Il y a urgence… Arrêtez le massacre !

« Sauvons Papi et Mamie » :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 9 mai 2012

« Sauvons Papi et Mamie » : une campagne pour la vie

François Hollande souhaite officiellement légaliser l’euthanasie dès le mois d’août selon la ‘timeline’ de son site de campagne, contrairement au « printemps 2013 » initialement annoncé.

Dimanche dernier à 20h01, l’initiative « Sauvons Papi et Mamie » a été lancée à l’adresse www.sauvonsPapietmamie.com, sur un ton volontairement décalé, décomplexé, voire humoristique, au moment où être contre l’euthanasie active est souvent considéré comme « cruel ». Une adaptation du film « Là-haut » (http://vimeo.com/41619238) et une page Facebook dédiée (www.facebook.com/ SauvonsPapietMamie) accompagnent le site.

En moins de 48 heures, « Sauvons Papi et Mamie » a recueilli le soutien du plus d’un millier d’internautes à travers un volet pétition et de très nombreux messages ou témoignages, offrant aux internautes la possibilité de s’exprimer sur cette délicate question ou de raconter leur propre expérience.

Parmi eux, Anne, écrit : « ma grand-mère est morte à l’âge de 102 ans, elle a désiré rester chez elle avec ses enfants, a offert sa souffrance (elle a souffert terriblement pendant 48h d’une rupture d’anévrisme), elle a demandé que l’on téléphone à ceux à qui elle pensait particulièrement. Nous étions tristes mais heureux, remplis d’espérance, elle nous a donné une leçon de vie et de mort. »

Monique témoigne elle aussi : « Je viens de vivre avec mon frère, dans la réalité, combien les malades tiennent à la vie jusqu’au bout. Mon frère, atteint de la maladie de Parkinson depuis 37 ans, avait signé « mourir dans la dignité ». Ma belle sœur, respectueuse des dernières volontés de son époux s’est posé la question lors de l’installation de son époux en hospitalisation à domicile. À aucun moment, il n’a fait la demande d’abréger sa vie. Malgré la dégradation irréversible de son état de santé et, en pleine possession de ses capacités intellectuelles, il n’a manifesté le désir de mettre fin à sa vie volontairement. Ils ont tous les deux vécu jusqu’au bout ce grand départ. »

Autre exemple, celui du petit Louis, 9 ans : « Je suis petit j’ai 9 ans presque 10 le 11 mai, mais ce que je sais c’est que ma mamie est partie (…) il y a un an décapelle a été très malade pendant de très longues années, elle ne parlait presque plus, elle ne mangeait plus qu’avec des poches, mais ses yeux me parlaient, m’aimaient, elle est partie naturellement (…) et toutes ces années de souffrance nous avons eu de la joie, des rires, de l’amour et ce n’est pas bien de vouloir supprimer les gens, car mourir c’est long des fois mais nous qui restons on pense aux moments partagés avec la personne. Non à l’euthanasie, oui à l’assistanat d’amour et de tendresse ! ».

Dans les prochaines semaines, « Sauvons Papi et Mamie » publiera un argumentaire-type réalisé avec l’aide de professionnels de santé, de philosophes ou de juristes, et lancera aussi des idées plus créatives afin d’aider à susciter une prise de conscience dans l’opinion.

Cette campagne d’un genre nouveau pourrait se joindre à d’autres initiatives complémentaires ou plus institutionnelles. L’équipe de jeunes qui l’anime, issus d’horizons variés, entend non seulement faire infléchir le nouveau président élu sur cette question, mais également aider à plus long terme ceux qui ont signé à s’enraciner dans un engagement concret, de terrain, en faveur de la vie. Nombre de ceux qui se sont manifestés sont d’ailleurs infirmières, aides-soignants, médecins ou simples militants. Beaucoup se disent attachés aux soins palliatifs et contre l’acharnement thérapeutique.

Bien sûr, comme ses prédécesseurs, les décisions impopulaires sont prises pendant les congés. Quel Courage !

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