“VOUS PUISEREZ DE L’EAU AVEC ALLÉGRESSE

 

AUX SOURCES DU SALUT”

 

(Isaïe 12,3)

 

“Haurietis aquas in gaudio”

 

C’était le titre latin de l’Encyclique (15 mai 1956) de Pie XII

intitulé en gros titre :

 

“Culte et dévotion au Sacré-Coeur”.

 

C’est sous ce titre et thème que vont se dérouler les propos de ma présente lettre qui se proposent à votre attention sous l’angle du Message de Dozulé, et à titre : nouvel essai de discernement.

 

Une réflexion fondamentale qui découle du thème même de cette "fioretti" :

 

1. Le culte et la dévotion que vous et moi nous rendons à la Croix Glorieuse du Message 1972-1978 de Dozulé, et donc à l’humble Croix Glorieuse de la Haute-Butte ne font absolument “qu’un” avec le culte et la dévotion qu’avec toute l’Eglise catholique, nous rendions déjà, plus ou moins bien, à la Croix Glorieuse du Christ, mais que nous rendons maintenant combien mieux, grâce au Message de Dozulé et à sa Croix Glorieuse de la Butte.

 

2. Et qui plus est, notre culte et notre dévotion à la Croix Glorieuse de Dozulé ne font “qu’un” essentiellement avec le culte et la dévotion au Sacré-Coeur, tels que rendus par l’Eglise catholique et tels que revigorés par l’encyclique de 1956. Et par le fait même du Message dozuléen, ne font qu’un avec le Sacré-Coeur lui-même ! Dozulé, c’est le Fils de l’Homme, Jésus de Nazareth, Jésus Ressuscité qui se révèle en Sacré-Cœur, Christ-Roi, et intentionnellement en des “premiers vendredis”. En votre livret “Dozulé - Message du Christ”, comptez vous-mêmes le nombre d’Apparitions en date de “premier vendredi du mois”, depuis la 9ème jusqu’à la 49ème et dernière ! Par exemple, la 14ème Apparition, qui est comme le condensé et l’essentiel du Message spécifique de Dozulé, date d’un 1er Mars 1974 qui me semble bien être un “premier vendredi”. Oui, Celui qui parle à Dozulé, et de préférence en des premiers vendredis, affirme ainsi son identité de Sacré-Cœur, Christ-Roi !

 

Par Dozulé, en dernier quart de notre XXème siècle, 1972-1978, le Christ-Roi a tenu, au nom de son Père, à revigorer de nouveau, tout comme au milieu de ce siècle en 1956, le culte et la dévotion à son Sacré-Coeur, qui avaient marqué, par l’institution de la fête du Christ-Roi, 1925, l’âge d’or de notre siècle, et le commencement d’un vrai renouveau liturgique.

 

3. Il saute aux yeux que notre culte et dévotion à la Croix Glorieuse de Dozulé ne fait “qu’un” aussi et enfin avec les ecclésiaux culte et dévotion au Cœur Eucharistique du Christ-Roi, avec la dévotion au Saint-Sacrement lequel est (dixit Vatican II): le centre et le sommet de la vie liturgique et chrétienne de l’Eglise catholique.

 

Le fait est que “Dozulé - Événement - Message” est né, a jailli de l’Eucharistie, comme une source nouvelle d’eaux vives, comme un rejaillissement mondial de l’Eucharistie, pour revigorer en Eglise, au nom même du Concile et de son Esprit, la foi infaillible en la Réelle et “Corporelle” présence du Christ et de son Cœur (du Christ de l’Evangile et de la Croix Glorieuse du Golgotha) et en le réel et “corporel” “renouvellement - actualisation” du Sacrifice même de la Croix, de la Croix Glorieuse, sous les dehors (ou Saintes Espèces) sacramentels du pain et du vin eucharistiques et en la Sainte Communion. Depuis l’heureux renouveau liturgique, l’officielle liturgie de la Sainte Communion ne peut pas être plus expressive “Le Corps du Christ ! Amen ! Le Sang du Christ ! Amen ! ” (Lex orandi, lex credendi : Loi de la Prière, Loi officielle, Loi de la Foi).

 

“L’événement - Message de Dozulé” est tellement eucharistique qu’il est le Saint-Sacrement lui-même en acte d’Apparition et de paroles à son humble servante et prophète Madeleine, et par elle et en elle, à son Église même...

 

Amis et pèlerins de la Croix Glorieuse, heureux sommes-nous d’être portés, sous l’instigation du Message de Dozulé, à puiser largement et toujours plus aux sources mêmes du Sauveur que sont l’Eucharistie et la Sainte Croix qui ne font qu’un :

 

“Pitié, mon Dieu, pour ceux qui te fuient, donne-leur le goût de la Sainte Eucharistie.” (10ème Apparition).

 

Oh ! Prions pour les pasteurs et ministres de l’Eucharistie et de la Croix Glorieuse du Salut !... Prions pour qu’ils bénissent (dans leur cœur et ouvertement) les petites âmes qu’attire la Croix Glorieuse, et pour qu’ils ne leur barrent pas la route ! Pour qu’ils voient d’un bon œil les possibles nouvelles sources d’eaux vives dont le Seigneur semble vouloir (vu les fruits et conversions qu’elles portent et suscitent) gratifier son domaine de la Haute-Butte.

 

Le Saint-Esprit soufflant quand Il veut et où Il veut, c’est un fait que de nos jours, il y a des lieux nouveaux et “spontanés” de pèlerinage, de prière fervente, eucharistique et mariale, et de conversion : de notoires lieux-dits, que des pasteurs et les “sages” ne bénissent guère, et qui sont pourtant comme de surnaturels aimants qui attirent les humbles et pauvres pécheurs, et qui semblent des lieux privilégiés de l’Esprit- Saint, toujours à l’œuvre et plus que jamais ; des “lieux” méconnus et non encore reconnus par l’Eglise de base et qui, pratiquement, ont une action évangélisatrice et sanctificatrice beaucoup plus grande que (depuis plusieurs décades) les mouvements dits d’Action catholique !

 

Ô Église de France, ô Église diocésaine de Dozulé, “Si tu savais le don de Dieu…” (Jean 4,10) qu’est Dozulé. “…et qui est Celui qui te parle (à Dozulé) !“ Il t’appartient d’en avoir le cœur net ! Tu as grâce pour “discerner” sérieusement l’esprit et le message d’un événement et d’une “affaire” qui ont occupé la scène, en la cité de Dozulé et en Pays d’Auge de Normandie, de Mars 1972 à octobre 1978, et qui perdurent depuis vingt ans bientôt... Le 28 Mars 1993, ils étaient peut-être 8 000, les pèlerins attirés de toutes régions par cette Croix du repentir. (Les médias régionaux n’ont pas à être calomniés !)

 

Chers pèlerins du 19 Septembre 1993, j’attire votre attention main tenant sur ceci : lisez dans le petit livret des Apparitions ce que Jésus a dit à Madeleine le 19 Septembre 1975 :

 

(34ème Apparition): “Dites ceci à haute voix: vous prêtres et religieuses, chargés du Message, ne laissez pas l’humanité courir à sa perte. Je vous ai demandé de travailler pour faire élever la Croix Glorieuse. Ne voyez- vous pas que le moment est venu à cause des phénomènes qui s’ensuivent... Le moment est venu où Je dois verser dans les cœurs humains ma Miséricorde, mais que ceux qui ont la charge du Message sachent bien que ce sont eux qui m’en empêchent, puisqu'ils laissent le monde dans l’ignorance. Souvenez-vous : les jours seront abrégés à cause des élus, mais malheur à ceux qui n ‘exécutent pas la parole de Dieu !..."

 

“A l’heure où Madeleine disait cela à haute voix, Monseigneur demandait aux deux sœurs (reçues par lui ce 19 septembre 1975) sagesse et réflexion. Jésus y répondait ici avec tristesse.” (Message de Dozulé en ce 19 septembre-là).

Et le 25 décembre 1975, en la 36ème Apparition, Madeleine entend, prononcé d’une voix forte :

 

“Dieu a parlé aux hommes. Que ceux qui ont la charge du Message entendent sa Voix. A cause de leur manque de foi, le inonde entier connaîtra de grandes catastrophes qui bouleverseront les quarre coins de la terre. Ce que vous vivez en ce moment n ‘est que le commencement des douleurs. L’humanité ne trouvera pas la paix, tant qu'elle ne connaîtra pas mon Message, et ne le mettra pas en pratique.” C’était à la Noël 1975.

 

Combien de telles paroles dozuléennes, que j’ai tenu à citer à l’ordre du 19 Septembre, sont d’année en année plus impressionnantes et font peur !...

 

Un message très opportun donné par Notre Seigneur à “Vassula Ryden”, transmis récemment par la très sérieuse revue suisse : “Stella Maris”, et pris en considération par un Responsable théologal, le bien connu père René Laurentin. Par sa servante Vassula, tout comme par sa servante Madeleine, Notre Seigneur ne cherche pas à nous faire peur, mais à nous avertir, en droite ligne avec les Evangiles des “derniers temps” : “Veillez et priez, car...”

 

Voici maintenant une série de menus propos très divers, mais tous unis par un même fil conducteur : notre vive foi dans la très grande opportunité du Message de grande Croix Glorieuse et de sa mise en pratique, étant donné le temps qui passe et les événements qui s’ensuivent en chaîne... Menus propos qui seront en droite ligne avec le titre et thème de cette présente lettre: “Puisez avec joie aux Eaux Vives”.

 

Pour cela je puise dans une précédente lettre préparatoire à votre 28 Mars 1990, dans votre 9ème jour de la neuvaine de pèlerinages à Dozulé. Et cela, afin que vous et moi nous puisions en 1993, mieux encore qu’en 1990, à ces célestes et ecclésiales “sources d’eaux vives” que sont les “révélations dites privées” échelonnées depuis celle de Paray-le-Monial jusqu’à celle de notre Dozulé. Notre conférence de 28 Mars 1990 portait deux titres :

 

“Si tu savais le don de Dieu” (Jean 4,10) (qu’est Dozulé). Et : “Qui est celui qui te parle (à Dozulé)”

 

Nous puisions alors à l’Évangile de l’entretien de Jésus avec une Samaritaine : “Jésus, fatigué du voyage, était assis à même la Source (la Source, le Puits de Jacob). Vient une femme de Samarie pour puiser de l’eau !“ (Jean 4,6-7)

 

Puisse la Femme qu’est l’ÉGLISE, mûrie par ses “grâces dogmatiques” plus abondantes que jamais, et aussi par les épreuves ecclésiales et mondiales plus abondantes que jamais en nos temps des “derniers temps”, s’asseoir “à la Source que sont “les révélations privées” telles que Dozulé, épuisée qu’Elle est par les catastrophiques refroidissements de la Foi, sécheresses spirituelles, et dégradations (des mœurs et de l’amour, et de la famille) Et consciente de ceci :

 

“Le Fils de l’Homme, quand Il viendra, trouvera-t-Il la Foi sur la terre ? ” (Luc 18-8). Trouvera-t-Il “la civilisation d’amour” ? ou un “nouvel ordre mondial” néo-païen pire que l’ancien paganisme ? “Corruptio optimi pessima” : la corruption du meilleur vin nouveau ou évangélique est la pire des corruptions.

 

L’Église de la Croix Glorieuse du Christ est en marche d’Évangélisation nouvelle et intense. Elle est à sa sixième heure, à son midi : C’est l’heure pour elle de s’asseoir, épuisée, à ces nouveaux Puits de Jacob, à ces actuelles Sources que sont les sérieuses “révélations privées” telles que Dozulé, cet événement et ce Message qui pourraient bien découler en droite ligne de la Croix Glorieuse du Golgotha et d’une volonté de celle-ci d’une suprême élévation pour un suprême et mondial jaillissement de Miséricorde !... L’Eglise de la Croix Glorieuse, quand va-t-elle se pencher sur ce puits d’Eaux profondes et vives, sur Dozulé ? Et sur le “sitio !” (“J’ai Soif !”) du Maître et Seigneur ?

 

Ô Église de France, ô Église de Bayeux-Lisieux, si c’était LUI qui, depuis 1972, te demande à boire !

 

J’ai soif des âmes, et de faire Miséricorde à la multitude de ceux qui ne Me connaissent pas encore, ou qui M’ont abandonné pour s’abreuver à des citernes polluées et mortelles ! Je brûle de la soif de faire Miséricorde pendant qu’il Est encore temps... “Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut sauver l’humanité qui est au bord de l’abîme. Par cet ultime Message, il faut vous préparer.” (44ème Apparition).

 

Oui, vite, jetons un coup d’œil instructif sur un certain nombre de “révélations privées, qui toutes ont préparé la France et le monde à saisir et vivre l’heure de Dozulé, et donc, “à nous y préparer.”!

Ô Église, pasteurs et fidèles, si tu savais ces dons de Dieu, ces sources d’eaux vives qu’ont été et sont toujours : Paray-le-Monial, la Rue du Bac, La Salette, Lourdes, Pontmain, Pellevoisin, Fatima, Banneux et Beauraing, Akita. Je m’attarderai quelque peu sur Paray et sur Akita particulièrement !

 

 

I - PARAY-LE-MONIAL

et ses quatre grandes Apparitions de 1673 à 1675.

 

Chers amis, il faut à tout prix, lire et relire le Message de “Dozulé (voir sur les boutons de la Croix les différentes langues) "Le retour glorieux du Fils de l’homme", paru aux Nouvelles Editions Latines, en 1983, année même du rappel à Dieu de l’auteur, un prêtre, un religieux et théologien, le père Jean-Baptiste Manceaux, qui a été vraiment un précurseur dans l’étude et la méditation du Message de Dozulé. Il a su, en maître, aller au cœur même du Message et, dès les trente pages d’introduction, reconnaître : le Sacré-Coeur, le Christ-Roi comme l’Acteur véritable et l’Auteur du Message dans toutes ses données.

 

Il a su brosser un parallèle très intéressant entre “le Sacré-Coeur Christ-Roi” du Message de Dozulé et le “Sacré-Coeur Christ-Roi” des Apparitions et messages à Marguerite-Marie, trois siècles auparavant, sous le grand roi Louis XIV et à des dates similaires : 1673 à 1675, et Dozulé : 1972, 1973, 1975...

 

Et en seconde partie de l’introduction de son livre, le père Manceaux a brossé une minutieuse chronologie des événements mondiaux entre 1917 jusqu’à 1982, tous étant une “introduction” historique et apocalyptique, du “Christ-Roi des événements” à son historique intervention — au Nom de son Père sur la scène de l’Eglise et du monde, à son Dozulé 1972-1978. Et cette judicieuse analyse de toute la période 1917-1982 préparait nos esprits et nos cœurs, non seulement à l’événement Message dozuléen, mais aussi aux dix années si chargées que nous avons vécues ensuite :

 

1983-1993. Le Maître et Seigneur de “l’Histoire sainte du Salut de l’homme” - et donc de “l’Histoire”- n’improvise rien, mais avertit et prépare les âmes et les nations !...

 

Je cite le père Manceaux :

 

“Les événements passés de ce XXème siècle résonnent comme un tocsin. La Parole confiée à “Madeleine” pour toute l’humanité - citant les Prophètes, l’Evangile et l’Apocalypse - résonne comme un signal d’alarme. Entendrons-nous ces voix unanimes de l’Ecriture, des événements, de la raison, du Message actuel ? Ou bien, saturés de connaissances scientifiques, de progrès technique matérialiste, de notre bien-être éphémère, fermerons-nous les yeux à la Lumière, comme les Juifs à l’écoute du Messie qu’ils ne reconnaissaient pas ?

 

Que les pauvres de cœur, la multitude des travailleurs des usines et des champs, eux, les préférés de Jésus de Nazareth... s’en remettent en toute confiance au Cœur divin..., qu’ils lisent et approfondissent dans la prière ce Message “unique et définitif”, aux dimensions infinies ! Qu’ils se souviennent de cette promesse du Sacré-Coeur en Dozulé : “J’accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui, connaissant Mon Message, persévéreront jusqu'à la fin. C’est au moment où vous n ‘y croirez plus que s’accomplira le Message, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où Je reviendrai dans la Gloire.” (35ème Apparition).

 

Ce jour-là tous le verront !... Mais il sera trop tard pour croire et se convertir...

“Et pourtant, soupire le Seigneur, Je les aurais sauvés !“ (Père Manceaux, MSM, page 41).

 

Et dans les deuxième et troisième parties qui suivent (dans son livre) le récit des Apparitions, le père Manceaux montre et médite les profondeurs et les vues prophétiques du Message pour lequel, après lui avoir consacré la dernière décade de sa vie, il a offert son sacrifice total.

 

En vérité, tout esprit droit et réfléchi, surtout s’il est prêtre et théologien, et quelque peu mystique et charismatique, qui se sera penché (en étant disponible à l’Esprit de discernement) sur ce livre, ce premier essai sacerdotal sur Dozulé, sera incapable de conclure et de déclarer honnêtement :

 

" C’est un pseudo-message dont l’extravagance et le caractère absolu ne méritent pas qu’on s’y arrête,” bref une sorte de “piège à gogos” ! "

 

 

II - LA RUE DU BAC DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE (1830)

et DOZULÉ (1972-1978)

 

Reportez-vous en notre conférence du “9ème jour”, du 28 Mars 1990 (page 6) :

 

“C’est surtout à partir de 1830 que le Ciel (= le Père, le Saint-Esprit, Jésus et Marie) a voulu ouvertement contrer les Forces infernales déchaînées plus que jamais sur l’Occident catholique, principal bastion des forces apostoliques et missionnaires. Les Forces occultes complotaient leur grande “révolution culturelle” contre le Règne universel de la Croix Glorieuse du Christ-Roi.

 

“Mais contre leurs assauts de “derniers temps”, le Ciel a révélé et sorti ses batteries de “derniers temps”. Les armes absolues : de “la Médaille miraculeuse” et l’Autel miraculeux. “Venez au pied de cet Autel, là les grâces seront répandues sur tous”, et un jour, en l’aurore d’un Mardi Saint 1972, la grande Croix Glorieuse lumineuse et miraculeuse.

 

Un 31 mai 1980, S.S. Jean Paul II est venu au pied de cet Autel de la Rue du Bac, comme à une source de grâces particulières pour le Vicaire du Christ et pour toute l’Eglise...

 

Cette humble chapelle, cachée dans le grand Paris, ce lieu des Apparitions à Sœur Catherine Labouré (sur lesquelles, remarquons-le, l’Eglise n’a jamais fait historiquement “d’enquêtes” ni de déclarations officielles), n’a cessé depuis 1830 d’attirer, et toujours plus, des âmes de toutes races.

 

Quel dommage incalculable cela aurait été pour la terre et le Ciel, si l’Eglise officielle avait arrêté les flots de pèlerins de tous azimuts et avait voulu “recycler” cette chapelle originelle et tarir “cette source miraculeuse !“

 

De là, vous et moi, comment ne pas penser à cette autre “Source d’eau vive”, à cet autre “don de Dieu”, la Croix miraculeuse de Dozulé !

 

Quel dommage, pour l’Église et pour les âmes, que le Message 1972-1978 n’ait pas eu la même liberté et tranquillité de propagation que la “Médaille miraculeuse” ! Et pourtant, ce Message était porteur, pour nos temps si tourmentés, d’une Croix miraculeuse annoncée et voulue par le Ciel comme un grand signe efficace : et de la grande Miséricorde offerte à notre génération, et de la paix mondiale.

 

Oui, quel dommage que la piété populaire qui, bien vite, dans un réel esprit de repentir, a trouvé son compte en ce Message et cette Croix de Dozulé, n’ait pas encore été prise officiellement en considération, mais soit au contraire blâmée, brimée !

 

Quand pourra-t-on dire, à la grande satisfaction du Père des Miséricordes et de cette Mère de Miséricorde qu’est la Sainte Eglise “Venez au pied de cette grande Croix, à son sanctuaire, là, les grâces seront répandues sur tous”?

 

 

 

III - LA SALETTE (1846)

et DOZULÉ

 

Le secret de La Salette est maintenant bien connu. Et ce n’est un secret pour personne qu’il contenait bien des plaintes célestes, et pas seulement par rapport aux fidèles du peuple de Dieu.

 

Chers amis, ne soyons pas étonnés qu’à son tour le Message de Dozulé ait à souffrir de la part des pasteurs, choqués qu’ils sont à cause du gigantisme de la Croix demandée, et à cause d’aspects eschatologiques du Message relatifs à l’approche d’un “changement universel” (21ème Apparition) ; mais à cause surtout de certains reproches de Jésus... “ pleurant sur la dégradation de son Eglise”(1er Juillet 1977 – 45ème Apparition).

 

De tout notre cœur dozuléen prions pour nos prêtres et pasteurs, et ayons à leur égard un filial respect ! Les pasteurs et autres finiront par être mieux disposés à l’égard de “Dozulé” : par le jugement qu’ils porteront sur ses disciples, sur notre vraie conversion, sur notre visage de paix et de joie, sur les dispositions de bonté et de service que nous aurons à leur égard, et sur la charité que nous aurons entre nous.

 

A noter que votre 19 septembre de Dozulé se trouve être la fête de Notre-Dame de La Salette.

 

 

IV - LOURDES (1858)

et DOZULÉ marial

 

Pour être crédible, il ne suffit pas à Dozulé d’être “prière et pénitence” et, donc, d’être en accord avec le Message de Lourdes. Il faut absolument aussi que le Message dozuléen et que la piété de ses disciples soient foncièrement marials.

 

Et c’est bien le cas. Pas besoin de commentaire pour le prouver. Il suffit d’interroger les Cahiers de Madeleine, le contenu du Message et les directives mariales de Jésus Lui-même, par exemple en 10ème Apparition :

 

“Un vendredi 7 Septembre 1973, à la chapelle des sœurs, Il est apparu à la place du Saint Sacrement et dit entre autres choses :

“Allez tous en procession à l’endroit précis où la servante du Seigneur a vu la Croix Glorieuse, et tous les jours dites cette humble prière (les cinq “Pitié, mon Dieu !...”), suivie d’une dizaine de chapelet. Puis Jésus dit : "Dites le chapelet en entier ainsi que les personnes qui le disent avec vous... ”

Et pour se convaincre du Dozulé marial, les observateurs peuvent en juger en emboîtant le pas aux humbles et priants pèlerins depuis leurs premiers pas, chapelet en mains, vers le sommet de la Butte jusqu’à leur retour. C’est Marie, Notre Dame de Fatima, qui est la Porte du domaine de la Croix et qui est la spontanée première station du chemin de la Croix Glorieuse. Et sur la Butte, dans les différentes stations priantes et pénitentes, la piété des groupes est largement mariale et est grandement aidée par un “itinéraire” de prières organisées, volontiers adopté par les pèlerins.

 

Je veux boucler mon bref propos sur “Dozulé marial”, en citant de Jean XXIII son propos, lors de la clôture des fêtes du centenaire de Lourdes, le 18 février 1959 :

 

“Nous désirons ardemment que la chrétienté se renouvelle par un élan unanime de piété mariale, car celle-ci, comprise selon la doctrine de l’Église, ne peut que porter plus sûrement et plus rapidement les âmes vers Jésus-Christ, notre unique et Divin Sauveur.”

 

Oui, un des signes du Ciel de la véracité de Dozulé - outre celui qu’est Madeleine, selon le Message lui-même -, c’est MARIE ! Oui, tout comme sur le blason de notre pape Jean Paul II : au pied de la Croix de Dozulé, si petite que soit encore celle-ci, il y a déjà le “M”, Marie en grand.

 

 

V - PONTMAIN (1871)

et DOZULÉ

 

Reportez-vous à la petite brochure du 28 Mars 1988, à laquelle je tiens beaucoup, à titre de premier essai de discernement sur Dozulé. Elle est un parallèle entre le message de “la Vierge étoilée” et le Message de la Croix Glorieuse de Dozulé, et entre “la cause de Pontmain” et celle de Dozulé.

 

La cause de Pontmain a été couronnée de succès en moins de deux années, grâce à la courageuse spontanéité du bon abbé Guérin, le Curé de Pontmain, qui, “en cette nuit étoilée, était tout préparé, non pas à voir la Sainte Vierge, mais à voir sans hésiter que les enfants, eux, La voyaient ! La Belle Dame céleste, telle que vue et “lue” par eux, ne fait pas problème pour ce cœur de prêtre. Pas besoin de temps, de réflexion ! Sans craindre de se compromettre à l’égard des autorités diocésaines et sans même attendre qu’elles soient alertées, il n’est paralysé par aucune peur. “La grâce dogmatique (comme dit Jésus à Dozulé, en 48ème Apparition), sa grâce propre de pasteur et “d’Église”, trouvent libre champ en lui... Et sur-le-champ, il joue son rôle indispensable de prêtre et de pasteur... D’instinct, il se fait l’animateur et le président du tout premier et miraculeux pèlerinage de Pontmain.

 

A ce prêtre, il ne vient pas à l’idée de dire à ses paroissiens : rentrez chez vous, et ne dites rien de ce que vous avez vu et entendu tant que l’affaire n’a pas été étudiée... (fin de citation de l’opuscule “Dozulé et l’Année Mariale”).

 

Chers amis, savez-vous que le fin mot du message de Pontmain, c’est le silencieux “Jésus-Christ” couronnant le crucifix tout rouge couleur de sang ?

 

Cent ans après ce message, augurant non seulement de la fin de la guerre 1870-1871, mais aussi du sanguinaire XXème siècle, notre siècle de guerres mondiales dues à un Occident et à un Est impénitents, cent ans après, surgit une aurore de Mardi Saint 1972 et se profile une autre aurore : celle de la grande purification, et des temps nouveaux et d’un vrai règne du Christ-Roi. Une grandiose et lumineuse Croix Glorieuse du Ressuscité, ressuscitera spirituellement un peuple privilégié et tous les peuples du monde, dans le temps accordé à la Miséricorde

La rouge Croix de Pontmain augurait de la Croix Glorieuse de Dozulé, ce vrai pont et échelle de Jacob entre Ciel et terre, et cette grande Croix de grande Miséricorde aux très larges bras embrassant l’univers entier.

 

En cette nuit, en ces ténèbres de nos temps, et en cette aurore de temps nouveaux, quels “dons de Dieu”, quelles sources toujours nouvelles et jaillissant jusqu’au Ciel : Pontmain et Dozulé !

 

 

VI- PELLEVOISIN (1876)

et DOZULÉ

 

Chers amis, au dos de la susdite brochure “Dozulé et l’Année Mariale”, vous voyez au cœur du graphique de l’hexagone : Pellevoisin, sur lequel centre s’appuie le “M” et vers lequel converge la Croix de Dozulé...

 

Le père dominicain Garrigou-Lagrange a écrit dans son livre : “La Mère du Sauveur et notre vie intérieure” (page 379) :

 

“En 1876, à Pellevoisin, Marie se montre à Estelle Faguette paralysée et phtisique, elle la guérit et lui fait entendre qu’elle veut aussi guérir la France, dont Satan a fait, au point de vue spirituel, une phtisique et une paralysée, par de fausses doctrines et des lois impies.

 

“Débarrassée de ses chaînes, la France doit revenir à la santé, à la prière, aux traditions séculaires de la loi; Marie, en même temps, demande la diffusion du scapulaire du Sacré-Coeur, car les mérites de son Fils sont la source du salut et elle promet son assistance.” (fin de citation).

 

Et voici juste quelques bribes du Message de Pellevoisin : “Ce qui m’afflige le plus, c’est le manque de respect que l’on a pour mon Fils dans la Sainte Communion.”

 

“Est-ce que ta guérison n'est pas une des plus grandes preuves de ma puissance ? Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs.

 

“Et la France, que n'ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant elle refuse encore d’entendre ! Je ne peux plus retenir le bras de mon Fils !

 

“La France souffrira ! (C’est alors que sont montrés à Estelle la Première guerre mondiale et un combat de rue entre civils et soldats : une révolution).

 

“Estelle, Je t’ai choisie. Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire...”

 

Tout cela sur Pellevoisin n’est pas une digression par rapport à notre Dozulé, mais au contraire une introduction à son vrai sens de nouvel et ultime avertissement adressé, cent ans après Pellevoisin, à la France et à l’Eglise.

 

Je vous laisse transposer vous-mêmes Pellevoisin sur Dozulé. La Vierge du scapulaire du Sacré-Coeur augurait, si je peux dire, de ce gigantesque scapulaire, bouclier que serait la grande Croix Glorieuse qui couvrirait le monde d’un manteau de lumière et de Miséricorde.

 

Je vais clore ce propos par ce mot que Benoît XV, le 17 octobre 1915, a prononcé sur Pellevoisin : “Je crois que les origines sont bonnes, et l’on peut penser et dire que Pellevoisin est un lieu spécialement choisi par la Sainte Vierge pour y répandre ses grâces.”

 

Chers amis, formons le vœu qu’un jour, le plus proche possible — car le temps presse ! —, le Saint-Père prononce les mêmes paroles au sujet de Dozulé. Et ce n’est pas Marie qui s’offusquera que le Nom de “Sainte Croix” remplace tout simplement celui de “Sainte Vierge”...

 

 

VII- FATIMA (1917)

et DOZULÉ

 

Le parallèle est tellement clair et connu que je n’ai pas à vous éclairer spécialement sur lui, le “Sacré-Coeur Christ-Roi” étant tellement le relais amplificateur et mondial du message et secret de Fatima ! “À Jésus de Dozulé par Marie de Fatima !”

 

 

Les deux grands signes sur notre siècle :

 

Fatima et Dozulé, les “Deux Cœurs Unis”:

 

 

- le Cœur immaculé et le Sacré-Cœur,

 

- le Sacré-Coeur Christ-Roi et le Cœur immaculé qui sûrement - elle l’a promis ! - triomphera et fera triompher la Croix Glorieuse de son Divin Fils.

 

 

VIII- BEAURAING et BANNEUX (unis) (1933)

et DOZULÉ

 

Jusqu’ici, mes propos se sont inspirés du vieux livre de Roger Rebut : “Les messages de la Vierge Marie”, en sous-titre : “Quand le Ciel s’adresse à la terre” (T 1968).

 

Ici, en ce propos “Beauraing-Banneux”, je le cite expressément en sa présentation de ces deux interventions du Ciel réunies : “Avant le déchaînement diabolique (1933-1993) (cette parenthèse est de moi), les deux événements célestes (sur les confins Belgique-France, ce tragique carrefour européen) sont : l’affirmation du triomphe du Christ-Roi par la Vierge Marie.”

 

“La seconde guerre mondiale ne fut qu’un épisode de la lutte de Satan contre le Christ. La principale armée de l’Adversaire contre l’Eglise, le communisme athée, était sortie renforcée du conflit : “La Russie répandra ses erreurs à travers le monde... “. Les Apparitions de Beauraing et de Banneux, bien qu'ayant eu lieu à l’aurore du national-socialisme (hitlérien), ne manifestent pas une volonté du Ciel quant aux événements immédiats, mais l’assurance de l’échec du plan ourdi (par l’enfer), en affirmant le triomphe du Christ et de sa Mère. A cela, j’ajoute : en 1968, Roger Rebut ne pouvait supposer que, bientôt, les Cœurs de Jésus et de Marie tireraient contre Satan le jeu de Dozulé, de la grande Croix Glorieuse !

 

Par contre en 1871 la Vierge du rouge Crucifix voyait déjà tout notre siècle “de sang”. De même, en 1933, Marie voyait sans doute, 1939-1945, mais voyait au-delà surtout : notre fin de siècle, toutes ses perturbations sanguinaires, abominables et diaboliques : toutes les abominations de toutes sortes en Yougoslavie, qui sont encore pires que sous Le joug soviétique !

 

Elle voyait au-delà de l’implosion miraculeuse du bloc soviétique due à son Fatima : une sorte de troisième guerre mondiale constituée :

 

- par les nationalismes et purifications ethniques déchaînés, poudrière des Balkans et du monde,

 

- par la non-conversion foncière des nouveaux chefs de la Russie, sans compter la non-conversion des dépôts nucléaires incontrôlables et “dispersables”...

 

- surtout par la non-conversion d’un Occident catholique, plus que jamais attaché à ses lois criminelles et diaboliques (contre l’amour, la famille et la vie d’une multitude de petits innocents dont le sang crie vers le Ciel !),

 

- et plus que jamais attaché à leur prolifération dans l’Est, qu’à ses promesses baptismales de vieilles nations chrétiennes privilégiées.

 

Tout cela étant, je dis : En 1933, la Mère de l’Église et des hommes voyait jusqu’en notre 1993 et au-delà ! voyait notre indéracinable laïcisme ou athéisme pratique, notre mortel péché contre le Règne véritable et social du Sacré-Coeur Christ-Roi, et notre quasi impardonnable péché contre l’Esprit-Saint, par exemple, contre les sérieuses révélations privées, ce domaine de la liberté de l’Esprit-Saint et de la Miséricorde Divine !

 

Aussi le Marial 1933 appelait de ses vœux le “crucial” 1972-1978, le règne social et mondial de la Croix Glorieuse de Dozulé, cette divine sagesse et folie, cette ultime stratégie et tactique de l’Amour infini Miséricordieux !

 

Si jamais l’Église catholique de la Croix Glorieuse de Rédemption dédaignait et rejetait définitivement cette volonté et stratégie du Ciel, ce Message nouveau et urgent qui a pour acteurs et auteurs le Fils de l’Homme Lui-même et le Père des hommes, qu’arriverait-il ? Certainement pas la paix ! Le Message dozuléen est assez clair à ce sujet !

 

Aussi, chers amis, combien est noble et nécessaire la mission des petites âmes que nous sommes, qui avons été gagnées dès les premières heures et mobilisées par le Message de Dozulé !

 

Plus que jamais, en 1993, nous avons mission, de par ce Message lui-même, de prier pour les pasteurs, pour le Supérieur de la cause de Dozulé, et de leur apporter le concours de nos humbles et filiales pensées et réflexions, et surtout de nos fruits de conversion personnelle produits par ce Message et cette Croix de Dozulé !

 

Chers amis de “la 50ème Apparition” parmi les fruits de conversion, il en est un qui serait très profitable à la cause de Dozulé : c’est celui d’un vrai esprit d’unité autour du Message et autour de Madeleine, et donc d’un vrai esprit d’obéissance à Madeleine qui - après Jésus - est la première à être concernée par les oracles de Dozulé. Or, en obéissance à son père spirituel (l’abbé L’Horset) et en obéissance avec lui au Supérieur de la cause, Monseigneur de Bayeux-Lisieux, Madeleine demande absolument que ne soit pas diffusée une 50ème Apparition (jusqu’à ce que l’Eglise pastorale, qui a " grâce dogmatique ", se soit prononcée, par une Commission spéciale et compétente, sur le mystère de cette 50ème Apparition). Ayons tous et toutes à cœur d’obéir uniquement, avec Madeleine, au Message lui-même, dont nous connaissons la dernière recommandation de Jésus lui-même à Madeleine : “Je vous le dis, obéissez à votre Supérieur. Lui seul est chargé sur cette terre de faire la Volonté de mon Père, mais malheur au monde en péril, car il tarde !“

 

Chers amis, pour servir le Message et le Salut du monde, ne soyons “pas plus Madeleine que Madeleine” et “pas plus pape que le Pape” ! C’est pour servir mieux que jamais, et le Message, et l’Eglise, que je viens d’avoir l’audace de vous écrire cela...

 

Car, en lisant et relisant la fracassante déclaration (du 15 Mars 1991) du Supérieur actuel, j’ai fini par me dire : si regrettable et injuste que soit, aux trois quarts, cette Lettre de Monseigneur confiée à la presse, il y a tout de même une phrase qui est très juste. Je la cite en la situant dans son contexte : “L’abondance d’ouvrages de vulgarisation sur ce pseudomessage (!) donne une impression de sérieux :

 

Elle est proprement illusoire et rallie les gogos. Elle réussit même à opposer les associations qui se prévalent de diffuser le véritable et authentique message et ses multiples versions de référence” (fin de citation).

 

Prenons-en acte et, pour cette dernière phrase, merci à Monseigneur !

 

Sur ce, votre Conseiller religieux continue sa réflexion sur Banneux particulièrement, en utilisant ce qu’il vous avait écrit (page 11), un 28 Mars 1990, en notre “9ème jour” (“Si tu savais le don de Dieu...”). Je cite : Dans mon humble étude des “révélations privées”, j’aime beaucoup le cas de Banneux et de l’issue assez prompte de sa cause. J’ai aimé la sagesse pratique avec laquelle a agi Mgr Kerkhofs, l’évêque de Liège, face à ces événements d’Apparitions à une Manette Béco, onze ans, d’une “Dame lumineuse” (dans le jardin de Manette) qui se dit “la Vierge des Pauvres”.

 

Sans préjugé pour ou contre, il a procédé lui-même à une enquête (sur le terrain), près de l’enfant, des parents et de l’entourage, et bien sûr près du prêtre. Il a jugé lui-même de la simplicité naturelle et de la franchise nette et incontournable de la voyante. Et, au lieu d’éterniser le temps de la réflexion et de la prudence, il n’a pas tardé, dans son bon sens sacerdotal, pastoral et marial, à prendre conseil et décision.

 

Je ne pense pas trahir sa pensée intérieure ni ses paroles exprimées en cette affaire, en les traduisant ainsi : Si c’est vraiment Marie qui demande à 1‘Eglise une petite chapelle nouvelle, en ce lieu même, pourquoi la Lui refuser ? Ce sera un nouveau lieu de prières, de messes, de rosaires, de pèlerinages et... de conversions. Qu’à cela ne tienne ! Elevons-Lui cette chapelle, on verra bien !

 

Si ce n‘est pas Marie qui a parlé, elle ne peut que nous féliciter et se réjouir qu'on lui procure, et à la Belgique, une chapelle de plus et une nouvelle “source d’Eau vive” La paix des cœurs et du monde ne peut qu'y gagner !

 

Et la petite chapelle fut vite élevée, grâce au concours de tout un peuple de Dieu qui aimait tant Marie et leur Evêque ! Et dès 1949, année de l’approbation de l’autorité diocésaine, elle fit ses preuves. Elle s’avéra vite trop petite... Et tout en restant à jamais “la relique de 1933” (l’année du dix-neuvième centenaire de la Rédemption) et de la “Vierge des Pauvres” (des pauvres pécheurs), elle a donné naissance à de grandes chapelles et amples salles aérées qui sont maintenant les poumons de ce centre belge (franco-belge) de pèlerinages et de grâces...

 

Et chers amis, maintenant, il nous est bien facile de transposer : de Banneux à... Dozulé, de “Marie des Pauvres” à la “Croix Glorieuse des pauvres pécheurs”! Et de rêver : le Dozulé en grand, et son intime cheminement intérieur au cœur de “Monseigneur Pican le Supérieur”, comme nous l’avons tracé dans l’ample réflexion finale de notre “ Si c’était vrai, Dozulé ! ”, de Mars 1993.

 

Jésus, ce Cœur, ce Fils de l’Homme qui parle... rait à Dozulé, ce n’est pas un rêveur ! C’est le plus réaliste des réalistes du monde. Cette Croix ultramoderne serait comme le “siège” et la source de Sa grande Miséricorde, serait une vraie cathédrale couronnée de surnaturels arbres de vie et d’élus ! Jésus demande à Pierre, l’élévation (au maximum de la technique et du progrès) du plus grand ARBRE DE VIE et DE LIBERTE que le monde ait jamais vu et connu, et dont le monde 1972-1993-2000 a tant besoin pour vivre et survivre !

 

“Élevé de terre - en grand - J’attirerai tout à Moi !” — en grand ! Parole d’Evangile ! Et, Parole de Dozulé, cet “OMEN NOVUM”, ce NOUVEAU MESSAGE D’ÉVANGILE.

 

 

IX - AKITA au JAPON, “la Dame de tous les Peuples”

 

et DOZULÉ, la Croix Glorieuse de tous les Peuples.

 

Chers amis, vous l’avez remarqué, les huit propos (ou parallèles) que je viens de tenir avec vous concernent des “révélations privées”, toutes reconnues officiellement ou pratiquement par l’Eglise.

 

C’est encore le cas pour ce dernier parallèle que j’entreprends avec vous. C’est la dernière des “révélations privées” à être reconnue par l’Église. La déclaration officielle de l’évêque du lieu, reconnaissant le caractère surnaturel des événements d’Akita, a été publiée le 22 avril 1984, dimanche de Pâques qui terminait l’Année sainte...

 

En 1975, par l’intermédiaire de la presse, de la radio et de la télévision, les 115 millions de Japonais ont tous entendu parler des phénomènes extraordinaires de la Vierge d’Akita.

 

Il s’agit d’une statue de la Vierge en bois sculpté (d’un mètre de haut environ). Des sœurs de l’Institut de Servantes de l’Eucharistie avaient confié ce travail à un sculpteur païen bouddhiste, d’après une petite image de “la Dame de tous les Peuples” représentant Marie, debout, les pieds sur le globe, les deux bras ouverts et tendus vers le bas... La différence avec la Médaille Miraculeuse, c’est que Marie se tient debout devant la Croix qui la dépasse légèrement. Et tout comme la Croix, la Vierge est solidement dressée sur le globe... Pour toutes informations complémentaires sur l’historique de l’événement des “Apparitions et des paroles” réalisées en et par cette statue, reportez-vous au moins au petit condensé de soixante pages paru chez Téqui sous le titre “Celle qui pleure au Japon”, avec la photo de la dernière lacrymation, prise par un saint missionnaire français au Japon (pendant trente-trois ans), bien connu par son perpétuel sourire (un vrai sourire de Marie), le père Joseph-Marie Jacq (un Breton de Plogoff, un compatriote de cette extraordinaire Messagère du Christ-Roi, Sœur Olive Danzé). Ce père Jacq a été témoin de cinq lacrymations de la Vierge, de la statue, dont celle de la photo est la 101ème et dernière... C’est lui qui a écrit cet opuscule et traduit la positive réponse et lettre pastorale de l’évêque d’Akita, qu’il nous livre dans cette brochure.

 

 

Chers amis, disons-nous : ce n’est pas pour rien que la Sainte Vierge pleure partout où elle pleure, et particulièrement en cet Akita ! Voici des extraits des trois Messages de cette Vierge douloureuse :

 

 

Premier message : 6juin 1973

 

“Ma fille (dit Marie à la voyante et prophète, sœur Agnès), tu souffres beaucoup. Tu guériras certainement. Sois patiente ! Prie en réparation pour tous les hommes. Récites-tu de tout ton cœur la prière des Servantes de l’Eucharistie ? Avec la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, aie en grande estime la dévotion à son Précieux Sang.”

 

 

Deuxième message : 3 août 1973

 

“Si tu aimes le Seigneur, écoute-moi bien. Pour faire comprendre combien Il est irrité contre ce monde, le Père se prépare à laisser tomber sur toute l’humanité un grand châtiment. A maintes reprises, avec mon Fils, je me suis efforcée d’apaiser la colère du Père. J’ai pu arrêter cette colère avec les souffrances de la Croix de son Fils, en lui montrant son Sang et en Lui offrant la cohorte d’âmes victimes.”

 

 

Le troisième et dernier Message, le plus grave :

 

Samedi 13 octobre 1973

 

“Comme je l’ai déjà annoncé, si les hommes ne se convertissent pas, le Père laissera tomber sur toute la race humaine un grand châtiment. Sans aucun doute, ce sera une punition terrible, plus grave que le Déluge, telle qu’on n’en a encore jamais vue. Le feu tombera du ciel. Par ce châtiment, une grande partie de l’humanité sera anéantie. Les prêtres mourront comme les fidèles...

 

“Alors, la seule arme qui restera sera le Rosaire et le Signe laissé par le Fils (la Croix Glorieuse). Chaque jour, récitez la prière du Rosaire, en priant pour les évêques et pour les prêtres. L’action du démon a pénétré jusque dans l’Église. L’Autel, l’Église seront saccagés. L’Église sera remplie de gens à compromission. Par l’action du démon, beaucoup de prêtres et de religieux abandonneront leur vocation... La perte de beaucoup d’âmes est la cause de ma douleur. Si les péchés continuent à se commettre et dépassent la mesure actuelle, même le pardon du péché finira par disparaître. Avec courage, transmets ce message à ton Supérieur. Ton Supérieur, c’est ton évêque qui dirige aussi ta communauté. Récitez beaucoup de Rosaires. Moi seule, je puis vous sauver encore des malheurs qui s’annoncent. Quiconque mettra sa confiance en moi sera sauvé.”

 

 

Le 13 octobre 1974, pendant le salut du Très Saint Sacrement, sœur Agnès fut instantanément guérie de sa surdité. Jésus authentifiait ainsi l’origine céleste des messages reçus.

 

Chers amis, j’ai tenu à transcrire ces graves messages d’Akita et le message que Notre-Seigneur aurait donné à “Vassula Ryden”, le 17 Mars 1993, et qui a été porté à la connaissance de tous par la très sérieuse et réfléchie revue suisse “Stella Maris”.

 

Sans doute “Stella Maris” et Vassula ne sont pas paroles d’Évangile ! Mais ce message-Vassula se trouve être si proche de l’Évangile et des messages privés reconnus par l’Église, La Salette, Fatima, Akita, que le théologien René Laurentin a pris lui-même en considération ce message-Vassula !...

 

Chers amis, faire état des événements et messages d’Akita n’est pas un hors d’œuvre par rapport à notre Dozulé, mais renforce notre foi en celui-ci : Akita et Dozulé s’entendent parfaitement quant à leur contenu prophétique sur l’avenir...

 

Je vous livre une découverte que je viens de faire, si vraiment elle en est une. Vous me direz ce que vous en pensez :

 

Pour Akita, les trois messages ont lieu la même année : en 1973.

 

Or, il semble qu’en ce 1973, Marie d’Akita et Jésus de Dozulé se soient entendus dans leurs mutuelles interventions relatives à notre terre.

 

Jugez-en vous-mêmes :

 

1. En juin 1973, la 8ème Apparition dozuléenne du Sacré-Coeur a eu lieu exceptionnellement un mardi 12 juin. C’est que Marie s’était réservé le premier vendredi de ce mois pour son premier message à Akita, le 6juin 1973.

 

2. Le premier vendredi d’août 1973, à Dozulé, “Jésus n’est pas venu”, nous dit le Cahier de Madeleine. C’est que, si j’ose dire encore, Marie s’était réservé ce premier vendredi 3 août pour son deuxième message à Akita.

 

3. Jésus de Dozulé a eu son premier vendredi 5 octobre 1973 (11ème Apparition), parce que, pour son troisième, dernier et principal message d’Akita, Marie avait misé sur le 13 octobre (et pour cause : Fatima-Akita !).

 

Dans ce jeu de dates, c’est dire combien Jésus et Marie s’entendent conjointement pour leurs actions directes et exceptionnelles dans les affaires de cette terre et de l’Église (actions qui s’appellent : “révélations privées”). C’est dire combien Jésus est déférent à l’égard de Marie !

 

Ces neuf menus propos nous amènent à une ample réflexion finale que voici, et qui porte sur la liturgie des 14 et 19 Septembre :

 

1. Au sujet du 14 lui-même. Par le Message de la Croix Glorieuse (1972- 1978), le Ciel ratifie l’Eglise de Vatican II dans la nouvelle et heureuse appellation : “le 14 Septembre, Fête de la Croix Glorieuse”,

 

Et ce qui est bon signe aussi pour le Message de Dozulé et son enracinement céleste dans l’histoire de l’Eglise, c’est qu’il se situe en droite ligne avec la toute-première liturgie du 14 Septembre 335, c’est-à-dire avec les solennités de la Dédicace de la basilique de la Résurrection.

 

Dès la première heure, le Saint-Esprit avait donné à la Fête de la Sainte Croix sa véritable identité, son vrai titre de noblesse, en l’assimilant à la Dédicace de la basilique de la Résurrection.

 

Chers familiers du Message dozuléen, rappelez-vous : le Vendredi-Saint 28 Mars 1975, à 20 H 30, dans l’église paroissiale de Dozulé, le Seigneur Jésus, apparaissant à Madeleine, les mains tendues vers elle, lui fait dire à haute voix, devant une cinquantaine de personnes :

 

“Pourquoi pleurez-vous sur la mort de Jésus crucifié, alors qu’aujourd’hui Il est vivant parmi vous ? Priez plutôt pour ceux qui, aujourd’hui encore plus qu’hier, Le persécutent ! ” (28ème Apparition),

 

Aussi, le futur sanctuaire grandiose qui sera élevé par l’Eglise au pied de la grande Croix Glorieuse - nous ne rêvons pas ! - devra, à l’heure de sa dédicace solennelle, être appelé “Basilique de la Résurrection”, titre qui dit plus et mieux que “de la Réconciliation”.

 

C’est que le Fils de l’Homme, par l’érection de la Croix Glorieuse et de son Sanctuaire, vise expressément la résurrection spirituelle des cœurs : “le temps n‘est plus où Je ressuscitais les corps, mais le moment est venu où Je dois ressusciter les esprits” (31ème Apparition et 33ème dans la lettre au Chef de l’Église).

 

Et pour le 14 Septembre, le Missel Jounel du Dimanche est très intéressant : “Cette Fête du 14 Septembre s’insère dans un contexte biblique qui en souligne l’importance. Le dixième jour du septième mois, dit le Seigneur, c’est le jour des Expiations (Lévitique 23, 27), le Yom Kippour. Le quinzième jour de ce septième mois, il y aura pendant sept jours la Fête des Tentes pour le Seigneur” (Lévitique 23, 34). Salomon choisit cette fête pour célébrer la Dédicace du Temple (1 Rois 8, 2 et 25). Or, on sait que la Lettre aux Hébreux interprète le sacrifice du Christ en référence à la liturgie du jour des Expiations (Hébreux 9,6-12) et que c’est au cours de la Fête des Tentes que Jésus déclara : “Si quelqu’un a soif (du Royaume et de sa Justice), qu'il vienne à Moi !” (Jean 7, 37). Merci, père Jounel !

 

Et c’est aussi tout à fait biblique que les solennités ecclésiales de la Croix Glorieuse du 14 Septembre englobent chaque année une semaine :

 

Le 15 septembre, bien sûr, de Notre-Dame des Douleurs et le dimanche suivant ou précédent.

 

2. Cette année, c’est le week-end suivant qui mobilisera la plupart des pèlerins de la Haute-Butte. Aussi est-il tout naturel que votre Conseiller religieux vous aide à voir en filigrane, en transparence, dans les trois lectures de ce dimanche 19, le Message de Dozulé et de sa Croix Glorieuse. Voyez vous-mêmes !

 

La première lecture (Isaïe 55, 6-9) est un vibrant plaidoyer en faveur de la cause de Dozulé et du Message lui-même de la Croix du repentir.

 

Au cœur de cette lecture : “Que le pécheur revienne vers le Seigneur qui aura pitié de lui vers notre Dieu qui est riche en pardon.” Ça, c’est du pur Dozulé !

 

A vous, pasteurs, l’Esprit vous crie : ayez pitié de vos brebis ! Laissez-les se désaltérer à une telle Source : la Croix Glorieuse et son Sanctuaire, et se purifier au bassin “d’eau de poussière” ! Cet Isaïe du 19 vous crie : “Cherchez le Seigneur tant qu’Il se laisse trouver ! ”. Cherchez la vérité sur Dozulé tant qu’elle se laisse trouver, tant que Madeleine est proche... Et au lieu de bafouer et rejeter gratuitement et témérairement le Message, ses pensées et ses chemins, ce Message semble vous dire à l’oreille par cet Isaïe : “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et Mes chemins ne sont pas vos chemins.” Et quant à ce signe de contradiction et de folie qu’est pour vous et votre sagesse une si haute Croix, le Très-Haut vous souffle en ce 19 Septembre : “Autant le Ciel est élevé au-dessus de la terre, autant Mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres...” C’est le fin mot de cette première lecture.

 

La deuxième lecture : saint Paul aux Philippiens (1, 20-27).

 

À ses chers Philippiens, Paul le converti épanche son cœur : “Pour moi, vivre et mourir, c’est le Christ !“. Et pour le tout saint Paul, le Christ “c’est Jésus, et Jésus Crucifié”, le Ressuscité ! Il lui est apparu, l’a terrassé avant de le former lui-même à son mystère total.

 

Le chemin de Damas ? C’est une grande première, en fait de “révélation privée”, Céleste et Ecclésiale ! C’est une “révélation privée” qui a donné à jamais à l’Eglise primitive et perpétuelle, et aux nations (que nous sommes) un tel Apôtre et “vase d’élection...”

 

Pourquoi, vingt siècles après, la vivante Église de Pierre et de Paul bouderait-elle les “révélations privées”, et regimberait-elle sous l’aiguillon des révélations ou interventions divines, quand elles le sont vraiment ? (et l’Eglise pastorale a grâce dogmatique pour en juger !)

 

C’est un vivant émule de saint Paul, un Jean Paul II, qui a dit dès le début de son pontificat :“N’AYEZ PAS PEUR ! OUVREZ LES PORTES AU RÉDEMPTEUR, permettez donc, je vous prie, je vous IMPLORE avec humilité et confiance, PERMETTEZ AU CHRIST DE PARLER A L’HOMME ! LUI SEUL A LES PAROLES DE VIE, OUI, DE VIE ÉTERNELLE.”

 

De grâce, que ne dorme pas plus longtemps sous le boisseau, dans “un tiroir” (33ème Apparition), ce qui pourrait fort bien, qui sait ? être un vrai Message Nouveau, “OMEN NOVUM”, de Croix Glorieuse, et un appoint céleste apporté dès 1972-1978 à la nouvelle évangélisation, si nécessaire et urgente !

 

Si un tel Message avait été sans tarder sérieusement soumis à l’étude de Commissions compétentes et impartiales, cela aurait évité que des incompétences et des sectes ne se chargent de ce Message, de l’interpréter, de le perturber et de perturber l’Eglise !...

 

Mais surtout, chers pasteurs, n’allez pas gratuitement et injustement accuser de ne pas être en communion avec l’Évangile et avec l’Eglise des fils et des filles de l’Eglise que Dozulé a convertis, de plus en plus ou même du tout au tout, à la Croix Glorieuse du Christ et de l’Église ! Voyez-vous ? Grâce à cette Croix dozuléenne du repentir et de la Miséricorde, ils mènent maintenant (mieux que jamais) “une vie digne de l’Évangile du Christ” (fin mot de l’Épître du 19 Septembre).

 

Et maintenant, écoutons avec un cœur dozuléen l’Évangile de votre 19 septembre : “le Royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine...”

 

La Croix Glorieuse du Calvaire est du domaine de ce Père des Cieux qui, “au petit jour” du Vendredi-Saint, c’est-à-dire au soir du Jeudi Saint, a embauché ses premiers ouvriers à sa vigne, ses tout-premiers prêtres et apôtres - et tout-premiers communiants, avant même leur confirmation.

 

Il les a embauchés à la Vigne de son Corps et de son Sang, avant de les embaucher bientôt à son grand Corps, l’Eglise, sa Vigne Mystique.

 

Et le Maître du domaine a embauché leurs successeurs à sa Vigne, à sa Croix Glorieuse, pendant presque deux millénaires “qui sont pour le Seigneur comme un seul jour” L’histoire de l’Eglise a vécu toutes les heures d’embauche dont parle cet Evangile : les “vers neuf heures”, les “vers midi”, puis les “vers trois heures” et “vers cinq heures”...

 

J’aime à penser que, depuis le grand Concile Vatican II, et surtout depuis 1972, l’Eglise Catholique a été appelée à vivre la dernière heure du jour, celle de “cinq heures”, avant l’heure du “soir venu”, avant l’heure des comptes et du compte des élus !

 

L’Église 1972, 1993, 2000, vit de nos jours l’heure des nations, l’heure évangélique où le Fils de l’Homme, le Fils du Maître du domaine, s’adresse en Eglise à toute l’humanité rachetée, à toute la multitude des hommes qui, en fin de second millénaire de la Rédemption, “restent là toute la journée à attendre, à ne rien faire”, à ne pas servir la Croix Glorieuse de leur Salut éternel, à ne pas servir le Maître du domaine... “C’est que personne ne nous a embauchés !”

 

Allez, vous aussi, hommes de toutes races et religions, vous qui vous dites incroyants, indifférents, allez vous aussi à ma Vigne, à ma Croix élevée de terre pour vous tous...

 

Et je dis : la Croix Glorieuse, Salut de l’homme (de tout homme, de tout l’homme, corps et âme), ne serait-ce pas, pour les ouvriers de toutes les heures de l’histoire sainte de l’Eglise, pour les derniers aussi bien que pour les premiers, ne serait-ce pas : la pièce d’argent, le salaire unique convenu ?

 

Pour l’Église 1972, 1993, 2000, et pour sa Mission divine de nouvelle Evangélisation, Dozulé et son extraordinaire Message de Croix Glorieuse, ce n’est pas du superflu, mais une nécessité. S’il est vrai que la Croix Glorieuse, ce Soleil du Salut de l’homme, doit à tout prix, avant l’heure du grand Retour du Fils de l’Homme avec son signe (Matthieu 24, 30) avoir rempli sa Mission, sa course gigantesque (de la Trinité à l’Eucharistie, de l’Eucharistie à la Trinité) et l’avoir remplie à temps ! (voir le psaume 18, 2-7 et Isaïe 55, 10-11). Soit dit pour la liturgie du 19 Septembre !

 

3. Et maintenant, quant au contenu de la liturgie de la fête du 14 septembre, je vous laisse vous-mêmes en goûter facilement la transparence dozuléenne depuis l’antienne d’ouverture...

 

La première lecture des Nombres c’est du pur Dozulé !

 

Que tous les mordus par les serpents de ce désert du monde “regardent vers le serpent de bronze, la Croix Glorieuse, et ils vivront !“ Et le saint Paul aux Philippiens, quel hymne enthousiaste à la Croix : “Le Christ s‘est abaissé (au dernier point en étant élevé sur la Croix). C’est pourquoi Dieu son Père et notre Père L’a élevé en Gloire (sur cette terre) par sa Résurrection. Et en nos temps, sur notre terre, Il veut l’élever en Gloire au maximum pour qu’au maximum “tout être vivant tombe à genoux et que toute langue proclame : Jésus-Christ est le Seigneur pour la Gloire de Dieu le Père.” (fin mot de l’Épître).

 

Et tout l’Évangile du 14 Septembre selon saint Jean (3, 13-17) est on ne peut plus dozuléen :

 

“De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’Homme soit élevé.., pour que, par Lui, par sa grande Croix Glorieuse, le monde soit sauvé.”

 

Chers amis, n’oublions pas que c’est sous le patronage de ce saint Jean l’Evangéliste, un 27 Décembre 1972, que Madeleine, en une 7ème Apparition de la Croix Glorieuse, a vu se former et lui apparaître pour la première fois la personne de Jésus : “Jamais je n’ai rien vu d’aussi beau. Sa tête était penchée et ses Mains tendues vers moi, comme pour m‘accueillir” :

 

“N’ayez pas peur, Je suis Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité !“

 

Et puis, sur les lèvres de ce Jésus, une délicieuse antienne en latin à la louange de l’heureuse voyante et de nous tous, appelés des ténèbres à l’admirable lumière de Dieu.

 

Remarquons deux choses :

 

1. Dès sa 1ère Apparition, et dès ses premiers oracles, Jésus parle en langue étrangère à Madeleine, comme s’Il était impatient de révéler ainsi son identité, dès le début, aux hommes de latin, aux pasteurs... (Jésus s’en expliquera Lui-même en sa 15ème Apparition).

 

2. Seconde remarque importante : le “vos” en latin (“qui vos de tenebris vocavit...”) est révélateur, dès le début de la révélation du Message, de la mission qui incombe, de par ordre de Jésus, à nous tous, prêtres, religieuses et fidèles, qui sommes initiés et sensibles au Message, d’en être les messagers, les annonciateurs ! “Annuntiate !” Annoncez... Dans le petit livret des Apparitions (page 13), il faudrait donc corriger la traduction : “vous a appelée”, comme si le “vos” de Jésus ne désignait que... Madeleine ! En latin, le “vos”, ce n’est pas un “vous” de politesse (comme en français). D’ailleurs, le latin “annuntiate” est un ordre qui s’adresse à plusieurs.

 

Si, dans mon essai de discernement, je note la faute de français, c’est que ce n’est pas là un simple détail. Au contraire, il s’agit de bien discerner que, d’entrée de jeu, Notre Seigneur tient à ce qu’il n’y ait pas d’équivoque sur une chose essentielle du Message, c’est sa Volonté à Lui (l’initiateur du Message au Nom de son Père) que les prêtres, religieuses et fidèles ne soient pas seulement les disciples et bénéficiaires de ce Message, mais aussi les apôtres, les messagers sans peur et sans reproche de son Message de Miséricorde, de Paix et de Joie, à condition, bien sûr, que ces messagers soient délicatement fidèles et obéissants au Message lui-même (et à ses données), à Madeleine et aux ordonnances légitimes de l’évêque-Supérieur.

 

Chers amis sincères de la Croix Glorieuse, voilà ma mission remplie de Conseiller religieux, pour les 14 et 19 septembre prochains. Il me reste d’exulter de joie avec vous, à cause de notre foi dozuléenne et de l’intelligence adulte et éclairée que nous en avons toujours plus, d’année en année, grâce à l’esprit de la liturgie particulièrement et grâce aussi à l’esprit du Message lui-même. “Vous vivez le temps où chaque événement est le signe de la Parole écrite” (28ème Apparition).

 

Oui, notre thème choisi un 18 juin, en la fête du Sacré-Coeur - lequel Cœur Sacré ne fait vraiment qu’un avec le Message même de Dozulé - nous a éclairés et envoyés plus que jamais en mission, après nous avoir abreuvés et réconfortés à la source même du salut, à la Croix Glorieuse du Sauveur.

 

En terminant, votre Conseiller religieux vous exprime les chaleureuses conclusions de sa longue épître des 14 et 19 septembre 1993.

 

En me servant de textes du bréviaire et de la liturgie, mon cœur vous dit sa foi et son enthousiasme dans le Message qui nous mobilise vous et moi si joyeusement.

 

 

 

 

“Croix Glorieuse”

 

Soleil levant sur ceux qui gisent dans la mort,

Tu es venu pour que voient ceux qui ne voient pas...

Ô viens, Seigneur Jesus !

Lumière sur le monde !

Que nous chantions pour ton retour

Agneau pascal, Tu es venu racheter les brebis perdues

Et tu payas le prix du sang.

Ô viens, Seigneur Jésus,

Berger des sources vives !

 

 

 

 

 

- Laudes du troisième mardi :

Psaume 84 de ces Laudes (“Attente du Salut qui vient”) (versets 9 à 11):

 

J’écoute ce que dit le Seigneur Dieu (par son Dozulé).

Ce qu’Il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.

Oui, son salut est proche de ceux qui le craignaient,

Pour que la gloire demeure en notre terre.

Justice et paix s’embrassent.

 

 

- Au mêmes laudes : Isaïe (“Chant de victoire”) (versets 1, 3, 9, 12):

 

Nous avons (en Dozulé) une ville forte !

Immuable en Ton dessein,

Tu préserves la paix de qui s’appuie sur Toi.

Quand tes jugements s’exercent sur la terre,

Les habitants du monde apprennent la justice.

Seigneur, Tu nous assures la paix.

 

 

- Et voici le psaume final de ces laudes :

Le psaume 66 (“Le salut pour toutes les nations”) (versets 2, 3, 8):

 

Que Dieu nous ait en pitié,

Qu’Il fasse briller sa Face sur nous,

Afin que sur la terre

On connaisse Ta Voie (la Croix),

Dans toutes les nations, Ton Salut !

Que Dieu nous bénisse,

Et que le craignent tous les confins de la terre !

 

 

 

Voilà, dis-je, un psaume tout dozuléen. Le Malin, avec son “666” (Apocalypse 13, 17-18) voudrait bien piéger ce psaume 66 !

 

Mais, arrière Satan ! La Croix, la grande, est là dans le Message ! Et en plus, le Cœur immaculé, Fatima est là !

(les laudes sont d’un 13 juillet 1993)

 

Cas laudes sont redoutables à l’enfer dont, un 13 juillet 1917, trois enfants ont eu la terrible vision. Oui, redoutable à l’Ennemi n°1 de la Croix Glorieuse du Calvaire, est le Message de la Grande Croix Glorieuse de DOZULÉ !

 

Notre vœu et prière (psaume 118, 89) :

 

“Que pour toujours bientôt TA PAROLE (Ta Croix de Lumière), Seigneur, se dresse dans les Cieux !”

 

 

Et enfin le psaume (67, 12) :

 

“Le Seigneur prononce un oracle 1972-1978, et une armée (d’âmes) messagères le répand”. C’est vous ! C’est moi !

 

Vive Dozulé ! Vive votre 14-19 septembre !

 

Et la Vierge du 15, forte comme une armée est avec vous !

 

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ANNEXE

 

 

LAISSONS LA PAROLE AU GRAND PROPHÈTE JÉRÉMIE : 30,18-24 et 31,1-7

 

 

“Vous serez Mon peuple, et Moi Je serai votre Dieu. Voici l’ouragan de Dieu ; la fureur est sortie, la tempête fait rage, sur la tête des méchants elle se décharge, l’ardeur de la colère du Seigneur ne se détournera pas qu’Il n’ait exécuté, qu’Il n’ait réalisé les desseins de Son Cœur ; dans la suite des jours vous comprendrez cela.

 

En ce temps-là [les épreuves et jours de jugement et de purification] Je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël et elles seront Mon peuple.

 

Ainsi parle le Seigneur : il a trouvé grâce au désert, le peuple échappé au glaive : Israël [grand Israël racheté par la Croix Glorieuse] marche vers sa tranquillité... D’un amour éternel Je t’ai aimée [épouse] ; aussi T’ai-je attirée avec fidélité [Ma Croix Glorieuse].

 

De nouveau Je te bâtirai et tu seras bâtie vierge d’Israël ;... Car vient le jour où les veilleurs crieront sur la montagne d’Ephraïm “Debout ! Montons à Sion [la montagne de la Croix] vers le Seigneur, notre Dieu !“ Car ainsi parle le Seigneur : poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites-vous entendre, louez et dites :

 

 

le Seigneur a sauvé son peuple, le reste d’Israël !”

  

Révérend Père Constant DEROUARD  M.S.M

Autres textes

 

 

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