PROJET DE LOI SUR LES EMBRYONS
Appel d’un cardinal anglais contre le projet de loi sur les embryons
L’archevêque de Westminster invite les catholiques à écrire aux
parlementaires
ROME, Vendredi 22 février 2008 (ZENIT.org) - Alors que le projet de
loi risquant d'autoriser la création d'embryons hybrides à la fois humains et
animaux est en discussion, le cardinal Cormac Murphy-O'Connor estime que le
moment est venu pour les catholiques de dire aux membres du parlement que la
dignité humaine doit être défendue.
Dans une déclaration parue mercredi dernier 20 février,
l'archevêque de Westminster a exhorté les chrétiens à réagir au projet de loi
sur la fécondation humaine et l'embryologie qui, après être passé devant la
Chambre des Lords, sera débattu à la chambre des communes dans les prochaines
semaines.
Le projet de loi étend la possibilité de la recherche scientifique
sur les embryons humains et permet la création d'embryons mixtes, mi-homme
mi-animal, à des fins de recherche. Le projet élimine également la clause sur
la nécessité de l'enfant d'avoir un père lorsque ces embryons sont utilisés
selon les méthodes de fécondation in vitro. Sans compter les tentatives
possibles d'une libéralisation ultérieure de la loi sur l'avortement.
« Tant de fidèles de différentes religions ou même de
personnes n'appartenant à aucune religion sont profondément inquiets quant aux
questions morales que soulève ce projet de loi » écrit le cardinal
britannique. « Il est temps de faire entendre notre voix ».
Le cardinal Murphy-O'Connor a souligné que la Conférence épiscopale
avait envoyé à chaque paroisse une documentation expliquant les raisons de
leurs inquiétudes concernant cette proposition.
« Il faut que le plus de personnes possibles écrivent, ou
mieux encore se rendent chez les parlementaires et leur expriment leur profonde
inquiétude au sujet de ce projet de loi », a-t-il ajouté.
« Durant cette période de carême, nous sommes invités à
réfléchir sur notre vie et à nous consacrer, en tant que chrétiens, à servir
l'Evangile sur terre », a-t-il ajouté.
« Intervenir sur cet important dossier nous aide à rappeler
que notre témoignage ne relève pas du seul domaine privé, mais qu'il nous
implique en tant que citoyens, appelés à servir le bien commun dans la société
et à défendre la dignité humaine de tous ».
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