Psaume 58 (59)

 

Prière contre des ennemis orgueilleux

 

Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;

de mes agresseurs, protège-moi.

Délivre-moi des hommes criminels ;

des meurtriers, sauve-moi.

 

Voici qu’on me prépare une embuscade :

des puissants se jettent sur moi.

Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,

pourtant ils accourent et s’installent.

 

Réveille-toi ! Viens à moi, regarde,

Seigneur, Dieu de l’univers, Dieu d’Israël :

[Lève-toi et punis tous ces païens,

sans pitié pour tous ces traîtres de malheur !

 

R/      Le soir, ils reviennent : *

     comme des chiens, ils grondent,

     ils cernent la ville.

 

Les voici, l’écume à la bouche,

l’épée aux lèvres : « Qui donc entendrait ? »

Mais toi, Seigneur, tu t’en amuses,

tu te ris de tous ces païens.]

 

Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;

R/ oui, mon rempart, c’est Dieu !

Le Dieu de mon amour vient à moi :

avec lui je défie mes adversaires.

 

[Ne les supprime pas, Seigneur,

de peur que mon peuple n’oublie !

Que ta puissance les terrasse et les disperse,

Seigneur, notre bouclier !

 

lis pèchent dès qu’ils ouvrent la bouche ; *

qu’ils soient pris à leur orgueil

puisqu’ils mentent et qu’ils maudissent !

 

Dans ta colère détruis-les ;

détruis-les, qu’ils disparaissent !

Alors on saura que Dieu règne en Jacob

et sur l’étendue de la terre.

 

R/      Le soir, ils reviennent : *

     comme des chiens, ils grondent,

     ils cernent la ville.

Ils vont en quête d’une proie, *

affamés, hurlant dans la nuit.]

 

Et moi, je chanterai ta force,

au matin j’acclamerai ton amour.

Tu as été pour moi un rempart,

un refuge au temps de ma détresse.

 

Je te fêterai, toi, ma forteresse :

R/ oui, mon rempart, c’est Dieu,

Le Dieu de mon amour.

 

TRINITE1

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