LE GLUTAMATE :
UN COÛT SALÉ POUR LE CERVEAU
Après le
sel, le glutamate est l’un des exhausteurs de goût les plus utilisés
par l’industrie agroalimentaire. Officiellement considéré comme
inoffensif depuis vingt ans, il est aujourd’hui soupçonné de provoquer
des atteintes graves du cerveau. En attendant qu’il soit interdit, traquez-le
sur les étiquettes.
Le glutamate est un additif employé presque systématiquement dans la
cuisine asiatique et, de plus en plus régulièrement, dans les plats
cuisinés industriels. Cet exhausteur de goût est normalement présent
dans de nombreux aliments : tomates, champignons, certains fromages
(parmesan et gruyère, notamment), viandes, poissons, volailles, fruits de mer…
Il peut aussi être produit industriellement par fermentation à partir de
mélasse ou d’hydrolysats d’amidon. Facilement soluble, il est alors utilisé
dans tous les aliments dont la saveur doit évoquer la viande salée :
bouillons, soupes, sauces, plats cuisinés à base de viande ou de poisson,
biscuits apéritifs, biscuits et petits pots pour enfants, mélange d’épices pour
les charcuteries et salaisons…
Plus de calcium dans les neurones
Le glutamate donne du goût aux aliments qui n’en ont pas. Une aubaine pour
les industriels de l’agroalimentaire qui ont préféré passer sous silence les
effets délétères qu’il engendre.
Le glutamate augmente en effet le taux de calcium dans les neurones,
ce qui augmente la production de radicaux libres. Ce stress oxydatif se
manifeste par au moins trois voies différentes :
·
L’augmentation de
la concentration cellulaire en calcium exacerbe la fonction des mitochondries, ces organites cellulaires responsables de la production d’énergie et de
la respiration cellulaire. L’excès de radicaux libres que la cellule nerveuse
ne peut gérer détruit la membrane lipidique qui l’enveloppe.
·
L’ion calcium Ca++
combine son action à celle d’une autre substance, la calmoduline : une autre race de radicaux libres est ainsi générée en quantité. Elle
endommage les structures protéiques (au niveau du noyau de la cellule).
·
Ce même ion
provoque la libération excessive d’acide arachidonique qui est rapidement dégradé en substances au fort pouvoir inflammatoire ou
allergisant (prostaglandines, leucotriènes).
Quelques exemples de toxicité
Clinique
·
Le syndrome du
restaurant chinois
Les plats préparés servis dans les restaurants chinois provoquent, chez les
sujets sensibles, une migraine soudaine accompagnée de nausées, voire de
vomissements, d’un ralentissement du rythme cardiaque, d’une éruption cutanée
marquée, d’éblouissements et même, quelquefois, d’une sensation de
malaise général avec des paresthésies (troubles de la sensibilité)
généralisées.
·
Accroissement du
surpoids
En Asie, une étude récente a montré que la survenue d’un surpoids est
significativement plus élevée chez les consommateurs réguliers de glutamate
que chez les non-consommateurs.
·
Sclérose latérale
amyotrophique, Parkinson, démence…
Le glutamate serait également impliqué dans la survenue de la sclérose
latérale amyotrophique (ex-maladie de Charcot), de certaines formes de
la maladie de Parkinson et de certains accidents vasculaires cérébraux. Au
Japon, la consommation régulière de noix de cicades (Cicas circina) serait à l’origine
d’un tableau neurologique unique, combinant sclérose latérale amyotrophique,
maladie de Parkinson et démence. La forte teneur de ces noix en glutamate est
considérée aujourd’hui comme la principale cause de cette pathologie.
·
Risque de gliomes
malins
Le glutamate favorise probablement la croissance de ce type de tumeur
cérébrale ainsi que le suggèrent les expériences menées chez la souris.
Quelques recommandations de bon
sens
1. Dépister le glutamate dans les produits alimentaires. Ce n’est pas facile car il se dissimule sous plusieurs codes : de E
620 à E 625, E 627, E 631, de E 635 à E 637.
2. Éviter les médicaments allopathiques en contenant sous les appellations :
·
glutamate de
sodium, glutamate monosodique, sodium glutamate (E
621) ;
·
arginine glutamate ;
·
glutamate calcique
ou calcium dihydrogène di-L-glutamate (E 623) ;
·
glutamate de magnésium
ou magnésium di-L-glutamate (E 625).
Un antidote, l’aspirine !
Chez le rat, l’administration d’aspirine a évité
la mort de la majorité des cellules exposées à une surcharge en glutamate.
Même si aucune
étude n’a été menée chez l’homme, il semble logique de recommander la prise
d’aspirine à toute personne présentant des signes évocateurs du syndrome du
restaurant chinois.
VACCINS : tous fichés ?
Bientôt un carnet
de vaccination électronique !
Avec ce nouveau pas sur le terrain du flicage médical, le ministère
de la Santé confirme son obsession de faire gonfler le taux de vaccination
toujours jugé insuffisant. Ainsi, lors du lancement du « Programme
national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 », la
secrétaire d’État Nora Berra n’a-t-elle pas martelé :
« la vaccination est une pratique plus que jamais moderne,
efficace et utile. » Méthode Coué sans doute nécessaire après la bérézina
du vaccin H1N1 qui a révélé la perplexité et la résistance des Français face
aux vaccins. En plus du carnet virtuel et d’une réflexion sur de nouveau
vaccins obligatoires (notamment la rougeole), le programme, qui devrait débuter
en 2013, permettrait même aux médecins libéraux de disposer des vaccins dans
leur cabinet et donc de vacciner sur-le-champ. Reste à miser sur la résistance
des patients s’ils ne veulent pas se mordre les doigts après de douloureuses
piqûres…..
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