POÈME :
À MES PETITS FRÈRES DU CIEL
(Air : La rose mousse, ou
bien : Le fil de la Vierge)
Heureux
petits Enfants, avec quelles tendresses …. Le Roi des Cieux
Vous bénit autrefois et
combla de caresses … Vos fronts joyeux
De tous les Innocents vous
étiez la figure …. Et j’entrevois
Les biens que dans le Ciel
vous donne sans mesure … Le Roi des Rois
Vous avez contemplé les
immenses richesses …. Du Paradis
Avant d’avoir connu nos
amères tristesses ….. Chers petits Lys.
Ô boutons parfumés !
moissonnés dès l’aurore …. Par le Seigneur
Le doux soleil d’Amour qui
sut vous faire éclore ... Ce fut son Cœur !
Quels ineffables soins,
quelle tendresse exquise …. Et quel amour
Vous prodigue avec soin
notre Mère l’Église …. Enfants d’un jour !
Dans ses bras maternels,
vous fûtes en prémices … Offerts à Dieu
Toute l’Éternité, vous
ferez les délices …. Du beau Ciel bleu
Enfants, vous composez le
virginal cortège … Du doux Agneau
Et vous pouvez redire,
étonnant privilège … Un chant nouveau !
Vous êtes sans combat parvenus
à la gloire …. Des conquérants :
Le Sauveur a pour vous
remporté la victoire …. Vainqueurs charmants
On ne voit point briller
de pierres précieuses … Dans vos cheveux
Seul le reflet doré de vos
boucles soyeuses …. Ravit les Cieux…
Les trésors des élus,
leurs palmes, leurs couronnes … Tout est à vous
Dans la sainte Patrie,
Enfants, vos riches trônes … Sont leurs genoux…
Ensemble vous jouez avec
les petits anges … Près de l’Autel
Et vos chants enfantins,
gracieuses phalanges … Charment le Ciel
Le Bon Dieu vous apprend
comment Il fait les roses … L’oiseau, les vents
Ici-bas nul génie ne sait
autant de choses … Que vous, Enfants !…
Du firmament d’azur
soulevant tous les voiles … Mystérieux
En vos petites mains vous
prenez les étoiles … Aux mille feux,
En courant vous laissez
une trace argentée … Souvent le soir
Quand je contemple ici la
blanche voie lactée … Je crois vous voir…
Dans les bras de Marie
après toutes vos fêtes … Vous accourez
Sous son voile étoilé
cachant vos blondes têtes … Vous sommeillez.
Charmants petits Lutins,
votre enfantine audace … Plaît au Seigneur
Vous osez caresser son Adorable
Face………. Quelle faveur !…
C’est vous que le Seigneur
me donna pour modèle …. Saints Innocents
Je veux être ici-bas votre
image fidèle …. Petits Enfants.
Ah ! daignez
m’obtenir les vertus de l’enfance … Votre candeur,
Votre abandon parfait,
votre aimable innocence … Charment mon cœur.
Ô Seigneur ! Tu
connais de mon âme exilée … Les vœux ardents
Je voudrais moissonner,
beau Lys de la vallée … Des Lys brillants
Ces boutons printaniers,
je les cherche et les aime ……. Pour ton plaisir
Sur eux daigne verser la
Rosée du Baptême … Viens les cueillir…..
Le Pape Jean-Paul II
la proclame Docteur de l’Église : Le Docteur dépassant la Prieure… ,
le poème interdit apparait
ipso facto comme l’unique message attribuable en propre à :
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face,
Docteur de l’Église.
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