Psaume 143 (144)

 

Prière du roi dans les impasses de la guerre

 

Béni soit le Seigneur, mon rocher ! +

Il exerce mes mains pour le combat, *

il m’entraîne à la bataille.

 

Il est mon allié, ma forteresse,

ma citadelle, celui qui me libère ;

il est le bouclier qui m’abrite,

il me donne pouvoir sur mon peuple.

 

Qu’est-ce que l’homme,

     pour que tu le connaisses, Seigneur,

le fils d’un homme, pour que tu comptes avec lui ?

L’homme est semblable à un souffle,

ses jours sont une ombre qui passe.

 

Seigneur, incline les cieux et descends ;

touche les montagnes : qu’elles brûlent !

Décoche des éclairs de tous côtés,

tire des flèches et répands la terreur.

 

Des hauteurs, tends-moi la main, délivre-moi, *

sauve-moi du gouffre des eaux,

     de l’emprise d’un peuple étranger :

il dit des paroles mensongères,

sa main est une main parjure.

 

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,

pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,

pour toi qui donnes aux rois la victoire

et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.

 

Délivre-moi, sauve-moi

de l’emprise d’un peuple étranger :

il dit des paroles mensongères,

sa main est une main parjure.

 

Que nos fils soient pareils à des plants

     bien venus dès leur jeune âge ; *

nos filles, pareilles à des colonnes

     sculptées pour un palais !

 

Nos greniers, remplis, débordants,

     regorgeront de biens ; *

les troupeaux, par milliers, par myriades,

     empliront nos campagnes !

 

Nos vassaux nous resteront soumis,

     plus de défaites ; *

plus de brèches dans nos murs,

     plus d’alertes sur nos places !

 

Heureux le peuple ainsi comblé !

Heureux le peuple qui a pour Dieu « Le Seigneur ! »

 

TRINITE1

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