7ème JOUR
« NEUVAINE
DE PRIÈRES »
DIMANCHE 28 JANVIER 1990
DOZULÉ
« UNUM SINT »
« QUE TOUS SOIENT UN »
« PATER,
VENIT HORA : CLARIFICA
FILIUM
TUUM »
« PÈRE, ELLE EST VENUE L’HEURE !»
« GLORIFIE TON FILS »
« UT FILIUS TUUS CLARIFICAT TE »
« AFIN QUE LE FILS TE GLORIFIE »
Chers Pèlerins de la Croix Glorieuse, voici mes réflexions
et vœux pour votre 7ème jour de votre grande neuvaine de Prières à Dozulé, pour
votre Dimanche 28 Janvier 1990, un Dimanche si proche de la grande semaine de
l’UNITÉ (du 18 au 25), d’où le thème et le titre de ma conférence :
“UNUM SINT”
“QUE TOUS
SOIENT UN”
et le sous-titre :
“PATER,
VENIT HORA : CLARIFICA FILIUM TUUM”
“PÈRE, ELLE
EST VENUE L’HEURE ! GLORIFIE TON FILS”
“UT FILIUS
TUUS CLARIFICAT TE”
“AFIN QUE LE
FILS TE GLORIFIE”
L’HEURE SUPRÊME DE LA CROIX GLORIEUSE DU CHRIST EST VENUE (28 Mars 1972)
C’est l’idée maîtresse de cette conférence.
C’est-à-dire : l’HEURE SUPRÊME
·
et de la
“Glorification du Père” des Miséricordes,
·
et de la
“Glorification suprême du Signe du Fils de l’Homme,
·
et donc
du Fils de l’Homme Lui-même, de Jésus, le Dieu-Sauveur, Sauveur de l’homme et
de toute la création.
Voilà bien un langage de 7ème Jour d’une grande semaine de
prières dozuléennes !
PREMIÈRE
RÉFLEXION
Ce 7ème Jour se situe un Dimanche 28 Janvier 1990, dont
“l’antienne d’ouverture” (Psaume 105, 47) redit “l’antienne d’ouverture”
de “la Messe même pour l’unité des chrétiens” :
“Sauve-nous Seigneur notre Dieu, rassemble-nous du milieu
des nations, pour que nous célébrions Ton Saint Nom ; qu’à Te louer nous
mettions notre joie.”
Cette supplique s’adresse aussi bien au Fils de Dieu-Sauveur
qu’à Dieu le Père. Et nous fait bénir le Saint Nom, qui pour nous, chers
pèlerins de Dozulé, est aussi bien : le Nom du Père des Miséricordes et le
Nom de “Croix Glorieuse”, lequel ne fait qu’un avec le Saint Nom de Jésus. Et
dans chaque montée à Dozulé, n’est-ce pas “dans la joie” que nous bénissons, et
le Père, et le Fils de l’Homme et Sa Croix Glorieuse ?
Quant aux trois Lectures sacrées de ce Dimanche 28, elles
ont toutes de quoi alimenter, en notre 7ème Jour, notre foi dozuléenne et notre
joie dozuléenne ! Notre “béatitude dozuléenne” est particulièrement
exaltée et glorifiée en ce 28, par l’Évangile des Béatitudes... Heureux les cœurs
purifiés, pacifiés par la Croix du repentir, et persécutés à cause d’Elle !
Et notre foi dozuléenne est nourrie très particulièrement
par la Première Lecture (du Livre du prophète Sophonie) et par l’Épître.
Par la Première Lecture : Nous, les humbles du “pays de la Croix Glorieuse” (toute
l’Église est le pays de la Croix de Jésus), que cherchez-vous à Dozulé ?
- Nous cherchons le Seigneur, Sa Volonté dozuléenne,
nous cherchons la justice (du Royaume), et humblement nous cherchons à nous
mettre à l’abri, et à mettre à l’abri toute l’Église : “à l’abri au jour
de la colère du Seigneur”, jour qui ne laissera subsister qu’un “Reste”, dit
expressément le prophète Sophonie.
À l’abri de cette Croix, ce “RESTE d’Israël pourra paître - en cette prairie glorieuse de Normandie - et gîter
sans que nul les inquiète.” (Sophonie
3, 13)
Par la Deuxième Lecture : il nous est facile de voir, en filigrane le mystère et le
langage de Dozulé : “Ce qu’il y a de fou dans le monde - une telle
Croix gigantesque ! - voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de
confusion les sages”. Ce qu’il y a de faible dans le monde - une modeste
mère de famille et couturière, Madeleine - voilà ce que Dieu a choisi pour
couvrir de confusion ce qui est fort (=les esprits forts) (1 Corinthiens, 1, 27)
Dans la 34ème apparition, Jésus dit à Madeleine, en
regardant l’assistance, et au-delà de l’assistance, en regardant Mère
Supérieure et Sœur J. reçues à la même heure à l’Évêché par Monseigneur :
“N’employez pas le moyen de la Sagesse et de la réflexion, mais écoutez la
folie du Message”.
Chers Amis de Dozulé, je termine ma première réflexion par deux
“béatitudes” de ma création :
Heureux ceux qui ont la
foi et les oreilles de Dozulé, pour entendre les textes sacrés de la Liturgie dans
leur actualisation.
Et Heureux sommes-nous, les humbles que nous sommes, et
les “plutôt fous que sages aux yeux des hommes” (1 Corinthiens 1, 26)
Heureux sommes-nous :
d’avoir la grâce de discerner La transparence du Message dozuléen à travers les
Messages bibliques et liturgiques... et à travers les événements !
DEUXIÈME RÉFLEXION
“Père, l’HEURE
est venue, GLORIFIE TON FILS,
pour que le FILS TE
GLORIFIE” (Jean 17, 1)
Notre “7ème Jour” prend en grande considération ces
premières paroles de la Grande Prière Sacerdotale du Maître et Seigneur. Car, dans
notre foi dozuléenne, une telle déclaration de Jésus - ce “Souverain
Prêtre-et-Victime” depuis son Incarnation - prononcée à l’Heure même de son
Sacrifice suprême, émet en nous une résonance spéciale.
Tout d’abord, bien sûr, cette solennelle déclaration nous
fait penser à “la première Élévation de Jésus en Croix”, à celle du Golgotha,
si bien annoncée d’avance par Jésus, en Saint Jean (12, 23 à 33), où Jésus affirme que Sa Croix est la condition de sa Gloire et de la
réussite de notre Salut : “Elle est venue l’heure où doit être glorifié le
Fils de l'Homme ! En vérité, en vérité Je vous le dis : Si le grain
de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte
beaucoup de fruits... Maintenant mon âme est toute troublée. Et que dire ?
Père sauve-moi de cette heure ! Mais c’est précisément pour cette heure
que Je suis venu. Père Glorifie Ton Nom”. Vint donc une voix du Ciel : “Et
Je l’ai glorifié, et de nouveau Je le glorifierai”. - La foule qui se
trouvait là avait entendu... Et Jésus de la rassurer : “Ce n’est pas pour
moi que cette voix est malvenue, mais pour vous. C’est maintenant le
jugement de ce monde… et que le Chef de ce monde va être jeté dehors. Et
moi, une fois élevé de terre, J’attirerai tous les hommes vers moi”. Il
disait cela pour signifier par quel genre de mort il devait mourir”.(Jean 12, 23 à 33) (fin de citation).
Chers Amis de Dozulé, et pèlerins du 7ème Jour, c’était
capital pour moi de citer tout ce texte en cette deuxième réflexion principale
de ma conférence.
Car, ce Saint Jean 12, 23-33 et notre (Saint Jean 17, 1) nous font entendre aujourd’hui, à vous et à moi, à
nos “oreilles dozuléennes”, deux sons :
1°) Dans leur sens premier, il s’agit, bien sûr, de 1’élévation
en Croix sur le Golgotha”,
2°) et dans le sens d’actualisation dans leur signification
voulue par l’Esprit-Saint pour nous aujourd’hui, les deux textes de Saint Jean
peuvent très bien évoquer pour nous, depuis 1972-1978, la “nouvelle est glorieuse
élévation” décrétée divinement par le Message dozuléen (8ème, 11ème apparitions).
Si le Jésus de Dozulé est le Jésus même de l’Évangile, notre
“écoute dozuléenne” des deux textes de Jean est normale et légitime.
Et de cette “écoute”, de cette application des deux textes à
la Grande Croix Glorieuse de Dozulé, on en déduit ceci :
Il y aurait comme deux temps, deux étapes majeures dans
l’histoire de la Croix Glorieuse du Calvaire, dans l’histoire de l’Heure
Suprême du Rédempteur :
1°) Il y aurait comme premier temps : l’Heure du
Golgotha (et de la Cène Eucharistique inséparable de Lui),
2°) et il y aurait, en second temps : “l’Heure de
Dozulé”, “l’Heure de la “Grande Croix Glorieuse” et de son grand Sanctuaire au
pied !”
Voyez-vous ! l’Histoire divine
de cette Heure Suprême du Christ qu’est la Croix Glorieuse, et qui a eu son commencement,
son ALPHA dans l’Evénement Cène-Calvaire, aurait son achèvement, son
OMEGA en l’Événement de Dozulé.
Et donc la totale Heure Suprême du Rédempteur et de la
Rédemption serait comprise entre deux pôles majeurs, ou mieux, comporterait
deux pôles, deux Élévations : celle du Golgotha et celle de la Croix
nouvelle et Glorieuse, “haute comme le Golgotha” ; l’Élévation
exaltée par Jean (12, 23-33 ;
17, 1), et l’Élévation décrétée pour nos temps
par le Message de Dozulé.
Voyez-vous ! La Croix Glorieuse (Cène-Golgotha), dont
Jésus brûlait d’avance et qu’il appelait “Son Heure”, n’a pas été
statique, stationnaire, mais n’a cessé, depuis le Calvaire, d’être en marche,
d’être une action permanente, grâce à l’Eucharistie et à l’Église, toutes
deux nées du Calvaire.
Oui, la Croix Glorieuse du Christ a tout un parcours, toute une histoire. Elle est
l’histoire fondamentale de 20 siècles de christianisme.
Pèlerins de la Croix Glorieuse, pensez donc que c’est au
cours de notre siècle, de notre vie à vous et à moi, que l’Église, que l’Église
de France en premier, que l’Église de Bayeux-Lisieux en tout premier, a eu vent
des mystérieux Événements et Message de Dozulé, au point qu’une Enquête
canonique diocésaine s’en est suivie, et que Rome, tout en louant la sage
prudence de Bayeux, s’est bien gardée de mettre un terme à ce Dozulé !
Dozulé, ce n’est pas une petite affaire ! Pensez-donc !
Le Signe même du Fils de l’Homme, Sa Croix Glorieuse, et le Fils de l’Homme en Personne,
auraient fait visiblement - sereinement, en “douce brise” - irruption
dans l’histoire des hommes, dans l’histoire de l’Église, en l’aurore d’un
Mardi-Saint (1972) qui pourrait bien - j’ai soulevé la question en une
précédente conférence - avoir coïncidé cette année-là avec l’anniversaire même
de l’historique premier Vendredi-Saint !
Cette Irruption soudaine d’En-Haut, (et aussi... d’Eucharistie), était inattendue, de
Madeleine et aussi de l’Église pastorale ! Irruption, qui, comme
toute intervention divine et comme toute grande Parole de Dieu, dérange
toujours et pas mal nos tranquillités et routines, nos vues et sagesses
qui se rebiffent !
Une gigantesque Croix de l’altitude du Golgotha, 738 m !
C’est à mettre au tiroir ! ?...
Et pendant ce temps-là la vie du monde continue, et quelle vie ! ! !
Les événements s’en suivent, à l’Est surtout, avec une
vitesse vertigineuse ; événements d’autant plus trompeurs et mensongers
qu’apparemment ils font croire à une paix européenne et mondiale, acquise et
gagnée d’avance, et sans coup férir, à part... la Roumanie !...
Qu’elle est trompeuse, une paix générale qui serait presque sans-Dieu !
sans la conversion des cœurs, aussi bien pour ce qui
est de la multitude que pour ce qui est des Chefs de peuples !
Chers Pèlerins de la Croix Glorieuse, croyons plus que
jamais à la nécessité et à l’urgence de l'élévation (par l’Église) de la Grande
Croix Glorieuse !
Non ! “l’HEURE DE DOZULÉ”, et
de sa Grande Croix de Miséricorde et de Paix sur le monde, n’est pas dépassée
par les événements, mais, au contraire, appelée par eux !
En 1972, année où, dans son prophétisme, S.S. Paul VI devait
déclarer étonnamment : “la fumée de Satan est entrée dans l’Église pour
son autodestruction”, (et donc pour l’autodestruction de la paix du monde)
le Fils de l’Homme savait bien, voyait bien ce que les années 1989 et suivantes
réservaient à un monde officiel sans Dieu, à un monde occidental sans
repentir !
C’est à cause même de ce que nous vivons actuellement (et de
ce que nous risquons de vivre), que le Père des hommes a décidé, un 28 Mars,
l’apparition, en grand, du Signe du Fils de l’Homme (de Sa Croix Glorieuse) ;
et décrété, entre ce 28 Mars 1972 et le 6 Octobre 1978, sur tous les tons, en
s’adressant à Madeleine, et par elle, à toute l’Église :
L’élévation urgente de la plus grande Croix Glorieuse de
tous les temps, de la Grande Croix Glorieuse des derniers temps, grâce à
laquelle, l’Heure Suprême de Jésus et de Sa Croix - Heure vingt fois
séculaire ! - atteindra son “HEURE DE POINTE” ! C’est- à-dire, que
cette Croix Suprême de Dozulé, voulue de Dieu, vaudra à l’Église et au monde,
une période d’extraordinaire intensité par rapport aux divines efficacités et
puissances de la Croix Glorieuse du Rédempteur (en fait de conversions, de
repentirs, et de retours à Dieu). Et en un autre sens :
“L’HEURE DE DOZULÉ et de SA CROIX” serait “l’HEURE DE
POINTE” : entre l’apparition, 28 Mars 1972, du Signe du Fils de l’Homme,
et la Grande Apparition (dite Parousie) du Souverain Juge des vivants et des
morts avec Son Signe (Matthieu
24, 30).
De grâce, chers Pèlerins du 7ème Jour, supplions une 7ème
fois, et jusqu’à l’heure de “la réalisation”, le Saint-Esprit pour ceux
qui ont grâce de discernement par rapport au texte même du récit des
apparitions de Dozulé, rédigé par l’humble et obéissante voyante elle-même !
Si vraiment “Dozulé” est Esprit de Dieu, ce n’est pas
possible que des hommes de Dieu et de l’Esprit de Dieu n’arrivent pas, un beau
jour, en ouvrant leur esprit et leur cœur au Message dozuléen, et aussi,
pourquoi pas, à la brochure sacerdotale du Père Jean-Baptiste Manceaux, à se demander
en leur âme et conscience de Pasteurs, de “Supérieur” : Ce Dozulé qui a
résisté au temps, et aux contre-temps, ne serait-il
pas, (à condition d’être considéré en lui-même, intrinsèquement, et non pas en fonction
de ce qui peut se passer, et s’écrire, à l’extérieur) ne serait-il pas, dans
son fondamental Message de Grande Croix Glorieuse (à élever par l’Église), la
révélation, sur les lèvres mêmes du Maître et Seigneur de Gloire, la
révélation d’un décret du Père Céleste, d’un secret de Salut du monde
pour notre temps ?
L’Heure serait venue pour l’Église d’élever, en grand, en
très grand, grâce à la technique moderne, une très haute Croix lumineuse, la
“Grande Croix Glorieuse”, Signe par excellence, pour la multitude des hommes
(chrétiens ou non), du Dieu-Très-Haut et du Très-Haut Fils de l’Homme, ce
Jésus, ce Sauveur de l’homme, de la planète et du cosmos.
Cette si prodigieuse et curieuse Croix lumineuse, cette
nouvelle merveille du monde, sera connue et vue de tous les humains, grâce
aux modernes et mondiales diffusions médiatiques.
Par elle-même, elle interpellera tous les esprits sérieux
et curieux : sur sa signification, sur le mystère de Jésus et de Sa
Croix, et sur le mystère de l’homme et de son Salut.
Par elle-même, et pour tous, elle sera un grand signe, le
grand Signe de la “Paix”, de la paix des cœurs et du monde.
Sa lumineuse présence sera un perpétuel message, nuit et jour ; et son éloquent silence publiera tous azimuts
un céleste message de paix, tel que celui que le Vicaire de Jésus-Christ vient
de lancer au monde en ce 1er Janvier 1990, en cette Journée mondiale de la Paix :
“Si l’homme n’est pas en paix avec Dieu, la terre elle-même n’est pas en
paix”.
Cette magistrale Croix de Lumière et de Paix, qui se dressera
sur la Barque de Saint Pierre et sur les Nations, en un havre, en une proue
avancée de l’Occident chrétien, n’a plus rien à craindre, à partir de cette
heure sonnante 1990, de paraître provocatrice, et d’être accusée de “s’élever”
contre la laïcité, contre l’incroyance, contre la montée et les aspirations des
jeunes et contre l’impérialisme sans dieuiste de
l’Est ! ! La figure de l’Europe a subitement changé !...
Tout comme l’étonnant “drapeau bleu-étoilé” d’une
Europe en gestation a été un grand Signe de Marie et de son sourire sur
tout le continent, ne peut-on pas dire que le projet divin de “Grande Croix
Glorieuse”, révélé par le Cœur Eucharistique de Jésus, en une cité qui pourrait
bien être un nouveau Paray-le-Monial, sera un grand signe nouveau, on ne peut
plus grand, de “l’Infini Amour Miséricordieux” (comme disait la Sainte
de Lisieux) ?
Par ce Signe de la Grande Croix lumineuse, la Miséricorde
Infinie, qui s’appelle : tendresse du Père, Cœur de Jésus, Esprit de
Réconciliation, voudrait nuit et jour veiller sur la Fille aînée de l’Église,
sur toute l’Église, sur toute l’Europe, et sur tous les Peuples du monde,
sur la nature aussi bien que sur les âmes !
Je vous le demande : un tel Signe du Ciel, comment à la
longue, depuis plus de 15 ans, n’apparaîtrait-il pas sous son vrai jour, aux
yeux du cœur de Pasteurs si honorés divinement par cet inattendu Visiteur, le
Souverain Pasteur !
Entre parenthèses, je me dis : dans Ses pensées, le Cœur
de Jésus faisait de l’Évêque qui saisirait et réaliserait Son projet, Il en
faisait : le plus célèbre du monde !...
Oui, ce céleste Projet : d’ouvrir, par la Grande Croix
Glorieuse, la plus grande “mission populaire” que l’Église et le monde
aient connue ; d’ouvrir, par cette Croix Glorieuse, le grand Avent du
Grand Retour du Fils de l’Homme, d’ouvrir une période - indéterminée -
d’intense Miséricorde et de lumière et conversions pour tous les pécheurs ;
d’ouvrir la période “de la nouvelle Evangélisation” et de la “civilisation
d’Amour” rêvées par la hiérarchie, venait à son heure, dans les années
1972-1978, pour relever et vaincre les défis de l’athéisme mondial, de
l’immoralisme mondial, et de l’indifférence mondiale et officielle à l’égard de
cet unique Espoir du monde qu’est, qu’on le veuille ou non, la Croix
Glorieuse du Christ.
Et dès l’ouverture de la dernière décennie d’avant “l’An 2000 de la Croix Glorieuse”, le Projet dozuléen du Cœur de Dieu frappe inlassablement,
et plus fort que jamais, à la porte du cœur des Pasteurs, des Pasteurs de la
Nouvelle évangélisation, de la nouvelle jeunesse - témoin Compostelle - éprise
étonnamment par instinct intérieur, et du Christ et de Son Vicaire et des
vraies et traditionnelles valeurs de l’Amour, de la famille, du mariage et
du prix infini de toute vie fruit de l’amour.
Oui, “l’Heure de Dozulé” et de sa Croix Glorieuse, frappe à
la porte du Cœur des Pasteurs, qui, au
cours de l’évolution rapide des événements récents, ne peuvent manquer d’être
frappés par ceci :
C’est bien plus par “l’Œuvre et l’Heure de l’Esprit-Saint”
que par nos propres créativités et œuvres - si zélées qu’elles soient - que
beaucoup de jeunes et de moins jeunes ont fait surface avec des “esprits
nouveaux” et “des cœurs nouveaux” et avec la “vraie liberté des
enfants-de-Dieu” ! et que tout un éventail de
peuples de l’Est ont, coup sur coup, accédé à la vraie liberté du Peuple de
Dieu !
Puisse - c’est notre vœu le plus cher en ce 1er Janvier 1990
- le Message de Dozulé, cette Œuvre et cette Heure de l’Esprit-Saint - nous en
sommes convaincus - ne pas dormir plus longtemps sous le boisseau, mais
éclairer toute la “Maison-Europe”, toute la Cité des hommes !
Si de nos jours, il faut savoir reconnaître les “signes des
temps”, à la lumière des Évangiles des “derniers temps”, et à la lumière des événements,
ne faut-il pas aussi reconnaître les “Signes du Ciel” (de Jésus ou de Marie)
qui font d’ailleurs partie des Signes de nos temps !
Certes l’Église a bien raison de nous rappeler “que Satan
lui-même est capable de produire des phénomènes étonnants susceptibles
de tromper jusqu’aux élus (Matthieu
24/24). Jésus nous a mis en garde contre
l’apparition de faux prophètes, de faux prodiges et de faux calendriers (des
événements eschatologiques) ; ange déchu, le Démon aime se déguiser en
ange de lumière” (2 Corinthiens
11, 14). (Je viens de citer le Père André Manaranche, S. J.).
Mais attention ! De nos jours, ce serait trop facile de
nous abriter derrière ces sages mises en garde, pour nous dispenser de
l’effort du discernement” ! et pour,
systématiquement voir le Diable partout... ! ! !
Dieu merci, il est en Église, plusieurs lieux d’Apparitions
de la Sainte Vierge, aujourd’hui, qui résistent à cette prétendue paternité du
Diable, vu leurs indiscutables et innombrables fruits de confessions et
conversions ... ! Le “Chrétiens Magazine”, “Famille Chrétienne”,
“Stella Maris”, etc... se
chargent bien de nous informer objectivement.
Quant à Dozulé, qui est “Apparitions de Jésus”, et d’abord
de sa Croix Glorieuse, et qui est l’Oracle de la Grande Croix à faire élever
par l’Église, l’étude de “discernement des esprits” est des plus faciles !
Tellement les récits de la voyante et prophète sont Limpides et vécus !
et tellement les récits, oraux aujourd’hui, de
Madeleine sont aussi clairs et convaincus qu’il y a 15 ans !
Et justement, pour ce qui est de l’incursion de l’Ange de
ténèbres dans le cas de Dozulé, l’affaire sera vite tranchée par les
Autorités religieuses et “dogmatiques” pour peu que, sérieusement elles se
penchent sur tout le contenu du Message et de son récit.
Car, c’est Jésus Lui-même qui s’est chargé d’éclairer Madeleine
(au sujet de Satan) et du même coup de nous éclairer (47ème apparition)
Il avait déjà éclairé Madeleine, dès la 16ème apparition :
“Satan empêche la purification du plus grand nombre” (en
s’opposant aux réalisations du Projet [de Jésus]).
Et dès ce 3 Mai 1974 il y a, en cette 16ème apparition, des
paroles dures et tristes de Jésus qui sont autant à notre adresse à tous, qu’à
l’adresse de Madeleine : “Souvenez-vous de Ma Parole. Je laisserai
agir (le Diable et les menées contre le Message) à cause du
manque de Foi !...
Sur ce, jaillit de mon cœur un autre vœu de 1er Janvier :
Oh ! Comme “la cause de Dozulé”, et donc du Maître et Seigneur
Lui-même, aurait tout à gagner si Madeleine, la voyante et prophète était à
même de s’exprimer près du “Supérieur de la cause, et donc près du
“Supérieur” actuel, qui serait le premier à même de lui poser toutes les
questions possibles, et donc de juger en direct de la personne, de sa
simplicité, de sa Foi et de la singulière expérience religieuse et mystique
qu’elle a vécue et dont elle ne cesse de vivre.
En ce 1er Janvier 1990, tel est mon souhait dozuléen le plus
cher.
Je conclus vite mon ample et audacieuse deuxième réflexion
de 7ème Jour. Elle s’adresse spécialement, il faut bien le dire, aux prêtres et
Pasteurs, c’est-à-dire, “à ceux qui ont la charge d’accomplir ce que le
Message, ce que Jésus leur demande” (15ème apparition)
Mais, chers pèlerins, vous êtes intéressés par tout ce que
je vous écris-là. Car, tout comme moi, n’êtes-vous pas des disciples, des
messagers et apôtres de Dozulé, prêts à témoigner près des prêtres et Pasteurs
de vos diocèses ?
Je boucle cette longue réflexion, ce spécial essai de
discernement sur Dozulé, par les deux textes de Saint Jean qui ont été le fil
conducteur de cet essai :
“Voici venue l’heure où le
Fils de l’Homme doit être glorifié...
C’est maintenant que le Prince de ce monde va
être jeté dehors.
Et moi, quand J’aurai été élevé de terre, J’attirerai
tous les hommes à moi.” (Jean
12, 23 et 31-32)
“Père, elle est venue
l’Heure ! Glorifie Ton Fils, afin que le Fils Te glorifie” (Jean. 17, 1)
Je dis : ces deux textes de Saint Jean - dans l’écoute
que l’Esprit-Saint veut que nous en ayons aujourd’hui - ont leur application ou
actualisation à nos temps. Et selon moi, ils n’ont leur parfaite
application et actualisation, en 1990, que dans la réalisation et
accomplissement : de “la Grande Croix Glorieuse de l’Heure Suprême du
Rédempteur”.
Oui, depuis 1972-1978, l’écoute avec des oreilles dozuléennes
des deux susdits textes johanniques révèle le sens actuel, l’application
actuelle que le Saint-Esprit, nous semble-t-il, veut donner à ces textes que
répercute parfaitement le Message de Dozulé.
Si vraiment, le Jésus de Dozulé est le Jésus de l’Évangile -
(en Église, c’est aux “ayant grâce dogmatique” d’en juger (48ème app.)) - alors, c’est le Message de Dozulé, de la Grande Croix
Glorieuse, qui, de nos jours doit prendre le relais - un relais combien
amplificateur ! - des deux textes de Saint Jean, c’est-à-dire, le
relais de la première Croix Glorieuse, celle du Golgotha, signifiée par les
deux textes.
Oui, depuis “l’Heure de Dozulé” nous vivons, dans
l’Église et dans le monde, l’Heure la plus Suprême de la Croix Glorieuse du
Christ-Rédempteur.
“Père, elle est venue l’Heure (de la Grande Croix Glorieuse,
pour Ta plus grande Gloire, pour Ma plus grande Gloire et pour le plus grand
Salut du monde).
“Glorifie Ton Fils (au maximum) afin que le Fils Te Glorifie
(au maximum).
(dans le temps de grâce et de
miséricorde qui reste encore au monde, aux hommes, avant l’Heure du Grand
Retour).
La Grande-Croix-Glorieuse-de-Dozulé et son Grand Sanctuaire ne font qu’UN (“UNUM”), c’est sûr, avec la Croix Glorieuse
initiale (de la Cène-Calvaire) qui, au bout de 20 siècles d’évolution
ecclésiale et de “révolution orbitale”, nous semble bien devoir atteindre, de
par Dieu, à partir de 1972-1978, la stature ecclésiale de Grande-
Croix-Glorieuse-des-Derniers-Temps !
À partir de l’HEURE de DOZULÉ, et à condition que
cette Grande Croix Glorieuse du Message soit effectivement élevée, la Croix
Glorieuse du Rédempteur est appelée à jouir de sa plus grande Manifestation et
Puissance de Salut ; à jouir de sa plus grande, de son ultime ÉPIPHANIE !
Avis donc, chers Pèlerins, de la Prière et de la Croix !
Supplions Ciel et terre !
N’ayons pas peur, nous dit un certain Évangile d’un certain
Jour de nos pèlerinages : n’ayons pas peur d’importuner (par nos prières
et nos témoignages) le Juge de (cette veuve) la Cause de Dozulé ! D’importuner
le Juge invisible, Céleste, et le... juge visible.
Et voici mon dernier avis et vœu de 1er Janvier pour votre “
Qu’aux yeux de Jésus et de Marie et qu’aux yeux de l’Église
et des Pasteurs, tous les disciples et messagers de Dozulé “SOIENT UN” :
dans leurs cœurs, dans leurs paroles et actions ! UNUM SINT !
Votre Religieux et Conseiller, “UN” avec vous et avec l’Église
pastorale, et avec les “Supérieurs” : vous crie :
tous “UN” avec
Marie, en Cénacle Eucharistique, dans une
ardente attente de cette “Nouvelle Pentecôte !”
que sera la
plantation de l’ARBRE, par excellence, de la Liberté et de la Confédération des
cœurs et des Peuples !
Votre Religieux,
Père Constant DEROUARD (MSM)
le 1er Janvier 1990
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