ATTAQUE
MONDIALE CONTRE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Encore
une attaque mondiale contre l'Église catholique. Le missile est lancé cette
fois-ci par l'ONU, via son Comité des droits de l'enfant. L'affaire sort à
point nommé après le succès retentissant de la Manif pour tous, ce dernier
week-end, dans toute l'Europe et en particulier à Paris.
N'oublions pas deux
choses : 1. cette manifestation a eu un impact planétaire ; 2. son
combat se fait justement au nom des… droits de l'enfant.
L'offensive de l'ONU (lire
article du Monde.fr) porte évidemment sur la pédophilie.
Les catholiques
doivent-ils s'en troubler ? Oui, bien évidemment, car il s'agit d'un
scandale parmi les scandales et qu'il n'est pas question d'en tolérer
l'existence au sein de l'Église. Mais ils ne doivent pas pour autant se laisser
aller à hurler avec les loups. D'une part, parce que l'Église est "à la
fois sainte et appelée à se purifier et poursuit constamment son effort de
pénitence et de renouvellement" ("Lumen gentium", 8) ;
d'autre part, parce que l'Église catholique est, à ma connaissance, la seule
grande institution internationale à avoir entrepris un grand ménage dans ce
domaine et à avoir pris des mesures de prévention. Cela, essentiellement sous
Benoît XVI, et rien ne permet d'affirmer que le pape François ait baissé
la garde. Pour les seules religions, sectes ou écoles de pensée (liste non
exhaustive), quid des églises protestantes, de l'anglicanisme, du bouddhisme,
de la scientologie... sans oublier la franc-maçonnerie, si bien
"protégée" par sa culture du secret et l'obligation faite à ses
membres de se "couvrir" mutuellement ?
Restons en France, à un
niveau plus modeste. Quelles dispositions ont prises, pour se prémunir de la
pédophilie, les fédérations sportives, les centres éducatifs, les institutions
culturelles (clubs de théâtre, danse, etc.)… ? Quant à l'Éducation
nationale, ce n'est même pas la peine de poser la question, elle dont le
ministre déploie actuellement des efforts désespérés pour éviter de tomber sous
l'inculpation d'incitation de mineurs à la débauche : fermeture du site
Internet Azur (où, entre autres choses bien éducatives, il était demandé à vos
enfants s'ils étaient adeptes du sexe oral, anal, etc.), négation contre toute
évidence de l'introduction de l'idéologie du genre à l'école, consignes données
aux rectorats de refuser de communiquer sur les expérimentations "ABCD de
l'égalité"… !
Et tant qu'on y est,
parlons de la pédo-criminalité d'État. En France, par
exemple, avec l'affaire du Var et sa quinzaine d'enfants violés, torturés et
tués : la seule personne à avoir été inquiétée par la justice (tribunal de
Draguignan) est, pour l'heure, la mère de famille qui a dénoncé les faits.
L'affaire des disparues de l'Yonne : le gendarme Jambert, persuadé qu'il
s'agissait d'un réseau, a voulu poursuivre l'enquête jusqu'au bout contre vents
et marées ; on le retrouvera "suicidé" de deux balles dans la
tête !
Là encore, la liste est
loin d'être exhaustive. Constatons tout de même qu'en la matière la justice
française ne se montre pas très empressée. Ainsi, la petite Laureen Verdin,
morte à six ans et demi des suites de viols répétés, attend toujours qu'on
veuille bien se pencher sur son drame. À mon avis, elle attendra encore
longtemps : une instruction a été ouverte en mars 2013 par le TGI de Paris
sur plainte de son père, pour viol en réunion, contre… Jack Lang et
François Hollande. Bien sûr, ceux-ci resteront présumés innocents tant que le
jugement n'aura pas été prononcé.
Mais on ne peut s'empêcher
de penser que si le suspect s'était appelé Dieudonné, l'affaire serait déjà
pliée depuis belle lurette.
Alors, oui, que l'Église
continue de faire le ménage ! Mais sans complexes. Et nul besoin pour cela
de quelconques injonctions de l'ONU.
Alain de Bellabre
L'ONU demande au Vatican
le « renvoi immédiat » des prêtres pédophiles.
Le comité des droits de
l'enfant des Nations unies demande également au Saint-Siège de rendre publiques
ses archives sur les affaires de pédophilie.
Lire aussi le communiqué
du Saint-Siège :
http://visnews-fr.blogspot.fr/2014/02/en-reponse-au-comite-des-droits-de.html ?m=1
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