5ème JOUR
« NEUVAINE de PÈLERINAGES »
DIMANCHE 26 NOVEMBRE 1989
DOZULÉ
LE CHRIST-ROI
A.R.T.
ADVENIAT REGNUM TUUM
Pèlerins de Dozulé et du Christ-Roi, j’emprunte comme entête
de cette conférence la devise d’une
Religieuse (de Saint Thomas de Villeneuve), la Vénérable
Pauline-Louise de Pinezon. Née à Rennes en 1752, et
morte en odeur de sainteté à Lambesc (région d’Aix-en-Provence) en 1820. Elle
l’avait échappé belle en 1793 ! L’échafaud la recherchait !
Quelle royale devise au service 1989-1993 du Christ-Roi !
Et au service de la Royale Croix Glorieuse (de Dozulé) qui est à l’antipode de “l’échafaud-emblème” de
la Terreur 1793 ; et qui est le céleste antidote contre les futures
terreurs qui, inévitablement, menacent les années 1990-1993 et autres, si. l’Église de la “Croix Salvatrice” ne réussit pas, à temps, à
s’opposer efficacement aux Démons d l’athéisme et de l’immoralisme mondiaux le
rempart et la victoire de la Croix du Christ-Roi !...
“Arrière, Satan ! La Croix de Jésus est là !”
Et c’est justement parce que, à n’en pas douter, les Forces
occultes, les Ténèbres sont déchaînées, comme jamais, contre le Christ-Roi, et
contre Sa Croix ; c’est parce qu’elles donnent l’impression, le frisson,
qu’elles sont à la veille de l’emporter sur la Barque-Église, qu’il est
extrêmement urgent que soit élevée la Grande Croix Glorieuse qui semble
bien révélée et décrétée, pour ces temps, qui sont nos temps, par le Ciel !
Oui, il est grand temps que soit élevé le Grand Mât, et
que s’élèvent, contre les pires tempêtes et contre le pire Ennemi, les
Grands Bras en Croix.
PREMIÈRE RÉFLEXION
Sur ce, voici ma première réflexion,
À partir de 1972, la Barque de Saint Pierre navigue plus que
jamais sur des flots en furie et infestés de “bateaux pirates”, d’ennemis. En langage
biblique, la mer est le repaire de toutes sortes de monstres qui veulent
engloutir les navigateurs de Dieu et leurs projets.
C’est si la Barque-Église est ballottée et “battue” comme
jamais, depuis 1972, par d’infernales tempêtes et vagues (dogmatiques, morales,
contestataires) qui. mettent en péril cette Nef
apostolique qui a pour nom : “L’A.R.T.”, “L’ADVENIAT REGNUM TUUM”.
Notons-le : “L’Occident-chrétien-européen” a
toujours été, - à cause de Rome surtout et de la Fille aînée de l’Église -
la proue de cette sainte Barque militante.
Or, voici que depuis l’aurore du Mardi-Saint 1972 - un 28
Mars - quelque chose de très extraordinaire et significatif s’est passé sur... Dozulé,
cette cité la plus stratégique et la plus en proue, aux yeux de Dieu, en cet
Occident-européen…
“L’affaire DOZULÉ”, affaire sérieuse et pas ordinaire, pour
avoir fait l’objet de l’ouverture - 13 Mai 1984 - d’une Enquête Canonique
Diocésaine, sous l’instigation… d’un Pape, Jean-Paul II.
“L’Évènement-Message-Dozulé” n’était-il pas, et n’est-il pas toujours de nature à être
pris au sérieux : en nos temps de tempêtes et de craquements et de bouleversements
de toutes sortes, en nos temps, certes soudaines espérances, mais aussi d’imprévisibles
et tragiques incertitudes des lendemains…?
N’est-il pas grand temps qu’il soit soumis à un sérieux et canonique
discernement ?
De la part d’hommes de Dieu et d’esprits avertis sur les Évangiles
des “derniers temps”, et sur… les signes actuels des temps ?
Sans doute, le temps et l’adage de Gamaliel (Actes 5, 38-39) travaillent pour “l’affaire Dozulé” (“si elle n’est
pas de Dieu, elle tombera d’elle-même, mais si elle vient de Dieu... !”).
Le Message lui-même de Dozulé en 21ème apparition ne dit-il
pas expressément : “En vérité Je vous le dis : le ciel et la terre
passeront, mais Mes Paroles ne passeront point”. Si l’homme n’élève
pas la Croix, Je la ferai apparaître, mais il n’y aura plus de temps”.
C’était un 1er novembre 1974.
Mais je me dis : c’est clair ! Ce ne sera plus
la Croix Glorieuse … de Miséricordes !...
Et je me dis : Dieu sait quelle multitude de
“réconciliations” aurait opérées déjà par Sa Grâce, une telle Croix Glorieuse,
dès qu’Elle aurait été érigée et bénie par l’Église ! !
Et quelle immense perte d’âmes, du fait de tout “le temps de
miséricorde” qu’ont fait perdre : la sagesse et la réflexion”, la
prudence, le silence (la conspiration du silence) sur l’Evénement-Dozulé !
En la 34ème apparition, Madeleine rapporte :
“Après un regard triste et grave vers le ciel”, Jésus
en la Chapelle des Sœurs, un vendredi 19 septembre 1975, à 16 H 00 - heure à
laquelle Mère Supérieure et Sœur J. doivent être reçues par Monseigneur -
porte sur Madeleine et deux personnes présentes, choisies par les sœurs, un
regard d’une grande tristesse, et dit à Madeleine en regardant
l’assistance et en “avisant”, à n’en pas douter, l’intime et grave
réunion de l’Évêché : “N’employez pas le moyen de la sagesse et de la
réflexion, mais écoutez la folie du Message. Car c’est par ce Message
qu’il plait à Dieu de sauver le monde... Le temps s’écoule, et Mon Message reste
dans l’ombre. S’il en est ainsi, le nombre des sauvés sera petit. Mais vous,
qui n’exécutez pas la Parole de Mon Père, votre châtiment sera grand, car
c’est par le nombre des sauvés que vous serez jugés...
Le moment est venu où Je dois verser dans les cœurs humains
Ma Miséricorde, mais que ceux qui ont
la charge du Message sachent bien que ce sont eux qui M’en empêchent
puisqu’ils laissent le monde dans l’ignorance...”
Puis en reprenant un visage rayonnant de bonté et de douceur,
Jésus sourit et dit : “Je suis le Dieu de Bonté et d’Amour, Ma Miséricorde
est Infinie. Si Mes Paroles aujourd'hui sont cruelles, ce n’est pas pour
vous condamner. Mais au contraire, Je veux sauver le monde par Mon Message”
(34ème app.).
C’était en septembre 1975. En novembre 1989, une telle supplique,
un tel Message du Ciel. – si vraiment il est du Ciel ; s’il est : le
Cœur de Dieu et la Miséricorde Infinie en personne ! - aurait-il avec le
temps, moins de poids et moins de raison d’être ?
Ne serait-ce pas plutôt le contraire ?
Oui, le temps a travaillé pour ce Message en le rendant plus
suppliant et plus urgent que jamais, quelles que soient les vertigineuses conversions
de l’histoire Est-Ouest… ! qui ne sont que trompeuses
tant qu’il n’y a pas la véritable et surnaturelle “conversion”, le repentir, du
côté de “l’Ouest” aussi bien que de “l’Est” !
De façon imprévue, miraculeuse, le soleil d’octobre 1917
de Fatima a resplendi sur l’Est, sur l’Europe et sur le monde, dans les
jours mêmes anniversaires de l’octobre 1917 bolchévique !
Mais par pour nous - pas pour le Ciel ! – que d’incertitudes,
que d’événements inconnus nous attendent avant que se réalise le “mais mon Cœur
Immaculé triomphera” !
Soyons sûrs ! Le Message dozuléen, dans tout son contenu,
n’a rien perdu avec le temps aux yeux de Jésus et de Marie, de sa raison
d’être et de sa fiabilité même depuis le 7 novembre 1989 ! À leurs yeux,
les deux oracles dozuléens que je tiens à joindre ici aux textes cités plus
haut, ne sont nullement périmés, soyons-en sûrs !
- (4 juillet 1975 “Mon Message ne doit pas dormir à
l’ombre d’un tiroir, mais il doit être Vérité et Lumière pour le monde
entier” (33ème app.)
- (7 juillet 1978) “Vous à qui J’ai demandé d’annoncer Mon Message,
vous êtes coupables de laisser le monde dans l’ignorance de ce qui doit arriver
bientôt. Ne vous appuyez pas sur votre propre réflexion. Pourquoi luttez-vous,
puisque Je vous ai donné Ma Grâce dogmatique ? Par Pitié, Je vous demande
de M’écouter, Mon Cœur déborde de Miséricorde.”
Je conclus cette première réflexion : chers pèlerins du
Christ-Roi et de Dozulé supplions de tout cœur les Cœurs de Jésus et de Marie
pour que, de tout cœur, les hommes de Dieu, les hommes du Règne, de 1’A.R.T.,
exercent “leur art, leur Grâce dogmatique”, à élucider
l’Événement-Message-Dozulé qui n’est à … éluder pour aucune raison...
Car, étudié en lui-même - et en Esprit et Vérité -
par des Pasteurs accrédités, et vérifié à ses fruits notoires en beaucoup
d’âmes, “l’Événement-Message-Dozulé” révèle son Esprit.
Quant aux ombres extérieures à l’Événement lui-même,
inévitables à la longue au sein d’un troupeau sans pasteurs, elles n’empêchent
nullement les Pasteurs de “discerner” la lumière intérieure du Message,
et... de faire la lumière sur “l’affaire Dozulé” pour le plus grand bien du
Peuple de Dieu, et pour la plus grande gloire de la Croix Glorieuse du
Christ-Roi..
Pour que l’Esprit de Dieu dessille les yeux des hommes de
Dieu qui ont à décider, je viens dans mon
zèle pour le Règne du Christ-Roi et de Sa Royale Croix, je viens de
pratiquer l’art d’être... “ ânesse de Balaam” ! (Nombres 22, 28 à 31) et ce n’est
pas la première fois !
DEUXIÈME
RÉFLEXION
Je vais passer à ma deuxième réflexion qui n’est pas moins
capitale :
Sachez que chaque grande réflexion et chaque menu-propos de
mon présent entretien ont pour leitmotiv, pour fil conducteur, la devise du 5ème
jour : A.R.T. : ADVENIAT REGNUM TUUM ; et sont autant d’occasions
de crier ensemble à chaque fois la prière quotidienne révélée :
“que Ton Règne arrive... Amen, Viens
Seigneur Jésus !” (10ème et 28ème app.).
Dans cette conférence sur le Christ-Roi et sur... Dozulé,
j’en viens à une vérité fondamentale et indiscutable : le Règne du
Christ-Rédempteur est arrivé à son sommet par la Croix Glorieuse du Golgotha.
Ne porte-t-Elle pas à jamais sa carte d’identité :
l’I.N.R.I. (Jésus de Nazareth Roi des Juifs,
où le “I” équivaut à “J”) ?
Oui, à jamais, la Croix du Golgotha proclame :
Jésus de Nazareth est Roi d’Amour et de Gloire, Roi des cœurs,
des Nations et de l’univers, par sa Croix Glorieuse. “Ad Lucem
per Crucem” ! (“À la Lumière par la Croix”).
Vérité - et voie - qui vaut aussi bien pour tout le grand Corps mystique du
Christ - et donc pour nous - que pour la Personne même du Fils de l’Homme !
Mais tout au long de mon épître “sur le Règne du Christ par
Sa Croix” ma pensée sera sans cesse mue, en quelque sorte, par “un courant
alternatif” circulant dans un sens puis dans un autre, dans le sens de
la foi fondamentale, dogmatique et traditionnelle en la Croix Glorieuse du
Golgotha - laquelle inclut nécessairement le Sacrifice Eucharistique -, et,
alternativement, dans le sens d’une foi libre et légitime en la “révélation
privée dozuléenne”, et en son Message céleste de la “Grande Croix Glorieuse (avec
Sanctuaire à son pied)”.
Message qui, répétons-le
une fois de plus, n’a pas été condamné par le Magistère romain, auquel
cette “révélation privée” s’adressait en définitive et essentiellement (en 33ème app.).
Aussi la voie est-elle toujours ouverte, en Église
Universelle, à ce courant (“alternatif”) émis par le Message dozuléen de la
Grande Croix Lumineuse ; courant qui, loin de nuire à la Foi dogmatique
et ecclésiale émise par la Grande Révélation biblique et canonique (touchant le
Mystère de la Croix Glorieuse), ne fait que la renforcer et l’actualiser
pour nos temps par les oracles actuels (1972-1978) du Maître et Seigneur Lui-même
de la Révélation évangélique et apostolique.
Sur cette lancée, c’est le cas une fois de plus d’adresser
une prière à nos Évêques.
Il appartient, depuis 1972, aux Pasteurs - n’ont-ils pas
Grâce dogmatique” ? (48ème
app.) - de travailler
à “discerner : l’Esprit” d’un tel Message de Croix Glorieuse, et le
bien-fondé (ou non) du courant dozuléen qu’expérimentent de plus en plus un bon
nombre de petites âmes et de cœurs droits, et filialement respectueux des
ordonnances épiscopales (envers et contre tout) ; courant qui, chez eux,
alterne, ou si vous aimez mieux, marche sans problème et parfaitement,
avec la Foi catholique de toujours en la Croix Glorieuse du Christ, au
Mystère Pascal.
Et je m’empresse de dire : pour un bon nombre de
disciples et pèlerins de Dozulé, c’est leur foi dozuléenne, ce don de Dieu,
qui, sans tarder, a opéré en eux “la charité”, le repentir, la conversion !
C’est même le courant de foi dozuléenne qui, pratiquement, a
révélé, en beaucoup, le Mystère pascal, la Croix Glorieuse du Rédempteur, et
qui les a rendus promptement perméables à l’enseignement évangélique et ecclésial
sur cette chose essentielle de la Foi catholique !
Au pied de l’humble Croix actuelle de la Butte, ou
simplement en lisant l’humble mais lumineux Message textuel dozuléen, les
esprits et cœurs de beaucoup, prêtres ou fidèles, sont sortis, parfois en un
rien de temps, des ténèbres des incertitudes ou ambiguïtés qui les empêchaient
de comprendre, de “voir” le traditionnel Message évangélique et
apostolique, le Message eucharistique et crucial qu’est la bienheureuse Passion
du Christ, et qu’est la Croix Glorieuse du Golgotha, “Bienheureux les cœurs
purs, ils voient Dieu”.
Bienheureux ce Message 1972-1978 de la Croix Glorieuse (et
du Sanctuaire à son pied) qui produit de tels fruits !
Et voilà que ma plume, pour ce “5ème jour de la Neuvaine de pèlerinages
dozuléens”, en cette conférence sur le Christ-Roi et Dozulé, a été amenée à
discerner les deux genres de FOI et de RÉVÉLATION qui, en nos âmes dozuléennes,
marchaient de pair, à notre insu et sans problème.
J’ai été amené - et j’en bénis le Seigneur - à découvrir que
c’était justement ce “courant alternatif” qui était la source de nos nouvelles
énergies de FOI et de CHARITÉ, de PAIX et de JOIE, dont nos vies témoignent
depuis qu’elles ont été saisies par le Christ de Dozulé !
Et imaginez-vous : ce “discernement”, qui, depuis bien
des semaines, me trottait par la tête, a trouvé, presque subitement, l’aurore même
de ce 8 novembre où je vous écris, a trouvé de providentiels éclaircissements
et confirmations.
En ce mercredi de la 31ème semaine liturgique, je suis à même
de lire et méditer au Bréviaire (Liturgie des Heures), à l’office matinal des
Lectures, un providentiel extrait de “la catéchèse baptismale de saint Cyrille
de Jérusalem”, intitulé : “la foi et les charismes”. Je cite :
“Le NOM de “FOI” est unique, mais il désigne deux réalités
distinctes. Le premier genre de foi
est celui qui se rapporte aux dogmes... Il y a un deuxième genre de
foi : celui qui nous est donné par le Christ à titre purement
gracieux. À certains est donné, grâce à l’Esprit, le langage de la Sagesse
de Dieu ; à d’autres, toujours grâce à l’Esprit, le langage de la connaissance
de Dieu ; l’un reçoit dans l’Esprit le don de la foi ; un
autre encore des pouvoirs de guérison.
“Cette foi qui est conférée par l’Esprit à titre gracieux
n’est pas seulement dogmatique ; elle réalise ce qui est au-dessus des forces
humaines. Celui qui possède une telle foi dira à cette montagne : Passe d’ici
là-bas, et elle y passera…
“Cette foi dans une âme accomplit les plus grandes choses en
un rien de temps... L’âme embrasse les limites de l’univers, et, avant la fin
des temps, elle voit déjà le jugement et l’accomplissement des promesses”. Toi, donc, possède cette foi qui dépend de Dieu et qui te
porte vers Lui ; alors tu recevras de Lui cette foi qui agit au-delà des
forces humaines.” (Fin de citation).
À la lumière d’un tel texte de saint Cyrille de Jérusalem,
reconnaissons avec enthousiasme, chers pèlerins de la Croix Glorieuse de
Dozulé, que le Saint-Esprit, en nous conférant ce Don précieux purement
gracieux, de la foi dozuléenne, nous a gratifiés d’une foi privilégiée, d’une
foi à double volet, car cette foi dozuléenne nous a donné d’accéder à une foi
fondamentale et à une piété combien plus vives et éclairées que jamais, par
rapport :
- et au Mystère même de la Croix Glorieuse
et Royale du Christ, ou Mystère Pascal,
- et par rapport aux Mystères
Eucharistiques
1°) de la Présence Réelle, Corporelle du Fils
de l’Homme,
2°) du Saint Sacrifice, ou Sacrifice
sacramentel du Corps et du Sang du Seigneur, et,
3°) de la Sainte Communion, ou (du Repas sacrificiel du
Seigneur) Mystères Eucharistiques, qui, depuis la Cène et le Calvaire, ne
font qu’un avec le Sacrifice de la Croix, avec le Mystère Pascal, à travers les
siècles.
Chers Amis combien nos âmes et vies baptismales,
sacerdotales et religieuses, pour se refaire en foi et piété eucharistiques,
avaient besoin de “l’Evénement-Dozulé”, d’un Christ-Jésus sortant de Son
silence eucharistique !
Oui, la Sainte-Hostie de nos tabernacles de nos
autels, de nos Ostensoirs, c’est vraiment “Quelqu’un” ! un Vivant ! c’est Jésus de
Marie, de Nazareth, de la Croix et du Ciel ! Ah ! comme
“Elle”- l’Hostie - mérite d’être traitée “royalement”, divinement !
Combien nous avions besoin - moi le premier - de cette providentielle “expérience religieuse
eucharistique” qu’a vécue l’humble convertie et voyante Madeleine, afin
d’appendre ou réapprendre à “expérimenter” et à vivre, nous aussi - selon
la mesure gracieuse départie à chacun de nous par l’Esprit-Saint - les Rayons
de Jésus-Hostie !
Rayons qui s’appellent vives foi et piété eucharistiques :
- pour ce “Jésus-caché”,
- pour ce Vivant Jésus, réelle ment et totalement
présent, Corps et Ame et Divinité !
- pour ce Cœur divin tout brûlant d’Amour de
Son Père et de nous tous !
“Rayons que Jésus appelle, “le goût de la Sainte- Eucharistie”
(10ème app.), don que Jésus de Dozulé nous apprend à demander, pour nous
et pour les autres, dans “le 3ème Pitié mon Dieu” de la prière quotidienne
dictée par Lui.
Madeleine, par ses cahiers ; témoigne magnifiquement de
ce “goût de l’Eucharistie” dont Jésus l’a douée deux ans avant... 1972,
et qu’Il a promis de lui continuer toujours après le cycle des Apparitions
(c’était le 6 Octobre 1978, en 49ème app.) :
“vous ne Me verrez plus, et
cependant Je continuerai de vous visiter par Mon Corps et par Mon Sang”.
Chers Amis, en nos visites au Saint-Sacrement, avoir “le texte
en mains” ; lire, méditer par exemple la 7ème apparition, le récit par
Madeleine de sa toute première expérience divine de l’Apparition de Jésus en Personne :
et aussi, le récit de la 26ème apparition, avec le saisissant témoignage de
Madeleine, ne peut pas contrister Jésus, mais ne peut que toucher Son Cœur,
et L’aider à toucher notre cœur, et à nous faire sentir qu’Il nous
visite…
Chers Amis et pèlerins du 5ème jour, avec vous ma lettre
s’est attardée sur le genre de foi privilégiée (eucharistique) dont Jésus a
gratifié la servante et prophète de Sa Croix Glorieuse, et dont Il veut
gratifier, à leur mesure, les heureux disciples de Dozulé.
Cette longue réflexion eucharistique n’a pas été un
hors-d'œuvre, une digression dans cette méditation sur Dozulé et sur le
Christ-Roi.
D’une part l’Evénement
et tout le Message de Dozulé historiquement et Divinement, ne sont-ils
pas nés des visites du Cœur Eucharistique à Madeleine, qui ont fait de
Dozulé un vrai nouveau Paray-le-Monial. ? Et c’est le cas de rappeler que
le Message essentiel de Dozulé, la Grande Croix Glorieuse, est textuelle ment
inséparable du “Sanctuaire de la Réconciliation à construire au pied” (8ème app.),
et d’autre part,
historiquement et divinement Jésus (de la Cène et du Calvaire) n’a-t-Il pas institué
l’Eucharistie précisément pour faire régner et rayonner - en Église et par elle sur
toutes les Nations - jusqu’à ce qu’Il revienne en Gloire et en Justice, Sa
Croix (Glorieuse) de Miséricorde ?
Or, en ces temps qui sont nos temps l’Événement-Message-de-Dozulé
témoigne nettement d’une chose :
le Cœur Eucharistique pressé de voir Son Église
eucharistique répandre les trésors de l’Infinie Miséricorde de la Croix Glorieuse
de façon beaucoup plus efficace et beaucoup plus ample qu’elle ne réussit à le
faire, et qu’elle ne réussira à le faire à temps par ses apostolats modernes et
ordinaires, à la base, si zélés qu’ils soient !
Et c’est justement, me semble-t-il, de ce tourment actuel du
Cœur Eucharistique du Christ-Roi, du Maître et Seigneur de l’Histoire et de la Rédemption
du monde, qu’est né, par volonté du Père des Miséricordes, l’Événement-Message-Dozulé,
cet oracle pressant adressé à l’Église, à cette Ministre et Dispensatrice
universelle de la Croix Glorieuse et de Ses trésors infinis :
élevez, d’urgence, la royale Grande Croix Glorieuse,
la
grande et ultime
Croix Missionnaire des derniers
temps !
Par sa Grâce spéciale et céleste, cette Grande Croix de lumière
et de Salut, étendra prodigieusement le champ d’action et de Miséricorde, les
divines puissances :
et du Golgotha, et de
l’Eucharistie, et de l’Église !
À l’Église d’aujourd’hui, à l’Église post-conciliaire,
si soucieuse d’être plus que jamais “Lumen Gentium”,
“Gaudium et Spes”,
Lumière des Nations, leur joie et espérance, l’Evénement-Message-Dozulé de par
Dieu, de par le Père du “Fils de l’Homme”, et de tous les fils d’ homme, ne
serait-il pas venu révéler Miséricordieusement à l’Église catholique et
eucharistique de la Croix de Jésus-Christ, l’ART, l’ART des arts, l’ART actuel
en notre monde d’aujourd’hui, de faire Régner, connaître et aimer et agir au
maximum ce “Mystère de Dieu et du Salut”, ce Mystère qui fut caché en
Dieu pendant si longtemps, et qui reste encore caché pour une multitude malgré
20 siècles d ‘Incarnation-Rédemptrice et ecclésiale... ?
D’où, chers pèlerins de la Croix Glorieuse, notre cri. des plus véhéments en cette fête 1989 du CHRIST-ROI :
“QUE TON RÈGNE
ARRIVE, Ô GRANDE CROIX GLORIEUSE”
“A.R.T.”
Puissent mes deux grandes et pauvres réflexions sur Dozulé-Christ-Roi
conforter sur des bases solides notre foi privilégiée en Dozulé, et notre inlassable
espérance de voir s’élever, en Église et par elle, la Croix du Christ-Roi de l’univers,
la plus royale, la plus universelle et la plus miséricordieuse que le monde ait
jamais connue !
Mais avec tout cela, chers Amis, quelle place et quel
temps nous reste-t-il encore, en cette conférence de 5ème jour, pour de menus-propos
de circonstance... ?
En bref, en voici deux :
1°) - Le SONGE fameux du Fondateur des Salésiens
- Monseigneur Pican est Salésien -
le “songe” de la “Barque de Saint Pierre” en péril et en Victoire, le “songe”
des “Trois Blancheurs” (l’Eucharistie, la Vierge Immaculée et le Pape), n’a
cessé d’être, en filigrane, présent tout au cours de mes réflexions.
Grâce à l’art merveilleux du Seigneur, vous trouvez ici :
l’image du “songe” et la notice idoine.
Dans son humilité, Saint Jean Bosco dit qu’il ne faut pas
attacher trop d’importance à de saints rêves N’empêche que ce songe du 30 Mai
1862 dépeint merveilleusement, et de façon prophétique, la réalité profonde de
tout notre XXème siècle vue en 1989...
Et en notre 5ème jour de neuvaine de pèlerinages cette image
est providentielle pour dépeindre à nos yeux mieux que par de grandes réflexions
- les trois “arts”, les trois volontés actuelles et missionnaires de
l’invisible Maître à bord de la Barque de Saint Pierre, et du Salut du monde
(l’Eucharistie, Marie, le Pape).
En cette fin de siècle, et de 2ème millénaire de l’Évangile,
la Réalité “rêvée” par Saint Jean Bosco est vraiment en marche
- témoin : les
récents mouvements (charismatiques) de l’Esprit, que l’Église reconnaît être de
puissants souffles eucharistiques et adorateurs et marials...
- témoin : les
notoires “visitations mariales” actuelles, qui interpellent sérieusement l’Église,
et dont témoigne ; entre autres, la nouvelle revue “Chrétiens Magazine”
patronnée par un Père René Laurentin...
- et témoin : les
inlassables et efficaces pérégrinations apostoliques d’un Jean-Paul II, ce
grand Pape missionnaire, et grand précurseur du grand Avent du Grand Avènement
Glorieux !
Oui, sans calcul de l’Église, mais par dessein du Ciel, nous
vivons, comme jamais : l’ère, le règne des Trois Blancheurs, qui, dans
l’unité d’une trinité, conjuguent merveilleusement leurs célestes et terrestres
efficacités, pour que, envers et contre tout, malgré les vagues adverses
(athéisme, laïcisme, immoralisme, ignorantisme religieux, intégrismes
antichrétiens) qui, de l’extérieur, se déferlent contre la Nef de “l’Église-Croix-Glorieuse”,
et malgré les vagues, qui de l’intérieur (contestations de toutes sortes)
contestent et gênent la grâce et l’autorité du Pape, ce Maître à bord de la
Barque Saint Pierre après Jésus-Christ il semble bien que le Fils de l’Homme,
la Mère de l’Église (et de la Paix du monde) et que le Vicaire de Jésus-Christ mobilisent,
d’urgence, comme d’un seul “cœur” : les fidèles disciples (prêtres et
fidèles) de l’authentique et intégral Mystère pascal (ou Croix Glorieuse) et
toutes les forces vives de l’Église (parmi les jeunes et anciens), pour la
victoire de la Barque-Croix Glorieuse, pour la Victoire et le Règne du
Christ-Roi, du Christ-Vérité-Voie-et-Vie, des cœurs et des peuples !
Il nous semble bien : le Mystère de “l’Événement-Message-Dozulé”
se place nettement et divinement, dans cette céleste et terrestre mobilisation
générale ; pour qu’advienne plus que jamais - car le temps presse, et la
Charité du Christ presse ! - Ton Règne, ô Christ-Roi, ô Christ-Croix-Glorieuse
“A.R.T.” ! Adveniat Regnum Tuum !
2°) - Et voici mon second menu-propos. En très bref, car les
médias se sont chargés de fournir force détails et images sur “l’événement
majeur et soudain”.
Il s’agit des événements de “l’Est”. En ce 13 novembre,
où je conclus ma lettre, nous devons avant tout les attribuer à “l’Événement
Fatima
Quel raz-de-marée a bouleversé d’un seul coup l’Est et
l’Ouest européens !
Un colossal Empire, aux pieds d’argile, s’est, pratiquement,
écroulé, de façon euphorique et non tragique, Dieu merci, et “Marie Merci !”
Tandis que “le Royaume-Église” du Christ-Roi et de Marie
Reine (de Pologne, de Russie, de France), une Barque sans armes mais porteuse
de toutes les âmes, a tenu et règne plus que jamais malgré tous les assauts du dehors
et du dedans contre elle !
Mais, attention, Occident chrétien ! Église de l’Ouest !
ô Fille aînée de l’Église, ô Patrie privilégiée de Paray-le-Monial,
de Lisieux et de... Dozulé !
Les vertigineux “événements qui s’en sont suivis “à
l’Est” sont espérance (bénissons-les, le Christ-Roi et Fatima !). Mais
ils sont aussi : crainte.
C’est l’heure de l’Église et de la Croix de Jésus Christ
quand croule un Empire sans Dieu !
L’Église de Dieu et de la Croix Glorieuse, va-t-elle émerger
et se dresser, dans toute la stature du Christ et dans toute la puissance de la
Croix, comme le plus grand et l’unique Signe d’espérance et de paix d’un monde
de Peuples secoués par de tels mouvements sismiques ?
Sans une conversion vraie et chrétienne de l’Est, sans
une Conversion vraie et plus difficile que jamais de l’Ouest chrétien, les
événements européens et mondiaux sont autant, et plus, de crainte que...
d’espérance ! Que l’on pense à la Chine et à son revirement !...
Si sincère et providentiel que soit le “Cyrus” des
temps présents, le Michel Gorbatchev, il n’est pas le maître des… lendemains...
Fatima veut que l’Église catholique aide ce “Cyrus” ! et aide puissamment le Cœur Immaculé, la Reine de La Paix à
triompher des vrais virus et vraies peurs et craintes que sont les péchés d’un
monde soi-disant chrétien...
En TF1, hier 12, dimanche soir, les informations et images
idylliques et euphoriques du raz-de-marée de la liberté se terminaient sur les…
affrontements violents en U.S.A. entre les partisans héroïques du respect de la
vie dès sa conception et les partisans de l’avortement. (Vatican II qualifie
l’avortement de “crime abominable” au même titre que l’infanticide. (Constitution Gandium
& Spes n° 51 § 3)
Oh ! Ce “cri, silencieux” qui ne cesse de
monter, de crier vers le Ciel ! ! !...
C’est l’heure plus que jamais de l’Église héroïque d’un
Jean-Paul II !
Les maux et problèmes cruciaux à “l’horizontale” ne peuvent
être guéris et palliés que par la ... verticale, que par la Grande Croix Glorieuse
révélée et décrétée par le Maître et Seigneur !
Aux grands maux, les grands
remèdes
De Grâce, que l’Église permette au
Fils de l’Homme
d’achever dans l’homme la Victoire de la Croix !
et qu’au NOM de JÉSUS tout genou fléchisse sur la terre et
dans les cieux !
Chers pèlerins de la Croix Glorieuse, cette conférence nous a surtout fait prendre conscience d’une
chose : de la grâce spéciale et précieuse qui nous a été donnée, à vous et
à moi, “d’avoir foi. aux paroles qui “sont sorties de la bouche de Madeleine”.
Je viens de citer une parole de Jésus et Madeleine, en 26ème apparition.
Je ne saurais mieux conclure cette conférence, cette découverte,
cette méditation, qu’en laissant la parole - textuellement - à Jésus et à
Madeleine, aux deux paragraphes principaux de cette 26ème app
de Vendredi 14 mars 1975 (en plein cœur du Carême) :
1°) Jésus sourit à Madeleine et dit :
“Persévérez, Madeleine, dans la prière, le jeûne et l’abstinence ;
persévérez sans craindre les railleries et les médisances qui vont s’élever
contre vous, car peu ont foi aux paroles qui sont sorties de votre bouche,
mais le prêtre peut témoigner que sur votre visage se reflète la Présence
Invisible. Après ces jours de jeûne, vous aurez la charge d’une lourde
tâche.”
Chers Amis, heureux est-il ce prêtre, l’abbé L’Horset d’avoir été un témoin privilégié ! Dans son
nouveau poste d’obéissance, à plus de
2°/ Écoutons maintenant ce vibrant témoignage, que la
voyante et prophète a écrit le soir même de cette 26ème app. :
“Le Seigneur a souri et a disparu,
Son regard est plein de bonté, d’une douceur inexprimable,
personne n’a un regard comme celui-là, limpide, plus limpide que le regard d’un
enfant. Son visage est sans rides, pourtant les traits sont marqués. Il parait avoir
une trentaine d’années. En le voyant, on a l’impression qu’il est à la fois
Chair et Esprit et quel Esprit ! Pureté, Limpidité, Sainteté
transparaissent à travers tout Son Corps. Quand Il parle, Il ne cherche pas, ne
se trompe jamais n’hésite jamais, pur et clair comme la Croix que j’ai vue,
clarté sans ombre, fraicheur sans rides, limpidité sans tache. Impossible à
exprimer, que ma joie intérieure lors de la communion où j’ai ressenti pour la
première fois Sa présence.”
Ah ! chers Amis, quand nos Communions
et visites au Saint-Sacrement sont arides, lisons et goûtons les deux vivants
textes cités. Et s’il plait à Dieu, nous goûterons, expérimenterons à notre
tour - et pourquoi pas les mains croisées sur la poitrine ? - l’indicible
JOIE qu’a Jésus d’être AVEC nous, et de nous PARLER de Sa CROIX et de nous
charger... de LA porter !
En tout cas, que les Alléluia de nos Messes et Communions et
de notre foi Dozuléenne, montent vers le Seigneur ! Et que nos visages et
paroles reflètent l’Invisible Présence du vivant et vibrant Cœur de .Jésus qui
est “l’ÉVÈNEMENT de DOZULÉ !” Pour que monte au plus tôt, entre terre et ciel,
la Grande Croix Glorieuse, qui sera pour la plus grande Gloire de Dieu et la plus
grande paix des hommes, ce qui fera l’objet de notre prochaine conférence d’Avent.
Du Rêve à la Réalité ?
Tout au long de sa biographie, Don Bosco relate ses
“songes” ou “rêves” qui ont fait couler beaucoup d’encre depuis un siècle. Dans
un livre paru en 1838 (puis en 1939) Don Lemoine, Don Amadéi
et Don Céria en ont relaté environ cent-vingt. Ces
“songes” que l’on qualifierait de prémonitoires aujourd’hui, Don Bosco en les
commentant a invité à une sage réserve : “On dit qu’il ne faut pas
s’occuper des rêves : je vous dis que, dans la majeure partie des cas, je
suis moi aussi de cet avis. Parfois cependant, bien qu’ils ne nous révèlent pas
des choses à venir, ils servent à nous faire connaître comment dénouer des
affaires très embrouillées et à procéder en diverses occasions avec une
véritable prudence. Il est alors permis d’en tenir compte, pour ce qu’ils
offrent de bon...”
Dans les notes de son autobiographie, le Père Francis Desramaut précise utilement : “Même attitude affirmée
en 1885, trois ans avant sa mort. À cette époque Don Bosco parlait
d’expérience. Il a toujours affirmé d’ailleurs avoir été providentiellement
guidé par de tels rêves soit dans la fondation de son œuvre, soit dans son
orientation. Souvent il en racontait, soit qu’ils aient été réels, soit qu’il
se servît d’un “genre littéraire” pour la formation spirituelle ou pédagogique
de ses collaborateurs ou de ses enfants. Il est certain que, aussi bien la
théologie, qui a à se pencher sur bien d’autres cas semblables présentés dans
l’histoire de la sainteté chrétienne, que la psychologie et l’investigation du
subconscient ont leur mot à dire en la matière. Homme de Dieu, Don Bosco savait
lui, que le Seigneur a mille façons de guider ses apôtres.”
Le “songe” le plus connu de Don Bosco est celui des
trois blancheurs :
·
L’Eucharistie : la célébration des Mystères du Christ-Sauveur. Don Bosco
invita à la Communion précoce et fréquente des jeunes, allant ainsi à
l’encontre de la rigueur janséniste qui prédominait alors chez les braves curés
piémontais. En France, Mgr de Ségur œuvrait dans la même direction. Il faudra
attendre 1908 pour que PIE X exige que les tout-petits s’agenouillent à la
Table- Sainte.
·
La
Vierge Marie : “c’est elle qui a
tout fait, elle est le secours des chrétiens”, disait-il.
·
Le
Pape qui était son ami et qui lui
demandait de prier fréquemment pour lui.
DON BOSCO Souvenirs autobiographiques -
Ed Médras Paul
Saint Jean Bosco qui mourut en 1888 fit construire une
grande Basilique en l’honneur de Marie Secours des Chrétiens à Turin en Italie.
Parmi d’autres caractéristiques, il y a deux coupoles représentant des
silhouettes d’anges. Chaque ange porte une bannière. Sur l’une d’elles se
trouve la date de la “BATAILLE de LÉPANTE
Saint Jean Bosco avait vu dans un songe prophétique que le
village de Lépante avait été sauvé des Musulmans (qui menaçaient toute la civilisation
catholique) grâce à l’intervention de la Sainte Vierge Marie, intervention
obtenue grâce à la récitation du Rosaire.
Saint Jean Bosco eut aussi songe qu’avant que le XXème
siècle ne s’achève, il y aurait un événement parallèle à la Bataille de
Lépante, grâce à une nouvelle intervention de la Sainte Vierge par la
récitation du Rosaire.
13 ans avant la fin de 19 - - : nous y sommes. Le Pape Jean-Paul II a déclaré
cette Année Mariale de 15 mois, dont l’ouverture le 6 Juin 1987 lui permit de
dépasser tous les précédents taux d’écoute en mondovision grâce aux satellites,
par une “récitation mondiale du Rosaire” à travers tous les continents
de notre planète. “Comme Marie a dû sourire !”…
Note :
Le 11 février 1988 (Fête de Notre-Dame de
Lourdes) le Saint Père nommait le premier “Salésien de Don Bosco” français
Monseigneur Pierre PICAN, Évêque de BAYEUX-LISIEUX
“Réjouissez-vous, car le temps est proche où le Fils de
l’Homme reviendra dans la Gloire. Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse
dans le Seigneur. Que votre joie soit connue de tous les hommes à cause des
Paroles que vous venez d’entendre, à cause de Mon Nom.” (14ème app.)
Votre Religieux le 13 Novembre 1989
Père Constant DEROUARD (MSM)
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