LES PARDONS BRETONS
Les Pardons Bretons sont nés de la manière
suivante :
Les
paroisses bretonnes avaient été divisées en quartiers, "frairies" ou "confréries",
dans lesquels les gens se devaient aide et assistance ; ainsi la veuve
voyait-elle son champ cultivé par les voisins, ou la "part de filet"
de son mari défunt gardé sur son bateau, etc.
Chaque
confrérie se mettait sous la protection d'un Saint et bâtissait sous son
vocable une chapelle, qui était le centre spirituel du quartier.
Une
ou deux fois par an, les habitants se réunissaient pour refaire l'unité de la
confrérie et se donner le pardon des déchirures et des affronts. C'était une
fête religieuse, avec confessions, messe, procession, feu de joie (où brûlaient
les offenses), suivie d'une fête populaire.
Ce
n'est donc pas la dévotion à un Saint plus ou moins légendaire, encore moins
une source réputée miraculeuse, qui se trouvent à l'origine des pardons.
Mais
la coutume des Pardons est la raison d'être de la plupart des chapelles dont la
Bretagne est constellée.
La
réanimation d'une vie de quartier, signifiée par les nombreuses associations
renaissantes autour de ces Chapelles, justifie les Pardons d'aujourd'hui.
Sources : Théo et La Croix
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