25ème ANNIVERSAIRE de

 

L’ “ECCE CRUCEM DOMINI” de DOZULÉ

 

(28 Mars 1972 - 28 Mars 1997)

 

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“Le Songe des Trois Blancheurs”

 

DU RÊVE À LA RÉALITÉ ?

 

Tout au long de sa biographie, Don Bosco relate ses “songes” ou “rêves” qui ont fait couler beaucoup d’encre depuis un siècle. Dans un livre paru en 1838 (puis en 1939) Don Lemoine, Don Amadéi et Don Céria en ont relaté environ cent vingt. Ces “songes” que l’on qualifierait de prémonitoires aujourd’hui, Don Bosco en les commentant a invité à une sage réserve: “On dit qu’il ne faut pas s’occuper des rêves : je vous dis que, dans la majeure partie des cas, je suis moi aussi de cet avis. Parfois, cependant, bien qu’ils ne nous révèlent pas des choses à venir, ils servent à nous faire connaître comment dénouer des affaires très embrouillées et à procéder en diverses occasions avec une véritable prudence. Il est alors permis d’en tenir compte, pour ce qu’ils offrent de bon...”

 

Dans les notes de son autobiographie le Père Francis Desramaut précise utilement: “Même attitude affinée en 1885, trois ans avant sa mort. A cette époque Don Bosco parlait d’expérience. Il a toujours affirmé d’ailleurs avoir été providentiellement guidé par de tels rêves soit dans la fondation de son œuvre, soit dans son orientation. Souvent il en racontait, soit qu’ils aient été réels, soit qu’il se servît d’un “genre littéraire” pour la formation spirituelle ou pédagogique de ses collaborateurs ou de ses enfants. Il est certain que, aussi bien la théologie, qui a à se pencher sur bien d’autres cas semblables présentés dans l’histoire de la sainteté chrétienne, que la psychologie et l’investigation du subconscient ont leur mot à dire en la matière. Homme de Dieu Don Bosco savait lui, que le Seigneur a mille façons de guider ses apôtres.”

 

 

Le “songe” le plus connu de Don Bosco est celui des trois blancheurs :

 

 

- L’EUCHARISTIE : la célébration des Mystères du Christ-Sauveur. Don Bosco invita à la Communion précoce et fréquente des jeunes, allant ainsi à l’encontre de la rigueur janséniste qui prédominait alors chez les braves curés piémontais. En France, Mgr de Ségur œuvrait dans la même direction. Il faudra attendre 1908 pour que PIE X exige que les tout-petits s’agenouillent à la Table-Sainte.

 

- LA VIERGE MARIE : “c’est elle qui a tout fait, elle est le secours des chrétiens”, disait-il.

 

- LE PAPE : qui était son ami et qui lui demandait de prier fréquemment pour lui.

 

 

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En 1997, en cette ANNEE du CHRIST, où le 28 Mars tombe un VENDREDI-SAINT, puisse l’ “ECCE CRUCEM DOMINI” de Dozulé, résonner : non seulement “comme dans une église” (1èreApp.), mais “comme dans toute l’Eglise”, et cela: “d’une voix forte, grave, importante,” pour que soit enfin entendu et exaucé l’extraordinaire Message “unique et définit if que Dieu a révélé à Sa Servante”.

 

“Les Paroles qui sont sorties de sa bouche ne sont pas d’humaines paroles mais par ce que lui a enseigné l’Esprit” (34° App.)

 

Que “La Dame de tous les Peuples”, la Corédemptrice et Médiatrice, dont le Message d’Amsterdam (1945-1971) a été célestement authentifié ensuite par l’évènement Notre Dame d’Akita du Japon (reconnue par l’Eglise en 1984 et en 1996), se fasse l’Avocate du Message de la Croix de tous les peuples ! L’Avocate de l’Evènement et du Message dozuléens !

 

 

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Aux jours de la Cène du Jeudi-Saint et du Golgotha la Croix Glorieuse du Christ était en son ALPHA, quoiqu’en un premier sommet.

 

Aux jours de Dozulé (1972-1978, 1997 etc...) la Croix Glorieuse du Fils de l’Homme a inauguré l’ère de son OMEGA qui aura son apogée au Grand Retour Glorieux (Mt 24/30).

 

“Si l’homme n’élève pas la Croix Je la ferai apparaître, mais il n ‘y aura plus de temps” (de délai) (Apocalypse 10/6)

 

Ainsi se termine la 21ème Apparition: un premier Novembre 1974.

 

Le 28 Mars 1975, en l’église de Dozulé, Jésus dictera à Madeleine, après trois “Pitié, mon Dieu”:

 

“Sachez que Jésus de Nazareth a triomphé de la mort, que Son Règne est Eternel, et qu'Il vient vaincre le monde et le temps.”

 

“C’est par la Croix Glorieuse, que Madeleine a vue ce jour trois années plus tôt, c’est par la Croix Glorieuse, qui est le Signe du Fils de l’Homme, que le monde sera sauvé.” (28° App.)

 

 

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“Quand cette Croix sera élevée de terre, J’attirerai tout à Moi.” (8° App.) C’était un 12 Juin 1973, à 19 h à la chapelle. Et au début de cette apparition Jésus avait dicté mot à mot tout doucement à Madeleine: “Je suis le Premier et le Dernier et le Vivant, et Tout ce qui vous a été donné : Je suis l’Amour, la Paix, la Joie, la Résurrection et la Vie... Attendite... Attention ! ce que vous entendez à l’oreille, proclamez-le sur les toits. Par vous, Madeleine, la cité de Dozulé sera ornée par la Sainte Croix et elle édifie un Sanctuaire au Seigneur sur sa montagne. Redoutable est ce lieu “(Terribilis est locus iste).

 

“Hâtez-vous d’annoncer au monde ce que vous avez vu et entendu en Mon Nom. Donnez l’ordre à l’Evêché d’annoncer Ma Loi, afin de faire élever la Croix Glorieuse et le Sanctuaire de la Réconciliation à l’endroit précis où Madeleine l’a vue six fois, et venez-y tous en procession.” (8ème App°.)

 

Et en 16° Apparition, le Vendredi 3 Mai 1974, Jésus précise de nouveau :

 

“Dites à l’Eglise qu’elle envoie des Messages dans le monde entier... Quand cette Croix sera élevée de terre, J’attirerai tout à Moi.” (16ème App°.).

 

 

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“TERRIBILIS EST LOCUS ISTE” (8ème App°.)

(La Cité Sainte, la Jérusalem Nouvelle).(48ème App°.)

 

Jésus apparaît lui sourit et lui dit :

 

“Voulez-vous avoir la gentillesse de dire ceci à haute voix :

 

“Attention, vous tous qui tenez voilées les Paroles prophétiques qui vous ont été remises, le livre que Je tiens entre Mes Mains, c’est le LIVRE DE VIE, que Mon Père vient de Me donner le pouvoir d’ouvrir, et c’est sur cette montagne bénie et sacrée, lieu qu’il a choisi, que va se rénover toutes choses. C’est ici que vous verrez la Cité Sainte, la Jérusalem Nouvelle. Et voici qu’apparaîtra la demeure de Dieu parmi vous.

 

“Mais alors se frapperont la poitrine ceux qui luttent et refusent d’entendre les paroles que cette humble servante a prononcées. Vous à qui J’ai demandé d’annoncer Mon Message, vous êtes coupables de laisser le monde dans l’ignorance de ce qui doit arriver bientôt. Ne vous appuyez pas sur votre propre réflexion. Pourquoi luttez-vous, puisque Je vous ai donné Ma Grâce dogmatique ? Par pitié; Je vous demande de M’écouter, Mon Cœur déborde de Miséricorde.”

 

 

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HOMMAGE RECONNAISSANT À MADELEINE

 

Notre hommage reconnaissant à l’humble servante et prophète de la Grande Croix Glorieuse de la Haute-Butte !

 

Elle avait un nom prédestiné : MADELEINE AUMONT !

 

Nous ne craignons pas de lui appliquer en toute vérité ces paroles que l’Esprit-Saint faisait dire au prophète Isaïe (51/16) et qu’Il adressait à son Peuple choisi et bien-aimé pour le consoler: “J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et dans l’ombre de ma main je t’ai mis à couvert, pour planter des cieux et fonder une terre et pour dire à Sion : “Tu es mon peuple.”

 

Ce texte sacré convient parfaitement et tout entier à la vocation, et à la mission mondiale de Madeleine Aumont, qui a été vraiment et est toujours la bouche de “Jésus de Nazareth, du Fils de l’Homme Ressuscité’ Elle est la bouche de tous les oracles dozuléens : pour planter une Croix montant jusqu’aux Cieux, et pour fonder une cité qui sera à jamais la nouvelle “Cité Sainte, la Nouvelle Jérusalem”.

 

Pour qui connaît Madeleine, et la connaissait avant 1970, elle avait, c’est sûr, le goût de son devoir d’état : d’épouse et mère de famille, d’humble ouvrière et servante de son église et de “l’école Saint Joseph”, mais nullement la recherche et l’envie du “merveilleux”.

 

Et elle était à cent lieues, loin d’inventer l’élévation d’une Croix Glorieuse et d’une telle Croix si haute !! “Croix Glorieuse” n’était même pas dans son vocabulaire. Et de s’attribuer une mission de voyante et de prophète, surtout pas celle que le Ciel a choisie pour elle ! Car, quelle mission ce Dozulé ! Convaincre les Pasteurs de l’Eglise ! (Que vont-ils dire de moi, Madeleine, en m’entendant ? Faire élever une Croix dite Glorieuse ? Et quelle dimension ! 738 mètres !!! ) Or, Madeleine ne regimbe pas. Il faut qu’elle la porte, cette Croix !

 

Il fallait qu’il y eût grand péril en la demeure, en Eglise, pour que “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité” entrât Lui-même en scène, en se servant impérativement, quoiqu’en toute douceur, de bouches humaines, Madeleine et nous tous ! Car “ANNUNTIATE” de 7°Apparition, n’est pas un pluriel de politesse, mais un pluriel réel ! Jésus ne mobilisait pas seulement la Bouche de Madeleine, mais, par elle et en elle, Il mobilisait nos bouches à nous tous, et pas seulement nos oreilles: “Attendite, quod in aure auditis, prædicate super tecta” (8°App.)

 

(“Attention, ce que vous entendez à l’oreille, proclamez-le sur les toits”)

 

Bien sûr, au moment même, Madeleine ne se rendait pas compte que sa “bouche” de prophète mobiliserait à jamais, au service du Message de la Grande Croix Glorieuse du Repentir, tout un monde, un monde de plus en plus “mondial” !

 

Madeleine, avant 1972, imaginait-elle - quoique sensibilisée en Eucharistie depuis 1970 - qu’elle deviendrait subitement, ni plus ni moins, la Bouche de Jésus-Eucharistie Lui-même ? Et de Son Extraordinaire Message de Grande Croix Glorieuse ! “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”, a réellement et physiquement, si nous osons dire, mis Ses Paroles et Oracles “dans la bouche de Madeleine” ! Et a mis la prophète dans l’ombre et le creux de Sa Main ! Ainsi elle était efficacement et pour toujours, mise à couvert de l’erreur : “Vous, Madeleine, qui êtes le seul Signe visible pour Mon Message, vous ne tomberez plus dans l’erreur” (promesse du Seigneur : 47°App.)

 

Oui, les susdites paroles d’Isaïe peuvent être appliquées parfaitement au cas de Madeleine Aumont et de ses expériences mystiques et eucharistiques !

 

Non, ce n’est pas d’elle-même que la prophète Madeleine ouvre la bouche et transmet, tout haut ce qu’elle voit et entend ! Est-ce d’elle-même qu’elle parle une langue étrangère, le latin, et des dictées savantes en latin ? Et que, sans bégayer, elle répète, avec assurance, en très bon latin, des oracles bibliques, évangéliques, apocalyptiques qui la dépassent du tout au tout ?

 

Dans les extases et dans leurs déclarations ou oracles, la bouche de Madeleine parle, non en vertu de “l’abondance de son cœur” mais en vertu de “l’abondance du Cœur de Jésus” ! Oui, c’est Lui qui a mis Ses Paroles, dans la bouche de Sa prophète ! Cela ressort nettement : des oracles prononcés par Madeleine, et de ses ferventes réflexions personnelles qui figurent, sur le vif, le jour même dans ses cahiers.

 

Quand on aborde et parcourt, avec simplicité du cœur et avec piété, le pur texte complet de Madeleine, tel qu’elle le présente et qu’elle veut (dans ses déclarations oracles faites à qui la visite et la questionne) qu’il soit présenté fidèlement par les autres, on acquiert vite la conviction que Madeleine ne se prêche pas elle-même, mais que sa bouche ne fait que répéter fidèlement les paroles et oracles de son Mystérieux Interlocuteur, Jésus-Eucharistie.

 

Et dans l’ombre de Sa Main, Jésus a mis Madeleine, ses oreilles et sa bouche à couvert : de toutes infiltrations personnelles de “son avoir” intellectuel et spirituel et religieux “à elle”. Ce n’est pas “elle” qui s’écoute elle-même, et qui parle par “elle-même” ! Elle est la servante et prophète, la bouche et l’instrument de Jésus, du “Je Suis”:

 

“Je Suis le Premier et le Dernier et le Vivant : Je Suis l’Amour, la Paix, la Joie, la Résurrection et la Vie” (8° App.)

 

Si Jésus a mis et tient toujours dans l’ombre de Sa Main, la prophète Madeleine, c’est pour mettre à couvert le Message de la Grande Croix Glorieuse, le contenu et l’intégrité de ce Message extraordinaire, de ce Message ultime et définitif, dont le premier et le dernier mot sont: “la glorification en grand, en ces temps qui sont nos temps, et les derniers temps, la glorification par tout l’Univers, de l’instrument du Salut, la Croix Glorieuse ! “Père l’heure est venue. Glorifie comme jamais ton Fils pour qu’Il Te glorifie comme jamais.” (Jean 17/1)

 

L’Heure de la Cène du Jeudi-Saint et du Golgotha du Vendredi-Saint, c’était l’Heure évangélique du Souverain Prêtre et Victime, pour la Gloire de Dieu et le Salut de l’homme. Son Heure tant désirée dès sa venue en ce monde, c’était la Croix Glorieuse en son ALPHA.

 

Vingt siècles après : Dozulé, c’est l’heure de la Croix Glorieuse en son OMEGA; c’est l’heure de “la Croix de tous les Peuples”, préparée, répétons-le, par “la Dame de tous les Peuples.” Par le Message d’Amsterdam (1945-1971), la Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, préparait le Message de Dozulé.

 

Disons encore : Dès 1935, Jésus, la Miséricorde en Personne, préparait aussi le Message de Miséricorde de Dozulé, témoin : la parenté notoire entre les deux grandes neuvaines de la Miséricorde (à 35 ans de distance) en Sœur Faustine (la Sainte) et en Dozulé.

 

Nous reporter aux pages 20 et suivantes de notre “Lettre ouverte” du 28 Mars 1994 (qui était sous l’effigie du Jésus Miséricordieux de Sœur Faustine).

 

 

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Dès 1972, par DOZULÉ, le CIEL préparait le

JUBILE de l’AN 2000 de la REDEMPTION

 

L’heure est venue, que soit élevée par l’Eglise une Croix Glorieuse qui soit : “LA CROIX PLANÈTE”, “La CROIX de TOUS les PEUPLES” !

 

Grâce aux techniques ultramodernes, cette Croix des “Derniers Temps”, cette lumineuse Croix de l’Univers, est réalisable ! et elle exaucera en plénitude la supplique que le “Souverain Prêtre et Victime”, au soir de son Jeudi-Saint, adresse à son Divin Père (Jean 17) :

 

“Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils (par son élévation en Croix), pour que ton Fils Te glorifie” Car cette Croix Glorieuse du Message, de l’altitude du Golgotha, aura, “connue jamais, la grâce de “révéler” la Croix Glorieuse de Jésus, toujours plus”. (Et pour beaucoup ce sera la première révélation).

 

Tous les hommes de bonne volonté, tous les esprits et cœurs droits du monde entier, (de toutes races et religions) seront interpellés par ce Signe extraordinaire, par cette merveille d’An 2000. Cette insolite et céleste Croix lumineuse aura la grâce de faire question et réponse sur ce Mystère de Dieu par excellence qu’est le mystère du Christ et de sa Croix Glorieuse et d’interpeller tous les hommes.

 

 

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Oui, à partir de 1972, pour le Père des hommes et pour le Fils de l’Homme, qui est la Croix Glorieuse en Personne, l’heure était venue que soit révélé comme jamais : Ce Golgotha, comme étant la Croix, le Salut de tous les Peuples ! pour eux tous, l’heure était venue de “comprendre avec tous les saints, quelle est la largeur et la longueur, et la hauteur et la profondeur de l’Amour (Infini et Miséricordieux) qu’est le Christ et qui surpasse toute connaissance, de sorte que (nous) soyons remplis de toute la plénitude de Dieu” (Eph. 3/8-19).

 

 

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Le Message de Dozulé, sur les lèvres de Jésus et de Madeleine, était une actualisation des Evangiles et de leur essentiel message de Croix Glorieuse de Golgotha, de “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”. C’est à Madeleine et à nous tous : “d’annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable Lumière” (7ème App°.) (Voir aussi la 14ème App°. et la 1ère Epitre de Saint Pierre (chap.2, verset 9)).

 

 

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Dès 1973, le temps des Nations étant très avancé, le Ciel, voulant que la plénitude des élus soit réalisée à temps, tira le grand jeu de Dozulé et de sa grande Croix Glorieuse ! Comme si, en sa “barque de Saint Pierre” le Maître et Seigneur intimait l’ordre : de “lever le “grand Mât”, comme si: “l’Aigle divin” se voyait dans la nécessité de “déployer toute son envergure afin de porter sur ses ailes toute sa nichée” (Deutéronome 32 11/12).

 

Vraiment “Il est grand, le Seigneur, et louable hautement ! Et sa grandeur est insondable”. (Psaume 144/3). Justement, c’est au verset 13 de ce Psaume 144, que se réfère en 28ème Apparition, l’oracle cher au Message de Dozulé : “... Son Règne est éternel, Jésus vient vaincre le monde et le temps”.

 

 

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Dans le livre biblique d’Esther, le monarque perse, Xercès, séduit par Aaman un de ses ethnarques, qui accabla d’accusations le peuple juif, était sur le point de décréter l’extermination de tous les juifs. Mais le Dieu d’Israël pour sauver d’avance le peuple juif, son “peuple choisi” d’où devait sortir Jésus, avait suscité Esther cette juive dont Xercès avait fait une de ses Reines.

 

L’Esprit-Saint a béni l’héroïque plaidoyer d’Esther, près de Xercès, ce “Roi des rois”, en faveur des juifs... Mais, pour que les juifs et la Reine Esther la première, aient la vie sauve : il fallait d’abord que le Monarque devant toute sa cour : présentât son sceptre d’or à la Reine au moment où elle paraîtrait devant lui (en vue de plaider pour les juifs).

 

Ô Merveille ! Il présenta son sceptre d’or. La cause des juifs était gagnée !

 

Appliquons vite cet épisode d’Histoire Sainte, (Esther Chap.8) au mystère de Nouvelle et Eternelle Alliance qu’est Dozulé :

 

Le vrai Roi des Rois, l’Eternel, le Père des Miséricordes, voyait, en 1972, en grand péril et en grande perte de vitesse, la Foi et l’action de Son Eglise par rapport à la Croix Glorieuse : dont le mystère et la vérité étaient mis sous le boisseau ou édulcorés et n’éclairaient plus guère la Cité des hommes !

 

Ce n’est pas de l’imagination que : de voir en Dozulé une vraie supplique 1972-1978 de l’Esprit-Saint et de Jésus Rédempteur au Père du grand Israël que nous sommes, une “actualisation -XX° siècle de l’épisode d’Esther”. Le Fils de l’Homme décrétait l’élévation par l’Eglise de la Grande Croix Glorieuse pour relever le défi diabolique de l’extermination et de l’auto-destruction par l’ennemi n° 1, de l’Eglise catholique, dans les années 1972 et suivantes ! Satan, l’ennemi n° 1 de cette Croix du Golgotha montée par lui, mais où il a été pris au piège, oui, Satan rage contre Dozulé plus que contre n’importe quel autre message. Combien le Diable doit ricaner de voir que l’homme refuse la Croix de l’altitude du Golgotha, et substitue ses pauvres sagesse et réflexion au céleste et grandiose Projet de Dieu, du Dieu d’ Infinie Miséricorde.

 

Inlassable Père des Miséricordes, Tu n’es pas “à court” de secrets et recettes face à un premier refus de l’homme ! Alors, Père, multiplie sur terre, avant l’An 2000, des Croix Glorieuses au 1/100ème (de celle du Message) des Croix bénites de 7 mètres 38 ! (Lire le 1 volume, 1997, de JNSR).

 

Elles seront des “filières” de la haute Croix du premier 4essage révélé. Aux yeux de l’Eternel, elles seront une constellation te Croix lumineuses encore plus dignes que la timide Croix actuelle le la Haute-Butte. Dans l’Infinie Sagesse et la Toute Puissance du Très-Haut, “les solutions substituts” sont presque plus admirables encore, si nous osons dire, que le projet premier de Dieu ! Oui, la Miséricorde Infinie, à hauteur du Ciel, n’est pas à court de recettes ni l’ingéniosité, face à la liberté de réponse de l’homme, soyons-en convaincus !

 

De toutes façons, l’heure est venue, semble-t-il, d’un grand Retour du Fils de l’Homme, par lequel “le Père des hommes, le Dieu d’Israël va visiter son peuple, et tous les peuples”, par la mise en lumière, d’une façon ou d’une autre, du “Mystère même de Dieu qu’est la Croix Glorieuse”, mystère bien trop caché encore à la multitude, qui attend la rémission de ses péchés ! (Luc 1, le Benedictus) et qui gît dans les ténèbres !

 

 

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La Grande Croix du Message de Dozulé (1972...) voulait, et veut toujours être, d’une façon ou d’une autre, la Croix de tous les Peuples, tant désirée par “la Dame de tous les Peuples” en son Message (1945-197 1) (de plus en plus répandu, et officiellement, depuis la nette déclaration de l’Evêque d’Haarlem, Mgr BOMERS, le 31 Mai 1996).

 

Même si sur la Haute-Butte, la bénie petite Croix attend toujours d’être la grande, le Message n’en reste pas moins oracle irréversible du Seigneur, et pas moins chargé d’une divine puissance de Repentir et de Résurrection spirituelle !

 

Que l’homme sache bien : que ce que Dieu veut, Dieu le veut toujours d’une façon ou d’une autre... “de même que la pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre... ainsi Ma Parole (mon Dozulé) qui sort de Ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que Je veux, sans avoir accompli sa mission” (Isaïe 55,10-11)

 

Si le Message de Dozulé est de Dieu, comme en sont convaincus bien des prêtres dans leur grâce dogmatique, Dozulé, le Message de Grande Croix Glorieuse de tous les Peuples, persistera! “Si ça vient de Dieu, ça persistera” ! déclarait, en 1973, Monseigneur Jean BADRÉ, dans un grand bon sens. (cf. la 9ème App.).

Or, le fait est que depuis 25 ans ça persiste envers et contre tout ! Pour un train les traverses des rails sont indispensables. De même pour le train dozuléen : à cause des “traverses” il fait plus que jamais TGV et est devenu un train sans frontières, qui franchit toutes les parties du monde ! (traduit en 11 langues)

 

Oui, Dozulé persiste et résiste plus que jamais. Et cela, non pas tant par le zèle des messagers et messagères du Message, que par la puissance interne et divine du Message, qu’on le veuille ou non !

 

Chers Amis, notre langage si convaincu et fervent, sur “Dozulé”, cette simple mais sérieuse “révélation privée”, ne manquera pas de scandaliser les adversaires de Dozulé, les intellectuels ! Charles Péguy au début du siècle, avant d’être dans les premiers héros et victimes de 1914-1918, a eu de jolis propos sur :

 

“Je complot des intellectuels contre la mystique et les expériences mystiques”.

 

De nos jours, un grand théologien - de longue carrière - Oliva Melançon C.S.C., a fait paraître chez F.X. de Guibert, une “justification théologique”, en son “Jésus appelle sa Messagère”. Sa justification réhabilite les messages et messagers sérieux, dont l’Eglise aurait bien tort de se priver et de priver ainsi tout le Peuple de Dieu.

 

Le Fils de l’Homme et la Mère de l’Eglise, n’auraient-ils pas le droit de parler aux hommes, aux hommes d’Eglise d’abord, quand il plaît à Dieu: pour actualiser J’Evangile, et pour en révéler aux hommes ce qui ne pouvait être révélé pratiquement qu’en ces temps qui sont, nos temps et derniers temps ! Comme c’est le cas nettement en la bouche de la prophète Madeleine, lors de la 21ème Apparition.

 

A notre idée, la 21ème apparition, est la principale fleur de tout le Message. Et butinée telle quelle, sans commentaire de personne, elle fournit le miel le plus pur de tout le Message et le plus substantiel.

 

 

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Seule la Croix Glorieuse de la Cène et du Golgotha a été Gloire pour Dieu, et cela véritablement Gloire de Dieu. Comme en témoigne l’Evangile : des “ultima verba” du Verbe Incarné et Crucifié :

 

“L’Heure est venue : Père, glorifie ton Fils (élève en Croix) pour que ton Fils Te glorifie”, (Jean 17/1).

 

Quant à toutes les Croix qui ont été élevées par l’Eglise, quant à toutes les “Elévations” de Messe, elles n’ajoutent rien à la Gloire de Dieu, à sa Gloire essentielle qu’a été pour Lui la Croix Glorieuse du Golgotha...

 

Et pourtant, le Maître et Seigneur, au nom de son Père et notre Père : désire et commande : et la multiplication de Messes “Faîtes cela - la Célébration Eucharistique - en mémoire de Moi, en mon Nom et au nom de cette Croix du Golgotha avec laquelle Je m’identifie et ne fais qu’un en chaque messe.” et la multiplication de Croix Glorieuses (de 7m38).

 

Ces deux multiplications n’ajoutent rien à la Gloire essentielle de Dieu le Père et du Fils de l’Homme, Et pourtant ces multiplications procurent dans l’Esprit-Saint (ce Divin Epoux de Marie et de l’Eglise) au Père et au Fils, une Gloire “accidentelle” comme dit Saint Thomas d’Aquin, une Gloire de surcroît.

 

Mais quelle est donc au juste, cette Croix de surcroît ? Saint Jean (15,8) répond lui-même :

 

“ la Gloire de Mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit”

 

Et donc la Gloire “accidentelle” de Dieu, du Père et du Fils : c’est que l’Esprit-Saint, par la Sainte-Eglise, et par les Saintes Messes multipliées et par les Croix Glorieuses extérieures multipliées, opère efficacement, en l’ensemble et en chacun des membres du “Christ total”, opère la sanctification et la glorification béatifique (par la voie des Béatitudes).

 

Dans le Bréviaire ou “Liturgie des Heures”, au samedi après les Cendres, sous le titre: “l’amitié de Dieu”, Saint Irénée (de “l’office des Lectures”) est explicite et très clair : “Ce n’est pas par besoin de notre service que Dieu nous ordonne de le suivre, mais pour nous procurer le Salut. Car suivre le Sauveur, c’est participer à la lumière” (de la Croix Glorieuse, et des Croix Glorieuses).

 

 

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Fioretti 1997 (d’un 1900ème Anniversaire):

Cueillie sous la plume du Pape Clément 1er, mort en “97”.

 

Le Bréviaire (cette “Liturgie des Heures”) présente à notre méditation en homélie, au Mercredi des Cendres, un extrait d’une “lettre de ce Pape de la primitive Eglise” lettre qui, dix-neuf siècles après, semble s’adresser à nous, les disciples de la Croix Glorieuse dozuléenne du Repentir.

 

“La Croix de Jésus a procuré au monde entier la grâce de la conversion... Par elle le Maître de l’univers nous crie : vos péchés monteraient-ils de la terre jusqu'au Ciel..., si vous vous retournez vers moi de tout votre cœur et me dites: “Père” !je vous écouterai comme un peuple saint.”

 

“Voilà ce qu'il a fixé par sa volonté toute puissante (par Dozulé) parce qu’il veut faire participer tous ceux qu’il aime à la conversion. C’est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté.” (à sa loi de Dozulé, de magnifique et Glorieuse Croix, à sa “LOI” comme dit la 8ème Apparition).

 

Et Saint Clément précise comment il faut pratiquement obéir du fond du cœur à cette LOI, à cette magnifique et glorieuse volonté qui s’appelle Dozulé.

 

“Implorons humblement la miséricorde et la bonté divines, prosternons-nous tournons nous vers cette volonté (dozuléenne) de compassion à notre égard: en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui conduisent à la mort. Que le sage ne s ‘enorgueillisse pas de sa sagesse, ni le riche de sa richesse, mais : de chercher le Seigneur et de pratiquer le droit et la justice, la bienveillance et la patience... Exercez la bonté, ainsi sera-t-elle exercée envers VOUS : la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous...”

 

“ Par la Croix de Dozulé, regardons attentivement le Père et Créateur du monde entier, attachons-nous à ses bienfaits magnifiques et insurpassables qu’Il nous donne dans la Paix (de Dozulé) “. (St Clément Pape de 88 à 97).

 

 

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Florissante FIORETTI en butinant la 14ème Apparition de 1er Mars 1974.

 

“Voici la Lumière” dit Madeleine, Et Voici Madeleine qui, tout doucement, entend et répète les lumineux oracles de “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité.” Ecoutons-la, écoutons-Le :

 

“Je suis la Lumière du monde, et la Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point comprise.”

 

Pénitence, pénitence, pénitence ! ”

 

DOZULÉ, “ relais amplificateur de LOURDES ”. Et comme LOURDES et avec LOURDES, DOZULÉ est relais amplificateur urgent (surtout depuis 1972, et encore plus, en 1997) des “révélations et promesses” de PARAY-LE-MONIAL.

 

En son DOZULÉ, le Père J. B. Manceaux a d’éloquentes pages (12 et plus) sur le merveilleux parallèle entre DOZULÉ et PARAY.

 

L’Église de France, Dieu merci, vit surtout depuis les années 1972, dans la lumière et l’estime de PARAY-LE-MONIAL.

 

Puisse-t-Elle, à partir de cette année 1997, “année du Christ”, vivre dans l’estime de la Lumineuse Croix et “révélation” dozuléenne et en particulier : de la pressante supplique finale de cette 14ème Apparition...

 

C’est tout dire ! C’est YESHOUA, Le “JE SUIS” ! En Vérité, Celui qui a parlé à Madeleine de Dozulé, et par elle à nous tous : c’est le “JE SUIS” !

 

Avant de révéler à Moïse, dans le Buisson ardent, Son Nom, YESHOUA, qui était la clef des Ecritures, mais qui a été “tu”, tenu caché et renfermé, comme dans les ténèbres, -à cause du manque de discernement de l’école des scribes et pharisiens-, le Dieu d’ Israël, d’Abraham, Isaac et Jacob, portait le nom populaire : “le Montagnard” (Exode 3/13+). “ Vive le Seigneur de la Haute-Butte.”

 

En nos temps qui sont nos temps, et les Siens : “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité” se révèle en ces nouveaux termes à Madeleine, un 27 Décembre 1972 (en 7ème App°.), et un 12 Juin 1973 (en 8ème App°.), en ces termes :

 

“Je suis le Premier et le Dernier et le Vivant, et Tout ce qui vous a été donné. Je suis l’Amour, la Paix, la Joie, la Résurrection et la Vie”.

 

Il a jugé bon dans sa Très Haute Sagesse et Miséricorde, de nous parler et si clairement, par une “bouche” si proche de nous, et si digne de foi.

 

Dozulé: “C’est le Seigneur !

 

Ce n’est pas pour que nous mettions sous le boisseau, en tiroir, un oracle unique et définitif, et si miséricordieusement révélateur...

 

Avec Paix et Joie, servons-nous, et pour les autres comme pour nous, de cette Clef qu’est DOZULÉ ! DOZULÉ, c’est YESHOUA !

 

 

Fioretti 15

 

FIORETTI du 25ème anniversaire de DOZULÉ :

ÉLOGE des “révélations privées”

 

1°) - Avant que n’arrive la Parousie avec son “Signe” (Mt 24,30) et son “Dies irae” (Psaume 96, 4+), un évènement avant-coureur, une extraordinaire “révélation privée” s’est produite sur la Haute-Butte de Dozulé (28 mars 1972), et pas d’une façon fugitive, mais elle s’est prolongée, par épisodes, jusqu’en Octobre 1978.

 

Les Pasteurs, les Veilleurs, ceux concernés spécialement, étaient à même d’être aux aguets et disponibles à un tel “Signe”. Ce Signe se déclarait nettement, dès la première heure: comme la Croix Glorieuse du Christ (“Ecce Crucem Domini”, 1ère Apparition).

 

Cela arrivait dix ans après le 1962 de Vatican II, et exactement huit ans après la promulgation (21 Novembre 1964) de “Lumen Gentium” (“Lumière des Nations”).

 

2°) - Pourquoi en ces années 1972, à l’égard de Dozulé, où il s’agissait nettement de la Croix Glorieuse du Christ, dès la première apparition extraordinaire, en l’aurore de Mardi-Saint 1972, “Ecce Crucem Domini”, des Pasteurs très censés ont-ils été si peu ébranlés? Parce que, sans doute Dozulé, c’était une affaire de “révélation privée”.

 

3°) - Et pourtant qui ne sait que, dès le début de l’Histoire de l’Eglise, le “Rédempteur de l’homme”, quand Il veut confier aux hommes une communication importante il le fait par révélation privée, et il ne peut en être autrement ?

 

Toute l’Histoire de l’Eglise, et de sa mission de “Lumière des nations”, ne repose-t-elle pas sur la fulgurante “révélation privée” qui, sur le chemin de Damas, a fait du “plus fougueux persécuteur de 1’Eglise primitive le grand Apôtre des Nations ? ”

 

Dans son épître aux Galates (chap. 1,11+), Paul déclare lui- même comment il a reçu et transmis 1’ Evangile : “Cet Evangile que je vous ai annoncé n’est pas de l’homme; et d’ailleurs ce n’est pas par un homme qu’il m’a été transmis ni enseigné, mais par une révélation de Jésus-Christ Car vous avez entendu parler de mon comportement naguère dans le Judaïsme : avec quelle frénésie je persécutais 1’Eglise de Dieu et je cherchais à la détruire !...“ (Galates 1,11-13).

 

4°) - En nos temps, le Ciel a jugé bon de recourir à la “révélation privée” (1972-1978) qui s’appelle “Dozulé”. Le Rédempteur de l’homme Lui-même est entré en scène, est sorti de son silence eucharistique : pour dissiper et vaincre longuement l’opaque “fumée de Satan” qui, à partir surtout de 1972, voulait l’autodestruction de l’Eglise de la Croix Glorieuse, et l’autodestruction de la Croix Glorieuse elle-même.

 

Avant la première encyclique “Le Rédempteur de l’homme” de Jean-Paul II, 1978, Jésus-Christ en Personne, par son Dozulé, avait relevé le défi satanique !

 

 

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FIORETTI 22 Février, en la Chaire de Saint Pierre

 

Dans le Bréviaire, l’homélie de cette fête de 22 Février cite le sermon de Saint Léon le Grand : “Sur cette solidité (de Pierre) J’érigerai, dit le Christ Seigneur, un temple éternel, et la hauteur de mon Eglise qui doit la faire pénétrer dans le Ciel, s’élèvera sur la fermeté de cette foi.”

 

C’est dire à l’heure de Dozulé, mon Eglise sera à la hauteur de cette Croix, si sa foi est à la hauteur d’un tel Message.

 

Malheureusement !... Le premier mars 1974, à la 14ème Apparition, en la chapelle des Sœurs, en “se présentant comme d’habitude au même endroit, à Madeleine, Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité, lui sourit quelques instants, puis lève les yeux au ciel, le regard grave et lointain”, avant de lui faire répéter particulièrement :

 

“Je suis la Lumière du monde, et la Lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne L’ont pas comprise. Pénitence, pénitence, pénitence baisez la terre trois fois par pénitence, pour le manque de Foi dans le monde.” Pauvre monde !

 

En 1972, les hommes ignoraient même pour la plupart, leur vraie identité de Peuple de Dieu !... Ils s’enfonçaient de plus en plus dans le désert, “mais sans vouloir, comme leurs ancêtres les Hébreux, que le Seigneur Lui-même marche à leur tête”. (Exode 13,21+)

 

Dans leur “sansdieuisme” officiel, ils n’en faisaient qu’à leur tête. Ils se laissaient guider, à leur insu..., par le Prince des ténèbres.

 

Mais “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”, si invisible et silencieux qu’Il fût, n’était pas impassible...

 

De Son gouvernail eucharistique à Dozulé, en ce cap avancé du vieil Occident catholique, le Maître et Seigneur de Gloire, le Vivant, rompit la glace de la Foi de son Eglise, Foi qui, en 1972, était comme gelée et pas seulement refroidie...

 

Mais le Maître de l’Histoire et de l’Eglise intervient toujours à temps dans les contre-temps de la barque, de “la Chaire de Saint Pierre”! Il est Fidèle à sa propre parole d’Evangile : “Pierre j’ai prié pour que ta Foi ne défaille pas ! Les Puissances de l’Enfer ne prévaudront pas ! ”.

 

Oui, “Dozulé” est ce cap avancé : de tout le vieil Occident, et du Proche-Orient, et de sa Jérusalem, et de tout l’Extrême-Orient. Il est le pôle du monde. Par libre choix et volonté du Seigneur, Dozulé, depuis 1972 est à jamais “la Cité Sainte, la Nouvelle Jérusalem” (48ème  App°.), une vraie “Chaire de Saint Pierre”. Rome ne s’offusque nullement de cet axe “Dozulé-Rome”.

 

 

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LES TROIS BLANCHEURS

 

À partir de 1972 “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”, décrète au nom du Père de tous les hommes, que l’heure est venue pour son Eglise d’ériger : la Croix de tous les Peuples : une Croix lumineuse, aussi grandiose que celle apparue à Madeleine Aumont en l’aurore du 28 Mars 1972: “Ecce Crucem Domini”.

 

Le “Rédempteur de l’homme” brûlait tellement en son Cœur Eucharistique de répandre partout son Feu “d’Amour Infini Miséricordieux” à temps ! car “le temps est proche où le Fils de l’Homme reviendra dans la Gloire (14ème App°., 1er Mars 1974). “Mon Père M’a envoyé pour sauver ; et le moment est venu où Je dois verser dans les cœurs humains Ma Miséricorde. Chef de l’Eglise, en vérité Je vous le dis, c’est par cette Croix dressée sur le monde que les nations seront sauvées...

 

“Mon Message ne doit pas dormir à l’ombre d’un tiroir, mais il doit être Vérité et Lumière pour le monde entier.” (4 Juillet 1975, 33ème App°.)

 

Combien plus en un 28 Mars 1997, le Cœur Eucharistique est brûlant et pressant ! N’en doutons pas ! Car le Christ, en cette année 1997, qui est tellement la Sienne, embrasse du regard, de sa Haute-Butte, même sans la Haute-Croix, les pays les plus lointains Et les plus distants surtout par rapport au “Mystère de Dieu” qu’est le Mystère du Christ et de sa Croix Glorieuse, ce secret céleste du Salut de l’homme. Secret tenu caché en Dieu pendant les siècles qui ont précédé, et préparé, le Premier Avènement... Et qui se trouve encore après vingt siècles, tenu caché pratiquement pour des milliards d’hommes. Alors que le Céleste Projet de la Haute Croix de Dozulé aurait providentiellement contribué à piquer l’attention des cœurs de tous les Peuples sur cette “merveille du monde” (1975-1997) qu’est cette gigantesque Croix lumineuse !

 

Le “secret” de la Croix Glorieuse du CHRIST a été contrecarré ou édulcoré par “le Menteur depuis l’origine” (et “Prince de ce monde”) : surtout par le premier “666” historique du Coran contre la Croix, et par le “666” du “Protestantisme” (XVII siècle), qui, en s’insurgeant contre une des trois blancheurs traditionnel les et inséparables : la Papauté, s’est trouvé à dynamiter les deux autres Blancheurs : l’Eucharistie et Marie et à ébranler ainsi tout le vrai Mystère du Christ et de Sa Croix Glorieuse !!!

 

Dieu veuille que la prévision, dictée en locution interne (avec imprimatur maintenant de l’Eglise), par la Mère de l’Eglise à un Don GOBBI : la prévision d’un 3ème “666” en fin de ce siècle, ne se réalise pas ! Car dans ce domaine prophétique tout est conditionnel! Cela soit dit en cette Fioretti dozuléenne, non dans un esprit de crainte, de peur, mais dans un esprit d’attention et de docilité aux maternels avertissements et conseils de la Mère du Rédempteur, et Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Depuis 1945 c’est “la Dame de tous les Peuples” elle-même, qui s’est faite l’Avocate des Trois Blancheurs. Puisse-t-Elle, à partir surtout de 1997, du 25ème anniversaire de l’ “ECCE CRUCEM DOMINI” se faire la puissante Avocate de Dozulé, cette Croix de tous les Peuples !

 

 

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Moïse sur la Montagne (Exode 17, 8-14)

(Moïse et les Hébreux attaqués par la Amalécites)

 

Laissons la parole au livre de l’Exode: “Moïse dit à Josué :

 

“Choisis-nous des hommes et va combattre Amalec ; Demain je me tiendrai sur le sommet de la Colline, le bâton de Dieu dans ma main... Pendant que Josué combattait Amalec... Moïse, Aaron et Hour montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse tenait ses mains élevées, Israël (dans la plaine) l’emportait, et lorsqu’il laissait tomber ses mains, Amalec l’emportait. Comme les mains de Moïse s’alourdissaient, ils prirent une pierre, sur laquelle Ils le firent s’asseoir et Aaron et Hour soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre, ainsi ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. Et Josué défit Amalec et son peuple... Le Seigneur dit à Moïse: “Ecris cela en mémorial dans le livre” (Exode 17/8-14).

 

Etant donné que ces évènements sont arrivés aux Hébreux” (1 Cor.10-11) “pour servir d’exemple, et furent mis par écrit pour nous instruire, nous qui touchons à la fin des temps”, et comme figure du “Mystère du Christ”, clef des Ecritures, l’instruction est claire.

 

1°) Le vrai Moïse, envisagé ici par l’Esprit-Saint, l’invisible Auteur de la Sainte Ecriture et de Son Message essentiel et éternel, c’est : “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”, et donc Crucifié d’abord sur la Montagne du Golgotha...

 

2°) Pour que ce Fils de l’Homme Ressuscité domine le combat entre la Vierge-Mère, entre la Femme (de la Genèse et de l’Apocalypse) et le Dragon (Apo.12) et remporte la victoire définitive jusqu’au soir des combats de l’Eglise, jusqu’au Retour Glorieux de ce Fils de l’Homme, il faut: le divin et vrai Moïse sur la montagne, sur le lieu choisi par Lui, et un Moïse en état de Croix, de Croix Glorieuse et victorieuse, un Moïse qui soit le Très-Haut Lui-même les bras en croix perpétuellement, un Moïse qui ne fasse qu’un avec le Signe du Fils de l’Homme, avec sa Croix Glorieuse.

 

3°) Par un céleste choix à Lui-même quant au lieu et quant à la Montagne, ce choix a été fait et s’appelle à jamais : Dozulé et la HAUTE-BUTTE, que “l’homme” ratifie ou non ce choix divin...

 

4°) Heureux les pauvres pécheurs, les humbles qui sont disponibles et sensibles à ce Secret de la Haute-Butte, à ce Message extraordinaire, unique et définitif, qui a révélé le céleste Choix fait à jamais de “Dozulé” : comme la “Cité Sainte et la Nouvelle Jérusalem”, comme le lieu où se manifestera en son Oméga, le Grand Jour du Seigneur, son Retour Glorieux avec Son Signe (Matthieu 24/30).

 

En 49ème et dernière Apparition, Jésus a édicté et dicté à Madeleine Aumont cet oracle : “Mais quand cette Croix sera élevée de terre (pratiquement par Moi-même) là vous Me reverrez, car à ce moment-là, Je dévoilerai aux Eglises les Mystères qui sont écrits dans LE LIVRE DE VIE, qui vient d’être ouvert...” C’était le 6 Octobre 1978.

 

 

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En hommage à “l’ANNEE 1972”

Année choisie par le Seigneur pour Son Dozulé

 

Cette date dozuléenne “1972” cristallise autour d’elle bien des évènements qui, chacun, constitue, selon nous, un des sérieux “pourquoi ?“ de Dozulé.

 

“Le Fils de l’Homme Ressuscité” a voulu intervenir sans plus tarder, au secours de sa Croix Glorieuse et de la Foi de l’Eglise.

 

Cela, en accomplissement de la Promesse évangélique, assortie d’une Prière du Seigneur :

 

“Les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre mon Eglise”

 

“Pierre, J’ai prié pour toi pour que ta Foi ne défaille pas”

 

Parmi les évènements de “crise ecclésiale” qui se réfèrent à 1972, relevons au moins ceux-ci :

 

1°) Seulement dix ans après l’ouverture d’un Concile 1962, dont le vrai Esprit était vraiment un souffle de Nouvelle Pentecôte, 1972 représente, de façon indéniable le creux d’une crise de la Foi catholique, spécialement dans les deux domaines de l’Eucharistie et du Sacerdoce. A temps, le Ciel intervient par son Dozulé pour relever le défi satanique ! Et c’est par les yeux et la bouche d’une très simple et très droite laïque, que le Fils de l’Homme Ressuscité fit longuement signe à son Eglise jusqu’en 1978, jusqu’à l’avènement d’un “Jean Paul II” ! Vive Dozulé !

 

2°) Il y a une parole pontificale, d’un Paul VI, qui, en la Saint Pierre, (ne nous lassons pas d’en faire mémoire), a déclaré subitement devant un bon nombre de Cardinaux: “la fumée de Satan est entrée dans l’Eglise” etc...

 

3°) Relevons encore ceci, qui, en fait de “sinistre fumée”, était un coup de poignard dans le dos de la Fille aînée de l’Eglise. Imaginez donc ! En ouverture des vacances, et en prévision de la nouvelle année de catéchisme, la Commission épiscopale catéchétique de France, en Juillet 1972, décrète brutalement : “tous les catéchismes non con formes à la catéchèse actuelle, (qui alors était des plus modernistes) devront être abandonnés !!! ”

 

Et donc, ADIEU les vrais et complets catéchismes, tels que :

 

“Lumière du monde”, “Notre Père du Ciel” etc... édités par Téqui surtout.

 

Mais, dès Mars 1972, discrètement et puissamment, le Bon Maître, par son Dozulé, et son Message de Grande Croix Glorieuse, s’insurgeait d’avance contre cette “révolution culturelle et catéchétique” fomentée par l’Ennemi occulte N°1 ! Vive Dozulé Crions-le sur les toits, en ce 25ème anniversaire !

 

 

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DOZULÉ 1972 réveillait l’Eglise postconciliaire

 

“Eveille-toi, ma gloire ! Eveillez-vous, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore !

“Je te louerai parmi les peuples, Seigneur;

“Je chanterai un hymne pour toi parmi les nations.

“Car ta Bonté s’élève jusqu’aux Cieux, et ta fidélité jusqu’aux nues.

“Elève-toi au-dessus des cieux, ô Dieu,

“que ta gloire (brille) sur toute la terre ! “ (Psaume 56, 9 et +)

 

Ce Psaume est vraiment dozuléen. Il traduit bien ce que le Fils de l’Homme Ressuscité avait à cœur en cette aurore de 28 Mars 1972, de Mardi-Saint, à 4h35.

 

La Bible Crampon intitule ce Psaume 56 : “Confiance face au danger”.

 

En effet, quelle providence “l’évènement-message” de Dozulé dès le printemps de cette année 1972 “enfumée” par Satan ! Car de son Eucharistie, le Fils de l’Homme a voulu rassurer son Eglise : CONFIANCE ! JE SUIS LÀ ! Je suis au cœur de mon Eglise ! au cœur des masses ! N’AYEZ PAS PEUR !

 

Mais, Ô Mon Eglise, réveille ta foi catholique en l’Eucharistie ! C’est le “Sacrement même de la Foi”-“Mysterium fidei !”- Confiance, le Saint-Sacrement se manifeste à toi, et Il te parle par la bouche de ma “très humble et docile servante et prophète Madeleine !...”

 

Ô Mon Eglise, remarque bien une chose : à partir de ma 8ème Apparition, le lieu habituel du déroulement de Mon Message, c’est le Saint-Sacrement ! Le plus souvent c’est la chapelle des Sœurs de l’école Saint Joseph, sauf deux fois, en l’église paroissiale, à la Toussaint 1974 et le Vendredi-Saint 28 Mars 1975.

 

Grâce à ce Message et à son “Lieu Eucharistique”, ce n’est pas seulement la voyante et prophète, cette témoin privilégiée de la Présence Réelle et Vivante de Jésus au Saint-Sacrement ; et ce n’est pas seulement le prêtre-témoin des expériences mystiques de Madeleine, qui furent à même de vérifier et de renforcer leur Foi Eucharistique, mais c’est aussi l’assistance de religieuses et fidèles, en l’église même deux fois, le 1er Novembre 1974 et le 28 Mars 1975, et les autres fois en la chapelle des Sœurs.

 

Osons dire : si Jésus-Eucharistie est sorti de Son silence, et a voulu cette extraordinaire et longue “expérience” pour Madeleine, pour le prêtre et les fidèles, c’est pour que l’Eglise occidentale et universelle, qui, en ses Communautés de base, traversait, en 1972 un tel déclin, une telle crise, par rapport aux évangéliques et traditionnelles valeurs “l’Eucharistie” et le “Sacerdoce”, puisse retrouver son souffle, le souffle que le vrai Esprit de “Vatican II” voulait rallumer et alimenter !...

 

L’ “ECCE CRUCEM DOMINI” 1972,

c’est 10 ans après l’ouverture du Concile 1962.

 

 

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Essai de discernement des “Pourquoi divins de Dozulé”

Pourquoi l’ECCE CRUCEM DOMINI d’un 28 Mars 1972 ?

Pourquoi la grande Croix du Message ?

 

1°) “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité”, n’avait pas besoin pour Lui-même, ni pour son divin Père, ni pour leur glorification, que l’homme élève une Croix Glorieuse de l’altitude du Golgotha., ou une quantité de Croix au 1/100ème.

 

A vrai dire, la Sainte Ecriture révèle que Jésus et son Divin Père recherchaient bien dans la Croix Glorieuse du Golgotha Leur Glorification : “Père l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils Te glorifie”, (Jean 17-1) Car c’était de sa Passion, et de sa Crucifixion prochaine, que Jésus voulait parler... “Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi, de cette gloire que J’avais auprès de Toi avant que le monde fût” (17-5).

 

Mais c’était la glorification réclamée par les premiers mots de la “Prière Sacerdotale” de Jésus (Jean 17-1+) et inhérente à “l’être même” et à la Mission propre d’un Jésus Prêtre et Victime dans l’Eucharistie (la Cène) et sur la Croix. La “Bienheureuse Passion” et son Golgotha constituaient la céleste et essentielle glorification de la Divine Victime. Et cette glorification “évangélique” était parfaite et complète et était intrinsèque au Mystère même Pascal. Oui, Elle se suffisait à elle-même, et, en soi, Elle était unique et définitive. Elle faisait partie de la Révélation biblique proprement dite.

 

2°) Mais cette biblique et essentielle glorification du Souverain Prêtre et de la Victime n’excluait pas -soyons-en sûrs- dans les vues divines, les glorifications “de surcroît” en temps voulu qui ne pouvaient et ne devaient se réaliser qu’en temps voulu, et qu’à certaines heures de l’histoire sainte de la Croix Rédemptrice.

 

Ainsi, entre la Croix Glorieuse en son Alpha (le Golgotha) et la Grande Croix Glorieuse du Message de Dozulé, c’est-à-dire, en son Oméga (c’est un refrain pour nous, mais qui nous plaît), la Croix Glorieuse du Christ a eu ses temps forts : depuis Sainte Hélène (vers 328) qui a découvert historiquement la vraie Croix jusqu’ à notre... Madeleine Aumont à qui, historiquement aussi, mais mystiquement, la vraie Croix Glorieuse, en son altitude de Golgotha, s’est révélée elle-même en anticipation mystique du vrai Signe avec lequel, lors de la Nouvelle Jérusalem définitive, paraîtra dans toute sa gloire le Fils de l’Homme (Mt. 24-30).

 

Oui, “l’évènement-Message-Dozulé” (1972-1978) - que nous aimons appeler “la Croix Oméga” est, des siècles après Sainte Hélène, la plus grandiose actualisation de la Croix Glorieuse du Golgotha, et la plus forte anticipation du Signe même biblique du Fils de l’Homme et de son Retour Glorieux...

 

3°) Qu’il y ait des siècles entre l’Alpha et l’Oméga de la Croix Glorieuse du Christ, qu’importe ! Saint Pierre, en sa seconde Epître (3-8) ne dit-il pas : “Pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour.” Et la deuxième Epître de Pierre ne dit-elle pas, au sujet du retard de la venue du Seigneur: “la longue patience du Seigneur c’est votre Salut ! Tenez-vous sur vos gardes, ne vous laissez pas arracher à votre assurance ! Mais croissez dans la grâce et la connaissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A Lui soit la gloire dès maintenant et jusqu’ au jour de 1’ Eternité. Amen” (2ème lettre de St Pierre 3, 14 à 18).

 

 

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“L’EMERVEILLEMENT”

 

1°) Face à l’Evénement chrétien Nous nous inspirons d’un texte paru dans la revue “30 Jours” (N° de Décembre 1996) et qui est du feu Cardinal Hamer (de Londres), le Cardinal s’inspirait de la thèse centrale d’un livre tout à fait de son goût : “Un Evènement de vie, c’est-à-dire une histoire”.

 

Pour nous, comme pour le Cardinal, il s’agit ici, comme “évènement” de l’avènement du Christianisme qui n’a pas été un éclair, mais qui “a fondé une histoire qui reste”. L’évènement chrétien, comme “tout évènement”, a été le début de quelque chose qui n’a jamais été auparavant : c’est une irruption du nouveau qui met en route un processus nouveau”. “Affirmer l’évènement chrétien signifie reconnaître le caractère radicalement nouveau et souverain du christianisme, et dans la lignée de Charles Péguy, c’est un évènement : non prévisible, non prévu, et qui n’est pas conséquence de facteurs antécédents. Par conséquent, un quelque chose qui surprend, qui fait irruption dans l’histoire...”

 

Chers Amis, de notre part, faire ainsi état de cette réflexion philosophique, même cueillie sous une plume très autorisée, n’est pas de la spéculation ni du dilettantisme ! Nous y attachons une importance psychologique dans notre “processus de discernement” de l’évènement dozuléen. Car cette réflexion nous achemine vers celui-ci, que nous ne sommes pas habitués à considérer et admirer comme évènement, avec tout le poids qui est propre à tout évènement chrétien spécialement, un tel évènement “l’Ecce Crucem Domini” du 28 Mars 1972 !

 

Comment serons-nous portés à être émerveillés d’un tel évènement “Dozulé” et d’abord de cet imprévu : “Ecce Crucem Domini”, si nous n’avons pas commencé à nous émerveiller : de “l’évènement christianisme”, de l’évènement Croix Glorieuse (Golgotha) qui est le premier sommet historique de “l’évènement christianisme” ?

 

2°) Face à l’Evènement de l’ “Ecce Crucem Domini” du 28 Mars 1972, nous avons tout intérêt à le considérer à l’admirer, à nous en émerveiller : en tant qu’évènement et donc, dans l’éclairage de la réflexion ci-dessus propre à tout évènement chrétien, au sens fort du mot.

 

L’ “Ecce Crucem Domini”, ce premier mot céleste de tout le mystère de Dozulé, constitue “le début de quelque chose qui n’a jamais été auparavant: c’est une irruption du nouveau qui met en route un processus nouveau”.

 

Pour faire ressortir l’évènement dozuléen de 28 Mars 1972 - en tant “qu'évènement chrétien”, et lui donner tout son poids, nous venons de faire appel aux réflexions du grand Cardinal Hamer, relatives à la thèse du livre, traduit de l’italien: “Un Evènement de Vie est (non pas un éclair, quelque chose de fugitif, mais) une “Histoire” (du nouveau, du durable) engagée par Dieu.

 

C’est ainsi qu’il nous faut considérer, admirer l’évènement de Dozulé (1972-1978), et nous en émerveiller ! Car un vrai évènement chrétien et au surplus, mystique, ne se vit que dans “l’émerveillement”.

 

 

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COLONNES DE NUÉE ET DE FEU

 

Colonnes de Nuée et de Feu pour guider dans le désert nos ancêtres les Hébreux: “Le Seigneur marchait avec eux, le jour dans une colonne de nuée et la nuit dans une colonne de Feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher de jour et de nuit...” (Livre de l’Exode 13, 2 1-22).

 

1°) Dans les années 1972-1978, jusqu’à l’arrivée en Octobre 1978 de Jean-Paul II, le Peuple de Dieu, (l’Eglise) était désertique, obnubilé par la “fumée de Satan” et par les fumées d’un prétendu “ordre nouveau mondial”, et “nouvel Age”.

 

Sous la poussée de Forces occultes, les Puissances de ce monde auguraient et décrétaient qu’avec “l’An 2000” le christianisme, (et donc, la Croix Glorieuse dont elles n’avaient aucun souci) avaient fait leur temps et allaient céder la place à une religion et à une Eglise mondiales, délestées des Dogmes et des Béatitudes, et donc de “la Révélation”. Selon ces Puissances du monde, fini l’impérialisme d’une prétendue “Economie du Salut” ! C’est l’heure et l’ère d’une nouvelle économie mondiale !

 

2°) Mais dans Son Eucharistie, “Planche de Salut”, bouée de sauvetage, tendue par le Ciel à la terre rachetée, baignée par “le Sang Rédempteur”, le Très-Haut veillait... Pendant les années les plus tragiques spirituellement de son Eglise, de 1972 à 1978, le Maître et Seigneur, se servit de Son Saint-Sacrement, son pied-à-terre et résidence terrestre, et de la bouche de sa voyante et prophète Madeleine Aumont, pour émettre sans se lasser, ses oracles et messages de Salut et de Miséricorde à son Epouse l’Eglise: “élevez de terre Ma Croix Glorieuse”, qui soit de l’altitude du Golgotha, et vous aurez la Paix ...!

 

De nos jours, il y a toujours la sourde-oreille... du “Supérieur” de Madeleine ! “Lui seul est chargé sur cette terre de faire la Volonté de Mon Père, mais malheur au monde en péril car il tarde.” (dernière Apparition).

 

Mais, Ô merveille de Miséricorde et de Patience, “Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme Ressuscité, tarde toujours à élever... Lui-même la Croix du Message...

 

Il veut encore tirer “un jeu substitut” : celui d’une multitude de Croix lumineuses à hauteur réduite ! Ainsi le Père Céleste, le Père des Miséricordes, épargnera sa terre constellée de Croix Glorieuses ! Chacune, bénie par l’Eglise (même si celle-ci n’a pas eu l’initiative) est et sera, “en ces temps qui sont nos temps et derniers-temps” un paratonnerre entre Ciel et terre, et une colonne de Nuée et de Feu guidant le Peuple de Dieu.

 

 

 

Révérend Père Constant DEROUARD  M.S.M

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