LE CODEX
ALIMENTAIRE
Objectifs du Codex
Le CODEX ALIMENTARIUS entend mettre hors la loi toute information
alternative de santé en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles,
les compléments alimentaires et tout ce qui constitue de près ou de loin un
concurrent potentiel. L'état d'esprit qui préside à la mondialisation
pharmaco-chimique explique en grande partie la destruction systématique de tous
les novateurs scientifiques indépendants depuis 50 ans. Cette industrie
emploie tous les moyens pour garder ses parts de marché en matière de cancer,
sida, maladies cardio-vasculaires, etc... Nous sommes en mesure depuis des
décennies de soigner et de guérir dans bien des cas toutes ces maladies, mais
de puissants procédés de désinformation sont en place pour cacher ces vérités
au grand public.
La mise hors la loi de toute information sur les médecines alternatives
bloquera l'éradication de certaines maladies assurant toujours plus de profits
à cette industrie mondiale qui ne traite que les symptômes sans s'attaquer aux
causes. Le Docteur Rath, dénonce cette situation en ces termes : « La
vraie nature de l'industrie pharmaceutique (mondiale) est de gagner de l'argent
avec les maladies chroniques, et non point de s'occuper de la prévention ou de
l'éradication des maladies... L'industrie pharmaceutique a un intérêt financier
direct à ce que les maladies perdurent afin d'assurer la croissance du marché
des médicaments. C'est pour cela que les médicaments sont conçus pour soulager
les symptômes et NON pour traiter les causes des maladies... Les trusts
pharmaceutiques sont responsables d'un génocide disséminé permanent, tuant des
millions de personnes... »
Le Codex mis en
accusation
Une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée pour influencer les
législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler
la recherche médicale et l'éducation (dons du Trust de la pharmacie aux
Universités en 1961, Harvard 8 millions de dollars, Yale 8 millions de dollars,
John Hopkins 10 millions de dollars, Stanford 1 million de dollars,
Université Colombia de New York 1,7 million de dollars, etc...
L'information des médecins est intégralement financée par ces trusts qui
cachent soigneusement un grand nombre d'effets secondaires dangereux, voire
mortels en les reniant publiquement. Après avoir établi la genèse de ces crimes
en col blanc et prouvé la responsabilité des industries pharmaceutiques
concernant la mise en place d'une politique mondiale de génocide disséminé, le
Docteur Matthias Rath a remis un acte d'accusation pour crime contre l'humanité
à la Cour Internationale de Justice de la Haye le 14 Juin 2003.438 Millions de
pétitions au Parlement Européen
Le 13 mars 2002 nos euro-députés adoptèrent des lois en faveur de
l'industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius
visant à élaborer une réglementation coercitive pour toutes les thérapies
naturelles et suppléments alimentaires. Une manière détournée de détruire des
concurrents pour prendre des parts de marché, car la santé se vend et s'achète.
Une fronde citoyenne de 438 millions de pétitions inonda pourtant les
messageries des euro-députés à tel point, que les communications internes en
furent bloquées. Malgré près d'un demi-milliard de pétitions, les directives du
Codex Alimentarius furent adoptées. Ce vote fut un véritable déni de démocratie
augurant de futures difficultés pour la construction de l'Europe.
Application des
directives du Codex Alimentarius
À partir de juillet 2005 les directives du Codex Alimentarius nommées
Directive Européenne sur les Suppléments Alimentaires doivent être appliquées
sous peine de sanctions financières. En quoi consistent-elles ?
1°) Il s'agit de supprimer tout supplément alimentaire naturel. Tous seront
remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique à bas dosage (car toxique)
et seront uniquement disponibles en pharmacie sous prescription médicale.
2°) Les médecines naturelles telles que l'acuponcture, la médecine
énergétique, ayurvédique, tibétaine etc., se verront progressivement interdites.
3°) L'agriculture et l'alimentation animale se verront réglementées selon
les normes du complexe pharmaco-chimique, interdisant du même coup
l'agriculture dite bio-dynamique.
4°) L'alimentation humaine certifiée légale devra être irradiée (irradiée
au Cobalt)
Le Codex Alimentarius contrôlera l'accès aux acides aminés essentiels, les
huiles de poisson, les vitamines et les minéraux. L'élargissement des contrôles
opérera progressivement mettant à mal toutes les médecines alternatives,
ancestrales ou naturelles.
L'heure de la
solidarité
Le non massif à la constitution européenne est aussi un non au Codex
Alimentarius, organe de propagande du complexe pharmaco-chimique qui vise le
monopole mondial le plus despotique que nous n'ayons jamais connu. Ne pas
prendre en compte l'opinion de centaines de millions de citoyens est une très
grave inconséquence de la part de nos hommes politiques. Des centaines de
millions de citoyens à travers le monde n'entendent pas laisser des médecines
naturelles millénaires être interdites pour les parts de marché de la
pseudo-science pharmaco-chimique.
Dangers de la
pharmaco-chimie
Tous les ans, 800.000 personnes meurent en Amérique du Nord sur
prescriptions médicales allopathiques. La
pharmaco-chimie tue beaucoup plus qu'elle ne soigne. Un rapport de l'ONU
affirme d'ailleurs que sur 205.000 médicaments de ces industries seuls 26 sont
indispensables. Parmi ces 26, seulement 9 devraient bénéficier d'une priorité
absolue. Si l'on a recours aux médecines chinoise, perse et indienne ces 9
composés chimiques ne sont de presque aucune utilité. Autant dire que sans
pharmaco-chimie le monde se porterait beaucoup mieux.
Résistance
Internationale au Codex Alimentarius
- L'Afrique du
Sud a affirmé qu'elle ne se conformerait pas aux
directives du Codex Alimentarius. Le Ministre de la Santé Manto
Tshabalala-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette
dichotomie entre médecine naturelle et médecine allopathique. Selon ses
conclusions, ces dispositions visent à faire de l'argent à partir de remèdes
brevetés et ainsi à discréditer l'usage de produits naturels.
- L'Inde ne se conformera pas aux directives du Codex Alimentarius car il a fait la
promotion de formules pour bébés contenant des ingrédients chimiques causant
une inflammation destructrice du cerveau chez les bébés sensibles. Le délégué indien chargé de plaider
l'affaire auprès du Codex a été ignoré et, lorsqu'il
insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.
- L'association
des médecins et des chirurgiens américains a exprimé
son opposition au Codex afin d'avoir recours à des remèdes naturels.
- Au Royaume
Unis, les médecins exerçant des médecines
naturelles, supportés par des membres de la Chambre des Lords se sont fermement
opposés à la politique pro-Codex de Tony Blair. Ce
dernier est taxé d'hypocrisie
puisqu'il a été révélé publiquement qu'il utilise pour sa famille des remèdes
naturels, des compléments alimentaires et l'homéopathie. Tony Blair sera
Président de l'Union Européenne précisément à partir du 1er juillet 2005, jour
d'application des directives du Codex.
Deux idéologies
opposées
Nous assistons à un bras de fer entre deux conceptions du monde. D'une part
l'idéologie Rockefeller dont l'unique objectif est de vendre sans scrupule,
d'asseoir une hégémonie et un pouvoir mondial. Breveter le vivant, tout refaire
en molécules synthétiques, nier toute médecine autre que la pharmaco-chimie,
c'est l'idée de progrès affiché par tous les Trusts. Cette politique n'a rien de démocratique et vise à modeler les masses à
son gré en fonction de ses besoins (fondation, éducation, fausses normes
scientifiques, propagande, destruction des médecines ancestrales et
naturelles). Le Codex Alimentarius croit pouvoir nier l'opinion des peuples car
il pense pouvoir modeler les masses à son gré. Le Codex pense pour vous, agit
pour vous et vous protège de vous-même selon des normes qui causeront votre
perte.
D'autre part, il existe les vrais biologistes, les authentiques médecins,
les vrais thérapeutes ou chercheurs souvent violentés par l'arrogance du Cartel
pharmaco-chimique. Ils ont établi le concept de bio-individualité fondée sur la
liberté du choix thérapeutique des patients. Cette conception suscite chez le
patient l'esprit de recherche, offre des alternatives dans la manière de se soigner.
Cette approche s'adapte au patient plutôt que d'imposer un protocole
thérapeutique de masse non individualisé. La maladie a une connotation
spécifique dans la vie d'un individu, ne pas en tenir compte c'est ramener l'homme au rang de machine
physico-chimique. Or l'homme est beaucoup plus que cela...
Au delà de toutes ces considérations, nous sommes en face de deux
conceptions de l'homme, d'un côté l'homme robot, rouage au service d'un
système, et l'homme holistique reflet microcosmique de l'univers entier,
éternel chaman.
Gandhi
disait à propos des occidentaux : « l'homme
blanc ne vit pas, il fonctionne ». Aujourd'hui le choix nous est donné
de vivre au lieu de fonctionner...
Frédéric
Morin
Sources :
- L'impératrice Nue de Hans Ruesch Mon Sion/Civis
- Drug Story de Morris A
Bealle
Source : http://www.morphe
Source : terre
sacrée
Index des additifs alimentaires : http://www.codexalimentarius.net
Cette page du site officiel contient un index des additifs alimentaires ou des
groupes d'additifs alimentaires (indiqués en MAJUSCULES).
En cliquant sur un additif alimentaire ou sur un groupe d'additifs
alimentaires, l'utilisateur ouvre une page contenant des renseignements
détaillés sur les utilisations acceptables de cet additif alimentaire.
Codex :
son rôle et son impact sur votre santé
Par Paul Anthony Taylor
Octobre 2006 - Le Codex n'est pas un sujet facile à assimiler. Avec plus de
vingt réunions annuelles et des rapports couvrant plus de 1.400 pages publiés
pendant la seule année 2005, la plupart des gens se déclarerait soulagée de ne
pas connaître les conséquences de ses activités sur leur santé. Mais cet
article vous permet de découvrir la réalité globale du support apporté par la
Commission du Codex Alimentarius au "commerce avec la maladie".
Qu'est ce que le
Codex ?
L'Organisation Mondiale de la Santé utilise les directives et les normes du
Codex comme référence pour arbitrer des litiges internationaux sur le marché
des denrées alimentaires. Son siège est basé à Genève en Suisse.
La Commission du Codex Alimentarius (Codex) est le principal organisme
mondial qui fait des propositions, pour toutes les questions concernant la mise
en œuvre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Il est en cela
consulté par, les directeurs généraux de l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO). Créée en 1963, la Commission a pour mission de protéger la
santé des consommateurs; de garantir des pratiques loyales dans le commerce des
aliments; de promouvoir la coordination de tous les travaux entrepris par des
organisations gouvernementales et non gouvernementales en matière de normes
alimentaires.
Malheureusement, ses activités ne protègent pas la santé des consommateurs
et le commerce international des aliments est tout sauf équitable.
Actuellement, la Commission préside plus de 27 sous-comités actifs et des
groupes de travail intergouvernementaux spécialisés. Ils ont pour principale
fonction de rédiger des normes, des directives et autres documents concernant
les denrées alimentaires, dont les suppléments alimentaires. Les versions
préliminaires de ces documents sont soumises à l'approbation finale de la
Commission qui recommande leur adoption comme nouvelles normes globales.
Comment le Codex a
t-il un impact sur votre vie et votre santé ?
Les normes et les directives du Codex couvrent pratiquement toutes les
catégories d'aliments.
Si les pays sont théoriquement libres d'adopter ou non les normes et les
directives développées par le Codex, la création de l'Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) (le 1er janvier 1995) a fondamentalement modifié leur statut
international. Ces normes et directives sont maintenant de plus en plus
utilisées par l'OMS comme référence pour résoudre des litiges commerciaux
internationaux concernant des produits alimentaires. Par conséquent, le risque
potentiel d'être impliqué dans un litige et d'être débouté rend de fait
obligatoire l'adoption des normes et directives du Codex, puisque les pays
membres de l'OMS n'ont guère d'autre choix que de les appliquer. Comme 149 pays
sont actuellement membres de l'OMS, que les normes et les directives du Codex
couvrent pratiquement n'importe quel type d'aliment que vous pouvez nommer, il est
évident que les activités du Codex ont un impact direct sur la vaste majorité
des habitants de notre planète.
Outre son travail sur les aliments ordinaires, le Codex définit les normes
et les directives applicables aux vitamines, compléments alimentaires, produits
issus de l'agriculture biologique, allégations sanitaires, organismes
génétiquement modifiés, étiquetage de produits, publicité, additifs, résidus de
pesticides (cette liste n'est pas exhaustive). Par conséquent, dans tous ces
domaines, des preuves indéniables existent et démontrent que le Codex place les
intérêts économiques - et en particulier ceux des industries chimiques et
pharmaceutiques - avant la santé des consommateurs.
Directives du Codex
sur les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux
Les Directives sur les compléments alimentaires en vitamines et sels
minéraux ont été adoptées par la Commission du Codex Alimentarius comme une
nouvelle norme globale pendant sa réunion de juillet 2005 à Rome, Italie.
En juillet 2005, la Commission du Codex réunie à Rome a adopté les
Directives sur les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux comme
une nouvelle norme globale. Rédigées sur la base d'une directive restrictive de
l'Union européenne sur les compléments alimentaires, ces directives proposent
de définir des limites supérieures pour les dosages de vitamines et de sels
minéraux, d'interdire toute allégation présentant les vitamines et les sels
minéraux comme capables de prévenir, soulager, traiter ou guérir des maladies.
Compte tenu de la quantité massive de preuves démontrant les avantages
impressionnants pour la santé des compléments alimentaires, nous constatons que
loin de protéger la santé des consommateurs, l'application globale de ces
directives aura pour principale conséquence de réserver la vente de produits de
santé, thérapeutiques, curatifs et préventifs, à la seule industrie
pharmaceutique.
Allégations
sanitaires
Les directives générales du Codex concernant les allégations protègent les
brevets que l'industrie pharmaceutique détient pour contrôler nos systèmes de
santé.
Il existe déjà plusieurs textes du Codex qui définissent de manière
restrictive les avantages pour la santé qui pouvant être attribués à des
produits alimentaires. L'un des plus importants réunit les « Directives générales du Codex concernant les allégations ».
Adoptées en 1979 puis révisées en 1991, ces directives peuvent être perçues
comme la base du problème posé par le Codex. En effet, en définissant des
restrictions applicables à des soins naturels, elles visent de fait à garantir
que les seuls produits qui peuvent légitimement prétendre prévenir, soulager,
traiter et guérir des maladies sont des produits pharmaceutiques. Plus
spécifiquement et à seul titre d'exemple, les « Directives générales du Codex concernant les allégations »
interdisent toutes les « allégations
laissant entendre qu'une alimentation équilibrée normale ne peut pas fournir
tous les éléments nutritifs en quantité suffisante », et interdisent
également toutes les « allégations
relatives à la valeur d'un aliment donné pour prévenir, soulager, traiter ou
guérir une maladie, un trouble ou un état physiologique particulier ».
Il est donc démontré que fondamentalement, ces directives protègent les brevets
que l'industrie pharmaceutique détient pour contrôler nos systèmes de santé.
Étiquetage des
aliments
Le Comité Codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires (CCFL) existe
depuis 1965. L'étiquetage des aliments est une question essentielle pour la
diffusion des informations sur la santé et la sécurité sanitaire. Toute
restriction sur le contenu des étiquetages (et de la publicité) contribue à
empêcher les fabricants de compléments alimentaires d'informer les
consommateurs des avantages prouvés d'un régime alimentaire naturel et compléments
alimentaires naturels. Le CCFL a refusé de reconnaître le rôle d'une nutrition
optimale pour prévenir, soulager, traiter et guérir les maladies. Par
conséquent, nous constatons que CCFL agit dans l'intérêt du "commerce avec
la maladie" de l'industrie pharmaceutique, au lieu de protéger la santé
des consommateurs.
Les débats pour décider si le Codex devrait ou non travailler sur des
questions relatives à la publicité et définir les méthodes à utiliser se
poursuivent depuis au moins 1972.
Ces débats ont occupé une bonne partie de la réunion du CCFL en mai 2006 à
Ottawa, où ils se sont focalisés sur la nécessité d'une étude pour savoir si le
Codex devait ou non produire une définition de la publicité et, dans
l'affirmative, où une telle définition devrait figurer dans les textes du
Codex. Après maintes discussions, le CCFL a décidé qu'une étude visant à
produire une définition de la publicité était nécessaire.
Dans une perspective de santé naturelle, la définition proposée est loin
d'être satisfaisante :
« Publicité : tout support destiné au public par tout autre moyen
qu'une étiquette, dans l'intention, ou ayant la capacité, d'influencer et de
former les attitudes, les opinions, les comportements pour promouvoir
directement ou indirectement la vente d'une denrée alimentaire ».
Cette formulation
soulève plusieurs questions essentielles.
Outre une potentielle utilisation pour interdire la publicité des travaux
de recherche scientifique - même publiés, légitimes, révisés par des
spécialistes compétents indépendants, cette définition pourrait servir à
interdire à des organisations de protection de la santé naturelle à but non
lucratif de diffuser des informations capables d'influencer et de former les
attitudes, les opinions, les comportements vis à vis de la vente de compléments
nutritionnels.
On peut aussi penser que des restrictions sur la publicité, d'après cette
définition, pourraient être contraires à la liberté d'expression et/ou la
liberté d'opinion, la liberté de rechercher, d'obtenir et de partager des
informations et des idées sans limitations de moyens et sans frontières (ces
droits sont protégés par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits
humains des Nations Unies).
Quoi qu'il en soit, comme le "commerce avec la maladie" et donc
la survie de l'industrie pharmaceutique dépend des restrictions qui peuvent
être imposées sur tous les moyens qui pourraient permettre aux consommateurs
d'obtenir des informations sur la santé naturelle, les restrictions
potentiellement applicables à la publicité sont évidemment une question
stratégique pour le Codex.
IG Farben - Tome
1, pp. 139 à 153
Tapis rose pour
l'OMC
Genève, 05 Septembre 2009
BENITO PEREZ
Si l'on en juge par le battage, l'abattage est proche. Les dix malheureux
arbres du parking de l'OMC auront de la peine à survivre à l'ouragan politique
qui leur arrive dessus! Alimentée par la caisse patronale, la classe politique
genevoise a en quelques jours recouvert murs et
journaux de slogans favorables à l'extension du siège de l'Organisation mondiale
du commerce. Dix ans après, un Seattle à l'envers.
Cette tempête dans un landernau prêterait à sourire si elle n'était
l'occasion d'une insidieuse opération de lessivage de l'OMC. Car si du côté des
opposants à l'extension on se refuse à critiquer l'institution, la
Sainte-Alliance a confié éponges et balais-brosses à son aile gauche. Or, l'OMC
n'est pas une brave organisation qui tente de « rendre le monde plus
pacifique et plus juste », comme l'écrit Ruth Dreifuss. Née d'un traité de
libre-échange, elle n'intègre pas le système onusien, et n'est tenue en rien
par la Déclaration des droits de l'homme. L'OMC n'est qu'une « enceinte où
sont négociés des accords destinés à réduire les obstacles au commerce
international et à contribuer ainsi à la croissance économique et au
développement ». Un statut en forme de programme politique bien connu, qui
a fait les ravages que l'on sait et que l'on devine condamné par le péril
écologique et la fin du pétrole.
Loin de servir une régulation de l'économie (provisoirement revenue à la
mode), ses instances de « règlements des différends » ne sont que la
police de la déréglementation. Et ce n'est pas la proximité géographique du
Palais des Nations qui y change - ou changera - quoi que ce soit. Si
contamination il y a, elle se propagerait plutôt dans l'autre sens!
Que ceux qui en doutent se penchent, par exemple, sur l'Accord général sur
les services (AGCS). Cette machine de guerre contre le secteur public « prévoit
explicitement que des négociations commerciales seront menées en vue d'élever
progressivement le niveau de libéralisation » !
Un « commerce » ouvert à « tous les secteurs ». Ce
n'est qu'une question de temps. Quant au discours « mieux vaut garder
l'OMC dans un pays démocratique où l'on pourra la contester », il fleure
un néocolonialisme candide bien de chez nous. Comme si le mouvement social
suisse avait des leçons de mobilisation à donner aux altermondialistes du
Sud... Comme si la Suisse s'était montrée respectueuse des manifestations
anti-Davos systématiquement interdites depuis dix ans.
À quelques mois d'une conférence décisive à Genève, les défenseurs
rose-vert de l'OMC auraient mieux fait de s'en tenir à l'argument de l'emploi
plutôt que de prêter main-forte aux idéologues de la mondialisation. Ce n'est
toutefois pas une surprise, tant les boussoles politiques semblent brouillées
en ce moment.
Source : http://www.lecourrier.ch
Le Codex Alimentarius et les OGM
Article4166
Le Codex alimentarius est une
institution mal connue. Fonctionnement complexe, discussions très techniques,
statut des normes difficilement saisissable... autant de raisons qui permettent
au Codex de rester à l'abri des regards. Pourtant, cet organe occupe une place
centrale dans le commerce international des aliments, y compris dans le domaine
des OGM.
En 2000, le sénateur Bizet décrivait l'institution comme « l'un des
principaux carrefours où les États s'efforcent de concilier sécurité
alimentaire et développement des échanges ». Les discussions actuelles
liées aux OGM (étiquetage et tolérance des contaminations) démontrent en effet
que cet instrument mérite toute l'attention du citoyen, tant leurs enjeux sont
déterminants dans les échanges commerciaux des OGM.
CODEX ALIMENTARIUS : LE CONTRÔLE ET LE DÉNI DE LA SCIENCE
Par
Paul Anthony Taylor
Nous ne voulons pas changer. Chaque
changement constitue une menace à la stabilité. C'est une autre des raisons
pour lesquelles nous sommes si circonspects quant à l'application de nouvelles
inventions. Toute découverte de la science pure est subversive en puissance ;
même la science doit parfois être traitée comme un ennemi potentiel. - Aldous
Huxley, Le meilleur des mondes.
La 29ème session du Comité du Codex sur la
nutrition et les aliments diététiques ou de régime s'est tenue à Bad
Neuenahr-Ahrweiler en Allemagne, du 12 au 16 novembre 2007. Il s'agit d'un
organe subsidiaire de la Commission du Codex Alimentarius sponsorisée par la
FAO/l'OMS. Les activités de ce Comité sont de plus en plus perçues par les
partisans de la santé naturelle comme l'une des menaces mondiales les plus
importantes pesant sur la future disponibilité des compléments alimentaires en
vitamines thérapeutiques et autres thérapies de santé naturelle basées sur les
micronutriments. Paul Anthony Taylor, directeur des relations extérieures de la
Dr. Rath Health Foundation, a participé à cette réunion en qualité de délégué de
la Fédération Nationale de la Santé, la seule organisation en faveur de la
santé naturelle et orientée vers les consommateurs au monde qui bénéficie du
statut d'observateur officiel lors des réunions du Codex. Le rapport-témoignage
de Paul présenté ci-dessous décrit comment le Codex continue à réfuter les
bienfaits des vitamines, des micronutriments et de la nutrition dans la lutte
contre les maladies actuelles les plus courantes et explique la façon dont ses
principaux bénéficiaires sont les grandes multinationales des secteurs de
l'alimentation et des biotechnologies, ainsi que l'industrie pharmaceutique.
Le Comité du Codex sur la nutrition et les
aliments diététiques ou de régime se réunit à Bad Neuenahr-Ahrweiler, en
Allemagne, en novembre 2007.
Il ne fait pratiquement aucun doute que les
consommateurs sont largement opposés à la consommation d'aliments génétiquement
modifiés. À maintes occasions, les enquêtes et les sondages entrepris dans des
pays du monde entier ont révélé cet état de fait qui va bien au-delà de tout
doute raisonnable. Néanmoins, le fait que les graines génétiquement modifiées
puissent être brevetées - parce que, contrairement aux graines normales, elles
sont créées dans des laboratoires et n'existent pas dans la nature - continue à
en faire une proposition d'investissement extrêmement attrayante aux yeux des
sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques qui les produisent. Les brevets
relatifs aux graines génétiquement modifiées et les milliards de dollars de
bénéfices potentiels ainsi que le contrôle du marché qui peuvent en résulter
représentent de puissantes sources de motivation permettant à ces fabricants de
trouver des moyens d'amener ces aliments dans les assiettes des consommateurs,
quels que soient les dangers potentiels pour la santé humaine.
Ainsi, on trouve parmi les participants à
la réunion du Comité de cette année le Dr. H. Yoshikura, Président du Groupe
Spécial Intergouvernemental du Codex sur les aliments dérivés des
biotechnologies, un groupe qui a déjà publié plusieurs directives mondiales sur
les aliments génétiquement modifiés. La création de ces directives par le
Groupe Spécial s'est avérée par la suite être prépondérante aux États-Unis, au
Canada et en Argentine, dans le cadre de l'instigation et de la victoire d'un
litige commercial au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce contre
l'Union Européenne (UE). Il a soutenu avec succès que l'UE avait appliqué un
moratoire sur l'homologation et l'importation d'aliments contenant des matières
génétiquement modifiées et que ceci était contraire aux règles de l'OMS.
Yoshikura a été invité à participer à cette
réunion du Codex car le Groupe Spécial a récemment travaillé sur l'annexe d'une
directive mondiale relative aux aliments qui ont été génétiquement modifiés
afin de (soi-disant) procurer des bienfaits nutritionnels ou pour la santé.
Étant donné que le texte de cette annexe contient des références à des concepts
ayant trait à la nutrition, le Comité a été invité à examiner l'ébauche de
l'annexe et à donner ses commentaires à ce sujet.
Outre quelques commentaires mineurs, le
Comité a toutefois décidé d'approuver le texte de l'annexe sans n’y apporter
aucune modification.
En réponse à cela et en remarquant qu'aucun
pays ne s'était déclaré en faveur des intérêts des consommateurs concernant ce
problème, la Fédération Nationale de la Santé a fait la déclaration suivante :
Le Dr. Rolf Grossklaus, Président du Comité
du Codex sur la nutrition et les aliments diététiques ou de régime, déclare que
les consommateurs ne réalisent pas les bienfaits procurés par les aliments
génétiquement modifiés et qu'ils finiront par changer d'avis à leur sujet.
"Monsieur le Président, la NHF
aimerait consigner que, alors que la question de l'évaluation des risques liés
aux aliments dérivés des biotechnologies est en cours de discussion, 95% des
consommateurs européens et des millions de consommateurs venant d'autres
parties du monde ont continué à manifester leur refus à l'égard de ce genre
d'aliments. Nous voudrions donc savoir comment le Groupe Spécial compte
justifier le besoin de mener des études d'exposition sur des populations
humaines représentatives alors que tellement de personnes rejettent d'emblée
ces aliments ?"
Autrement dit, la Fédération demandait
comment le Groupe Spécial prévoyait de réaliser des études de sécurité humaine
sur des aliments génétiquement modifiés alors que rares sont les personnes qui
sont prêtes à les manger.
Le Dr. Rolf Grossklaus, Président du
Comité, a donné une réponse incroyablement dédaigneuse à cette question et,
refusant d'admettre que les études d'exposition humaine complètes ne seraient
pas réalisées avant que ces aliments soient commercialisés, il a indiqué que
ces aspects ne pouvaient pas être évoqués lors de cette réunion. Pourtant, de
façon assez stupéfiante, il a ensuite déclaré que les consommateurs ne
réalisent pas les bienfaits procurés par ces aliments et qu'il est persuadé que
les consommateurs finiront par changer d'avis à leur sujet.
Plus tard, à la fin de la semaine, pendant
la réunion visant à adopter le rapport officiel du Comité, j'ai demandé, au nom
de la Fédération Nationale de la Santé, que le rapport mentionne la déclaration
de la Fédération concernant cette affaire.
Le Dr. Grossklaus a toutefois refusé,
soutenant que la question ne faisait pas l'objet de discussions et que la
mention de toutes les questions qui n'étaient pas évoquées rendrait le rapport
trop long.
L'un dans l'autre, il s'agissait donc
incontestablement de l'exemple le plus flagrant d'abandon des préoccupations
des consommateurs que je n’aie jamais vu lors d'une réunion du Codex. Recommandations
sur la base scientifique des allégations sanitaires - destinées aux grandes
multinationales.
Autre question fondamentale qui a été
évoquée lors de la réunion de cette année : un texte traitant des
Recommandations sur la base scientifique des allégations sanitaires.
M. Gert Lindemann, Secrétaire d'État du
Ministère Fédéral allemand de l'alimentation, de l'agriculture et de la
protection des consommateurs s'adresse au comité à l'ouverture de la réunion.
Ces dernières années, le Comité a accordé
très peu de temps et aucun débat important à cet élément de l'ordre du jour de
ses réunions. Cependant, bien qu'une discussion plus approfondie ait eu lieu
lors de la réunion de cette année, l'idée générale du débat était la suivante :
sans un changement de direction drastique, les principaux bénéficiaires de ces
Recommandations seront les grandes multinationales des secteurs de
l'alimentation et des biotechnologies, ainsi que l'industrie pharmaceutique,
qui pourront plus facilement faire face aux coûts financiers importants qu'ils
doivent supporter en contournant les différents obstacles scientifiques et
réglementaires érigés par le Comité.
Par conséquent, il semble fort probable que
nous voyions de plus en plus de céréales pour le petit déjeuner, d'aliments
génétiquement modifiés et de produits vitaminés d'apports journaliers
recommandés fabriqués par les sociétés pharmaceutiques et présentant des
allégations sanitaires, par exemple, alors que les compléments produits par de
petits fabricants de vitamines novateurs - en supposant que leur existence ne
soit pas compromise par les réglementations - n'en feront probablement pas de
même.
Cela dit cependant, et malgré un débat plus
long consacré à cet élément de l'ordre du jour lors de la réunion de cette
année, seuls des progrès minimes ont été réalisés et plusieurs questions
fondamentales - notamment la définition du niveau nécessaire de preuves
scientifiques pour la justification des allégations sanitaires - demeurent en
suspens. Si le Comité insistait sur les études humaines et les essais cliniques
par exemple, même certaines allégations sanitaires courantes pour les aliments
tels que les fruits et les légumes devraient être interdites pour la bonne et
simple raison qu'elles étaient basées sur des études d'observation et des
recherches épidémiologiques, ce qui créerait de toute évidence une situation
absurde.
Les discussions étant pour la majeure
partie dans l'impasse, le Comité a donc convenu que le texte devait être
renvoyé à la 2ème étape du processus d'homologation en 8 étapes du Codex, afin
d'être rédigé à nouveau par la délégation française à la lumière des
discussions qui avaient eu lieu. Par conséquent, il semble peu probable que les
Recommandations sur les allégations sanitaires soient approuvées et finalisées
par la Commission du Codex Alimentarius avant au moins juillet 2010.
Analyse
des risques nutritionnels - constitution des règles au fur et à mesure
Un autre thème qui a fait l'objet de très
peu de discussions lors des récentes réunions de ce Comité du Codex est celui
de l'analyse des risques nutritionnels. Tout comme les observateurs réguliers
du Codex le savent d'ores et déjà, cette question est fortement pertinente pour
le futur développement des Directives du Codex sur les compléments alimentaires
en vitamines et sels minéraux restrictives, étant donné que les directives
indiquent que les niveaux de sécurité supérieurs des vitamines et sels minéraux
dans les compléments seront établis par une évaluation scientifique des
risques.
Alors que le lobby pro-pharmaceutique -
comprenant notamment les extrémistes anti-compléments alimentaires de la
Commission Européenne - tente désespérément de rassurer tout le monde sur le
fait que l'utilisation d'une évaluation des risques garantira le calcul
scientifique des niveaux de sécurité supérieurs pour les vitamines et les sels
minéraux, la réalité est que la plupart des méthodologies actuelles pour
l'évaluation du soi-disant "risque" lié à la consommation de
compléments nutritionnels sont tout sauf scientifiques, et sont en fait
profondément imparfaites.
Il est donc intéressant de noter que,
pendant les discussions de cette année, le représentant de l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que l'OMS et l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ne doivent pas être la source
principale, sinon l'unique source de conseils scientifiques au Comité,
soutenant que les groupes d'experts internationaux ne pourraient peut-être pas
fournir de conseils scientifiques indépendants et impartiaux. En mettant de
côté la question de savoir si l'OMS et la FAO peuvent elles-mêmes être
considérées comme des organisations indépendantes et impartiales, au fur et à
mesure de la progression des discussions, il est devenu de plus en plus évident
que la vaste majorité des membres du Comité n'étaient pas le moins du monde
intéressés par l'obtention de conseils scientifiques indépendants et impartiaux
dans ce domaine.
Basil Mathioudakis, le représentant de la
Commission Européenne lors de la réunion. Les extrémistes anti-compléments
alimentaires de la Commission Européenne revendiquent de façon déloyale que les
niveaux de sécurité supérieurs pour les vitamines et les sels minéraux dans les
compléments alimentaires seront calculés scientifiquement.
Par exemple, à un moment donné pendant les
discussions, la Fédération Nationale de la Santé a demandé à ce qu'une section
clé du texte se réfère à des "sources indépendantes de conseils
scientifiques" sur l'évaluation des risques. Il est important de noter
cependant que Basil Mathioudakis, de la Commission Européenne, a déclaré qu'il
était opposé à l'utilisation du mot "indépendant" dans le texte et,
par conséquent, il n'a pas été inclus.
Dans une autre intervention clé, la
Fédération Nationale de la Santé a souhaité qu'une phrase soit insérée pour
reconnaître l'appauvrissement en nutriments des sols et des aliments auquel on
assiste depuis cinquante ans environ. En entendant cela cependant, le Président,
le Dr. Grossklaus, a répondu en disant que l'institut pour lequel il travaille,
l'Institut Fédéral allemand pour l'évaluation des risques, a fait une
déclaration sur cette question en affirmant qu'il n'existe aucune preuve
scientifique qui puisse étayer cette revendication. Selon la coutume, il a
ensuite tenté de poursuivre et n'a pas vraiment donné au Comité l'occasion de
faire des commentaires.
La Fédération Nationale de la Santé a
ensuite fait une intervention supplémentaire, en demandant à ce que ses
commentaires soient notés dans le rapport et, dans l'idéal, soient considérés
par le Comité pour que le dossier puisse être précis et complet. Le Dr.
Grossklaus a toutefois décliné cette demande, déclarant que puisque la
Fédération est une organisation non-gouvernementale et qu'aucun état-membre n'a
soutenu sa position, ses commentaires ne pourraient pas être intégrés dans le
rapport.
Tout comme il l'a fait au cours des années
précédentes, le Dr. Grossklaus constituait encore une fois les règles au fur et
à mesure. Ceci est particulièrement bien illustré par le fait que le paragraphe
131 du rapport officiel du Comité pour cette réunion mentionne une autre
intervention de la Fédération Nationale de la Santé et que celle-ci n'a pas non
plus été soutenue par les états-membres.
Au terme de ces discussions, le Comité a
décidé qu'il avait fait des progrès considérables et qu'il devait recommander à
la Commission du Codex Alimentarius que le texte (l'ébauche de proposition de
principes d'analyse des risques nutritionnels et de directives à appliquer au
travail du Comité sur la nutrition et les aliments diététiques ou de régime)
passe à la 5ème étape. Ainsi, seuls des changements relativement mineurs seront
désormais possibles à la réunion du Comité de l'an prochain, et il pourrait
éventuellement être approuvé et finalisé par la Commission du Codex
Alimentarius en juillet 2009.
Propositions
pour les valeurs de référence des nutriments - déphasées par rapport aux
dernières découvertes scientifiques
À la lumière des dernières recherches les
plus actuelles dans le domaine de la nutrition, il semble prudent de prédire
que l'approche actuelle du Comité pour l'établissement de valeurs de référence
des nutriments à des fins d'étiquetage pourrait être jugée par les futurs historiens
en nutrition comme ridiculement anachronique.
Par exemple, la science de la génétique
nous a déjà appris que nous sommes tous génétiquement uniques et nous disposons
désormais de preuves convaincantes que les facteurs tels que l'âge, le sexe,
l'utilisation de moyens de contraception, la race, le code vestimentaire, la
situation géographique, les dons de sang réguliers, l'utilisation de
médicaments médicinaux, les mutations génétiques ou l'individualité biochimique
peuvent affecter les besoins et/ou le statut en nutriments d'une personne,
parfois même de façon considérable.
Cependant, plutôt que de protéger la santé
des consommateurs, qui est après tout l'un des motifs précisés du Codex, le
Comité propose d'établir simplement une seule valeur de référence pour chaque
vitamine et chaque sel minéral, et de les appliquer à toute la population
mondiale à partir de l'âge de trois ans. Ensuite, une fois ce travail terminé,
un autre ensemble de valeurs de référence pour les vitamines et les sels
minéraux, à appliquer aux enfants âgés de six mois à trois ans, serait
développé.
Ainsi, il semblerait que l'intention du
Comité soit principalement de fournir une approbation retentissante du concept
existant d'apports journaliers recommandés qui est démodé et scientifiquement
non valable.
Il convient donc de noter que, bien que la
Fédération Nationale de la Santé ait essayé d'intervenir au niveau de cette
erreur myope monumentale, en proposant l'établissement d'une valeur de
référence supplémentaire pour chaque vitamine et chaque sel minéral, afin de
représenter la tranche de population en ayant le plus besoin, le Président a
rejeté cette proposition, mais sans donner de raison scientifique valable.
Donc de toute évidence, même s'il est
reconnu que les propositions du Comité sur les valeurs de référence des
nutriments sont encore en phase initiale, il est actuellement conseillé à
toutes les personnes espérant un résultat qui reflète les dernières découvertes
scientifiques ou qui favorise une nutrition optimale de ne pas retenir leur
souffle. Vous attendez toujours la "victoire écrasante" au Codex ?
Vous n'êtes pas les seuls...
Les partisans de la santé naturelle qui ont
une bonne mémoire se souviennent peut-être de la prétendue Fondation des
Solutions Naturelles qui, dans son rapport sur une réunion du Comité du Codex
sur l'étiquetage alimentaire qui a eu lieu en mai 2006, revendiquait que le
résultat des discussions concernant le rôle proposé du Codex dans la mise en
œuvre de la stratégie mondiale de l'Organisation Mondiale de la Santé sur le
régime alimentaire, l'activité physique et la santé était une "victoire
écrasante" pour la liberté de la santé.
Et bien, ceci n'était certainement pas vrai
à l'époque et ne l'est toujours pas aujourd'hui, surtout si le résultat des discussions
lors de cette réunion ne peut pas servir de base pour fonder quelque chose.
Dix-huit mois après la soi-disant "victoire écrasante", bien que le
Codex parle toujours de la stratégie mondiale, il n'y a aucun signe d'une
action importante.
Par exemple, bien que le Dr. Anne
MacKenzie, Présidente du Comité du Codex sur l'étiquetage alimentaire, ait
donné une présentation PowerPoint sur le thème de la stratégie mondiale,
demandant quels mécanismes étaient disponibles pour la communication et la
coopération inter-comités, et proposant d'obtenir des conseils auprès de l'OMS
et de la FAO, sa vaillante contribution a été reléguée à une position
relativement mineure dans l'ordre du jour du Comité, sous la rubrique "Autres affaires et futur
travail".
À l'issue de la discussion quelque peu
floue et confuse qui a suivi, au cours de laquelle un représentant du
Secrétariat du Codex, le Dr. Jeronimas Maskeliunas, a même admis être
"complètement embrouillé" au sujet de ce qu'évoquait le Comité, il a
été finalement convenu qu'un groupe de travail se réunirait pour discuter de la
stratégie mondiale juste avant la réunion du Comité de l'an prochain et,
qu'après ses discussions, il rende des comptes au Comité. Autrement dit, encore
des paroles et toujours aucun signe d'action.
Dans la conjoncture actuelle, les
discussions du Codex concernant la stratégie mondiale de l'Organisation
Mondiale de la Santé sur le régime alimentaire, l'activité physique et la santé
semblent donc à des années-lumière de se transformer en une sorte de victoire,
encore moins en une victoire écrasante.
Conclusion
Tout comme les contrôleurs du monde que
l'on retrouve dans "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, la
Commission du Codex Alimentarius ne veut pas changer. De son point de vue, le
changement - sous forme d'un nouveau système de soins de santé mondial basé sur
des découvertes scientifiques dans les domaines de la recherche sur les
vitamines et la santé cellulaire - constitue une menace à la stabilité
financière de l'industrie pharmaceutique. Par conséquent, les découvertes
révolutionnaires en thérapie nutritionnelle sont de plus en plus considérées
comme subversives et sont traitées en tant qu'ennemi pour le "commerce
avec la maladie".
Cependant, les mensonges et les duperies
qui sont nécessaires au maintien de cette situation ne sont pas durables à long
terme. Que cela plaise ou non au Codex, le changement finira par arriver et,
lorsqu'il le fera, les consommateurs exigeront en masse que ceux qui avaient
essayé de les empêcher d'avoir accès aux compléments en vitamines
thérapeutiques et aux autres thérapies naturelles soient tenus de répondre de
leurs actes.
Dans l'intervalle cependant, même si les
maladies cardiovasculaires, le cancer, le SIDA et les autres maladies courantes
seront sans aucun doute, pour la plupart, inconnues des générations futures,
nous avons la responsabilité de nous assurer que cela se produise plus tôt que
plus tard.
Le traitement des maladies par des
médicaments chimiques synthétiques, alors que des traitements naturels plus
efficaces et plus sûrs sont déjà disponibles, frôle la folie et ne doit plus être toléré dans toute société
civilisée digne de ce nom.
Ainsi, plus tôt le "commerce avec la maladie" de l'industrie pharmaceutique
sera jeté dans les poubelles de l'histoire médicale, là où il devrait être,
mieux ce sera pour toute l'humanité.
Source : http://www.4fr.dr
Mais
aussi : CODEX
Avant
tout autre chose : ceci n'est pas un hoax ! (*)
Aussi incroyable que semble être l'information
qui suit elle est vrai et vous pouvez la vérifiée. Elle nous provient de John
Fagan qui à été désigné par Maharishi pour contribué à une meilleure qualité de
la nourriture sur notre planète.
Un des sujets de préoccupations principaux
de Maharishi était la qualité de la nourriture. Par exemple, il conseillait
toujours de manger de la nourriture biologique, parce que les pesticides causent
beaucoup de dommages à notre santé. Lorsque notre santé n'est pas bonne, la
croissance vers plus de bonheur et des états de conscience supérieure est
obstruée.
Aujourd'hui une information issue du Codex
Alimentarius, l’organisation des régulations de la nourriture, nous est
parvenue. Raja John Fagan notre expert international dans la qualité de la
nourriture, qui a travaillé étroitement avec Maharishi nous dit ceci : « le Codex est en train de faire de
très vilaines choses », mais heureusement ce n'est pas encore une loi
mais une recommandation que les pays peuvent suivre s'ils le souhaitent. Il y a
actuellement une tendance de la part de grands pays d’influencer les
régulations sur les petits pays. La procédure possède plusieurs étapes, et donc
il y a encore l'opportunité d'influencer ce processus. C’est la raison pour
laquelle tout effort pour avertir les gens de ce qui est en train de se tramer
concernant le Codex sera grandement apprécié.
Le Codex Alimentarius contient aujourd’hui
des régulations qui voudraient interdire les médecines alternatives, et de
déclarer les vitamines et minéraux illégaux, ainsi que de faire des changements
dans l'agriculture biologique de telle
façon qu'elle ne pourra plus jamais être vraiment « bio ». C'est
pour cette raison que nous requerrons votre attention pour le message
ci-dessous, de telle façon que vous puissiez prendre une action simple pour
empêcher que ces régulations deviennent actives.
À chaque personne qui mange bio (ou de
temps en temps) qui prend des tisanes naturelles, qui utilise des compléments
alimentaires ou des vitamines ou des minéraux, et qui utilise de temps en temps
les services de la médecine alternative, et qui souhaite avoir la liberté de
pouvoir choisir ces articles.
Le 31 décembre 2009, s'il n'y a pas une
opposition organisée, une loi va devenir opérationnelle qui va prohiber les
médecines alternatives, et déclarer les vitamines et les minéraux illégaux.
Touts les produits de nourriture seront obligatoirement irradié (entendons par-là
soumis à un processus de décontaminations artificiels et non naturel, c’est-à-dire
chimique). Le processus de production ajoutera du dioxyde de sulfure et de
l’éthylène dans les produit bio et utilisera 7 des 9 produits
mondialement reconnu comme interdit car polluant (POP : Persistant Organic
Pollutants). De plus les produits contenant des OGM ne seront pas étiquetés
pour informer correctement sur la présence de ces produits et enfin,
l’utilisation illimitée de pesticides et d’hormones de croissance sera permise.
Tout ceci à l’initiative du Codex Alimentarius !!!
Apparemment le C.A à été très discret sur
cette mesure, car vous pouvez difficilement trouver des informations à ce sujet
et donc personne n'est au courant de cela. Dans le lien qui suit vous pouvez
lire ce qu'est le C.A, qui l'ont créée, combien puissant, destructeur et
manipulateur il peut être :
http://www4.dr-rath-foundation.org
Il y a une vidéo très instructive sur ce
sujet que vous pouvez regarder à :
Stop Codex Protect
Your Health Freedom !
http://www.healthfreedomusa.org
Le lien qui vous permet de signer la
pétition pour empêcher cette mesure de devenir effective (1 million de
signatures nécessaires avant la fin de l'année et ont en a 555.000 pour
l'instant) :
http://www.eliant.eu/new/lang/en/ ?p=4
Vous
recevrez un mail pour confirmer votre signature.
Le lien du compte rendu de la première
session visant en implémenter cette mesure avait été signalée en son temps dans
la revue NEXUS N° 41. Voir les liens :
http://www.newmediaexplorer.org/sepp/2005/07/04/codex_alimentarius_adopts_vitamin_guidelines.htm
http://ahha.org/millerpressrelease705.htm
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