Le blog
de Bernard Antony
PrÉsident de ChrÉtientÉ
SolidaritÉ et du Mouvement du Pays Libre
Directeur de la
revue ReconquÉte
01 avril 2009
Le nécessaire renouvellement des élites
politico-financières
Le climat s’obscurcit pour les P.D.G.
du monde entier, ils ont été quelques uns à être virés comme le polytechnicien
Christian Streiff débarqué de la direction de P.S.A., Rick Wagoner de General
Motors, Thierry Morin de Valeo. Ils ont suivi leurs collègues de Toyota et
d’Honda eux aussi remerciés pour avoir mis leurs entreprise en état de quasi
faillite. Ils rejoignent la cohorte de leurs amis grands patrons des
établissements financiers responsables de la crise financière mondiale qui ont
été proprement mis à la porte de leurs boîtes comme le P.D.G. de Fortis, ou de
Merrill Lynch, certains avait préféré démissionner comme le patron de Lehman
Brothers.
Loin de faire preuve d’humilité ces aristocrates de la finance
et de l’entreprise exigent leurs stock-options et leurs indemnités de départ,
ils croulent sous les dollars et les euros alors que leur incompétence entraîne
des milliers de suppression d’emplois. Les ouvriers et employés qui vont devoir pointer au chômage ne
sont en rien responsables de la situation mais se sont eux qui paient les pots
cassés, et après eux ce seront tous les contribuables qui devront payer la note
des déficits publics chargés de sauver les entreprises qu’ils ont mis en
faillite.
Les politiciens comme Nicolas
Sarkozy, s’amusent aussi à porter l’opprobre sur les patrons des entreprises cela
leur permet de détourner l’opinion de leur propre responsabilité, celle de ne
pas avoir de politique économique et industrielle, ne pas avoir voulu réaliser
les mutations dont le pays a un urgent besoin et qui auraient permis d’arrêter
que les entreprises et le travail croulent sous les prélèvements fiscaux
entraînant un système de faible croissance conjugué à un chômage de masse.
Mais les politiciens risquent d’avoir
un réveil douloureux déjà ; Nicolas Sarkozy est vilipendé par les ouvriers
d’ArceloMittal de Gandrange car ils n’ont pas vu venir les investissements
qu’il avait promis. La communication remplaçant la véritable gestion politique
du pays les déceptions ne peuvent que se multiplier.
Cette situation relève d’un système
pourri, le patron de droit divin irresponsable fait pendant au politicien de
droit divin tout aussi irresponsable. Toute cette clique fait partie du même
milieu et la collusion des copains et des coquins n’est pas nouvelle. Les
français sont en passe de s’apercevoir que la crise n’est pas qu’économique et
financière mais qu’elle est aussi politique et institutionnelle. La perte de confiance envers les grands
patrons n’a d’égale que la perte de confiance des citoyens envers les
politiciens. Les élites doivent être remplacées par des gens responsables,
conscients des enjeux auxquels notre société est confrontée, courageux pour
savoir affronter le mécontentement que toute réforme de fond dégage
obligatoirement. Le renouveau de la France ne pourra se faire qu’à la condition
que les têtes de la caste qui nous dirige depuis des décennies tombent.
Louis CHAGNON
26 mars 2009
Nicolas Sarkozy :
du bling-bling au blabla
Le Président de la République nous a donné le 24 mars à Saint-Quentin un nouvel
exercice de communication comme il en a le secret. Dans un discours sur la
crise économique où les formules incantatoires se succédèrent, il pérora qu’il
ne parlerait jamais comme Lionel Jospin : "Jamais je ne dirai :
je ne peux rien". Est-ce pour autant qu’il peut tout ? Bien sûr
que non et c’est ce qu’il dut admettre : "L’État ne peut pas
sauver toutes les entreprises". Il est évident qu’aucun gouvernement
ne peut juguler une crise de cette ampleur, ni d’ailleurs tous les
gouvernements réunis, les plans de relance succèdent aux plans de relance, les
injections de capitaux publics succèdent aux injections de capitaux publics
sans que nous voyons la situation s’améliorer.
Nicolas Sarkozy ne lésina pas non
plus sur les truismes : "Ce sera dur, mais on va s’en sortir".
Bien évidemment ! Mais le problème est de savoir quand et dans quel état ?
Il ajouta : "La crise est économique, mais aussi sociale,
intellectuelle, morale", en oubliant son aspect politique illustré par
l’aveu : "Nous devons, au jour le jour, lutter contre les
conséquences de la crise". C’est bien là tout le problème, depuis
plusieurs années les observateurs de la vie financière savaient qu’une crise
majeure se préparait, mais aucun politique ne fut assez courageux pour prévenir
les Français et mettre en place un plan de lutte cohérent en prévision de cette
crise.
Il a été beaucoup question de
préservatif ces derniers temps dans l’actualité, nous pouvons déplorer qu’il
n’en existe pas contre le baratin politique, heureusement pour Nicolas Sarkozy
qui dans ce cas aurait la tête dans le condom jusqu’au cou.
Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays Libre
23 mars 2009
Benoît XVI : le
révélateur du pays libre catholique
Loin de désespérer les catholiques
sincères et au-delà, tous les hommes épris de vérité et de liberté, la
déferlante contre Benoît XVI constitue l’occasion d’une triple prise de
conscience libératrice, politique, médiatique et religieuse. On peut y
discerner en effet trois phénomènes convergents :
- Celui d’un énorme terrorisme médiatique issu de ce que l’on peut appeler les
lobbies ou mieux encore les états confédérés de la haine contre la
morale judéo-chrétienne du Décalogue. On y observe ainsi dans une sorte de
compétition de vindicte les princes du monde médiatique s’exprimant aussi bien
dans un hebdomadaire scatologique que dans les quotidiens de la nouvelle
« bien-pensante ». C’est à qui tronquera et déformera de la manière
la plus perfide ou injuriera de la manière la plus grossière.
- Celui d’un alignement politique de
la fausse droite à l’extrême gauche dans l’exécration de l’autorité morale du
pape, de son devoir et de son droit de rappeler dans la charité pour les
personnes et les peuples – libre à eux de l’écouter – dans le respect du
Décalogue, les chemins de la liberté et des choix entre le bien et le mal, le
vrai et le faux. Dans ce conglomérat venimeux les pires sont ceux qui avec la
morgue pleine de suffisance d’un Juppé ou le total manque de vergogne d’une
Morano s’affirment catholiques au mépris absolu de ce qu’est la religion dont
ils se revendiquent par dérisoire habileté politicienne.
Que dire encore de la citoyenne
ministre franco-sénégalaise et musulmane Rama Yade qui pour sa part oublie
totalement de considérer comment dans son islam on traite du droit des femmes,
du respect des homosexuels, et de la compassion pour les malades du sida ?
- Celui d’un triste état de
déliquescence du pays légal catholique où sauf exception de quelques
évêques et journalistes courageux, le pape, de fait, est trahi. Soit qu’il soit
désavoué plus ou moins doucereusement avec les mots d’une fétide tiédeur dans
un hypocrite soutien de pure forme, soit qu’on ne se prive point de
l’expression de l’acrimonie, du fiel et de la haine dans des publications
telles que La Vie ex-catholique, rachetée par le capitalisme de gauche.
On mesure aussi le mélange de frilosité et de maladresse dans la communication,
le peu de nerf dans la réplique des institutions catholiques fidèles. Mais en revanche, s’éveille et réagit de
plus en plus ce que l’on peut appeler le pays libre catholique qui désormais a
pris conscience de la désinformation et de la haine de la nomenklatura
politico-médiatique hostile à son Église, à son pape et à sa foi. Sous le
bombardement, Benoît XVI accomplit ainsi une grande œuvre de restauration et de
libération spirituelle et culturelle.
19 mars 2009
Le camp de la mort,
c'est eux !
En matière de lutte contre le sida,
c'est l'Église et Benoît XVI qui sauvent des vies et c'est le lobby du latex
qui conduit à la mort !
Preuve par les chiffres (extrait d'un
entretien avec Mgr
Slattery, évêque de Tzaneen, en Afrique du Sud) : « L'Ouganda a été le
premier pays à combattre résolument l'épidémie du SIDA au début des années 90,
souligne-t-il. La position forte et claire du président Museveni a constitué
l'élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de
personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non
le préservatif » constate-t-il, « encourageant l'abstinence avant le
mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles ».
À contrario, en Afrique du Sud, c'est
la politique défendue par ceux qui attaquent aujourd'hui le Pape qui est
appliquée : c'est à dire distribution massive de préservatifs, messages
calqués sur les prétendues campagnes de préventions occidentales. Résultats ?
En 1991, ce pays comptait 0,81 % de personnes infectées. En 2001, 10 ans après,
ce taux est passé à 24,81% ! Multiplié par 25 ! (chiffres de l'OMS).
Alors, qui conduit les gens à la mort ?
Ce n'est ni Benoît XVI, ni l'Église, ni les dirigeants africains qui appliquent
la politique prônée par Rome. Ce sont les lobbies pour qui le Sida est un moyen
idéologique de faire la guerre au droit naturel et à l'Église catholique, ce
sont les hommes politiques et les journalistes occidentaux à la remorque de ces
lobbies et de l'industrie du préservatif aux dizaines de milliards de bénéfices !
Le camp de la mort c'est eux !
Yann Baly
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