DURBAN ÉCHEC ET MAT
Autour de
l'imposture du changement climatique, dû à des causes humaines et à ses
prétendus dangers, les réunions se succèdent : Copenhague, Kyoto, Cancun
et, tout récemment, Durban en Afrique du sud : l'échec est patent après
les négociations entre 194 pays. Un non accord a repoussé en 2015 l'espoir
d'un autre accord. En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de
participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier.
L'objectif
était d'arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin
d'ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant. Il s'agit
depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en
vue de limiter la hausse de la température de la planète ; on pourchasse
les émissions de gaz à effet de serre ; le CO2, est promu au statut d'ennemi public numéro un. Accessoirement, il était
prévu de dépenser cent milliards d'euros par an pour aider les pays pauvres à
s'adapter au climat futur.
En fait,
aucun pays n'est vraiment enthousiaste. Les pays émergents comme la Chine,
l'Inde et le Brésil sont aujourd'hui très réticents à s'engager dans un accord
international et mettent en accusation les pays développés. Les États-Unis ne
font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas
l'avoir ratifié : ils veulent seulement s'engager dans un accord global si
tous les pays du monde s'y engagent de la même façon, ce qui évidemment est
impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont
influencés par ceux-ci et ne veulent pas s'en différencier. À la clôture de la
conférence de Durban, le Canada s'est retiré spectaculairement du protocole de
Kyoto.
UNE FAUSSE
IDÉOLOGIE RESSEMBLANT AU SYSTÈME MADOFF
La fausse
idéologie du réchauffement climatique est très ressemblante au système Madoff. À
la base, il s'agit déjà de deux chimères.
La chimère
du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un
réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au
soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation
semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une
pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et
les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie
américaine. Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l'Europe
pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le
prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. En
fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le
soleil : n'est pas Josué qui veut !
Du côté de
Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c'était l'idée folle que
l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier
très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un
moment donné ; et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.
La respectabilité
apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison. Un grand nombre de savants
forts honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement. Madoff avait
pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne
pouvait imaginer, qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses
meilleurs amis.
Nous avons
déjà remarqué ailleurs comment et pourquoi, une chimère reposant sur un pur
mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir
du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour
vérifier les fondations ; des Danois s'étaient vantés, lors de la réunion
de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) :
comme la douche était brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à
l'ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l'avenir.
Les deux
chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette
extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra
rapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la
consolidation.
Le jeu des
intérêts est aussi là. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs
ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine. Les
personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont
extrêmement nombreuses. La chimère est, en effet, tellement bien organisée
qu'il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un
domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis
du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se
dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand
nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion. Des sociétés
de renom international ont un directeur du « développement durable ».
Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce
domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne
s'avisant de l'absence de signification précise de ce terme dans la langue
française. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se
mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice. La presse
est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des
produits « durables » ou soi-disant respectueux de l'environnement.
LA
CROISSANCE EN PANNE
Pour le
réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la
chimère et qui dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par
l'intervention étatique. Les gouvernements de tous pays, malgré leurs
réticences à s'engager, prêtent l'oreille au catastrophisme et manipulent
l'économie en conséquence. Ils s'appuient pour cela sur leur prétendu monopole
de l'intérêt général, ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les
détails. Les nombreux coups de boutoir assénés à l'économie française par les
deux Grenelle de l'environnement sont connus.
La richesse
est le seul moyen de s'adapter à toutes les situations et de lutter contre les
changements climatiques s'ils existent et là où ils se produisent. La
croissance de la richesse ne peut venir que de l'économie libre. L'Europe est
en pointe dans l'idéologie du réchauffement et c'est, entre autres, une des
explications de la panne de croissance dans tout le continent.
Les forces
travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il existe une
Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de
l'édifice. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
(GIEC) est un poids lourd bourré d'argent ; il s'est fait prendre il y a
deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge
des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant
qu'il n'ait pas des collègues dans d'autres pays.
Pour ses
dévots la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes. Dans cet aspect
religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le
contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du
réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs
prétentieux calculs aboutissent par exemple à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient
responsables (sic).
Réjouissons
nous néanmoins car, malgré l'intensité de ces forces, l'échec de Dubaï, suite
aux conférences qui l'ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de
la liberté.
Michel de PONCINS
Lundi 26 décembre 2011
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