Les personnalités contre le mariage et l'adoption pour les couples de même
sexe
Taubira et les 40 gêneurs
Voici une
sélection de quarante citations de personnalités de toutes familles politiques,
d'Évêques, de spécialistes, d’enseignants, d’artistes etc. Ils ont un point
commun, ils sont tous contre le projet de loi Taubira
dit du mariage pour tous.
Bernard Accoyer
Maire UMP
d'Annecy-le-Vieux
Je suis défavorable
à cette réforme et je m’opposerai au vote de ce projet de loi s’il est
effectivement débattu à l’Assemblée nationale comme le Gouvernement l’a
annoncé. Ce projet vise à répondre à une revendication portée par des
associations militantes qui aboutirait à remettre en cause un des fondements
multiséculaires de la société : le mariage, institution destinée à réunir
les meilleures conditions d’accueil et d’épanouissement pour l’enfant.
Sylviane Agacinski
Philosophe,
professeur, épouse de Lionel Jospin
Le mot-valise
homoparentalité a été forgé pour instaurer le principe d'un couple parental
homosexuel et promouvoir la possibilité juridique de donner à un enfant deux
parents du même sexe. Or c'est bien l'institution d'un couple parental
homosexuel qui fait question, dans la mesure où il abolirait la distinction
homme/femme au profit de la distinction entre homosexuels et hétérosexuels.
Cette dernière division est-elle en l'occurrence pertinente ? […] le
lien de filiation unissant un enfant à ses parents est universellement tenu
pour bilatéral, et cette bilatéralité serait inintelligible si elle ne s'étayait
directement sur la génération sexuée.
Laurent Baumel
Député PS
d'Indre-et-Loire
Ce n'est pas
l'heure de mener des débats d'avant-garde qui ne recréent pas de la confiance
avec les couches populaires qui ont le sentiment que la gauche ne s'occupe pas d'elles.
Gilles Bernheim
Grand-rabbin de France
Ce que l’on oublie
souvent de dire : L’amour ne suffit pas, même si la capacité des
homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause. Aimer un enfant est une
chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre [...] le
rôle des parents ne consiste pas uniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs
enfants. Résumer le lien parental aux facettes affectives et éducatives, c’est
méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est
fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant.
Laurent Bouvet
Politologue
Les socialistes
continuent de fonctionner par slogans. Ils n’ont pas réfléchi en profondeur sur
le sujet. Ils raisonnent par évidence, là où tout est subtilité. Ils imaginent
que l’on peut aborder la question du mariage homosexuel sans penser la question
de la filiation, qui est autrement plus complexe. Le gouvernement a ouvert une
boîte de Pandore. L’élite socialiste n’imagine pas combien, sur ces questions,
la société, les élus de province, ne sont pas en phase avec elle.
Alexandre C.
Contributeur sur le
plus du Nouvel Obs
Ce que je ne sais
pas, c'est si la dualité, l'altérité homme-femme n'est pas une composante
essentielle pour le développement d'un enfant comme elle l'est pour sa
conception. La question, c'est le risque que l'enfant ait besoin de cette
altérité.
Patrice Carvalho
Député Front de
gauche de l'Oise
Je voterai contre.
J’ai voté le pacs et c’est suffisant. Le mariage, c’est un homme et une femme
qui peuvent concevoir un enfant. La nature n’est pas faite autrement. Ce
dossier, ce n’est pas la priorité des Français en ce moment, c’est de
l’enfumage !
Jean-François Copé
Secrétaire général
de l'UMP
Pour ma part je
suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Je pense
que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est
intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un
père et d’une mère.
Philippe Cochet
Député UMP du Rhône
J'estime en effet, qu'au
delà de l'aspect moral et sociologique des conséquences d'un tel choix,
celui-ci traduit une sérieuse remise en question des fondements de la famille
et de la société.
Gérard Charasse
Député Socialiste,
radical et citoyen de l'Allier
Je suis opposé à
cette proposition qui ne figurait pas dans mon programme de campagne qui
reprenait, au niveau national, pourtant l’essentiel de celui de la majorité
présidentielle. Je n’ai pas changé d’avis et, non pour des raisons de “nature”,
mais pour des raisons politiques, je ne voterai pas cette proposition.
Dave
Chanteur
Je ne suis pas
pour. Parce que je suis un beatnik et que je suis contre le mariage tout court.
On n'a pas besoin de monsieur le maire pour vivre ensemble. Et puis,
symboliquement, gardons le mariage pour les hétéros.
Jean-François Debat
Maire PS de Bourg
en Bresse
[...] Pourquoi,
alors, refuser le mariage pour tous ? Parce que du mariage découlent,
automatiquement, les questions de filiation et de parentalité, et que c’est sur
cet aspect que j’ai un désaccord de fond. En effet, pour moi, il n’y a pas de
droit à l’enfant, mais des droits de l’enfant. Je comprends parfaitement
l’aspiration de couples homosexuels stables à élever un enfant, et ne la traite
ni avec ironie, ni avec suspicion. Cependant, à mes yeux l’enfant n’est pas un
droit, ni pour un couple hétérosexuel, ni pour un couple homosexuel.
Jean-Pier Delaume-Myard
Auteur de
documentaires
Nombreux sont les
homosexuels qui n’ont aucune envie de se marier. Alors pour qui fait-on cette
loi ? Pour les homosexuels ou pour les quelques centaines de gays qui
vivent dans le Marais ? [...] Se pose la question bien évidemment de
la signification du mot famille. [...] Cela sera quoi, les repères pour
cet enfant, sa filiation… son non-rapport à la mère ou au père.
Georgina Dufoix
Ancienne Ministre
PS
Pour que deux
personnes d'un même sexe puissent se marier il faudrait changer le Code civil,
et en faire disparaître tout ce qui traduit l'altérité entre un homme et une
femme, et essentiellement les mots Père et Mère. Ne nous y trompons pas,
derrière ce changement de mot, il y a, bien sûr, la volonté de faire plaisir à
une communauté, la communauté homosexuelle (LGBT). Mais il y a surtout un
présupposé fondateur qui est celui de la philosophie du Genre.
Daniel Fasquelle
Député UMP
[...] a
réponse ne peut cependant passer, pour de nombreux Français, par le mariage et
ses conséquences en matière de filiation : adoption, procréation médicalement
assistée et mère porteuse. [...]
Jean-Christophe Fromantin
Maire de Neuilly-sur-Seine
La famille, dans la
complémentarité de sa composition, n’est pas cette cellule évolutive aux
conséquences anthropologiques nouvelles que vous évoquez mais bel et bien le
socle fondateur des civilisations et de leur équilibre. C’est la raison pour
laquelle seul le mariage entre un homme et une femme justifie l’acte solennel
institué par le Code civil. En bouleversant cette réalité vous allez
déstabiliser le premier espace d’affection et de solidarité que constitue une
famille composée d’un père, d’une mère, d’enfants et de grands parents.
Bruno Gilles
Sénateur UMP des
Bouches du Rhône
Le mariage est
réservé aux couples, constitués d’un homme et d’une femme, avec pour
perspective une descendance. Il s’agit d’une institution et non pas d’un contrat.
Il a pour corollaire la venue d’enfants. Avec l’institution du mariage, la
société entend à la fois protéger l’altérité homme-femme et l’enfant qui peut
en être issu. Il ne peut y avoir d’égalité entre les couples hétérosexuels et
les unions homosexuelles puisque ces dernières sont fondées sur la négation de
l’altérité et par voie de conséquence sur l’impossible conception d’enfants.
Mgr Ginoux
Évêque de Montauban
la notion du
mariage se comprend comme la reconnaissance devant la société de leur union. Le
mariage est la garantie de la vie commune des époux, de leur statut de parents
et de la filiation de leurs enfants. Cette institution immémoriale n’a jamais
varié parce qu’elle permet d’assurer les bases de la société et, en
particulier, celle de la filiation.
Alain Gournac
Sénateur UMP
Yvelines.
Elle est le
fondement sur lequel notre société à l’équilibre toujours précaire peut encore
prendre appui. Personne n’a le droit d’y toucher. Tout le monde a le devoir de
la défendre et de la consolider.
Elisabeth Guigou
Ancienne Ministre
PS
Pourquoi l’adoption
par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le
droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni
abolir la différence entre les sexes. […] Je veux être parfaitement
claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie
sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne
doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant.
Mgr Herbreteau
Évêque d'Agen
On ne bâtit pas une
institution comme le mariage uniquement à partir de sentiments. De même,
lorsque l'on dit : D'autres pays d'Europe l'ont bien fait, pourquoi pas
nous ? L’argument n’est pas vraiment juste. Peu de pays, en fait, ont
élaboré le même type de projet. À travers cette institution, la société
reconnaît et protège le libre engagement de l’homme et de la femme dans le
respect mutuel, la fidélité et l'ouverture à la vie. 250.000 mariages sont
célébrés en France chaque année et c'est toujours un événement important pour
ceux qui s'y engagent.
Mgr Jordan
Archevêque de Reims
Le mariage pour
tous n'a jamais existé et ne peut pas exister. Le mariage, c'est un homme, une
femme et, si possible des enfants. On ne peut pas sortir de cela, c'est notre
nature, et aussi l'un des fondements de notre civilisation. La société
elle-même a déjà placé des interdits immémoriaux : on ne peut pas, par
exemple, épouser un proche parent, ou plusieurs personnes en même temps. Donc
toute situation de couple n'est pas mariage. Il ne suffit pas de dire que, du
moment qu'on s'aime, on peut se marier.
Mgr Joseph
Métropolite
Ouvrir le mariage à
des personnes de même sexe consiste à supprimer le caractère référentiel de
l’image biblique du couple de l’homme et de la femme, image qui renvoie à
l’anthologie biblique mais aussi à la finalité structurelle de la constitution
d’un tel couple, à savoir l’enfant et la perpétuation du genre humain.
Bernadette Laclais
Député PS de Savoie
[...] Mais au
nom de l'égalité des droits entre adultes, faut-il créer par la loi des
inégalités entre enfants ? Certes ces inégalités existent déjà entre
enfants de conditions différentes, mais elles sont le résultat de parcours de
vie, de situations de fait. [...] Mais cela suffit-il à admettre que, par
l'a priori de la loi, des enfants auront à grandir avec des parents de même
sexe, et d'autres avec des parents de sexes différents ?
Xavier Lacroix
Théologien et
philosophe
Le mariage est
aussi une institution et pas seulement un contrat. L'institution du mariage est
définie par un corpus de droits et de devoirs des époux entre eux et envers les
enfants. La société y intervient comme tiers, considérant qu'elle en a besoin
pour l'intérêt général. La société a-t-elle besoin de l'amour homosexuel, de
couples homosexuels solidaires. Peut-être, mais j'en doute. [...]
Karl Lagerfeld
Couturier et designer
[...] je suis
violemment contre les mères porteuses, les ventres loués pour que ces messieurs
jouent à la poupée. Ça, je déteste. Des enfants sans mère, j’en veux pas !
Jérôme Lambert
Député PS de Charente
et neveu de François Mitterrand
Que celles et ceux
qui choisissent de vivre une sexualité différente soient considérés et protégés
en tant que personne humaine, mais que leur mode de vie n'impose pas des
changements pour toute l'organisation sociétale.
Catherine Lara
Violoniste,
chanteuse, compositrice
J'ai un respect
terrible pour les vieilles valeurs. J'ai eu la chance de vivre avec des parents
amoureux qui se sont aimés... Pour moi le mariage c'est le papa, la maman et le
fruit de cet amour-là qui donne des enfants. J'aime ça, j'aime cette
rassurance. Et ce que je souhaite à tous les enfants du monde, c'est d'avoir un
papa et une maman. [...] Mon goût profond va pour les vraies valeurs. Le
mot mariage pour moi il est un peu sacré.
Annick Lepetit
Député de Paris,
Porte parole du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale
Sur ces sujets de
société, chacun se sent concerné. La famille, le couple, ce sont des cordes
sensibles. On se sent en droit de s’exprimer. Pas besoin d’être expert en
finances de la Sécurité sociale.
Claude Lévi-Strauss
Anthropologue et
ethnologue
Les règles de la
parenté et du mariage ne sont pas rendues nécessaires par l'état de société.
Elles sont l'état de société lui-même, remaniant les relations biologiques et
les sentiments naturels.
Bernard Mantienne
Maire UMP de
Verrières-le-Buisson
Permettez-moi de
vous dire qu’une telle décision appuyée par une minorité constituerait, si elle
se confirmait, une erreur et une faute. Erreur parce que depuis toujours la
famille normale est le socle de la société, socle sur lequel se forge la
personnalité de chaque être dans un cadre d’affection et d’équilibre pour les
époux comme pour les enfants et cela quels que soient les embuches et échecs.
Faute parce que cette atteinte à la loi naturelle ouvrirait la voie à toutes
sortes de dérives.
Christine Meyer
Secrétaire générale
du Mouvement Républicain et Citoyen
[...] Si le
mariage civil et républicain n’oblige pas à faire des enfants, d’une part il y
est fortement lié, et surtout il règle l’importante question de la présomption
de paternité. Si un enfant naît, il a automatiquement une mère et un père.
Thierry Robert
Député-maire MODEM
de Saint-Leu
Ma conviction
personnelle a toujours été que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une
femme. La mise en place du mariage entre deux personnes du même sexe comporte
des implications sociales et culturelles importantes pour les fondements de la
société française et réunionnaise.
Ségolène Royal
Ancienne candidate
PS à la Présidence de la République
La famille c'est un
père et une mère.
Bernard Poignant
Maire PS de Quimper
Seule compte l’idée
que l’on se fait de l’accomplissement d’un enfant. À mes yeux et quoi qu’il
arrive, il se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père
et mère. Qu’ils soient présents ou absents, parfaits ou imparfaits. Un enfant
doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut
discuter ce fait. [...] S’agit-il de permettre une reconnaissance sociale de l’amour ?
La réponse est encore non. S’agit-il d’une question de filiation, donc des
enfants ? La réponse est oui. Car le mariage entre deux personnes de sexe
différent présuppose une filiation biologique, au moins quand elles sont en âge
de procréer. Elles ignorent aussi si l’un des deux ou les deux sont stériles.
Quand un enfant nait, le mari est présumé père et seulement présumé car
l’enfant a pu être conçu avec un autre homme dans l’ignorance du mari. Quand le
couple n’est pas marié, l’enfant est reconnu ou pas par le compagnon ou tout
autre homme. Dans tous les cas de figure, il y a un père et une mère.
Bernard Tapie
Homme d’affaires
Mais est-ce que
l’on peut fabriquer un enfant sans père ni mère sans prendre le risque qu’il en
souffre ? Je ne le crois pas.
Michel Terrot
Député UMP Rhône
le mariage,
tradition pluriséculaire et institution républicaine, n’est pas une simple
“niche” fiscale et sociale. Il n’est pas non plus une reconnaissance légale des
sentiments que deux personnes peuvent se porter, aussi sincères soient-ils. Il
est avant tout la reconnaissance juridique de la famille naturelle, c’est-à-dire
de l’alliance entre un homme et une femme, et la prise en compte de l’apport
spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif.
UOIF
Union des organisations
islamiques de France
La référence unique
à la famille père-mère-enfants se trouve dépassée par l'évolution de la
société, c'est un fait [...] Le mariage ne doit pas avoir pour unique
objet la célébration de l’amour, parce qu’il est d’abord et avant tout un
engagement, par un pacte civil incluant des droits et devoirs réciproques.
Monette Vacquin/JP Winter
Psychanalyste
Ce déni de la
différence, une femme est un homme, Freud le nommait déni de la castration.
Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas,
il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée.
Quand un licenciement devient plan social, on est mal à l'aise. Quand un ballon
devient référent rebondissant, on se demande si on rêve. Quand le mariage
devient une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur
orientation sexuelle, on commence à avoir peur.
Jean-Marc VEYRON
Maire de Chasselas
En tant que citoyen
homosexuel, je ne me sens pas du tout représenté par les associations LGBT.
[...] J’ai ainsi acquis la conviction que l’idéal, pour un enfant, est
d’être élevé dans une famille composée d’un père et d’une mère. On va me dire
que les hétéros divorcent, se remarient, recomposent des familles. C’est une
réalité qu’on ne peut pas nier. Mais la loi doit reconnaître ce qu’il y a de
beau et de souhaitable, pas encourager les pratiques minoritaires. La loi doit
protéger le plus faible, donc l’enfant.
Hervé Villard
Auteur compositeur
interprète français
Je trouve ça
épouvantable. Je vous le dis très sincèrement, je pense qu'un enfant doit avoir
un père et une mère. Je trouve ça insupportable. On est mal barrés. [...] Je
trouve ça sordide.
Rappel : utilisez les outils pour la Famille naturelle et pour une
Société durable :
§ La lettre à votre maire pour l'inviter à rejoindre le collectif des maires
pour l'enfance.
§ La
pétition axée sur
la protection de l’enfance.
§ La lettre aux députés et sénateurs pour leur demander de rejoindre l’entente parlementaire.
§
Les
meilleures contributions qui vont vous aider à personnaliser votre courrier aux élus : vous
avez nécessairement quelque chose de personnel à leur dire et ils y seront
sensibles !
§ Le
relais des autres campagnes : les initiatives pour sauver le mariage sont nombreuses
et c’est heureux !
§
Une
sélection de prières,
car « tout le fruit de notre travail dépend de notre prière » (Saint
Maximilien Kolbe).
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