LES JUDAS QUI AUJOURD'HUI TRAHISSENT LE CHRIST

 

La charité met sa joie dans la vérité. 1 Co 13, 6

Le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice et vérité. Eph 5, 9

 

La première citation biblique : Ex toto corde meo pro veritate, c’est-à-dire : De tout mon cœur pour la vérité.

Nous vivons dans un monde où le mensonge est roi. Même nos chefs temporels et spirituels, il faut le dire, se complaisent dans l’erreur et dans un silence complice et coupable. C’est en 1991 que le Rideau de Fer s’est écroulé entre les deux Allemagnes et que les portes se sont ouvertes pour entrer en Slovaquie. Lors d’un voyage à Kosice, cette grande ville de l’est de la Slovaquie, en vue de la fondation du premier Carmel de ce pays, nous avons eu la joie de rencontrer l’Évêque du lieu. Durant la période marxiste, il avait été d’abord bûcheron et ensuite conducteur de tramway avant d’être choisi par le pape Jean-Paul II pour devenir Évêque de cette grande ville de 400.000 habitants.

Tandis que sur le chemin du retour, nous traversions l’Autriche, nous pensions en nous-mêmes : nous venons de quitter l’Église du silence pour retrouver en France l’Église silencieuse. Notre pauvre France est perdue, à cause du silence de nos Évêques !

Les faits, hélas, prouvent que nous avions raison !

I — MALHEUR AUX BERGERS, PASTEURS D’ÂMES ET PASTEURS D’HUMAINS (1)

Génération mauvaise et adultère, qui croit si facilement en celui qui te tue dans ton esprit, et qui rejettes le Christ et ses prophètes qui veulent te donner la Vie, combien de fois, génération de ceux qui sont déjà marqués du signe du Christ, lequel est un contresens sur vous qui êtes mariés à l’Ennemi et à la chair, combien de fois n’ai-je pas tenté de te sauver en obtenant en échange les pierres pour mes prophètes et la crucifixion pour ton Maître ! Génération sotte et traîtresse, génération de Judas qui me vends et me troques pour un appétit immonde et renies la Lumière pour sombrer dans les ténèbres, grand bien te fasse ce que tu veux. Tu auras la mort, car tu ne voulus point la Vie, et tu n’auras pas d’autres signes pour te tirer de ta somnolence de noceuse que les terribles signes de ma colère.

Mais quand arrivera ce qui a été prédit, ET VOILÀ QUE CELA ARRIVE, tu sauras alors qu’il y eut parmi vous un prophète, un serviteur, une voix de Moi.

Écris, ma fille : “Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes”. Pasteurs d’âmes et pasteurs d’humains. Mes prêtres et les chefs d’États.

La terrible responsabilité d’être administrateurs de vies et de Vies ne peut être exercée dans la sainteté et la justice que si vous demeurez dans ma Sainteté et dans ma Justice. Il n’y en a pas d’autres. Hors de Dieu et de sa Loi, il n’y a pas d’honnêteté continue dans les actions. Vous pourrez tenir quelque temps, puis vous allez déchoir et causer votre ruine et celle d’autrui.

Vous dénaturez votre mission ; vous vous rassasiez vous-mêmes au lieu de rassasier autrui. Vous ne vous épuisez pas dans votre devoir sacré et doux de fortifier et de guérir les âmes, vous, les premiers pasteurs, et dans le devoir juste et béni de protéger vos sujets, vous, les deuxièmes pasteurs. Vous avez persécuté ou négligé. Condamné ou tué. Ô terrible jugement qui vous attend !

Je le répète : les actes de désespoir des sujets retombent sur ceux qui les ont provoqués. Chaque égarement, chaque blasphème, sur celui qui les fait jaillir. Chaque agonie d’âme, sur ces prêtres qui ne savent qu’être rigoristes et sans charité.

Malheur, malheur, trois fois malheur à vous les puissants. Mais sept fois malheur à vous les prêtres. Si les premiers apportent la mort aux corps plus qu’aux âmes, vous êtes responsables de la mort des âmes, en commençant par celles des puissants que vous ne savez pas contenir, ou du moins que vous ne cherchez pas à contenir par un ferme “non licet”, mais que vous laissez libres de faire le mal par une déférence mensongère qui est une trahison du Christ.

Je vous l’ai dit : “Le bon pasteur donne sa vie pour celle de ses brebis”. Vous vous occupez à conserver la vôtre et les brebis, grandes et petites, se sont égarées et sont devenues la proie des bêtes féroces, et elles sont mortes de s’être nourries dans des pâturages malsains.

Je recueillerai avec pitié mes brebis, même celles que votre incurie à ruinées. Mais je chasserai de mon troupeau les loups habillés en agneaux, les pasteurs fainéants, ceux qui sont avides de richesses et de plaisir. Ceux qui me suivent doivent aimer ce qui est net et honnête. Celui qui me suit doit être charitable envers ses frères et sœurs et non s’engraisser en laissant aux autres une misère d’herbe piétinée et sale et de l’eau troublée par les menées humaines. Et cela vaut aussi pour ceux qui, dans les congrégations de laïques, ne briguent que les charges qui flattent leur suffisance. Débarrassez-vous de votre orgueil, si vous voulez être mes agneaux débarrassez-vous de votre dureté de cœur. Ce sont les cornes pointues dont vous blessez et repoussez les doux et opprimez les faibles.

Lorsque j’aurai nettoyé mon troupeau de ce qui est faux et impur, pendant ma période de Roi de la Paix, je donnerai à ceux qui restent la dernière leçon. Ils me connaîtront comme seuls les élus me connaissent maintenant. Ils seront, non pas douze, mais douze mille fois douze mille créatures appelées à la connaissance du Roi. Les guerres et les hérésies tomberont. La Lumière et la Paix seront le soleil de la Terre. Ces créatures se nourriront du germe vivant de ma Parole et elles ne languiront plus de faim spirituelle. Elles m’adoreront en esprit et en vérité.

II — NOUS SOMMES DES COUARDS ! (2)

La formule est de Mgr Lallier, archevêque de Besançon. Je l’ai recueillie dans une conversation que nous avions, en son bureau, vers l’année 1973... Il me semble encore entendre la voix de violoncelle du prélat donner au mot “couard” une ampleur qui sonne encore aujourd’hui à mes oreilles II est vrai qu’en ces années postconciliaires, le courage n’était pas au programme en notre Église de France si désireuse de rejoindre un monde moderne qu’elle pensait avoir trop longtemps méconnu. “En avant toute” : telle était la consigne... Besançon était, à l’automne 1973, toute bruissante de la mini-révolution qui venait de secouer le pays rassemblé sous l’étendard Lip. C’était le temps du PSU et des rêves d’autogestion “à la yougoslave” qui agitaient les esprits : les clercs n’étaient pas les derniers à prendre fait et cause pour ces grands projets. Certains d’entre eux étaient au premier rang dans les défilés et l’archevêque lui-même arpentait les rues de sa ville épiscopale au côté des manifestants : rien ne l’y préparait mais il se croyait obligé d’entrer dans la course pour “ne pas désespérer Billancourt”. Mais il s’accusait en secret de “couardise”.

En ces mêmes années, Mgr de Cosse-Brissac, ancien curé de Saint-Michel de Dijon, n’y allait pas de main morte en traitant les Évêques de “lièvres mitrés”. Même acuité dans le regard et même rudesse dans le jugement... Ce curieux prélat au profil de reître ne tenait pas des propos nuancés mais pour des raisons apparemment aux antipodes de celles de son voisin bisontin : il trouvait les évêques bien peu audacieux pour procéder aux réelles réformes qui s’imposaient au lendemain d’un concile...

Je manquerais à la vérité si je n’exprimais pas ce qui m’a plus d’une fois inquiété : la partialité avec laquelle nous sommes intervenus en faveur de certains LE SILENCE dans lequel nous nous sommes tenus quand il s’agissait de certains autres. Je cite deux pays : le Chili ; le Viêtnam... En novembre 1973, Lourdes, les Évêques ont longuement débattu au sujet des événements qui avaient accompagné le coup d’État de Pinochet.

L’assemblée a accueilli des témoins venus de Santiago (dont mon ami Pierre Dubois, prêtre-ouvrier en ce pays pour y travailler avec l’ACO). Débats passionnés et qui manifestaient les prises de position d’un épiscopat très influencé par les options pastorales de cette époque (au même moment, l’affaire Lip à Besançon marque les esprits). Il faudrait aujourd’hui faire un travail de recherche dans les revues religieuses des diocèses pour relire les déclarations et communiqués nombreux qui ont fleuri dans ce contexte. Cela ne manquerait pas de “faire choc” quarante ans plus tard et alors que le marxisme a été ébranlé jusqu’en ses fondements !

En novembre 1975, à Lourdes, pas un mot sur le Viêtnam “libéré” en avril de la même année par le vit cng et alors que les communautés catholiques de ce pays sont abandonnées à leur sort. Un silence douloureux et qui se passe de commentaires.

La pente gallicane de l’Église de France avait repris du service à Vatican II et il n’était pas déplacé de marquer nos différences par rapport à Rome et à la Curie. C’est ainsi que circulait l’idée qu’après Paul VI il faudrait bien soulever la question du célibat, revoir les problèmes disciplinaires concernant “les prêtres partis”. Et la prise de position des Évêques français au moment de la parution d’Humanae vitae en 1975 n’avait pas amélioré le climat.

Cette lente dérive a entraîné une certaine langueur dans les prises de position de notre épiscopat au moment où s’est posée la question de l’avortement et de sa légalisation, Il aurait fallu alors intervenir avec beaucoup plus de force...

III — DES COMPORTEMENTS INQUIÉTANTS...

Le Carnet du Jour du Figaro du samedi 8 mai 2010 fait part de l’invitation de la Grande Loge Nationale de France à assister à une conférence de Monseigneur Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen aux côtés d’un pasteur, Agnès von Kirchbach, d’un théologien, Ghaleb Bencheikh, d’un grand rabbin, Haïm Korsia sur le thème “Franc-maçonnerie régulière et monothéisme au XXIème siècle”. La conférence a eu lieu le lundi 10 mai, au grand temple de la Grande Loge Nationale Française - 12 rue Christine de Pisan - 75007 Paris.

Le même jour, à Lyon, le club “Dialogue et Démocratie française” qui rassemble des franc-maçons, hommes et femmes de toutes obédiences, réunissait le Cardinal Barbarin, le Grand Rabbin Richard Wertenschlag, le président du Conseil régional du culte musulman, Azzedine Gacci, et le président de l’Église réformée de Lyon, Joël Rochat, pour un diner-débat sur le thème : “Laïcité, religion, spiritualité”.

Les Évêques gardiens de la Foi ou protecteurs prosélytes des autres cultes ?

L’actualité récente s’avère particulièrement inquiétante. Délaissant leur rôle de “surveillant”, de gardiens de la Foi, de successeurs des Apôtres et des martyrs, un grand nombre d’Évêques de France s’attache à constituer une forme d’ambassade du fait religieux en général. Noyant le catholicisme dans une cohabitation avec les autres religions qui laissent les âmes dans l’ignorance de l’Amour du Christ, ils se fondent eux-mêmes dans un syndicat de défense des cultes. Ils n’hésitent plus à voler au secours de la burqua et semblent plus soucieux de fêter “un bon Ramadan” aux dignitaires de l’Islam que de faire connaître et observer le Carême à leurs ouailles.

Ce dernier point nous semble tout à fait perceptible en Essonne et bon nombre de chrétiens se posent même la question : Faut-il devenir musulman pour être écouté de nos Évêques ?

IV — ... ET SCANDALEUX !

Depuis les années du Concile, on ne compte plus les attitudes relativistes qui laissent les évêques se présenter aux côtés de ministres de religions qui ont pour principale caractéristique d’écarter les âmes du Christ ou de l’unique Église qu’il a fondée. Loin de nous endormir dans une banalisation qui aboutirait à “l’apostasie silencieuse”, nous ne pouvons que manifester notre profonde indignation en considérant que des réunions toujours plus scandaleuses et compromettantes se produisent par le fait même de ceux qui se disent en “pleine communion” avec le Siège apostolique.

Au début de l’été, Mgr Christian Nourrichard, à la tête du diocèse d’Évreux depuis 2006, a rendu visite à “l’évêque” anglican de Salisbury, le Docteur David Stancliffe, un père et grand-père de famille britannique dont la qualité tant épiscopale que presbytérale est dénuée de toute réalité sacramentelle du fait de son adhésion au schisme - doublé d’hérésie - qui touche l’Angleterre depuis le XVIème siècle. L’Église s’est prononcée de manière définitive sur l’invalidité des ordinations chez les anglicans par la bulle Apostolicae Curae du 18 septembre 1896.

Or, le samedi 3 juillet, Mgr. Christian Nourrichard a revêtu les habits de chœur (aube, étole, chape, mitre et croix pectorale) lors d’une cérémonie présidée par le Docteur Stancliffe dans un sanctuaire non catholique. Encadré par deux “évêques” réformés, invités eux aussi, il a pris part à la procession et à un simulacre de fausses ordinations. La gravité du scandale s’en est trouvée renforcée dans la mesure où treize femmes, revêtues de chasubles, les recevaient ce jour-là. Loin de regretter la participation de sa tête à une si consternante parodie, le diocèse d’Évreux a relaté les faits dans sa revue sans même rappeler l’invalidité des ordres, l’impossibilité aux femmes d’accéder à la prêtrise, ni les dangers de l’hérésie anglicane pour les âmes. L’importance du dialogue apparaît aussi lourde que la vérité de foi et le souci des âmes sont devenus légers.

Comment des fidèles comprendraient-ils qu’il est impossible d’ordonner des femmes lorsqu’un Évêque en charge honore de sa présence une telle cérémonie ? Comment réaliseraient-ils que les ordinations anglicanes sont invalides quand Mgr Nourrichard y prend part ? Comment saisiraient-ils qu’on ne peut pas adhérer au schisme et aux hérésies lorsqu’il assiste en habit aux cérémonies de ceux qui les professent ?

V — AU SUJET DES PONTIFES (3)

Voici ce que le Seigneur a déclaré à Maria Valtorta :

La mission dépasse l’homme. Mais l’homme, investi d’une mission, devient capable de l’accomplir en super-homme quand, par une vie sainte, il a Dieu pour ami. C’est Lui qui a dit :

“Tu es prêtre selon l’ordre que J’ai donné”. Qu’est-ce qui est écrit sur le Rationnel ? “Doctrine et Vérité”. Voilà ce que devraient posséder ceux qui sont les Pontifes. À la Doctrine, on y arrive par une constante méditation tendue vers la connaissance de la Sagesse. À la Vérité, par une fidélité absolue au bien QUI SE MÊLE AU MAL, ENTRE DANS LE MENSONGE ET PERD LA VÉRITÉ”.

N’ayons pas peur de la vérité, même si elle dérange car le Seigneur nous l’a dit : “La vérité vous rendra libres” (Jn 8, 32).

Depuis plusieurs années, nos correspondants déplorent ce silence pesant de l’épiscopat français qui jamais n’ose trancher en face des grandes questions morales qui sont débattues aussi bien sur la voie publique que dans les plus hautes instances de l’État. Peu à peu, on en arrive à construire une société contre nature qui détruira l’homme en commençant par la famille, cellule de base de toute société. On connaît le proverbe: “Qui ne dit rien consent”. Et également ce dicton populaire : “Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es”!

Dans les Glanes mystiques de ce numéro, Marie-Madeleine annonce un grand schisme qui va diviser l’Église lorsque le Saint-Père décrètera le dogme de Marie Co-Rédemptrice. À ce sujet, il y a quelque temps, un des rédacteurs de notre revue rencontrait un Évêque nouvellement nommé et lui déclara “Monseigneur, le dogme de Marie Co-Rédemptrice se trouve certainement dans le Livre des Proverbes”. L’interrompant alors l’Évêque lui déclara : “Les Évêques de France ne veulent pas entendre parler de cela !”.

On se demande quelle est la raison profonde qui attriste donc tant notre épiscopat lorsqu’il s’agit d’ajouter un diamant très pur à la couronne de la Très Sainte Vierge ? On se souvient déjà que, au concile Vatican II, lorsque le pape Paul VI déclara Marie, Mère de l’Église, tous les Évêques se levèrent pour applaudir, sauf... les Évêques de France.

Il est temps que les masques tombent et que les fidèles de France sachent si nos pasteurs sont en communion avec le successeur de Pierre ou bien s’ils reçoivent leurs ordres de la république maçonnique de France !

Le dogme de Marie Co-Rédemptrice permettra de faire la lumière et d’opérer la nécessaire séparation de ceux qui sont fidèles et de ceux qui ne le sont pas !

On se souvient du célèbre mot de sainte Jeanne d’Arc conduite au bucher. Interpellant son bourreau, l’Évêque Pierre Cauchon, Évêque de Beauvais, complice des anglais, elle lui dit : “Évêque je meurs par vous !”.

Va-t-on en arriver à ce que les fidèles chrétiens de France s’exclament à leur tour : Évêques de France, la Fille aînée de l’Église meurt par vous ?...

VI— CARENCE DES AUTORITÉS CIVILES...

Comme on l’a vu au début de cette rubrique, le Seigneur fustige autant les chefs temporels que les chefs spirituels. Dans son flash du 2 août 2010, Michel de Poncins met le doigt là où ça fait mal.

INSÉCURITÉ - Nous voilà aujourd'hui après les événements de Grenoble et d’ailleurs, obligés de parler à nouveau de l’insécurité. Avec la politique du matamore couché, qui semble être la politique du pouvoir depuis longtemps sur tous les sujets et en particulier depuis 2007, nous risquons de devoir souvent en reparler.

Nul ne niera que le premier devoir d'un gouvernement est d'assurer la sécurité des citoyens. Le nouveau pouvoir en 2007 devait s’y attacher particulièrement compte tenu du mandat qu’il avait reçu et de la situation dramatique et ancienne qu’il connaissait fort bien.

La presse s’étonne aujourd’hui de voir des armes de guerre utilisées par les bandes à Grenoble et à Saint-Aignan alors que ce n’est pas du tout un fait nouveau car il y a longtemps que la police sait que les armes de guerre sont stockées dans les quartiers. Les bandes sont en fait des armées organisées avec des chefs, une stratégie, des troupes. il y a plusieurs années, la place de la Bastille avait été détruite par une armée de mille malandrins parfaitement entrainés et dirigés.

LA GUERRE - Le pouvoir fait dire à la presse qu’il « déclare la guerre » à la criminalité. Il n’avoue pas que c’est le contraire, il subit la guerre depuis très longtemps et ceci sans réaction notable, avec plus de 500 villes ou quartiers ayant gagné leur indépendance au profit de caïds et de fanatiques. La capitulation publique est telle que lors des émeutes de Villiers-le-Bel, le gouvernement avait félicité les policiers parce qu’ils ne s'étaient pas défendus !

Pour faire croire qu’il commence à réagir, le pouvoir aujourd’hui change des préfets. Ceux-ci sont généralement des énarques, lesquels ne sont guère préparés à gérer des problèmes de sécurité qui doivent plutôt les ennuyer. À la préfecture de la Seine-Saint-Denis, c’est maintenant un policier expérimenté. À Grenoble, préfecture de l’Isère, il en est de même, avec installation spectaculaire du nouveau. Ce n’est pas en soi une mauvaise idée mais honnêtement, cependant, les perspectives n’en sont guère améliorées.

D’abord l’on insiste officiellement sur le mal-être des banlieues comme si c’était la cause de la guerre. Certes, il y a dans ces morceaux de territoires en état de sécession de multiples problèmes, dont le chômage endémique n'est pas le moindre ; toutes ces calamités ne sont pas nouvelles : elles sont le résultat des politiques menées par les pouvoirs successifs depuis des décennies et nullement le fait de la crise. Or il se trouve que le quartier de la Villeneuve à Grenoble avait reçu une véritable abondance d’équipements divers, dans la suite des trop nombreuses et inefficaces politiques de la ville dont il devait être une vitrine. Le mal-être est, certes, un terreau favorable pour les armées qui occupent le terrain parfois en se battant entre elles précisément pour des questions de territoires ; ce ne saurait constituer l’essentiel. Personne ne parle officiellement ou sinon à mots couverts des causes véritables à savoir l’immigration sauvage et la drogue.

DES SUPPOSITIONS Une autre analyse ne pousse guère à l’optimisme.

Faisons la supposition tout à fait gratuite qu’un grand nombre de préfets officiant dans ce que l’on appelle les zones sensibles soit débarqué et remplacé par des supers policiers. Il faudrait du temps et une immense consommation de fonds publics, mais pourquoi pas ? Leur objectif serait d’attraper les délinquants ce qu’ils savent peut-être faire et ensuite de les faire juger.

Un obstacle se révèle tout aussitôt : la justice est paralysée soit par la lâcheté de certains magistrats, soit par le gauchisme de leur idéologie et c’est une autre face du désastre français. Un autre obstacle surviendrait aussi ; si l’on imagine que le succès arrive avec de nombreuses condamnations à la prison, que fera-t-on de ces prisonniers ? Qui ignore que les prisons sont scandaleuses et en état permanent de surcharge ? Enfin au bout du parcours et si l’on ne va pas au cœur des problèmes, ce sera une situation « talibanesque » : pour un délinquant attrapé et puni, dix autres renaîtront aussitôt.

On arrive inévitablement à l’idée que nous assistons à de pures postures électoralistes et il faut d’autres moyens pour gagner cette guerre.

CONCLUSION La situation rappelle étrangement la guerre de 1939 ; les pouvoirs de gauche de l’époque avaient laissé grandir le nazisme alors qu’ils auraient pu l’arrêter plusieurs fois et ils sont ainsi directement co-responsables de la deuxième guerre mondiale avec tous ses massacres. S’apercevant trop tard de la catastrophe, ils ont déclenché une guerre qu’ils n’avaient pas préparée et ensuite ils ne l’ont pas livrée de peur d’énerver l’adversaire : ce fut la drôle de guerre. Bien entendu et par voie de conséquence ils l’ont perdu. Ce morceau d’histoire offre des ressemblances étranges avec la situation d’aujourd’hui.

Cette guerre que l’on nous livre pourrait certes être gagnée. Il faudrait des politiques qui veuillent la gagner et qui imaginent la stratégie nécessaire. Quiconque connaît un peu l’histoire des multiples guerres depuis des siècles observe qu’il y a toujours une stratégie à condition de vouloir gagner, de savoir où se situe l’adversaire et d’avoir beaucoup de talent.

Michel de Poncins mdp@micheldeponcins.info - 2 août 2010

Ainsi notre France décadente en tous domaines est prête pour l’esclavage et la servitude, et nullement prête, malheureusement, à recevoir la juste rétribution de ses fautes, c’est-à-dire un châtiment terrible qui viendra à la fois des hommes et de Dieu, juste rétribution de nos reniements, de notre apostasie.

Les voix prophétiques dont nous publions les messages sans cesse dans notre revue nous ont prévenu de l’urgence de la conversion, du retour à Dieu.

Malheureusement, ceux et celles qui doivent prendre les décisions et inciter le peuple à la conversion restent muets ! Combien est lourde leur responsabilité. Ils en répondront devant Dieu !

VII — À L’ÉCOLE DE SAINT AUGUSTIN, NE PAS AVOIR PEUR DE LA VÉRITÉ

ROME, Mercredi 25 août 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI invite à ne pas avoir peur de la vérité. Il invite à choisir des saints comme « compagnons de voyage ».

Le pape a reçu les visiteurs dans la cour du palais de Castel Gandolfo « Que les saints qui vous sont les plus familiers, comme ceux dont vous portez le nom, soient pour vous des guides pour aimer toujours plus le Seigneur et des aides dans votre croissance humaine et spirituelle ! ».

Le pape a exhorté ceux qui traversent « un moment de difficulté sur leur chemin de foi», ceux qui « participent peu à la vie de l’Église », et ceux qui « vivent ‘comme si Dieu n’existait pas’ à ne pas avoir peur de la vérité, à ne jamais interrompre leur route vers elle, à ne jamais cesser de rechercher une vérité profonde sur eux-mêmes, sur les choses grâce à l’œil intérieur du cœur ».

Le pape a confié à ses visiteurs le nom des saints qui l’aident à vivre sa vie de foi : saint Joseph et saint Benoît, ses saints patrons, mais aussi saint Augustin dont il a dit : « J’ai eu le grand don de le connaître, pour ainsi dire, de près, grâce à l’étude et à la prière et il est devenu un bon ‘compagnon de voyage’ dans ma vie et dans mon ministère, un aspect important de l’expérience spirituelle de saint Augustin a été sa recherche de la vérité ».

VIII — UN MANQUE DE RESPECT ENVERS LE PAPE

ROME, Mardi 31 août 2010 (ZENIT.org) - « Mouammar Kadhafi a fait preuve d’un manque de respect envers le pape », titre aujourd’hui Radio Vatican.

« Un haut responsable de la Curie romaine a vivement réagi à l’appel lancé à Rome par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en faveur de la conversion de toute l’Europe à l’islam », explique Radio Vatican en citant les propos du secrétaire de la Congrégation romaine pour l’évangélisation des peuples, Mgr Robert Sarah, archevêque originaire de Guinée Conakry.

Mgr Sarah a estimé qu’il s’agissait d’une « provocation gratuite, manquant de sérieux, qui ne suscite pas l’inquiétude ».

Mais en tenant ces propos à Rome, cœur de la papauté, il regrette que le dirigeant libyen ait « manqué de respect et de délicatesse envers le pape et l’Italie, pays majoritairement catholique ».

Pour l’ancien archevêque de Conakry en effet, indique la même source, « le vrai danger pour les Européens, c'est le relativisme, le manque d'attention à la foi, la faiblesse de la religion, l’indifférence au sacré ».

Autant de facteurs qui pourraient « créer un terrain fertile à la pénétration de l'islam dans toute l’Europe ».

Mgr Sarah a également déploré un « manque de réciprocité entre pays musulmans et Occident ».

 

(1) LES CAHIERS DE 1943 - Maria Valtorta, p. 414 et suivantes

(2) Extrait de UN ÉVÊQUE FRANÇAIS ENTRE CRISE ET RENOUVEAU DE L’ÉGLSE - Mgr Maurice Gaidon - Ed. de l’Emmanuel, p. 157.

(3) ÉVANGILE TEL QU’IL M’A ÉTÉ RÉVÉLÉ - Tome 2 - Maria Valtorta, p. 457.

 

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