Psaume 16 (17)

 

Dieu, espérance de l’innocent persécuté

 

Seigneur, écoute la justice ! +

Entends ma plainte, accueille ma prière :

mes lèvres ne mentent pas.

 

De ta face, me viendra la sentence :

tes yeux verront où est le droit.

 

Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, +

tu m’éprouves, sans rien trouver ;

mes pensées n’ont pas franchi mes lèvres.

 

Pour me conduire selon ta parole,

j’ai gardé le chemin prescrit ;

j’ai tenu mes pas sur tes traces :

jamais mon pied n’a trébuché.

 

Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :

écoute-moi, entends ce que je dis.

 

Montre les merveilles de ta grâce, *

toi qui libères de l’agresseur

     ceux qui se réfugient sous ta droite.

 

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;

à l’ombre de tes ailes, cache-moi,

loin des méchants qui m’ont ruiné,

des ennemis mortels qui m’entourent.

 

Ils s’enferment dans leur suffisance ;

l’arrogance à la bouche, ils parlent.

 

Ils sont sur mes pas : maintenant ils me cernent,

l’œil sur moi, pour me jeter à terre,

comme des lions prêts au carnage,

de jeunes fauves tapis en embuscade.

 

Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ;

par ton épée, libère-moi des méchants.

 

Que ta main, Seigneur, les exclue d’entre les hommes, *

hors de l’humanité, hors de ce monde :

     tel soit le sort de leur vie !

 

Réserve-leur de quoi les rassasier : +

que leurs fils en soient saturés,

qu’il en reste encore pour leurs enfants !

 

Et moi, par ta justice, je verrai ta face :

au réveil, je me rassasierai de ton visage.

 

TRINITE1

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