« Le
massacre des Justiciables »
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Tel est le thème de cette année 2007
relatif aux nombreux disfonctionnements d’une machine infernale qui détruit les
individus au lieu d’apaiser les conflits, de protéger les victimes, de réparer
les dégâts Si les chiffres de sondages abusivement galvaudés sur les ondes ont
le pouvoir d’influer sur la destinée du pays à chaque échéance électorale, il
en est d’autres qui nous sont indélicatement camouflés, et pour cause : 80
% des français craignent la Justice, cela est loin de nous rassurer. Des
observateurs étrangers nous révèlent que 70 % des suicides en France seraient
d’origines judiciaires, en Bretagne la côte d’alerte est largement dépassée.
Or si depuis peu de spectaculaires dispositifs de sécurité routière
ont fait chuter de moitié le nombre de morts sur nos routes, les ravages de
l’intime conviction voire des convictions très intimes nous font sérieusement
douter d’une réelle volonté de changement et de réforme. Nous avons bien en
face de nous une institution qui à force de ficher une majorité de citoyens
permet aux dangereux malfrats de se faufiler entre les mailles du filet, ainsi
que le dit la formule latine : fraus omnia corrompit (les fraudes corrompent tout). Ce sont
en réalité les montages frauduleux des auxiliaires de Justice qui provoquent
chaque année la liquidation judiciaire de 40 000 entreprises et la destruction
de 250 000 emplois.
Jamais autant d’associations de « défenses de victimes » n’ont
proposé leurs services pour palier aux carences de l’Etat. Si certaines ont
pour finalité d’aider les sinistrés à prévenir les disfonctionnements du
service public de la Justice, d’autres par contre se chargent d’écumer en toute
impunité les comptes bancaires de leurs adhérents. Incompétence et pouvoir de
nuisance sont généralement les grands défauts d’associations de malfaiteurs qui
restent trop souvent impunies quand d’autres sincèrement dévouées y sont de
leurs frais pour rétablir la vérité.
Le blocage d’une procédure quand il se produit a généralement
pour cause moins la Loi que le contexte dans lequel se déroule la procédure.
Quand les affaires pourrissent la vérité
s’éloigne et je justiciable souffre parce que l’appareil judiciaire s’interpose
entre la Justice et lui. Il y a une réalité incontestable : dans les
affaires c’est généralement le plus puissant qui pèse sur la décision, car là
ou il y a de l’argent il y a forcément des
affaires. C’est pourquoi il est aléatoire d’invoquer l’indépendance du juge
qui en définitif devient toute relative.
Ne pèlerins rassemblés ici ce jour de grand pardon de St Yves de Vérité souhaitent assurément une
Justice impartiale, celle-ci est
rendue au nom du peuple souverain dont on se demande en réalité quel est son
pouvoir de contrôle, afin d’en obtenir satisfaction. Il est impératif de savoir
qui est le pilote dans l’avion si ce n’est un pouvoir occulte…
En toute logique, les effets pervers d’une décentralisation
débridée ont permis le retour d’une féodalité administrative particulièrement
stalinienne, donc anti-bretonne malgré des apparences trompeuses mais surtout anti-religieuses. Faire « table rase de l’histoire» en
dévalorisant le patrimoine par des constructions agressives sous prétexte de
modernité à proximité des édifices traditionnels en infraction complète de la
Loi du 25/2/43 ou manipuler la jeunesse par l’intermédiaire de mouvements
pseudo-culturels en saccageant nos calvaires ou fontaines sacrées encore ces
jours-ci, n’est pas du tout un hasard. La seule différence avec 1793 (*) c’est que la terreur est devenue discrète puisqu’elle nous vient de
l’intérieur, bénéficie de supports médiatiques et de protections judiciaires
redoutables comme le prouve le classement sans suite des plaintes contre mes
agresseurs, normal puisqu’ils font tous partie de la « fonction publique »,
sont syndicalisés à l’extrême gauche, omniprésents dans toutes sortes
d’associations subventionnées.
(*) « Ce sont les tyrans maladroits qui se servent des baïonnettes, l’Art
de la tyrannie consiste à faire la même chose avec des juges» de Camille
Desmoulins....
Pourtant de grands hommes se révoltent sainement :
Paul-Albert Iweins avocat, ancien bâtonnier du
barreau de Paris nous prévient « la
Justice est une vertu et ne doit pas être qu’une administration ». Georges Fenech’ ancien magistrat député UMP déclare sur Outreau «
la Justice c’est l’affaire des justiciables, nous sommes à un tournant, il faut
la saisir et si rien ne se passe cela serait grave ». Eric Viout
procureur près la Cour de Lyon « la Justice n’est pas la propriété des
magistrats » source de l’Observatoire
des Disfonctionnements de la Justice. Déjà en son temps Olivier Guichard
alors Garde des Sceaux disait :
« J’ai-appris une chose, c’est qu’il ne faut jamais avoir
affaire à la Justice ».
-Nous terminerons ce message d’espoir par 2 excellents ouvrages
conseillés : « C’est notre affaire à tous » d’Eva Joly et « Le devoir
de déplaire » de Eric de Mongolfier
chez Michel Lafon.
Pour rester en contact : http ://yffix.skblog.com
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