« Fils de pute » « Redis
ça, j'te tue » « Nique ta mère, j'vais t'planter ! »
Ces paroles font partie du quotidien des « collèges sans difficultés particulières ».
Des insultes parfois qualifiées de « bon
enfant », langage d'élèves qui ne savent pas ce qu'ils
disent ?!
Et qui ne savent pas non plus ce qu'ils
font.
Cette semaine, Carla, une jeune collégienne
est morte sous les coups d'un autre adolescent. Pour le ministre de
l'Éducation, c'était une « bagarre
qui a mal tourné ».
Ces propos sont d'autant plus choquants que l'agresseur fait de la boxe. Comme
si elle avait eu une chance...
Les faits se sont déroulés ce lundi ;
l’année dernière, c’était Hakim, l’année d’avant, on a déjà oublié son nom…
Quand la violence devient telle que Carla
et les autres se font massacrer devant leur collège, nous
sommes dans l’obligation de réagir et non plus de laisser faire.
Les parents accusent les professeurs, les
professeurs accusent les parents, le ministre accuse la société : « Ce
n'est pas l'école qui est violente. L'école est le reflet de la société »
a-t-il courageusement lancé sur Europe 1, mardi 21 juin.
Mais les jeunes eux subissent la pression
des parents, la dépression des professeurs, le mutisme de l’encadrement et la
violence croissante... qui peut devenir mortelle.
Quand l'adulte démissionne, tout le monde
trinque.
Cette démission a été accentuée par des
lois, qui ne permettent pas aux professeurs de prendre les moyens de se faire
respecter. Les établissements se protègent en étouffant les problèmes. Et les
parents découvrent au détour d'une tragédie qu'ils ont jeté leur enfant dans
une arène.
Résultat : 46% des parents ont peur
d’envoyer leurs enfants à l’école.
Pourtant il est possible de changer les
choses. Car la solution, on la connaît et depuis longtemps !
Vous pouvez provoquer un effet boule de neige
en faisant circuler ce message le plus possible. C'est MAINTENANT qu'il faut agir. Après il sera trop tard :
les vacances arrivent et si vous ne faites rien, le grand couvercle de l'oubli
sera remis en place sur la cocotte-minute.
Depuis près d'un an, le ministre de l'Éducation Luc Chatel
doit signer un décret
qui lui permettrait de remettre un peu de discipline et de respect dans le
système.
Il ne fait rien, barré par les syndicats,
les fédérations de parents qui trouvent toujours une virgule à déplacer dans un
texte qui n'est pas parfait mais qui serait le premier texte depuis 25 ans
qui irait dans le bon sens : plus de discipline et de respect dans nos
établissements !
Au cours des vingt-cinq dernières années,
on a fait sauter toutes les barrières :
• le zéro de conduite a été interdit,
• les lignes aussi,
• les sanctions sont mises avec « sursis » donc ni faites
ni à faire !
• il est interdit au professeur de baisser la note d'un
devoir en raison du comportement,
• les sanctions sont effacées des dossiers de l'élève au
bout d'un an,
• les sanctions collectives sont interdites,
• etc.
Et les élèves sont laissés à
eux-mêmes ; et à leur violence.
Vous avez été plus de 50.000 à signer la pétition qui lui demande de signer ce décret.
Nous avons déjà présenté une première
partie du livre des signatures au ministère. Qui a essayé de modérer nos ardeurs en nous flattant :
« maintenant que vous
faites partie du paysage éducatif français... vous pouvez vous calmer » !
Mais la rentrée 2011 s’annonce comme les
précédentes :
climat scolaire détérioré qui va parfois jusqu’à
la haine : haine entre élèves, haine à l’égard des
professeurs.
Depuis un an déjà, notre site www.soseducation.com
invite les citoyens à appeler leur député pour en finir avec la violence à
l'école. 144 députés ont
signé les 8 mesures contre la violence à l'école proposées par SOS Éducation et
en ont parlé au ministre. S'ils les ont signées, c'est grâce à vous.
Vous dérangez. Les politiques sont obligés de vous entendre,
même s'ils résistent encore. Il faut intensifier notre pression pour
qu'ils cèdent.
50.000 signatures pour pousser Luc Chatel à
signer, c'est bien. Mais il faut que nous soyons au moins 100.000 voire 200.000 à signer
cette pétition !
Luc Chatel a annoncé sur Europe 1,
mardi 21 juin, le lendemain de la mort de Carla, que « le dispositif de sanctions à
l’école sera également revu à la rentrée ».
Pourquoi à la rentrée et pas tout de suite ?
Doit-on le croire sur parole, alors que ce décret
n'est toujours pas signé ? Ce décret est sur son bureau depuis UN AN !
C'est pour ça que je vous écris aujourd'hui :
je vous demande de transmettre
ce message à tous vos proches : cliquez maintenant sur le
bouton « transférer » de votre logiciel de courrier électronique et envoyez-le
à tout votre carnet d'adresses.
Vous seul pouvez les convaincre de
l'urgence. Si chacun de nous agit à son niveau, nous pouvons forcer les politiques à changer les lois.
Ils sont d'autant plus « à l'écoute » que
les élections présidentielles approchent. C'est vraiment très important pour
vos enfants, pour vos petits-enfants, pour nos professeurs et pour la société
entière. Car la société se construit dans nos écoles.
Vous êtes maintenant devant un choix :
Soit vous fermez les yeux en
jouant la vie de votre enfant aux dés, en le laissant à l'école
sans rien faire et vous acceptez que la
loi de la jungle s'y installe en espérant qu'elle ne s'étendra
pas plus encore...
Soit vous réagissez, à votre
niveau, pour que vos amis, et les amis de vos amis, se lèvent avec vous pour
former un grand
mouvement de citoyens. Le décret que le ministre doit signer
n'est qu'un premier pas. Plus nous serons nombreux à demander « Plus de discipline et plus de
respect dans nos écoles », plus les politiques seront obligés
de changer les lois.
Vous trouverez aussi des bannières dans ce
mail. Elles sont à vous. Utilisez-les pour diffuser le message !
Enregistrez l'image et utilisez le lien vers la pétition :
http://www.soseducation.com/9mois/petition.php
Je compte sur vous !
Merci.
Cordialement,
Éric Galland
Responsable des relations parents-professeurs - SOS
Éducation
P.S. : L'été est déjà commencé.
Beaucoup de gens vont partir en vacances et « tourner la page » pour
mieux oublier la réalité. Je souhaite qu'ils partent l'esprit tranquille.
La signature de ce décret constitue un symbole fort, à
l'approche des élections. En le demandant, ce n'est pas seulement son
application pour laquelle vous vous battez, mais c'est un avertissement que
vous envoyez à nos politiques : sauvez
l'école de la République avant qu'il ne soit trop tard !
S'il-vous-plaît : transmettez ce message !
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