SAINTE JEANNE D’ARC : LES STUPIDITÉS DES HISTORIENS DE PACOTILLE

31 décembre 2011

Nicolas Sarkozy sur les pas de Sainte Jeanne d'Arc ?

Il sera en effet à Domrémy et à Vaucouleurs pour le 600ème anniversaire de la naissance de la Pucelle d'Orléans. Il y a 5 ans déjà, à Rouen, en pleine campagne électorale, le futur chef de l'Etat s'était fendu d'un discours, avec l'opportunisme et la puissance de récupération dont il a le secret : parler de Jeanne d'Arc pour s'attaquer à l'extrême-droite, appuyer les valeurs de la République, développer la laïcité anti-catholique des Lumières et imposer le respect de l'islam relève de la maîtrise des tours de passe-passe et de l'art du sophisme.

Mais le candidat Sarkozy a raison sur un point : la nature a horreur du vide. Et il peut aisément récupérer l'évènement alors même que Sainte Jeanne d'Arc, n'est plus priée dans son pays à la hauteur de sa Sainteté par le clergé qui y sévit, peureux de l'étiquette que les athées du XXème siècle ont collé à la Sainte de la Patrie ; que la patronne secondaire de la France est désormais tue par tous les politiques, et qu'aucun Français n'ose montrer une quelconque déférence envers la Sainte en armure qui bouta l'étranger et qui surtout réinstaura le Règne social du Christ, par peur d'être taxé de nationalisme et de militantisme.

Et pourtant, plus que jamais, la France a besoin de Sainte Jeanne d'Arc pour redonner vigueur aux catholiques de France et permettre aux Français de relever la tête. N'acceptons pas qu'elle soit galvaudée ou utilisée à des fins de divisions religieuses et de victoire personnelle.

En effet, voici Sainte Jeanne d'Arc à Vaucouleurs :

"En nom Dieu, menez-moi vers le Gentil Dauphin, et ne faites doute que ni vous ni moi n'aurons aucun empêchement. Je ne crains pas les hommes d'armes. Mon chemin est tracé. Si les ennemis se présentent, moi j'ai mon Seigneur qui saura m'ouvrir la voie pour arriver au Dauphin, car je suis née pour le sauver.

N'ayez peur, mes Frères du Paradis et mon Seigneur Dieu m'ont déjà dit depuis quatre ou cinq ans qu'il me fallait guerroyer pour reconquérir le royaume de France. J'agis par commandement. Vous verrez à Chinon comme le Dauphin nous fera bon visage".

Et à Chinon :

"En nom Dieu, je sais que c'est vous et non un autre qui êtes le Roi ! (...) J'ai nom Jeanne la Pucelle, et vous mande par moi le Roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France !"

Avec Jeanne d'Arc, on est aux antipodes des campagnes électorales de la république et de la recherche démocratique du mandat du peuple.

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