« Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! » (3ème secret de Fatima)

 

Samedi 15 /05 /2010 08:37

 

« La plus grande persécution contre l'Église ne vient pas d'ennemis extérieurs mais naît du péché de l'Église ».

Cette phrase prononcée par Benoît XVI tout juste avant de se rendre au Sanctuaire de Fatima est prophétique. Elle devrait faire réfléchir l'ensemble des baptisés.

« Le péché de l’Église » dont nous parle ici Benoît XVI et qui est la cause « de la plus grande persécution » que « pas même des siècles de persécutions ne sont parvenus à atteindre » (cf : Lettre aux catholiques d’Irlande), ce sont malheureusement tous ces "catholiques" tombés dans une vie de païen. Les catholiques pacsés, les catholiques se laissant plonger dans l’infamie de la contraception, les catholiques ayant des relations sexuelles hors mariages : voilà les vrais persécuteurs de l’Église !

Refusant de se convertir – comme nous le demande avec insistance le Message de Fatima – en recourant en toute humilité à la Miséricorde Divine, ces catholiques-là se croient, dans leur orgueil, supérieurs au Pape, supérieurs à la Vérité inviolée du Christ elle-même incarnée en Sa Sainte Église.

Comme des "Judas modernes", ils livrent l’enseignement de l’Épouse aux ricanements du monde, ils crachent à longueur de journée sur l’infaillibilité d’Humanae Vitae, se moquent avec arrogance folle de toutes les Vérités de Foi développées dans Dominus Iesus.

Se sont souvent les mêmes qui s’acharnent à coup de lance envers la Divine Liturgie, qui choisissent comme dans un self-service ce qui leur plaît dans l'Église. Les « flèches » (cf : 3ème secret de Fatima) que reçoit le Pape « affligé de souffrance et de peine » (cf : 3ème secret de Fatima) sont sans aucun doute tirées par ces « âmes de cadavre » (cf : 3ème secret de Fatima) refusant de reconnaître leur incohérence de vie avec l’Évangile et l’Église, refusant – toujours à cause de l'orgueil – de demander pardon à Jésus-Miséricorde pour leurs infidélités.

C’est sur ces catholiques-là que le Christ pleure, il ne faut pas s’en douter.

Le Christ pleure sur tous ces hypocrites de catholiques seulement capables de faire semblant mais incapables de défendre autour d’eux le Pape et l’Église, incapables de proclamer la Bonne Nouvelle de l’Évangile, incapables de prêcher la splendeur de l’amour conjugal, incapables de dire haut et fort que le préservatif, la pilule, le concubinage, le Pacs, les relations sexuelles hors-mariage sont des dépravations morales graves ; incapables aussi de dépasser le stade du respect humain par honte du Christ.

Voilà les vrais persécuteurs de l'Église !

Ce sont tous ces "catholiques" ne prenant pas au sérieux l’enseignement salvateur du Christ et n'osant pas annoncer autour d’eux la Vérité de l'Évangile par peur de se faire lyncher !

Ils préfèrent au contraire - comme Saint Pierre avant la Passion - le renier à longueur de journée pour ne pas avoir à porter la Croix de la Vérité avec les saintes femmes.

Qu’il est triste de voir autant de jeunes qui auraient dû être « la lumière du monde et le sel de la terre » (Mt 5, 13-14) comme le dit Notre-Seigneur mais qui préfèrent se vautrer dans la même médiocrité que la masse des gens, qui préfèrent se compromettre avec l’esprit de ce monde… Ils renoncent à leur idéal (la sainteté !) par paresse spirituelle, par passivité, par mollesse, par lâcheté… Ils seront jugés beaucoup plus sévèrement ces hypocrites-là, il ne faut pas s’en douter…

À l’opposé de ces victimes, un vrai catholique n’a pas abandonné le combat de la foi.

À l’exemple du Christ, il assume la Croix de son existence, il renonce à lui-même et avance avec l’Église toute entière sur le chemin du Paradis.

Il sait que dans le monde, il aura à souffrir, mais il garde courage, car il a la certitude que Jésus-Christ a « vaincu le monde ! » (Jean 16, 33).

Il se reconnaît à ses convictions, à ses exigences, à son ardeur missionnaire, à sa totale fidélité au Magistère de l’Église, et surtout, à sa cohérence de vie avec l’Évangile !

Il aime de tout son cœur et de toute son âme l’Époux (Christ) et l’Épouse (Église) car il se sait enfant de ce mariage mystique.

Il a toujours la joie intérieure et le sourire aux lèvres ; il ne tombe pas dans les mondanités ; il n’a pas peur de se démarquer de la masse des moutons, d’aller à contre-courant pour défendre avec assurance la certitude de la Vérité salvatrice ; il fait partie de la nouvelle génération Jean-Paul II et Benoît XVI ; il a le courage de convertir toute la clique des dépravés soixante-huitards qui ne cesse de polluer son esprit à longueur de journée dans les médias et la politique ; il rejette par-dessus bord tous ces obsédés de la capote, ces obsédés de la pilule et autres pervers-pépères du quotidien ; il assume avec joie de pouvoir se donner éternellement et en toute pureté de corps à la personne que Dieu lui a préparé au sein du mariage si c'est Sa volonté ; il est absolument convaincu que les traîtres d’aujourd’hui idéologisant la jeunesse par toute sorte de moyen paieront dans quelques années leur génocide abominable.

Malgré les menaces et les persécutions morales, le vrai disciple du Christ ne sombre pas dans la peur.

Il sait que sa mission d’évangéliser qu’il a reçu de l’Église est urgente, c’est sa priorité de tous les jours ! Il ne se laisse pas noyer dans la mollesse relativiste de ce monde ; il prend ses responsabilités, il est adulte !

Il marche toujours main dans la main avec la Vierge Marie, sa Mère-chérie, grâce à son chapelet ; il va à la Messe tous les dimanches et même en semaine s’il le peut… et il n’en rougit pas ! (Marc 8, 38).

Il recherche des amitiés entre garçons et filles qui ne tombent pas dans une vaste misère impure ; il n'a pas honte de ses convictions, de ses certitudes ; il a une foi adulte, énergique, fervente et plein d’ardeur ; il est la fierté de l’Église et du Christ !

 

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