DES TISSUS DE FŒTUS AVORTÉS DANS LES VACCINS
05 septembre 2011
Une scientifique américaine révèle que l’industrie des vaccins utiliserait
des cellules d’embryons avortés. Elle établit également un lien entre
l’augmentation de l’autisme et cette pratique utilisée notamment pour le vaccin
contre la rougeole. Françoise JOËT, Association Liberté
Information Santé (ALIS)
Des cellules
d’embryons humains avortés seraient actuellement utilisées dans 23
vaccins. Les révélations d’Helen Ratajczak, ex-scientifique pour une
compagnie pharmaceutique américaine, aujourd’hui à la retraite, sont choquantes.
Mais non seulement cette pratique heurte les personnes qui considèrent que le
fœtus a le statut d’être vivant et que l’on ne peut pas en faire n’importe
quoi, mais elle est également porteuse de conséquences sanitaires graves.
Dans son article, la scientifique souligne en effet les implications que
peut avoir l’introduction d’ADN humain dans un vaccin ensuite inoculé
à un enfant.
L’utilisation
d’embryons humains
Helen Ratajczak
est partie du constat que l’incidence de l’autisme avait marqué un
pic en 1995, lorsque le vaccin contre la varicelle fut
cultivé sur tissu fœtal humain. Bien sûr, les parents qui faisaient vacciner
leur enfant avec ce vaccin ne le savaient pas, car cela n’était indiqué
nulle part.
Des cellules
humaines sont utilisées dans la fabrication des vaccins, en
particulier les vaccins à virus, essentiellement parce qu’elles peuvent servir
très longtemps dans les laboratoires et qu’elles sont considérées comme
totalement « sûres et inoffensives », même si cela est loin
d’être vrai. Les bactéries peuvent être cultivées très facilement en
laboratoire, mais les virus, pour leur croissance et multiplication,
nécessitent des tissus vivants. C’est pourquoi on a utilisé aussi quantité de tissus
animaux provenant de poulets, de lapins, de singes, de hamsters, etc.
Le Pr
Léonard Hayflick fut le premier aux États-Unis à développer des cultures de
cellules diploïdes humaines (diploïdes = cellules qui, en se divisant, conservent
leur nombre normal de chromosomes présents par paires). Il a notamment
fabriqué, en 1962, le premier vaccin polio oral sur ce type de cellules,
vaccin qui n’est plus commercialisé ni utilisé en France depuis de nombreuses
années.
Mais ces
cellules extraites de tissu fœtal humain (fibroblastes de poumon, surtout)
ont servi à créer la souche appelée WI-38, qui fut utilisée pour fabriquer
le vaccin polio au départ, puis pour fabriquer le vaccin contre la
rubéole et, par la suite, de nombreux autres vaccins. Plus d’un
milliard de vaccinés à travers le monde ont reçu des vaccins contenant la
souche WI-38. D’autres cellules humaines sont utilisées également de nos jours,
notamment dans la souche MRC-5 (qu’on retrouve dans le vaccin hépatite A)
ou celle du virus de la rubéole, dont la souche est appelée Wistar
RA 27/3. Souche que l’on trouve dans le vaccin combiné actuellement
préconisé en France, le MMR Vax Pro, et dans tous les vaccins ROR
existants.
Vaccins et
autisme
Les causes
de l’autisme sont multiples et ses manifestations diverses. Une des causes
évoquées dans les travaux scientifiques est l’encéphalite postvaccinale.
L’autisme résulte de mutations génétiques et d’une inflammation du
cerveau, ce que peut engendrer toute vaccination. Hélène Ratajczak suggère
que c’est l’ADN humain contenu dans les vaccins qui peut provoquer
l’autisme. La question reste ouverte mais les arguments qu’apporte cette
chercheuse après avoir épluché la littérature scientifique sur le sujet,
tiennent la route. « De l’ADN humain en provenance des vaccins peut être
inséré dans nos gènes par recombinaison, un processus qui ne se produit qu’à
l’intérieur d’une même espèce et qui peut perturber le développement du
système nerveux central, la formation des synapses et la fonction des
mitochondries », rappelle-t-elle.
Si l’on
ajoute à cela l’action destructrice des composants toxiques des
vaccins, dont le mercure, on arrive à une véritable épidémie
de maladies neurologiques graves liées aux vaccinations.
·
H. Ratajczak, dans Journal of
Immunotoxicology, 2011
--