L’insupportable arrogance du Grand Orient contre
l’Église Catholique
Usant du
vocabulaire jacobin et laïcard le plus éculé, le Grand Orient de France a lancé
ses invectives contre Monseigneur Vingt-Trois traité notamment
« d’obscurantiste » pour avoir exprimé avec raison combien le nouveau
projet de loi sur la bioéthique pouvait entraîner, s’il était adopté, un « recul
de civilisation ».
Avec ce
projet eugéniste la loi française ferait en effet encore un pas dans
l’établissement institutionnel de la culture de mort, dont les étapes
principales sont celles de l’IVG légalisée, banalisée et systématisée, de la
destruction par l’idéologie dite du « genre sexuel » de l‘ordre
naturel de la famille fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme
dans le couple humain et encore la légalisation de l’euthanasie.
L’établissement
d’un eugénisme d’État rejoint en effet les formes historiques anticipatrices de
la barbarie moderne, de Sparte jusqu’au communisme et au nazisme et que
parachèverait « le meilleur des mondes ».
Le
communiqué du Grand Orient est une fois encore l’expression de l’idéologie
ésotérique qui en sous-tend le totalitarisme, c’est celle selon laquelle
l’homme est censé n’exister que par la décision de la collectivité.
Sans
crainte de la plus cynique contradiction, le Grand Orient évoquant « le
grand débat qui intéresse le pays tout entier » affirme que « l’État
est chez lui » et que l’Église doit rester chez elle. C’est le
raisonnement par excellence des grands génocideurs jacobins, jeunes-turcs,
communistes et nazis.
Le Grand
Orient, quand il le faut, sait ainsi sortir de sa politique « patte
blanche », de son hypocrite habituel ronronnement soi-disant humaniste.
On mesure
combien il est odieux que certains clercs se pressent dans ses « tenues
blanches » voire ses ateliers, et qu’on le reçoive et l’exalte dans des
soirées de connivence idéologique comme à l’Institut catholique de Toulouse le
mardi 8 février dernier.
L’État
français ne doit pas être la propriété du Grand Orient. Plus que jamais
s’impose la séparation de l’État et de l’église maçonnique.
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