TÉMOIGNAGE - VISION
En Février
1993 ma sœur cadette, rappelée au Ciel à l’âge de 3 semaines, me donne
un message où il est noté : « Va
chercher une fresque égyptienne, tu la trouveras sur Paris ». (Tout au
début, c’est par ma sœur Armelle que le Seigneur agissait). Puis un jour elle
dit : Je ne peux rien te dire de
plus, parce que je n’en sais pas plus. C’est alors que j’ai
compris qu’il y avait quelqu’un d’autre au-dessus d’elle.
16 mois
ont passés, une amie me téléphone et m’annonce qu’elle se rend le lendemain à
la Chapelle du Curé d’Ars au Kremlin-Bicêtre. Je lui demande si cela ne la
dérange pas que je l’accompagne. Elle me dit : pas du tout ! Alors je
lui propose de la conduire en voiture. C’est le 11 Août 1994.
Arrivés
à la Chapelle, le Saint Curé qui m’a conduit depuis 1988 (ils sont patients au
Ciel) a une position d’accueil, sa main droite de sa statue placée sur le toit
invite à entrer, ce que nous faisons. À gauche la Chapelle, et à droite
l’Oratoire qui lui est toujours ouvert. Nous entrons et qu’y voyons-nous :
la fresque égyptienne est sur les murs en faïence tout autour. La vie de Jésus
dans le désert. Face à nous Notre-Dame de Fatima, et, lorsque je la regarde,
une seule destination possible, c’est : Thérèse Lisieux. Je m’agenouille
et verse des larmes.
En
sortant, j’annonce cela à l’amie que j’accompagnais et lui dis : veux-tu
venir à Lisieux ? Sa réponse est oui.
Une
autre amie à qui j’avais dit que j’allais me rendre à Lisieux le 18 août me
téléphone, il est 22 heures, et dit : Tu vas toujours à Lisieux. Il
faut que tu ailles à Dozulé, nous venons de voir sur Arté une émission où une
femme, Madeleine Aumont, a vu le Christ, il lui a parlé en latin et elle l’a
même touché. Ma décision est prise d’aller à Lisieux mais aussi de pousser
jusqu’à Dozulé. Je ne connais rien de cet endroit, je trouve cette ville sur
une carte.
Puis
c’est direction Lisieux et c’est là, dans la Basilique, que je vois l’Archange
saint Michel venir du ciel du fond de la Basilique, un peu incliné vers
l’avant, une épée dans la main droite, comme pour fendre le ciel. Après avoir
fait une volute autour de moi, il vient se poser devant mes yeux à 3 m
environ. Sa taille, 1,40 m. Puis descendent verticalement les Apôtres,
puis les saints et saintes, les disciples du Seigneur, les défunts, tous sont
venus. Et pourquoi donc : pour accueillir Notre Seigneur Jésus-Christ qui prend
le même chemin que l’Archange et descend dans la Gloire, habillé de blanc, les
bras grands ouverts comme on le voit au Sacré-Cœur de Montmartre.
Et
là la vision prend fin.
Après
Lisieux nous allons à Dozulé, pas facilement, car l’une des 4 personnes
que nous sommes refuse. Elle doit rencontrer son ami le soir même. Alors je lui
dis : c’est facile, tu prends le train, je te dépose à la gare. Elle dit
non et nous voilà sur la route. Arrivés sur place, nous trouvons un bassin,
c’est la première chose que l’on voit. Ne sachant pas ce qu’il faut y faire,
j’ai une vision, comme une appréhension : que si je pose le pied sur
l’eau, celle-ci se mettrait à bouillonner. Là je me dis : marcher sur
l’eau ! Et non, c’est simplement que je suis amené à poser un pied, le
laver puis laver l’autre. L’eau n’a jamais bouillonné mais mes pieds ont été
lavés. Est-ce que le Seigneur a voulu me laver les pieds ? C’est possible,
enfin c’est ce que je crois.
Puis
sortis du bassin de purification, car c’est comme cela que le Seigneur l’a
nommé (mais je découvre tout cela après dans le Message), nous allons au pied
de la Croix qui est là, une Croix en bois dressée, et bénie par le curé. Je la
regarde et nous repartons peu après vers Paris.
Ce
n’est que 7 ans plus tard que le Seigneur me dit : Lorsque tu as vu
cette Croix pour la première fois, il n’y avait pas de différence entre elle et
celle du Golgotha, c’était la même Croix.
Depuis
ce jour du 18 août 1994, jour de la Sainte-Hélène, j’ai trouvé le chemin de
l’Église et suis allé à la Messe, ce que jamais je n’avais fait auparavant.
Le
Seigneur appelle, et lorsqu’Il appelle, il faut répondre, c’est ce que j’ai
fait et je ne regrette rien, car le nombre des grâces reçues ne peut à ce jour
se compter.
--