont des tremplins pour être les vrais témoins héroïques de la Croix du Salut du Monde.

Vous savez à quel point le Saint-Père le Pape aujourd’hui est martyr, est le témoin jusqu’à son dernier souffle de cette nécessité du triomphe de la Croix Glorieuse.

L’heure est venue, vous le savez mieux que je ne saurais le dire, il faut que les messagers de la Croix Glorieuse soient de plus en plus agissants et des apôtres, il ne faut pas que ça soit simplement que nous en profitons intérieurement, on peut dire, mais que nous soyons des tremplins de cette nouvelle évangélisation. Et c’est sûr, s’il n’y a pas un surcroît d’apostolat, eh bien le Diable fera des siennes de plus en plus, parce que lui, il sait que les temps sont comptés pour lui. Et pour le monde, nous sommes la trinquette (*) en qui je suis.

Car vous avez dans votre acquis déjà de Dozulé et de la Croix Glorieuse…

Donc vous avez la Croix, le Message de la Croix Glorieuse. Il est bon qu’un apôtre comme vous, vous ne gardiez pas pour vous tout seul ces messages des temps nouveaux, de la fin des temps qu’est « Ecce Crucem Domini », car c’est tout ; et si c’est une femme qui est très équilibrée qui a reçu ce Message et qui n’a jamais démenti, pas d’un iota comme on dit, mais c’est parce que le Seigneur par là, par cette voix de l’Église, se manifestait beaucoup mieux que par des théologiens ou des lettrés, des intellectuels.

Dites-vous bien qu’il faut que vous continuiez à témoigner, pas tellement en paroles, mais en actes, de faire ce que vous avez l’habitude de faire, à savoir, d’être des témoins, non pas d’être des chiens muets, mais être un cri à la Croix Glorieuse ; c’est un cri qui est lancé au monde et qui doit être entendu de tous les laïcs aussi bien que des intellectuels. Enfin, voyez-vous, vous avez vous-même une sorte de thèse, un bel acquit, qu’il faut que cet acquit soit diffusé.

Vous êtes prêt à faire un livre ? Mais il n’y a pas de doute. Ne craignez pas. Au contraire, je bénis votre intuition, parce qu’il faut que l’acquit que vous avez de la Croix Glorieuse, tel que je vous connais et tel que je connais le Message de la Croix Glorieuse. Il faut que cet acquit trouve des pionniers. Je dis bien le mot.

Il serait grand temps de l’achever et de l’acheminer. Croyez-moi le temps est plus que jamais un appel, un cri. Je répète le mot qui doit être dynamique chez ceux qui possèdent tant de lumière. C’est le cas pour vous, et qui êtes encore en âge de pouvoir écrire, composer et écrire, peut-être un artisan, un apôtre de la Croix Glorieuse, car vous savez que Dozulé n’est pas simplement la christianisation du Message de l’Évangile, mais c’est un lieu dit, un lieu sacré que le Seigneur s’est choisi pour y planter Sa Croix Glorieuse, et on peut dire aux confins du monde Anglais, du monde transatlantique. D’autre part, cette composition d’un livre selon l’acquit que vous en avez de la Croix Glorieuse. J’ose dire, ce n’est pas simplement un vœu pieu, mais c’est une obligation cruciale pour vous, « soyez un cri par vos écrits. » Je fais un jeu de mots, soyez de mon dernier mot pour vous à mon âge : « soyez un cri par vos écrits. » Donc, j’authentifie et bénis votre capacité que vous avez de façon particulière de penser et de crier le Mystère de Dozulé qui est purement et simplement le Mystère de la Croix Glorieuse et actualisé à partir du 28 Mars 1972. Actualisé, ça ne fait aucun doute que « l’Ecce Crucem Domini », ce n’est pas une fabulation, une chimère de cette femme équilibrée Madeleine Aumont, mais c’est un cri par elle lancé au Monde, un cri ! et je joue le jeu de mots qui appelle chez vous l’obligation d’écrire. Un cri écrit. Je vous le dis parce que je ne sais plus du tout si nous nous reverrons en ce monde, une chose certaine est que l’entrevue d’aujourd’hui n’est pas du hasard, mais c’est un cri que par ma voix vieillissante je jette au monde par vous, Gérard, et par vos écrits. Je joue du jeu de mots : cri écrit. Notez ça !

Cri écrit, de telle sorte que j’en prends la responsabilité en vous transmettant ce message. L’intuition que j’en ai aujourd’hui, ce n’est pas de la fabulation ou de la chimère, mais c’est une exigence. Votre vie, je le répète, ne doutez pas, doit être un écrit, écrit et cri, et qu’il faut jeter ce cri, le diffuser dans le monde entier. Jésus, pardon Esprit-Saint, veut se servir aujourd’hui plus que jamais du chrétien éclairé comme vous pour diffuser ce message évangélique plus et mieux que les théologiens ou les prêtres et religieux. Vous comprenez que nous sommes coincés par, non pas que je suis malheureux, mais le fait est là par notre identification à une congrégation. Mais alors vous, laïc libre, vous êtes identifié au cri de la Croix Glorieuse qui doit être diffusé dans le monde entier. Mais j’ai toujours été saisi comme l’a été le soldat au triduum des croix des condamnés quand il a entendu ce crucifié crier d’une façon aussi claire, aussi tonifiante. Il a eu ce fameux mot, il a dit : « celui-ci est vraiment le Fils de Dieu. » Alors, il faut que les laïcs comme vous, mieux encore que des théologiens ou des prêtres dont on dit alors que c’est leur métier, il faut que vous soyez ce cri, et qui fait son chemin : cri écrit !

Je suis bien content, je voudrais bien que vous soyez, que vous puissiez ainsi….Vous le savez le Seigneur donne ce qu’Il ordonne. C’est formidable !

Car le travail que vous faites, ce n’est pas de l’éphémère, mais c’est de l’éternel. Travaillez comme vous faites. Je vous bénis d’une façon très spéciale. Je suis très honoré par votre visite.

À madame Madeleine Aumont, vous lui direz que je suis encore de ce monde.

Quand vous saurez que je ne suis plus de ce monde, je compte sur votre prière, comptez sur la mienne !

Merci !

 

(*) Trinquette : «  le foc auprès du mât. »

     Traduction : Les enfants au pied de la Croix, qui prennent le Vent de l’Esprit pour avancer.

 

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