Psaume
138 (139)
Science et présence universelle du Dieu
tout-puissant
Tu me scrutes, Seigneur, et tu
sais ! +
Tu sais quand je m’assois, quand
je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes
pensées.
Que je marche ou me repose, tu le
vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu’un mot ne parvienne à
mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.
Tu me devances et me poursuis, tu
m’enserres,
tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !
Où donc aller, loin de ton
souffle ?
où m’enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es
là ;
je descends chez les morts :
te voici.
Je prends les ailes de l’aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
J’avais dit : « Les ténèbres
m’écrasent ! »
mais la nuit devient lumière autour
de moi.
Même la ténèbre
pour toi n’est pas ténèbre,
et la nuit comme le jour est lumière !
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma
mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis : *
étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour
toi *
quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entrailles de la terre.
J’étais encore inachevé, tu me
voyais ; *
sur ton livre, tous mes jours étaient
inscrits,
recensés avant qu’un seul ne soit !
Que tes pensées sont pour moi
difficiles,
Dieu, que leur somme est
imposante !
Je les compte : plus nombreuses
que le sable !
Je m’éveille : je suis encore
avec toi.
[Dieu, si tu exterminais l’impie !
Hommes de sang, éloignez-vous de
moi !
Tes adversaires profanent ton nom :
ils le prononcent pour détruire.
Comment ne pas haïr tes ennemis,
Seigneur,
ne pas avoir en dégoût tes
assaillants ?
Je les hais d’une haine parfaite,
je les tiens pour mes propres
ennemis.]
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras
ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des
idoles,
et conduis-moi sur le chemin
d’éternité.
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