SAMEDI 28 MARS 1992
Réflexions de vos Conseillers religieux
adressées aux pèlerins de la CROIX GLORIEUSE
DOZULÉ
20ème anniversaire
28 mars 1972 - 28 mars 1992
LÆTAMINI
Réjouissez-vous
Sous le thème liturgique du Dimanche mi-Carême
“Réjouissez-vous”, chers pèlerins de la Croix Glorieuse, vos Conseillers
religieux vous écrivent d’un seul cœur, à l’occasion du 20éme ANNIVERSAIRE DE
DOZULÉ,
28 MARS 1972 - 28 MARS 1992
Ils vous écrivent sous le sigle du blason de S.S. Jean Paul
II, sigle qui caractérise bien l’Heure privilégiée que vit l’Église depuis le
grand et vrai souffle de Vatican II. Elle vit l'Heure de la Croix Glorieuse en grand”, de cette “Lumière des Nations”
qui les éclaire toutes, dans tous leurs problèmes essentiels, surtout dans leur
recherche comme à tâtons, à travers leurs croyances et cultes, du Dieu vrai et
vivant !
Elle vit l’Heure “de
Marie en grand”, d’une Mère de Jésus et de l’Église, manifestement plus
associée que jamais à la mission de la Croix Glorieuse et de l’Église.
Notez que notre 28 mars 1992 est marial par son samedi, et marial, comme chaque année par la
proximité d’un 25 mars qui est la première aurore du Grand Mystère de
l’Incarnation Rédemptrice, et donc la première aurore de la Croix Glorieuse.
Et de nos jours l’Église vit l’Heure d’un Pape qui est un grand signe de Dieu, de Jésus et de
Marie, à travers toutes les nations et toutes les races auxquelles il
porte, humblement et allègrement la
“Flamme” - la vraie - 20 fois séculaire, de la Croix Glorieuse du Rédempteur
et... de la Co-Rédemptrice.
Notre lettre de 20ème
anniversaire est donc sous le signe des TROIS BLANCHEURS, dès la première page jusqu’à la dernière qui
porte la figuration (bien connue et bien évocatrice) d’un rêve de Saint Jean Bosco, ce Saint Fondateur et Patron de la
Congrégation des Salésiens qui adonné à 1’Église de France, un 11 Février 1988,
un Monseigneur Pierre PICAN, Evêque de Bayeux-Lisieux-Dozulé !
Et dès le début de notre “cantique nouveau” de 20ème
anniversaire, impossible à vos Conseillers religieux de ne pas entonner une première antienne au Christ-Roi,
Roi des cœurs et de la Société, Roi des Peuples et de tous les Peuples !
Impossible de ne pas souligner tout de suite : que la
note dominante, la colonne vertébrale de tout le Message dozuléen c’est : l’affirmation de la Royauté Glorieuse du
Crucifié et Ressuscité, et l’annonce irréversible de l’implantation toute
prochaine par le Ciel de Temps Nouveaux sur la terre, d’un Règne véritable de
“Jésus de Nazareth”, du Royaume de Dieu et de sa Justice - Sainteté, d’un grand
coup de filet, opéré par le Souverain Pêcheur d’hommes...
Chantons allègrement que le “Signe du Fils de l’Homme”, la
Grande Croix Glorieuse du “Message - Dozulé” est aussi “l’Insigne” Glorieux de
la Royauté (d’Amour et de Miséricorde, de Justice et de Paix), de ce Fils de
l’Homme !
L’Alpha et l’Omega de tout le Message de Dozulé, et
de tout le Message de la Grande Révélation, sont
contenus dans les premiers mots et les derniers de la “prière quotidienne”
dictée par Jésus Lui-même en 10ème apparition (7 septembre 1973) et en 28ème
apparition (28 mars 1975) :
“Jésus de Nazareth
a triomphé de la Mort”
“Son Règne est
éternel”
“II vient vaincre
le monde et le temps”...
“Pitié, mon Dieu,
pour que TON RÈGNE arrive,
“mais sauve-les, il en est encore temps...,
“car le temps est proche et voici que Je viens, Amen !
“Viens Seigneur
Jésus.” (28ème app.)
D’emblée vos Conseillers religieux se font l’écho de ce
Dimanche 29 mars, dont les premières
vêpres, pour nos cœurs, se célèbreront humblement et joyeusement sur la
Haute-Butte de Dozulé. Ils se font l’écho du Message Dominical : (Isaïe, 66,
10-11) “Réjouissez-vous
avec l’Église, avec Jérusalem, exultez à cause d’elle, vous tous qui
l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse,
vous qui portiez son deuil !...”
Et par là ils sont l’écho aussi du Message 1972 - 1978, toujours vivant : Réjouissez-vous avec la “Jérusalem-Dozulé” vous tous qui... “portiez le deuil” de la Croix Glorieuse du Message - Dozulé.
Oui, s’il n’était pas la vraie Croix Glorieuse du Fils de
l’Homme, vous et nous, nous porterions aujourd’hui le Deuil de Dozulé, surtout
depuis un 15 mars 1991, depuis un manifeste mortel qui, tel un couperet,
voulait “couper-court” au Message.
Oui, c’est ce Message lui-même - vous le verrez - qui nous
crie en ces 28-29 mars 1992 : “Réjouissez-vous,
soyez pleins d’allégresse à cause de Dozulé, malgré ses épreuves et à cause
même de ces épreuves... !”
Si nous avons choisi le mot “Lætamini” (Réjouissez-vous) comme thème
de notre célébration intime et privée (et publique aussi, avec un filial
respect des Ordonnances épiscopales dans ce qu’elles ont de légitime) d’un 28
mars et d’un 20ème anniversaire, c’est, sans doute, à cause de l’occurrence,
cette année, du “Lætare” liturgique, mais c’est aussi
et tout autant parce que ce thème “Réjouissez-vous
dans le Seigneur” dépeint
parfaitement le Message même de Dozulé.
Car le Message dozuléen est pétri de :
“Réjouissez-vous” formulé soit en latin soit en français par Jésus.
Relevons par exemple, les trois “lætamini”, coup sur coup, en 13ème
apparition et bel et bien en latin.
Jésus pensait à vous, chers Pasteurs, pour aider votre
“esprit de discernement”, car vous le savez bien ce latin, et très bon latin,
n’était nullement de l’esprit.., de Madeleine !
Quel trésor à mettre dans l’écrin du 20ème anniversaire, ces
trois petites phrases latines d’un Jésus, “la Main sur son Cœur” ! Les
voici en français :
“Voici que Notre
Seigneur viendra avec puissance et illuminera les yeux de Ses Serviteurs.
Réjouissez-vous,
réjouissez-vous dans le Seigneur, réjouissez-vous avec Madeleine : son
cœur est prêt : j’ai espéré dans le Seigneur, comme le reflète l’aimable
simplicité”
Pesez de près ces trois phrases latines, qui valent pour
nous, et pour la Cause de Dozulé, leur pesant d’or !
La première phrase motive la deuxième, celle des trois “lætamini” ; et est en ce 20ème anniversaire, notre
espérance absolue dans l’accomplissement du Message, un jour ou l’autre, de La
“Grande Croix Glorieuse” : car notre inaltérable confiance est fondée sur
la promesse même du Cœur de Jésus, inhérente au Message.
“Voici que Notre Seigneur viendra avec
puissance
et illuminera les yeux de Ses Serviteurs”.
OUI, “RIEN N’EST IMPOSSIBLE À DIEU !“ (Luc 1,37)
Clef du Mystère et de la Liturgie du 25 mars de
l’Annonciation.
Dieu, à son Heure, peut “faire ouvrir les portes et faire fondre le
cœur de l’Evêque” (17ème app.)
Quant à la 3ème petite phrase : “son cœur est prêt”, le
Divin Pédagogue fournit le critère principal qui aidera les Pasteurs à
s’expliquer la saine disponibilité au “surnaturel” de la voyante et prophète,
et qui les aidera eux-mêmes, et nous tous, à recevoir et goûter le Message
dozuléen.
Si ce Message est vraiment surnaturel, il en est pour lui
comme pour le Grand Message évangélique qui, dès la première heure et toujours
depuis 20 siècles, réclamait, pour être capté : des cœurs de pauvres, des cœurs disponibles.
Parole d’Évangile (Matt. 11, 25-26) : “Je te loue,
Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux
intelligents et de l’avoir révélé aux tout petits. Oui, Père, c’est ainsi que
tu en as disposé dans ta bienveillance”.
Puissent la prière et l’obéissance, la simplicité et
l’aimable confiance de l’humble “servante” Madeleine “speravi
in Domino”, et puissent la simplicité de nos cœurs à nous tous, et nos prières
privées et publiques, faire miracle en
ce 20ème anniversaire !
Et obtenir de
Jésus et Marie, pour le plus grand Salut
des âmes, et d’un monde en péril extrême (quelles que soient les apparences
trompeuses !) obtenir que “celui qui est chargé sur cette terre de
faire la Volonté du Père, mais qui tarde” (49ème app. et derniers mots du Message), n’attende pas, pour
son Ephata (Marc 7, 34), la “Venue en
puissance” “où il n’y aura plus de temps” (
Puissent les yeux du Serviteur et “Supérieur” être illuminés à temps par l’Esprit, par le
Cœur de ce Message qui crie à son cœur :
“Le moment est venu où Je dois verser dans les cœurs humains
Ma Miséricorde, mais, que ceux qui ont la charge du Message sachent bien que ce
sont eux qui M’en empêchent, puisqu’ils laissent le monde dans l’ignorance...” (34ème app.)
“Dieu a parlé aux hommes. Que ceux qui ont la charge du
Message entendent sa Voix. À cause de leur manque de Foi, le monde entier
connaîtra de grandes catastrophes... L’humanité ne trouvera pas la Paix, tant
qu’elle ne connaîtra pas Mon Message, et ne le mettra pas en pratique” (36ème app.)
Et comment ne pas mentionner le “Dicite in nationibus”
de la 21ème apparition, en un 1er novembre 1974 : “Dites aux nations que Dieu a
parlé par la bouche de sa Servante. Il lui a révélé que la grande tribulation
était proche, car elle a vu le Signe du Fils de l’Homme... Ce signe du Fils de
l’Homme, c’est la Croix du Seigneur. Je vous le dis, en vérité, le temps est
venu au monde de se repentir, car un changement universel est proche. Quand la
calamité de sécheresse prédite s’abattra sur le monde entier, seul le bassin
que Dieu a fait creuser contiendra de l’eau... pour vous y laver en signe de
purification. Et vous viendrez tous vous repentir au pied de la Croix
Glorieuse, que Dieu demande à l’Église de faire élever”.
Chers Amis d’un tel Message de Dozulé, réjouissons-nous
d’être comme lui des victimes… même
après 20 ans de sa significative durée et endurance !
Car envers et contre tout :
- soyons forts de la promesse de Notre Seigneur : Il “viendra avec puissance et illuminera les
yeux de ses serviteurs” !
- soyons forts de son inlassable exhortation à la joie...
- soyons forts aussi : de la sérénité, de la simplicité et de l’amabilité inlassables, de
Madeleine sous le poids de la Croix Glorieuse après 20 ans !
Et à partir de ce 20ème anniversaire, redoublons d’instance
près de Notre Seigneur, et aussi... d’instance près de Monseigneur !
Mais après ce premier élan de notre lettre de ‘Lætamini”
soufflons quelques instants.
Ne trouvez-vous pas, chers Amis, que c’est paradoxal que vos Conseillers religieux vous incitent, à ce
point, à l’allégresse d’un 20ème anniversaire, et cela : au nom d’abord de
l’Église liturgique, puis surtout, au
nom même d’un Message bafoué et à quel point ! (il y a un an
exactement) par l'Église pastorale
la plus proche de l’Événement et du Message ?...l
Ne trouvez-vous pas paradoxal de la part de vos Conseillers
religieux qu’ils mettent tant l’accent, en
un 28 mars 1992, sur la sérénité et la simplicité et l’amabilité à garder,
à l’exemple de Madeleine, alors qu’eux les premiers et elle la toute première,
ils portent avec vous ce douloureux souvenir et poids d’un 15 mars 1991, d’une déclaration épiscopale qui ne reflète aucune
aimable simplicité, et qui dénote que le cœur du Pasteur n’est pas ...
prêt ? !
Mais alors, en quoi donc “Dozulé”, un tel texte de Message
est-il un tel prétexte de joie, de ‘lætamini” trois fois répété en des phrases
typiques ?
Et pourtant il l’est bien, et plus que jamais en 1992, et cela à cause même de ses revers,
comme nous avons déjà commencé à vous le prouver...
Au sujet de la cruelle Déclaration épiscopale, qui a meurtri
nos cœurs à tous, reportez-vous à son texte, (et à l’analyse que nous en
faisons) en Annexe 1 de cette lettre et Annexes II et III.
Ici même, au sujet de la fracassante Déclaration de
Monseigneur Pierre PICAN, nous préférons laisser la parole et la réponse au
Seigneur, et à la Messe de ce 15 mars
1991.
Après cette halte
première une sereine écoute de cette Messe sera la deuxième étape de notre
lettre.
Ce 15 c’était, en 1991, le 4ème vendredi de Carême. “Prions
en Église” l’intitule : “le bien
dérange”, avec pour notice “Ceux qui s’efforcent “d’agir bien” posent question aux autres ; le bien les
dérange. Alors la tentation est grande
de les supprimer. C’est ce qui est arrivé au juste de l’Ancien Testament
(1ère lecture) et aussi à Jésus (Jean 7 : Conspiration contre Jésus)” (fin de la notice).
Voilà, nous
semble-t-il, de la part de l’Esprit-Saint et de Jésus, un “Droit de réponse”
biblique adressé le jour même à l’Auteur de la Déclaration du 15 mars...
Et le Psaume 33 de ce 15 est à l’avenant : “Dieu est proche du malheureux. Il est
proche du cœur brisé, Il sauve l’esprit abattu”.
Alors qu’un groupe “de chrétiens de bonne volonté, de bon
sens et de bonnes dispositions” ont fait pression sur Monseigneur, à cause des
“prétendues” pressions exercées par les messagers de la cause de Dozulé, le
Seigneur, avant même que les prétendus coupables n’aient eu “le cœur brisé” et
l'esprit abattu” par le Manifeste du
Et pour notre humble part, en tant que Conseillers religieux
des “messagers”, et en tant que messagers nous-mêmes, nous avons le droit et le
devoir de réponse, en toute simplicité et amabilité, et à la Déclaration du 15,
et à... “Famille Chrétienne” revue
que nous aimons trop pour la laisser dans l’erreur à notre égard, et au cher Père Jacques Trouslard,
que nous estimons trop pour penser qu’il estimera suffisante la
clarification-rectification dont il a fait acte près du cher Père Jean Vernette...
C’est tout à fait biblique que nous défendions de notre mieux une multitude de petites âmes et
d’humbles injustement accusés et attristés, et que nous défendions, tout en
même temps et tout d’abord, la première Victime, un Message accusé
officiellement de “pseudo Message”, et de “piège à gogos”, avant d’avoir été officiellement
et canoniquement, entendu, discerné et convaincu.., de supercherie, par une
haute Commission impartiale d’experts et d’exégètes et de compétences
bibliques, théologiques et mystiques !
Mais revenons vite chers pèlerins, à notre “Lætamini” de 20ème anniversaire, et aux motifs de joie et
d’action de grâce qui ressortent du Message lui-même.
Après le texte-clé des trois lætamini
que nous avons tenu à mettre spécialement en valeur, cueillons quelques autres
textes d’allégresse.
Par exemple : 1.
un texte de 7 septembre 1973 (10ème app.) :
“Réjouissez-vous, Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme
Ressuscité, est Là... Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse dans le
Seigneur, que votre joie soit connue de tous les hommes. Réjouissez-vous, comme
la servante du Seigneur, ici présente, surabonde de Joie dans la Lumière
qu’elle découvre...”
Disons qu’il y a là chez cette “ici présente”, une révélation, une extase, et non pas une...
réminiscence des “Gaudete,
iterum dico gaudete”
des traditionnels dimanches du Gaudete de l’Avent.
Madeleine, si convertie et si pieuse qu’elle soit, si
eucharistique qu’elle soit depuis trois années seulement, n’était pas, en 1973,
assez pétrie de vie liturgique, pour que, subitement, un tel phénomène de
réminiscence se soit produit en elle !
Mais voilà, elle est une envahie par une soudaine “grâce de flash”, par une subite “découverte
et surabondance de Lumière et de joie” qui est “quelqu’un”, qui est “des Mains, un Visage resplendissant comme
le soleil !”...
Oh ! chers
Pasteurs 1992, si vous étiez saisis comme nous le sommes, nous les sans-grades, à chaque fois que nous visitons ces pages (stricte
reproduction des cahiers de Madeleine), quel Magnificat de paix et de
reconnaissance déborderait autant de votre cœur que du nôtre ! Oh ! si votre cœur était prêt comme celui de... Madeleine (paratum cor ejus), il
déborderait en paroles de ... “simplicitas amabilis !”
2. Autre appel à
la joie : 5 octobre 1973, 11ème app. :
“Soyez toujours dans la joie, ne vous lamentez pas sur le
cataclysme général de cette génération, car tout ceci doit arriver. Mais voici
qu’apparait (7 fois en 1972) dans le ciel le Signe du Fils de l’Homme. Et
maintenant doit s’accomplir le temps des Nations”.
Des esprits et cœurs non
prêts, non disponibles à cet “omen novum” à ce “message
nouveau” d’Évangile (des derniers temps) diront : c’est du catastrophisme
de fin de millénaire !
Une fin de
millénaire, les “1972-1978” ? C’est vite dit ! On n’était pas encore
en 1992 !
Et puis, est-ce
que vous accusez de catastrophisme le fameux texte du prophète Ezéchiel dont se
nourrit la Liturgie du Carême (et du Bréviaire, à Sexte) :
“Est-ce donc la mort du méchant que Je désire, Moi votre
Dieu, n’est-ce pas plutôt, qu’il se
détourne de sa conduite et qu’il vive ?”
Or, l’essentiel de tout le Message de Dozulé, c’est
exactement ce que vient de dire Ezéchiel ! Auquel fait écho Dozulé : “ÉLEVÉ
DE TERRE (en grand), J’ATTIRERAI TOUT À MOI” Et pourquoi ? - pour
le repentir et la résurrection spirituelle de la multitude. (16ème, 31ème et
33ème app.)
Et alors, comment oser badiner sur Dozulé ! ! Si
la 21ème apparition (“Dicite
in nationibus”), si la 33ème (la lettre au Pape),
C’ETAIT VRAI ! ?
Si Dozulé, c’était la
réelle et céleste actualisation des Évangiles des “Derniers Temps”, et pas
seulement leur répétition verbale ? !
Quand donc les Veilleurs seront-ils prêts à exercer vraiment “leur
grâce dogmatique de “discernement” (48ème app.) qui, certes, est combien plus exigeante et efficace que le…
dénigrement.
Maintenant, passons à une autre cause de joie - en nous
penchant sur une autre apparition.
3. 14ème
Apparition (1er mars 1974)
“Réjouissez-vous,
car le temps est proche où le Fils de
l’Homme reviendra dans la gloire. Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse
dans le Seigneur”
Remarquons que l’Église postconciliaire, dans le nouvel Ordo
de la Messe, exprime excellemment, et plus expressément que jamais,
l’aspiration qui était déjà si chère aux temps primitifs de l’Église :
“Nous attendons Ta
venue dans la Gloire” (C’est dans toutes les
acclamations et anamnèses après les deux Consécrations)...
Mais alors, pourquoi les Pasteurs du Peuple de Dieu sont-ils
si pratiquement pressés de voir exaucée cette grande supplication liturgique et
séculaire ?
Si peu pressés de considérer de près une “révélation privée”
particulièrement révélatrice de l’approche de la fin des temps, sinon encore de
la fin du temps ?
Et pourquoi se
montrent-ils si empressés de déclarer faux et nul un Message tel que Dozulé, et
de le couper gratuitement de la grande Prière Liturgique (la Messe) comme si, à
priori, il n’avait rien à y voir ?
Cette hantise (la
grande venue du Seigneur) de la Nouvelle Messe ne serait donc que “parole en
l’air” ?
Alors que, dans l’air, dans les “signes des temps”, depuis
spécialement 1972 - moins de 10 ans après la “Constitution sur la Liturgie” (4 Déc. 1963) - il se pourrait
fort bien que soit apparu sur Dozulé, en privé d’abord, - il ne pouvait en être
autrement - le Signe du Fils de l’Homme !
Chers Pasteurs, dans notre foi dozuléenne, nos cœurs voient et vivent le lien qui
existe entre le Message de Dozulé et les gémissements et aspirations de toute
l’Église et de toute la création en attente, de plus en plus vive, de la venue
du Règne, du grand Règne !
Et c’est dans une
paix et une joie qui ne sont pas de nous, que nos cœurs vibrent à l’écoute
et à l’unisson du grand Signe qu’est Dozulé, et à l’écoute et à l’unisson des autres signes des temps ! En
êtes-vous fâchés ?
4. Évoquons encore
une Apparition la 15ème (du 5 avril 1974) parce qu’elle est celle de sa plus grande joie, de son Magnificat, mais aussi celle de sa plus
grande tristesse.
Notre lettre a déjà eu occasion de vibrer avec Madeleine et avec sa joie de 15ème apparition :
“Quelle douceur inexprimable je ressentais, je ne me sentais
plus sur terre”.
“J’ai donc pris les deux Mains dans les miennes. Ce sont des
Mains de chair comme les nôtres... J’avais envie de chanter...
“Sur sa demande,
on chante le MAGNIFICAT”
La joie humaine et divine de Madeleine est à son
zénith !
Mais, dans le même temps, le cœur de Madeleine et le nôtre
se trouvent envahis d’une grande
tristesse :
“J’ai ordre de ne rien dire (c’est la voyante qui parle) on
doit obéir aux prêtres et aux évêques, c’est cela qui m’a retenue. J’aurais
voulu crier ma joie à tout le monde afin de donner la joie de Jésus Ressuscité
à tous ceux qui doutent”.
Coup sur coup, nous partageons avec Madeleine et sa joie et
sa tristesse.
Ce témoignage de Madeleine, (écrit sur le vif) d’avoir touché la Chair même, vivante et
palpable de Jésus, nous fait partager quelque chose de la joie indicible de
son expérience mystique, et augmente en nous la foi eucharistique, le goût de
l’Eucharistie et le sens de la Sainte Communion (en vérité sans Le voir et
sentir mystiquement, nous LE touchons
- et parfois LE ressentons - sacramentalement !)
Dieu soit béni
pour un tel Message qui nous fait communier à une telle “expérience”
eucharistique !
Grand Dieu, qu’un tel Message ne soit maudit (= mal dit ! !) par personne ! Mais que ce Message hors pair soit dit à tous
(même s’il n’est pas cru et béni de tous) !
Et c’est là, en ce second point, que nous communions aussi à
la tristesse de Madeleine : “J’ai ordre de ne rien dire, on doit
obéir... !”
Ce paragraphe nous fait regretter que, par la crainte de
désobéir à l’Église (“aux prêtres, aux évêques”), les paroles extraordinaires par lesquelles la voyante aurait exprimé,
communiqué la joie extraordinaire de son expérience mystique et eucharistique -
et cela sur le vif - aient été injustement retenues prisonnières !
Alors que cette libre et légitime communication extérieure
et publique de “l’enthousiasme” (au
sens étymologique du mot) de Madeleine aurait été un apostolat, une évangélisation de sa part ! Et
cela, en pleine “parenté” avec la Madeleine évangélique dont le témoignage
spontané et enthousiaste après qu’elle eût revu vivant son Jésus et presque
touché son Corps Ressuscité, a été un
Evangile qui a traversé tous les siècles !
Quel immense dommage dans le cas de Madeleine de Dozulé, que
la peur (la crainte !) ait
paralysé la spontanéité d’un grand Amour, d’un grand témoignage et ait pour
ainsi dire éteint un grand FEU.
Un Feu qui avait une telle parenté avec Celui du Cœur de Jésus.
“C’est un feu (et non pas la crainte !) que Je suis
venu apporter sur la terre (hier et... aujourd’hui) et comme Je voudrais qu’il
soit déjà allumé” (Luc 12, 49.) Et qu’il ne soit jamais éteint !
Pasteurs, gardez-vous bien d’éteindre par votre autorité, et
sans discernement, ce qui pourrait bien être l’Esprit de Feu !
“À ceux qui ont la charge de l’Église de porter un jugement
sur l’authenticité des dons extraordinaires et sur leur usage bien compris…, il convient spécialement, non pas
d’éteindre l’Esprit, mais de tout éprouver pour retenir ce qui est bon” (Vatican II,
Lumen Gentium, n° 12).
Avec un grain d’humour nous oserions dire : il appartient au Bâton pastoral de faire
jaillir des sources d’eaux vives, mais non de les tarir !
Chers pèlerins de la Croix Glorieuse, si nous osons, par la
force des choses, vous faire penser ainsi aux Pasteurs, c’est pour mieux les
servir en mobilisant, à l’occasion de ce
20ème anniversaire, plus que jamais vos prières et les nôtres à leur
intention, car ils ont tellement de charges et de responsabilités à mener de
front !... Et c’est aussi pour vous inciter à prier plus que jamais pour
la “servante du Seigneur”, Madeleine, qui, en ce 5 avril 1974 de son Magnificat et de sa peur, mais
déjà avant et toujours depuis, était et est un champ de bataille en son âme et
conscience à cause de ce drame exceptionnel qu’est pour elle l’obéissance à Dieu et à “ses prêtres
et évêques”, l’obéissance à Notre
Seigneur ET à Monseigneur !
Ce qui n’empêche pas vos Conseillers religieux d’apporter
ici, à cet instant de leur lettre, leur humble opinion personnelle sur ce chapitre si délicat de l’obéissance
à la fois à Dieu et à Ses représentants, dans ce domaine précis des
“révélations privées”.
Et dans ce domaine il faut calculer l’obéissance : pas
seulement par rapport aux âmes privilégiées “en question”, mais aussi par
rapport au peuple de Dieu, que nous sommes.
Tout ceci est dit, chers pèlerins, pour nous aider à
comprendre le drame d’obéissance de
Madeleine (en 15ème App.) : “J’ai ordre de
ne rien dire (de mon extraordinaire expérience actuelle et de ma Joie
débordante), “on doit obéir...”, et ainsi pour nous aider à comprendre et à
porter notre propre drame
d’obéissance... que notre lettre aborde maintenant, toujours comme motif de
joie envers et contre tout !
La paradoxale
aventure 1991 du Message de Dozulé ne l’a pas détruit, mais au contraire, fait
rebondir, d’où notre paradoxale joie envers et contre tout.
Certes nous ne pouvons que déplorer le quasi-interdit porté
contre le Message de Dozulé par la Déclaration de 15 Mars 1991, et qui
survenait comme un “cran d’arrêt”
au... feu d’Amour et de Miséricorde qu’est essentiellement le Message, et aussi
à l’étude que ce Message mérite et attend toujours.
Elle a semé en
Église UN FAUX en faisant croire à une véritable interdiction ou condamnation
canonique, alors que le véritable travail de “discernement” et “d’instruction”
canoniques reste encore à faire et à confier à une impartiale commission,
répétons-le !...
Elle a semé en Église, dans le Peuple de Dieu, la peur, la paralysie de bon nombre de
petites âmes qui étaient sur le chemin de la Croix du Repentir ; ébranlées
qu’elles sont par les prêtres et les bulletins qui diffusent : “Dozulé,
c’est un faux ! C’est interdit ! Il faut obéir à l’Église ! Il
faut se taire sur Dozulé”.
Expliquons-nous un peu : Voilà 20 ans que “Dozulé” (Évènement
et Message 1972-1978) perdure, malgré tous les
coups mortels portés contre lui.
S’il avait été : “entreprise des hommes, il aurait
disparu” déjà, ou “laissez-le tranquille, il disparaîtra de lui-même” (Gamaliel, Actes
des Ap. 5, 34-39).
La preuve qu’il n’est pas “une entreprise humaine” c’est
qu’il n’arrive pas à tomber de lui-même, et il n’en prend pas le chemin... Au
contraire !
Ce Message a une telle puissance en lui-même que,
semble-t-il,
il ne peut plus être arrêté et condamné
que par la puissance de... l’Église !
Et de fait, ne voyons-nous pas des “entreprises humaines en
Église” qui s’acharnent pour en venir à bout !
Mais attention ! Ne
risquent-elles pas de se trouver en guerre contre Dieu !
Pour Madeleine, et
pour nous, nous ne risquons pas, car en obéissant au Message et à la mission de
messagers que nous tenons de LUI - tant qu’il n’a pas été formellement condamné
par la Hiérarchie ! et en obéissant en même temps
aux directives légitimes de l’Église, nous avons conscience d’obéir à Dieu et
de Lui plaire !
Car c’est sûr, Jésus (le Message) compte spécialement et
expressément sur les prêtres et
religieuses : “Je multiplierai
de grâces l’âme des prêtres et des religieuses, car c’est par ces âmes que doit
être connu Mon Message” (35ème app.)
Et en 45ème apparition, c’est l’Archange Michel qui fait
savoir :
“Dieu donne sa
grâce a tous ceux qui L'écoutent (qui écoutent Dieu en écoutant le Message
transmis par Madeleine) et Dieu proclame bienheureux ceux (et donc les fidèles, les laïcs aussi bien que les
prêtres et religieuses) qui font connaître Son Message et le mettent en
pratique”.
Pour ce qui est de l’obéissance concrète à l’Église (dans
l’affaire de la Croix de Dozulé), Madeleine
a la chance d’avoir directement le conseil de Jésus lui-même.
En 49ème
apparition, Jésus qui vient d’avertir Sa
servante que c’est la dernière
apparition avant que la Croix demandée soit élevée de terre, pacifie
Madeleine dans son drame de conscience et d’obéissance
(à Dieu ? aux prêtres ?), en lui rendant une dernière fois un bel
hommage, en souriant :
“Malgré mes
supplications pour l’accomplissement de la tâche que Je vous ai demandée, ne
soyez pas inquiète, vous possédez une sagesse (exceptionnelle) ; votre
calme et votre silence sont les signes visibles de Ma Parole dans ce monde où
l’action et l’intrépidité dominent. Que votre visage reflète toujours la
Présence Invisible. Je vous le dis, obéissez à votre Supérieur. Lui seul est
chargé sur cette terre de faire la Volonté de Mon Père, mais malheur au monde
en péril car il tarde” (fin du Message écrit)
Depuis lors, Madeleine ne s’est pas départie de sa sagesse,
de son calme, de son silence (en public ; ne parait pas sur la Butte aux
heures d’affluence, ne se met pas en vedette).
Et son visage reflète en 1992 comme il y a 20 ans “la
Présence Invisible”, le “goût de l’Eucharistie”. Ce qui ne l’empêche pas de
répondre en toute “simplicité et amabilité” aux âmes qui viennent la voir de
partout.
…Venons-en à des
conclusions récapitulatives et complémentaires.
Tant que la Croix Glorieuse de Dozulé n’a pas été déclarée
hérétique, fanatique, sectaire, œuvre du Diable par l’Épiscopat, elle a, en Église post-conciliaire,
la liberté, une liberté privée, bien sûr. Mais le principal, jusqu’à l’heure de
Dieu et de l’Église, c’est que cette CROIX NE SOIT PAS PRIVÉE DE LIBERTÉ NI
D’EFFICACITÉ !
Vos Conseillers religieux, habitués qu’ils sont, comme par
instinct, à voir des transparences dozuléennes, des “concordances” avec les
textes liturgiques, ou avec les textes de la “Liturgie des Heures”, greffent
ici une réflexion relative à la Messe du
28 mars 1992, à votre Messe de pèlerins libres.
L’Évangile de ce Samedi de Carême c’est celui du pharisien
et du publicain : fausse et vraie justice (comme dit “Prions en Eglise”).
Là encore, avec un grain d’humour et d’audace, nous osons
penser et dire : “Dans les deux
hommes qui montent au Temple pour prier” nous en connaissons un que nous
estimons et conseillons, c’est “le publicain-pèlerin” qui monte à la Croix
Glorieuse et qui voudrait bien trouver à Son pied un Temple, le Sanctuaire rêvé
et décrété par le Message, et qui voudrait bien trouver là -et mieux qu’à la
dérobée, en chemin montant- des ministres de la Réconciliation”.
Heureusement il est dit par Jésus de l’Évangile : “quand ce publicain rentra chez
lui, c’est lui, Je vous le déclare, qui était devenu juste.”
Et nous, vos pauvres Conseillers religieux et publicains les
premiers, nous osons ici déclarer : ne vaudrait-il pas mieux que les
Autorités pastorales déversent leurs foudres et saintes colères sur les pharisaïsmes de toutes sortes (en fait de
doctrine, de morale et de discipline) plutôt que sur les pauvres
pèlerins-publicains de la Croix Glorieuse, qui se reconnaissent sincèrement et
publiquement pécheurs et pénitents, et qui, pour la plupart, témoignent
tellement de la Croix justificatrice !...
Après tout cela, vos Conseillers religieux peuvent-ils être
encore pour la joie et le “lætare”
“réjouis-toi” ? Certes, la
persécution ouverte ou larvée contre le Message a de quoi tourmenter !
Mais détrompez-vous, chers pèlerins de la Croix Glorieuse c’est justement à cause de cette injuste
persécution qui bat son plein, que nous sommes remplis de joie et d’espoir,
et que nous vous redisons avec le Message, trois fois : lætamini ! Réjouissez-vous !
Comprenez bien ceci : il en est du procès et de la
condamnation portés contre Dozulé et sa Croix, comme du procès et de la Croix
même de Jésus pendant la Passion : Il a été condamné par suite
d’injustices et de faux-témoignages invraisemblables et par suite d’un inimaginable aveuglement des prêtres
et du grand-prêtre de la Synagogue...
Cette Sagesse de Dieu (Jésus) “si les Princes de ce monde
l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de Gloire” (1 Co. 2,7-8). Aussi sur la Croix Jésus dit : “Père, pardonne-leur car ils ne
savent pas ce qu’ils font” (Luc 23, 34).
Et 1940 ans après, à Dozulé, un 7 septembre 1973, le même
Cœur de Jésus dicte une prière de 5 “Pitié mon Dieu” dont le premier est :
“Pitié
mon Dieu (mon Père) pour ceux qui Te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent
ce qu’ils font”.
Et depuis plus de 1940 ans, l’Église née de la Croix, du
Cœur transpercé, est porteuse et continuatrice d’une telle supplication
rédemptrice.
C’est pour cela, qu’entre 1972-1978 Jésus s’est adressé à
son Épouse, l’Église pour “lui” faire entendre un Appel pressant et ultime de
Sa Miséricorde infinie qui veut, et en connaissance de cause, se déverser d’urgence sur le monde par un
nouveau pied-à-terre des divines efficacités du Golgotha, d’un Golgotha dont il
aurait la hauteur et auquel cette Grande Croix Glorieuse donnerait des
longitudes mondiales d’action comme jamais !
Les Pasteurs, les confidents du Cœur de Jésus et de Ses
secrets, savent-ils ce qu’ils font en
retardant indéfiniment l’étude et l’audience en profondeur d’un tel Message
nouveau, et surtout en le bafouant ?
Mais pensons-y bien, chers pèlerins de cette Croix
Glorieuse, - et c’est ce qui doit nous
être une cause de joie envers et contre tout ! - il en sera pour ce
nouveau Golgotha comme pour le premier : si Dozulé c’est vraiment la même
Croix Glorieuse, avec en plus la proclamation révélatrice, prophétique et
apocalyptique du “Signe du Fils de l’Homme”, les 5 quotidiens “Pitié, mon Dieu”
de la Croix de Dozulé, sont certainement entendus du Père Céleste et seront
certainement exaucés, d’une façon ou d’une autre, comme ont été entendues et
exaucées (de la façon que nous savons, par la Résurrection) les ultimes Paroles
du Souverain Prêtre et Victime sur la Croix !
Oui, réjouissons-nous, soit dit trois fois : “lætamini” ! (13ème app.). En Royaume de Dieu, et d’après les Promesses mêmes de la
Nouvelle et Éternelle Alliance, les cruciales causes justes et divines sont toujours exaucées tôt ou tard !
N’est-il pas dit en cette mémorable 13ème apparition : “Réjouissez
vous dans le Seigneur avec Madeleine : Voici que Notre Seigneur viendra
avec puissance et illuminera les yeux de ses serviteurs”.
Ne nous lassons pas de répéter et méditer une telle promesse, et une telle cause de
joie !
Ce qui ne nous empêche pas, bien au contraire, de prier fort
pour les “serviteurs”, pour le Supérieur de la Cause, pour que, par le
rayonnement déjà de l’humble Croix Glorieuse actuelle, et de nos humbles mais
ferventes et confiantes prières, “leurs” yeux et “leur” cœur s’ouvrent.., et
bientôt, car le temps presse, et la Charité du Christ presse et brûle...
Qui ne voit les “signes
des temps” s’accumuler ! les nuages et les
pires incertitudes et dangers assombrir le proche avenir des peuples et de la
planète !
“Chaque événement est le Signe de la Parole écrite” (écrite en Évangiles et en Dozulé) (28ème app.).
“Vous vivez le temps où Je vous disais : ...“ (33ème app.)
“L’humanité ne trouvera pas la Paix tant qu’elle ne
connaîtra pas Mon Message, et ne le mettra pas en pratique” (36ème app.)
Ne nous lassons pas de répéter ces oracles !
Et particulièrement aussi tous les jours les “5
Pitié mon Dieu” dont le dernier dit tout le Message : “Pitié, mon Dieu,
pour que Ton Règne arrive, mais sauve-les, sauve-nous, il en est encore temps...
Car le temps est proche, l'heure est là ! et
voici que Je viens, AMEN. Viens, Seigneur Jésus”. (10ème app.)
Plaidant pour la cause de Dozulé, c’est-à-dire pour la Croix
Glorieuse du Christ, nous osons avancer encore ceci :
Attention ! En nos temps privilégiés de Visitations du
Ciel (ou de sérieuses Apparitions privées) il est une sorte de Démons qui est
entrée dans l’Église, dans la place, tel un cheval de Troie, pour traquer
particulièrement les... “révélations privées” qui ne
font pas l’affaire du Diable, parce quelles risquent trop d’être de nouveaux
Paray-le-Monial, ou Lourdes etc... au
bénéfice du Royaume de Dieu.
Et le plus fort, c’est que cette sorte de Démons peut fort
bien se servir des traqueurs de Sectes redoutés du Diable, pour démanteler de sérieux Messages et Associations en les faisant
passer au moins pour un temps, pour “sectes”. Quand l’erreur est démantelée et
reconnue, le mal causé est déjà très avancé, et le cheval a fait du chemin...
Réjouissons-nous !
Le moment vient où Jésus Lui-même
démasquera les erreurs et les bévues par lesquelles des “hommes de Dieu” ont
pris, dans le champ de leur pastorale, pour
“ivraie” ce qui était “du vrai”, pour “faux-message” ce qui était vrai Message.
Jésus l’a promis : répétons cette antienne de joie en
13ème app. : “Voici que Notre Seigneur viendra
avec Puissance et illuminera les yeux de Ses serviteurs”.
Nous laissons en terminant la parole à un sympathique
français et chrétien Henri Tisot, un admirateur de Marthe Robin, un “fou de Dieu”
qui dans son livre paru à Fayard, en mai 1990 “Le petit livre du Grand Livre”, a un ravissant passage sur...
Dozulé (p. 243) : je le cite : “je
fus terriblement frappé, arrivant à Dozulé car : il y avait beaucoup
d’herbe à cet endroit” (comme dans l’Évangile Jean 6, 10). Peut-être un jour y
en aura-t il moins. Il n’y en a plus autour de la Grotte de Massabielle à
Lourdes. Il faut bien que des premiers mangent l’herbe que les derniers
fouleront. C’est parce que l’âne et le bœuf s’adonnent à la manducation qu’ils
réchauffent le Petit Jésus. Petit Jésus
deviendra grand à Dozulé : “chaque bras de la Croix Glorieuse doit
“avoir
“Marthe Robin était
considérée par tous ceux qui l’aimaient comme le paratonnerre de la France. La Croix Glorieuse remplira cet
office quand elle s’élèvera sur le front de la France à partir de la Normandie.
Elle sera comme cette Croix qu’on dessine sur le front des nouveau-nés qu’on
tient sur les fonts baptismaux : “France, fille aînée de l’Église, es-tu
fidèle aux promesses de ton baptême ?“ a demandé par trois fois Jean Paul
II lors de sa venue à Paris le 1er juin 1980 !
“Quand la France fera face à tout, en faisant front avec la
Croix, cela signifiera que, sur son front, la Croix Glorieuse de Dozulé sera” (fin de citation : Henri Tisot
p. 243)
Chers pèlerins de
la Croix Glorieuse, en ce 28 mars 1992 de 20ème anniversaire, faisons monter
vers le Ciel un vœu : qu’en 1996, en ce 1500ème anniversaire du Baptême de
la France, en baptistère de Reims, à la Noël 496, la Grande Croix Glorieuse
brille sur le front de la Fille aînée de l’Église, devenue pilote et lumière
des Nations par son Baptême, et non par... son 1792... !
Que Notre-Dame de France, que les Saints Archanges et Anges
protecteurs de la France, que les Saints et Saintes de France, obtiennent de
Dieu que, par miracle, soit apposée le
plus tôt possible, la signature épiscopale au Vœu 1972-1978 du Fils de
l’Homme !
Après tant de
merveilles et de “gestes du Christ” sur son sol, que notre France voie sans
tarder le miracle de la Grande Croix Glorieuse, et entonne dans un “lætamini” de résurrection, comme vrai hymne national, non
plus la Marseillaise, mais le MAGNIFICAT !
Et puisque le 28
mars est à jamais le jour faste de Dozulé, son jour de naissance et de baptême,
faisons aujourd’hui la connaissance de l’angélique patron du 28 mars :
Saint Boromim et de son angélique message, qui peut
fort bien être très révélateur par rapport au Mystère et au Message des
Apparitions de Dozulé, nées sous son égide.
Voir note
ci-dessous
Tout comme il y a un calendrier des Saints, il y a un
calendrier des Anges, et qui est tout à fait théologal et ecclésial. Récemment
est parue (avec imprimatur) la réédition d’un très documenté “calendrier des
Anges” pour chaque jour de l’année.
Citons ici seulement la phrase typique qui fait tellement
penser concrètement à “la petite Croix”
actuelle de Dozulé, et espérer la grande Croix rêvée par les Anges et les Saints
aussi bien que par toute l’Église militante, sans oublier celle du Purgatoire,
cette Cité enflammée d’Amour et d’Espérance qui profitera tellement, la
première, de la multitude de Saintes-Messes perpétuelles dont “le Sanctuaire
rêvé au pied de la Croix Glorieuse” sera le Temple ! : “Dans une main
l’ange Boromim tient une petite croix... avec
laquelle il frappe humblement aux portes de la Sainte Église, l’Épouse du
Christ, jusqu’à ce que le Seigneur brise son sceau...” (ouvre le Livre de Vie
et dévoile les mystères qui y sont écrits !).
Chers pèlerins, remarquons la frappante correspondance en
concordance de cette notice angélique avec
les 48 et 49ème apparitions de Dozulé ?
Puisse la petite
Croix actuelle de la Haute-Butte frapper à la porte du cœur du “Supérieur”
actuel !
“Lætare, Jérusalem” “Réjouis-toi”, Dozulé, car “RIEN N’EST
IMPOSSIBLE À DIEU” !
“Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint.
Le Seigneur a son trône dans les Cieux :
SA ROYAUTÉ S’ÉTEND SUR L’UNIVERS”.
Messagers du Seigneur - et de la Croix
Glorieuse - bénissez-Le,
invincibles porteurs de ses ordres attentifs au son de sa
parole !“
(Psaume
102 versets : 8-11, 19-20).
Ainsi se termine notre lettre de 20ème
anniversaire,
nous l’aurions voulu plus enflammée encore.
La Croix Glorieuse de Dozulé, n’est-elle par
excellence
“la vraie” FLAMME... OLYMPIQUE ?
La
Flamme divine et mondiale et perpétuelle ?
Vos Conseillers religieux rêvent de vous faire lire un jour “leur petit livre de la Grande Croix”
tellement ils ont de choses à vous dire encore sur la concordance des textes de Dozulé avec les textes bibliques, et...
avec les événements...
Priez pour nous ! nous prions
pour vous !
Et tous ensemble prions chaque jour avec joie et confiance
pour Monseigneur et pour... Madeleine ! pour la
France et pour la Paix du monde !
Note : Saint
BOROMIM (28 mars et Septuagésime).
Deuxième ange de la Colonne d’Angle DIEU JUSTE, il
représente les QUATRE FLAMMES. On le nomme “l’ange de l’Appel de Dieu” car il
lance au nom du TRÈS-HAUT un puissant cri d’appel à toute l’humanité, la
pressant de répondre à l’Amour brûlant de son Créateur.
“Semblable à un énorme et sombre nuage, à un ouragan dont
Dieu retient le déchaînement, il serre dans l’une de ses mains un faisceau
d’éclairs, car c’est le serviteur de l’appel enflammé comme de la disponibilité
empressée. Mais dans l’autre main il tient une petite croix. Et tandis qu’avec
une force prodigieuse il contraint les éclairs à l’obéissance, il frappe
humblement avec la Croix aux portes de la Sainte Église, l’Épouse du Christ. Il
frappera dans la folie de la Croix, jusqu’à ce que le Seigneur brise son sceau.
Alors, avec un cri plus terrifiant que le rugissement du lion, il annoncera le
jour du Jugement enflammé de Dieu”.
ANNEXE I
RIEN DE NOUVEAU... “LE PIÈGE A GOGOS !“
NON AUX PRESSIONS - NON À L’AMALGAME
NON AU PSEUDO-MESSAGE
Nombre de chrétiens de bonne volonté, de bon sens et de
bonnes dispositions s’inquiètent, à bon droit, des pressions exercées par les
messagers de la cause de Dozulé. Ils écrivent et demandent des clarifications.
Personne n’a aucun mandat de diffusion et ne peut se
prévaloir de l’avoir reçu de 1’Évêque de Bayeux et de Lisieux. Monseigneur
BADRÉ a établi un document sous la forme d’une Ordonnance en 1985, prolongée
par sa Déclaration du 8 décembre de la même année. Je vous demande de vous y
référer et de vous y conformer. Ces documents constituent la réponse de
l’Église et établissent sa position. Les termes retenus en 1985 valent pour
1991 et les années à venir. Ces pressions déplacées, extravagantes et
fanatiques développent une attitude sectaire incompatible absolument avec celle
dont doivent se réclamer les fidèles de l’Église catholique. Les partisans de
la thèse de Dozulé et ses diffuseurs ne sont pas en communion avec l’Église.
Dans le souci d’éclairer les chrétiens, je demande aux
fidèles de l'Église catholique de ne pas se laisser intoxiquer par la
propagande sans fondement sur ce phénomène. En outre, le domaine de la
Haute-Butte ne doit, en aucun cas, être considéré comme un lieu sacré approuvé
par l’Ordinaire de ce diocèse. Je maintiens les dispositions de l’Ordonnance du
24 juin, établie par Mgr Jean BADRÉ, mon prédécesseur, ainsi que les termes de
sa Déclaration du 8 décembre 1985.
J’interdis donc à tout prêtre d’organiser, d’accompagner et
à plus forte raison de présider toute réunion en relation avec ce
pseudo-message de Dozulé et de participer à des rassemblements sur la
Haute-Butte.
J’interdis également à tout prêtre de célébrer l’Eucharistie
sur la Haute-Butte, notamment le 28 Mars 1991, et de célébrer dans le cadre
explicite d’un pèlerinage ce jour-là, comme les autres jours, à l’intention de
Dozulé. Ne détournons pas l’Eucharistie à des fins partisanes, surtout le jour
où les communautés chrétiennes, rassemblées dans la communion, font mémoire du
Sacrement de l’Amour en solennisant le Jeudi Saint et le signe de l’unité.
Ce pseudo-message, dont l’extravagance et le caractère
absolu ne méritent pas qu’on s’y arrête, est habilement commercialisé sous la
forme de tracts, de supports médiatiques, d’appel divers relancés régulièrement
et d’ouvrages de vulgarisation. Cette surabondance donne une impression de
sérieux : elle est proprement illusoire et rallie les gogos. Elle réussit
même à opposer les associations qui se prévalent de diffuser le véritable et
authentique message et ses multiples versions de référence.
Ne nous laissons pas abuser par cette surenchère commerciale
et mensongère. Il faut raison garder, foi célébrer, charité développer, souci
des petits et des humbles renouveler.
Puisse le fanatisme déchaîné, cultivé et habilement
développé par une poignée d’exaltés ne pas nous inquiéter. L’Église a arrêté la
position à tenir et à communiquer. Tenons-la. Diffusons-la.
Pierre PICAN
Évêque de Bayeux et Lisieux - le
15Mars 1991
ANNEXE II
En bref, notre
Droit de réponse :
Au sujet de cette fracassante Déclaration de Monseigneur
Pierre PICAN, en date du 15 mars 1991, et transmise à la Presse, sur le Message
de Dozulé et sur ses messagers, (Déclaration dénuée de vérité et d’amabilité
objectives), par souci de vérité, il nous incombe d’y répondre en toute
simplicité et amabilité.
Sans mettre en jeu le bon cœur de Monseigneur, nous nous
devons, même après un an, d’exercer un
Droit de Réponse, à l’occasion du 20ème anniversaire de Dozulé, vu que nous
sommes les premiers visés ; et nous nous devons de défendre, dans un
esprit biblique et évangélique, une multitude de petites gens et d’humbles,
pour la plupart, qui, eux aussi, sont visés injustement sans pouvoir se
défendre.
Sous prétexte de satisfaire : “nombre de chrétiens de
bonne volonté, de bon sens et de bonnes dispositions qui se plaignent de
(prétendues) pressions exercées par les messagers de la cause de Dozulé”, il ne
faudrait tout de même pas que pâtissent et soient accusés publiquement, sans
avoir été entendus chrétiennement, et qu’ils soient traités par un
Pasteur : de sectaires, de gogos, de profiteurs commerciaux, alors qu’ils
ne sont coupables que d’avoir exercé, sans tapage, leurs liberté et piété
catholiques à l’égard de la Croix Glorieuse de Jésus-Christ, et de son
inséparable Eucharistie, et à l’égard aussi, et cela publiquement, du Sacrement
du Repentir et de Réconciliation (quand ils avaient le bonheur de rencontrer en
chemin un prêtre) !
Et en vérité, cette liberté catholique, l’ont-ils exercée,
oui ou non, en portant atteinte, tant soit peu, à la liberté et aux
sensibilités des autres (des négateurs de Dozulé) ? Et en portant atteinte
aux légitimes Ordonnances épiscopales ?
Et peuvent-ils être taxés des syndromes qui caractérisent,
au dire des grands ténors et traqueurs antisectes, les affidés des
“Associations dissidentes” (dites sectaires) névroses, séquestrations de
personnes, perturbations psychiques, et perturbations publiques ? ? ?
etc...
Un certain zèle inopportun et déplacé de la part de certains
avait été vertement dénoncé par Monseigneur PICAN en son premier Lourdes
d’Évêque, et en Chemin de Croix, et avait été déjà taxé de “non-communion
( !) avec l’Église”. Cet avertissement suffisait...
Les foudres de 15 mars 1991 étaient vraiment inopportunes,
déplacées et extravagantes, incompatibles absolument avec la dignité
habituelle, d’un langage épiscopal en Église catholique !
Monseigneur,
êtes-vous bien sûr que la foi et la piété libres - que vous taxez de toxique
propagande ! - de ces gens-là, soient “sans fondement sur ce phénomène” du
Message et de la Croix Glorieuse de Dozulé ?...
En tout cas, soyez bien sûr que le domaine (privé) de la
Haute-Butte n’est nullement considéré par
nous ni par les vrais Amis de Dozulé, comme un “lieu
sacré-approuvé-et-liturgique pour culte officiel”.
Soyez bien sûr, Monseigneur, que les Conseillers religieux
des catholiques pèlerins de Paris, de Bretagne, et de tous azimuts, ont trop le
sens de 1’Église, et de “l'obéissance de
la Croix” pour avoir osé imaginer, depuis la Déclaration du 8 décembre
1985, d’organiser, de patronner et de présider de vrais pèlerinages officiels,
avant que ne soit reconnu officiellement par le Magistère, comme lieu
d’Eucharistie et de Liturgie, ce lieu-dit Dozulé !
Mais, en attendant cette “Heure”, il ne faudrait tout de même pas que nos Pasteurs ferment
les yeux et leur cœur à ce lieu-dit, ni à cette modeste première Croix
Glorieuse qui a remplacé l’arbre du péché, et qui, depuis des années est un “arbre de vie et de résurrection
spirituelles” !
Ah ! Monseigneur, que ne pouvez-vous avoir la liberté
de venir vous rendre compte, directement, vous-même, par exemple un 28 mars
1992, et cela en “Père-Évêque et Pasteur ! et en... confesseur !... Mais quelle grâce vous seriez ! Et
quelle grâce ce serait pour vous et votre diocèse !
En tout cas, soyez-en
sûr, Monseigneur, les Conseillers religieux des pèlerins et Amis
authentiques et catholiques de la Croix Glorieuse révélée à Dozulé, ont beau
être, pour la plupart des sans-grades, mais pas tous ! ils ne sont pas : des gogos, ni, non plus, “d’habiles exploiteurs
d’une surenchère commerciale et mensongère”. Alors qu’ils ne sont tous que
des sans droits d’auteur, et sans autre
“salaire”, dans leurs heures d’études et de discernement du Message, que le
Seigneur et que l’Église qu’ils veulent servir sans peur et sans
reproche !
Non, depuis la première ligne jusqu’à la dernière Votre libellé de condamnation (du 15
mars 1991) de la Croix de Dozulé ne tient pas devant la Croix Glorieuse du
Christ !... Trop c’est trop ! “Il faut raison garder, foi célébrer,
charité développer, souci des petits et des humbles renouveler” !...
En tout cas, cher Monseigneur, le Seigneur Lui-même, en sa Liturgie de 15 mars 1991, vous répondait le
jour même, et bien mieux que par notre si tardif droit de réponse !
ANNEXE III
Bref aperçu sur
les Ordonnances épiscopales et leur fragilité.
La Déclaration du “15
mars
Sans doute ce n’était pas rien, car c’était la position de
l’Évêque même du Diocèse de Dozulé ! Mais un Évêque seul, fût-il celui des
lieux, n’est pas toute l’Église, ni le Pape Jean-Paul II qui avait suscité
lui-même en 1984 la première enquête canonique diocésaine... C’est dire que Rome peut bien, sur Dozulé,
avoir expressément droit au chapitre en définitive. Or, à notre
connaissance, jusqu’en cette date du 28 mars 1992, Rome n’a pas pris d’autre
position que celle qui figure dans la réponse 1985 à Monseigneur BADRÉ :
“... la Congrégation pour la Doctrine de la
Foi... approuve la procédure que vous avez suivie ainsi que les dispositions de
votre Ordonnance (du 24 juin 1985). En même temps, elle ne doute pas que vous
suiviez ultérieurement cette affaire avec la même vigilance prudente, et
preniez au besoin les mesures opportunes qui, en cette matière, relèvent de
votre propre responsabilité épiscopale (cf. can. 381,
Par 1).
Veuillez agréer... (Joseph Card. Ratzinger).
C’est nous qui avons souligné pour montrer que Rome ne mettait pas un terme qui aurait signifié la condamnation de Dozulé.
En fait de mesures opportunes qui étaient du ressort
épiscopal, Monseigneur Jean BADRÉ n’a pas tardé à en prendre une, c’est son
Ordonnance seconde, datée du 8 décembre 1985, sur laquelle s’appuie nettement
la mesure prise par son successeur, en date du 15 mars 1991.
Savez-vous que dans sa fameuse déclaration de 15 mars 1991,
Monseigneur Pierre PICAN est très influencé par la citation qu’en finale
Monseigneur BADRÉ fait d’un texte du Cardinal Newman célèbre converti anglais
du XIXème siècle... ?
Les limites de notre modeste mais enthousiaste lettre de
20ème anniversaire ne permettent pas que nous reproduisions ici toute la citation, et surtout que nous
puissions l’analyser et en discuter en toute honnêteté à l’égard à la fois du
célèbre Cardinal et de Monseigneur BADRÉ. Mais ce que l’on peut dire ici, c’est
ceci :
À un texte tiré de
son contexte on peut tout faire dire, et parfois faire dire le contraire de
la vraie pensée de tout le contexte !
Et surtout quand il s’agit d’un écrit qui s’inscrit dans
l’itinéraire de conversion d’un grand théologien protestant, (entré dans
l’Église catholique en 1845), et dans l’itinéraire de pensée catholique qui se
cherche, et qui recherche, il faut avoir l’honnêteté de ne pas prêter trop vite
à ce célèbre converti ce que nous tenons
à lui faire dire, comme si c’était sa pensée catholique définitive, parce que
cela nous arrange !...
En vérité, disons avec un grain d’humour :
“La colossale
argumentation des Ordonnances épiscopales du 8 décembre 1985 (de Mgr BADRÉ) et
du 15 mars 1991 (de Mgr PICAN), repose
sur... pied d’argile !... du fait qu’elle repose sur un texte
extrapolé très discutable... ”
Chers pèlerins de la Croix Glorieuse, réjouissons-nous de ce qu’elles sont “fragiles” ces ordonnances,
interprétées par beaucoup comme décisions et irrécusables !... que le
Cardinal Newman, de si grande science et de si sainte mémoire, nous pardonne si
nous utilisons mal, qui que nous soyons, “son écrit”… sur les “révélations
privées”, en l’appliquant à Dozulé.
Ce grand écrivain converti possède maintenant une “céleste
grâce dogmatique” sur les “Révélations privées”, et particulièrement sur
Dozulé, mais aussi sur La Salette, Lourdes, Fatima, etc...
Qu’il prie pour cette Église catholique que du Ciel il chérit
plus que jamais !
Et pourquoi ne pas
lui confier, à ce Cardinal tout comme à Saint Jean Bosco la cause de
Dozulé ?
Et quant à nous, dans un honnête souci de discernement,
n’allons pas chercher si loin, dans un texte extrapolé (et donc non évident en
soi !) la lumière sur Dozulé.
N’avons-nous pas
tout près de nous l’écrit total de Madeleine, et Madeleine elle-même ?
Son texte à elle,
plaçons-le dans le contexte des Écritures (les
Prophètes et les Évangiles) ; et
aussi dans le contexte des évènements... Les deux contextes sont si
éclairants sur Dozulé (28 et 34ème app. en particulier).
Voilà ce que, bien simplement, mais avec audace, nous osons penser tout haut, et
succinctement, des Ordonnances qui se voulaient des “mesures opportunes” afin…
d’en finir avec “l’affaire Dozulé !”
Père Constant DEROUARD (MSM)
* * *
Du Rêve à la
Réalité ?
Tout au long de sa biographie, Don Bosco relate ses “songes”
ou “rêves” qui ont fait couler beaucoup d’encre depuis un siècle. Dans un livre
paru en 1838 (puis en 1939) Don Lemoine, Don Amadéi
et Don Céria en ont relaté environ cent-vingt. Ces
“songes” que l’on qualifierait de prémonitoires aujourd’hui, Don Bosco en les
commentant a invité à une sage réserve : “On dit qu’il ne faut pas
s’occuper des rêves : je vous dis que, dans la majeure partie des cas, je
suis moi aussi de cet avis. Parfois cependant, bien qu’ils ne nous révèlent pas
des choses à venir, ils servent à nous faire connaître comment dénouer des
affaires très embrouillées et à procéder en diverses occasions avec une
véritable prudence. Il est alors permis d’en tenir compte, pour ce qu’ils
offrent de bon...”
Dans les notes de son autobiographie, le Père Francis Desramaut précise utilement : “Même attitude affirmée
en 1885, trois ans avant sa mort. À cette époque Don Bosco parlait
d’expérience. Il a toujours affirmé d’ailleurs avoir été providentiellement
guidé par de tels rêves soit dans la fondation de son œuvre, soit dans son
orientation. Souvent il en racontait, soit qu’ils aient été réels, soit qu’il se
servît d’un “genre littéraire” pour la formation spirituelle ou pédagogique de
ses collaborateurs ou de ses enfants. Il est certain que, aussi bien la
théologie, qui a à se pencher sur bien d’autres cas semblables présentés dans
l’histoire de la sainteté chrétienne, que la psychologie et l’investigation du
subconscient ont leur mot à dire en la matière. Homme de Dieu, Don Bosco savait
lui, que le Seigneur a mille façons de guider ses apôtres.”
Le “songe” le
plus connu de Don Bosco est celui des
trois blancheurs :
·
L’Eucharistie : la célébration des Mystères du Christ-Sauveur. Don Bosco
invita à la Communion précoce et fréquente des jeunes, allant ainsi à
l’encontre de la rigueur janséniste qui prédominait alors chez les braves curés
piémontais. En France, Mgr de Ségur œuvrait dans la même direction. Il faudra
attendre 1908 pour que PIE X exige que les tout-petits s’agenouillent à la
Table- Sainte.
·
La Vierge Marie : “c’est elle qui a tout fait, elle est le secours des
chrétiens”, disait-il.
·
Le Pape
qui était son ami et qui lui demandait de prier fréquemment pour lui.
DON BOSCO Souvenirs autobiographiques - Ed Médras
Paul
Note :
Le 11 février
1988 (Fête de Notre-Dame de Lourdes) le Saint Père nommait le premier “Salésien
de Don Bosco” français Monseigneur Pierre PICAN, Évêque de BAYEUX-LISIEUX
“Réjouissez-vous, car le temps est proche où le Fils de
l’Homme reviendra dans la Gloire. Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse
dans le Seigneur. Que votre joie soit connue de tous les hommes à cause des
Paroles que vous venez d’entendre, à cause de Mon Nom.” (14ème app.)
“VOS AMICI MEI
ESTIS SI FECERITIS QUÆ EGO PRÆCIPIO VOBIS !”
“Vous êtes mes amis, si vous faites ce que Je vous commande !”
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