APRÈS L’IRAK, AUJOURD’HUI LA SYRIE
Justifier
l’injustifiable pour une seule raison : « Nous ne pourrons former le
Nouvel Ordre Mondial, tant que l’Église catholique existera »
Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et la puissance de
la Mort ne l’emportera pas sur elle. (Mt 16,18)
C'est
abominable, que peut-on faire pour ces pauvres chrétiens persécutés, à part
prier et les aider par l'intermédiaire de l'AED ??
L’horreur…
Comme en Irak où il n’a jamais été trouvé d’armes de destruction massive.
Facile de prononcer le mot Sarin et d’envoyer aux opposants au régime l’antidote.
Cela ne prouve rien, si une seule chose, c’est que nous connaissons les
opposants à qui nous les livrons.
Pas de preuve, pas d’action. C’est le message que semble faire
passer la communauté internationale, au surlendemain de la diffusion - par
l’opposition syrienne - de photos et de vidéos qui prouveraient l’utilisation
de gaz neurotoxique de type sarin contre eux. Ben voilà, cherchez la vérité en
écoutant ceux qui diffusent !
Hommage
de Dreuz à une petite fille syrienne chrétienne,
martyrisée par des barbares, et à travers elle, à tous les enfants victimes de
la folie des hommes.
La
page Facebook du plus grand groupe chrétien syrien a publié deux photos d’une
petite fille chrétienne syrienne, victime de la guerre fratricide qui ravage
son pays.
La
première photo nous dévoile le merveilleux sourire d’une fillette au visage
lumineux, irradiant l’innocence et la joie de vivre.
La
seconde photo brise le cœur et brouille les yeux de larmes.
Tombée
entre les mains d’ordures, l’enfant a subi de tels sévices, de telles horreurs,
qu’il ne reste d’elle qu’un petit être au visage meurtri par la souffrance,
défiguré par la brutalité de ces assassins, indignes d’être considérés comme
des êtres humains.
Selon
la légende, rédigée en arabe, sous la photo, la petite fille syrienne aurait
été torturée, violée, son visage défiguré par des saoudiens et autres
psychopathes et criminels présents en Syrie pour y apporter la
« démocratie » islamique.
Près
de 95% des « combattants de la liberté » sont des jihadistes
étrangers venus en Syrie pour y instaurer un émirat islamique et y semer la
terreur et l’horreur. Leurs « glorieux faits d’armes » sont justifiés
par les fatwas, émises par des « religieux » islamiques, autorisant
le viol et autres perversités au nom du saint jihad.
La
photo de l’enfant, au visage figé à jamais dans la souffrance, portant les
stigmates de l’horreur subie, a été utilisée à des fins de propagande :
une mort bien réelle pour illustrer des massacres odieux au cours desquels de
nombreux enfants perdirent la vie dans des conditions atroces, chaque
belligérant rejetant la responsabilité sur l’autre.
Certains
accusent les forces pro-Assad, d’autres les mercenaires jihadistes arabes,
personne n’assume la responsabilité de cette barbarie, et pourtant, des êtres
ignobles, peu importe à quelles factions, à quelles milices ils appartiennent,
se sont « amusés » avec cette petite fille, ont assouvi leurs
fantasmes pervers avec une cruauté inouïe, avant de lui voler son beau sourire,
son fragile souffle de vie.
Comme
ailleurs dans les pays en proie à la violence des guerres de l’islam, la petite
fille aux yeux pleins d’étoiles et de rêves a rencontré sur sa route des
sadiques, sans pitié, sans respect pour son innocence d’enfant, qu’ils ont
piétiné avec brutalité. Elle n’était à leurs yeux qu’une chose sans importance,
dont on se débarrasse une fois les instincts bestiaux assouvis.
L’âme
de cette enfant et celles de ses petites sœurs et petits frères d’infortune
scintille désormais dans la voûte céleste, loin de la barbarie des hommes.
Reproduction
autorisée avec la mention suivante : © Rosaly
pour www.Dreuz.info
Témoignage
d'une chrétienne qui a pu échapper au massacre dans sa jeunesse
LES
« HEURTS INTER-CONFESSIONNELS »
Je
devais avoir douze ans. Des amis avaient prêté à mes parents leur maison dans
une petite ville au bord de la mer, peuplée de chrétiens. Des tensions très
fortes secouaient la ville où nous vivions habituellement. Les chrétiens y
étaient kidnappés par des musulmans et torturés. Certains disparaissaient pour
toujours, laissant des familles incapables de faire leur deuil. Nous dormions
souvent dans la cave de l’immeuble, avec d’autres familles, car les balles
sifflaient devant nos fenêtres tout au long de la nuit, et le lendemain, nous
étions supposés aller à l’école comme si de rien n’était, alors que nous
n’avions pas fermé l’œil ! À la longue c’était épuisant.
Nous
avions donc quitté notre appartement familial à la hâte, à la faveur d’une
accalmie, en emportant quelques bagages. Quand la situation est ainsi tendue,
il ne faut pas s’attarder, on risque d’être pris au piège : des
francs-tireurs se postent aux alentours des quartiers chrétiens, et tirent sur
ceux qui essaient de fuir.
Nous
avions roulé à tombeau ouvert pour esquiver les tirs. Ça ne sert à rien de
conduire en zigzaguant pour déconcentrer les franc-tireurs, car zigzaguer nous
ralentit. Il faut rouler vite, et demander aux enfants de se coucher sur le
plancher de la voiture. À chaque fois que nous quittions notre quartier
enflammé et que nous arrivions en lieu sûr, nous avions l’impression de
ressusciter. Quel contraste entre le chaos que nous avions fui, et cette
minuscule ville apaisante au bord de la mer ! À peine arrivés, nous sommes
allés au marché de plein air pour faire les courses. Ici, les commerces étaient
ouverts, il y avait de la nourriture. Nous étions ensemble, nous étions
heureux. On s’habitue vite à la sécurité.
Les
amis de mes parents avaient mis leur maison à notre disposition le temps que ça
se calme un peu, et que nous puissions retourner chez nous. Dans cette maison
d’amis, simple mais confortable, nous avions nos parents pour nous toute la
journée, ils ne pouvaient pas aller travailler, et notre école était fermée.
Alors nous allions barboter au bord de l’eau, cuisinions ensemble, dorlotions
mes petits frères et sœurs, en leur faisant croire que nous étions là en
vacances, et non pour nous réfugier.
Quelques
jours plus tard, vers quatre heures du matin, le téléphone sonna. Mon père,
inquiet, bondit pour répondre. Son visage changea de couleur, il raccrocha rapidement
et dit à ma mère qu’il y avait un massacre en train d’avoir lieu dans le
village chrétien qui se situait juste au nord de là où nous nous trouvions. Un
ami des propriétaires de cette maison a téléphoné pour nous prévenir.
Nous
réveillâmes les plus jeunes membres de la famille, qui étaient quelque peu
hébétés mais ne protestaient pas. Ils avaient l’habitude des brusques réveils
nocturnes, des départs précipités en pleine nuit. Mes parents nous ont dit de
rester en pyjama, et de ne pas faire de bagages. Pas le temps, chaque minute compte. Ils essayaient de se contrôler, afin de ne
pas trahir la panique à laquelle ils étaient en proie.
Nous
sommes une famille nombreuse, nous avons deux voitures, ce qui est plus coûteux
mais aussi plus judicieux qu’une seule grande voiture (en cas de panne, il vaut
mieux avoir une seconde voiture pour fuir). Mes parents ont pour principe de stationner toujours
devant la maison, avec toujours le plein d’essence, par précaution. Ils ont
aussi toujours de l’argent liquide sur eux, car les chèques et les cartes
bancaires par les nuits de massacre, ça ne vaut rien. Nous dormions toujours en
pyjama, pas en chemise de nuit (plus pratique pour fuir), nos pantoufles
étaient toujours au pied du lit, car si les musulmans dynamitent la porte pour
entrer, la déflagration fait exploser les vitres, et nous ne pouvons pas fuir
pieds nus sur un sol jonché d’éclats de verre. Et surtout, nous n’allions
JAMAIS nous coucher fâchés. Quelque soit le malentendu ou la dispute que nous
pouvions avoir dans la journée, nous ne nous couchions pas sans nous être
embrassés, car nous ne savions pas si le lendemain matin nous serions encore
vivants. La plupart des massacres ont lieu la nuit, et surprennent les familles
chrétiennes pendant leur sommeil.
Donc
nous nous sommes regroupés à la hâte, hagards, devant les deux voitures :
l’une devait être conduite par mon père, l’autre par ma mère. Nous ne nous
plaçons pas n’importe comment dans une voiture. Il y a un rite : Mon grand
frère doit être assis à côté de ma mère, pour prendre le volant au cas où ma
mère est touchée par la balle d’un franc-tireur. Ma sœur aînée doit s’asseoir à
côté de mon père, elle doit prendre le volant si mon père est touché. Ni mon
frère ni ma sœur n’étaient encore en âge d’avoir le permis de conduire, mais
ils avaient appris à conduire, parce-que ça peut être utile quand on est
poursuivi.
Les
francs-tireurs visent toujours le conducteur, afin d’immobiliser la voiture.
Ensuite, ils ont tout le loisir de canarder les autres occupants de la voiture
à leur rythme et selon leur plaisir. Il ne faut pas qu’une voiture
s’immobilise. Quand un conducteur est touché, il faut que quelqu’un d’autre
reprenne tout de suite le volant.
Une
fois mon grand frère installé à côté de ma mère, et ma grande sœur à côté de
mon père, les plus jeunes d’entre nous se partagent équitablement, par âge et
par sexe, à l’arrière des deux voitures. Pas toutes les filles dans une même
voiture, pas les plus jeunes dans une même voiture. Le but est que si une
voiture est touchée, qu’on ne perde pas notre père et notre mère en même temps.
Que ma mère, si elle perd son mari, ait son fils aîné à ses côtés. Que mon
père, s’il perd sa femme, ait sa fille aînée à ses côtés. Mon sang s’est figé
le jour où j’ai compris pourquoi en voiture, mes parents ne nous plaçaient pas
au hasard.
Au
moment où nous montions dans la voiture, l’une de mes sœurs a réclamé son lapin
en peluche. Elle voulait retourner dans la maison pour le récupérer, elle ne
s’en séparait jamais. Ma mère, excédée de voir une jeune fille de quatorze ans
miauler à cause d’un lapin en peluche alors que nos vies étaient en danger, la
gifla et lui intima l’ordre de monter dans la voiture. Ma mère n’est pas du
genre à distribuer les baffes. J’ai compris que malgré ses efforts pour rester
calme, elle était proprement épouvantée. Il faut dire qu’il y avait de quoi.
Quelques mois plus tôt, mes deux tantes avaient été massacrées en pleine nuit.
Elles n’ont pas eu notre chance, leur téléphone n’a pas sonné pour les
prévenir, car les musulmans avaient pris soin de couper les lignes
téléphoniques et l’électricité du village avant de l’attaquer. Alertées par les
hurlements de voisines qu’on violait et auxquelles on coupait les seins avant
de les égorger, elles ont fui de chez elles. Ne sachant où aller, elles se sont
réfugiées dans l’église avec d’autres villageois. L’église, c’est le lieu que
les musulmans affectionnent le plus, car c’est là où ils vont chercher les
derniers survivants.
Mes tantes ont été massacrées
dans l’église. Je n’ai jamais demandé si elles ont été violées ou torturées
avant leur mort, je ne veux pas savoir.
Mes
parents démarrèrent en trombe, prenant la peine de klaxonner devant chaque
maison qui se trouvait sur notre passage. Des têtes hirsutes apparaissaient aux
fenêtres. On leur criait : “Un massacre est en cours dans le village à
côté ! Fuyez ! Avertissez vos voisins !”
Puis
nous avons roulé phares éteints, pour ne pas attirer l’attention d’éventuels
francs-tireurs. Mais certains de ces criminels sont équipés de matériel
sophistiqué à infra-rouges, et peuvent
nous voir la nuit. D’ailleurs
la lune était pleine, on y voyait comme en plein jour. La route sinueuse
longeait la côte, la mer étincelait sous le clair de lune comme une rivière de
diamants. Le paysage était d’une beauté à couper le souffle. Dans ce coin de
paradis, des musulmans sur-armés étaient en train de tailler en pièces des
civils chrétiens surpris dans leur sommeil, pendant que des francs-tireurs étaient
embusqués pour traquer ceux qui comme nous cherchaient à s’échapper.
Brusquement,
une voiture apparut. Elle roulait dans la direction que nous cherchions à fuir.
Mes parents se mirent à klaxonner comme des fous. La voiture ralentit à notre
hauteur.
Mes
parents crièrent : “Rebroussez chemin ! VITE !”
Le
conducteur : “Un massacre ?”
Mes
parents : “Oui, fuyez et prévenez tous ceux que vous connaissez.” Le
pauvre homme ne pouvait pas faire demi-tour, il fit marche arrière à une allure
et avec une dextérité qu’on ne voit que dans les films. Une voiture arrivait
derrière lui. Il la heurta légèrement, prit la peine de prévenir son conducteur
de la situation alarmante. Ils ne firent pas de constat et démarrèrent illico.
Les gens sont très conciliants quand la situation l’exige.
Nous
roulâmes longtemps en silence, chaque voiture observant l’autre, afin de ne pas
nous perdre de vue. Nous savions que si l’une des deux voitures était touchée,
l’autre voiture ne devait pas s’arrêter pour porter secours, elle serait visée
à son tour. Une voiture immobile est une cible idéale, et les francs-tireurs
sont très précis. Je
remercie le ciel de m’avoir épargné cette épreuve, car j’étais une enfant, et
j’aurais probablement perdu la raison si j’avais vu une partie de ma famille
blessée, et que j’avais été obligée de continuer mon chemin sans m’arrêter.
J’étais dans la voiture de ma mère. Elle conduisait vaillamment, concentrée,
décidée à mettre ses enfants à l’abri. Ses cheveux, habituellement tirés en
arrière pendant la journée, étaient épars sur ses épaules. Elle portait une
tenue de nuit blanche, et ressemblait à une Madone qui conduit comme une James
Bond girl. J’ai toujours eu pitié de mes parents, à cause de la responsabilité
écrasante qui était la leur. Comme ils sont dignes !
Ils
luttaient pour nous garder en vie, tout en nous gardant chrétiens. C’était une
mission impossible, car pour l’islam, un bon chrétien est un chrétien mort.
Pour la première fois cette nuit-là, j’ai senti que je ne tenais pas vraiment à
avoir des enfants plus tard, si c’est pour qu’ils soient traqués comme des
bêtes dans une jungle. Pour la première fois cette nuit-là, mes parents ont
envisagé une solution déchirante : se séparer de nous pour nous permettre
de vivre à l’étranger.
Une
fois que nous nous sommes sentis en sécurité, nous nous sommes arrêtés. La mer,
imperturbable, était toujours là, d’une beauté insoutenable dans l’aube qui
pointait. J’avais nagé la veille dans cette mer, elle me portait, me berçait. À
présent elle semblait indifférente à mon angoisse. Parfois je suis submergée
par certaines beautés de mon pays, et dégoûtée aussi, car cette beauté
contraste avec la barbarie dont elle est le théâtre depuis des siècles. Je sais
que ma présence est légitime sur la terre de mes ancêtres, terre chrétienne
depuis Saint Paul. Mais l’islam, quand il vous encercle, vous fait sentir
étranger, de sorte que même la beauté environnante vous insulte. C’est un
sentiment difficile à expliquer.
Un
homme âgé, réveillé de bonne heure, s’affairait sur une terrasse. Nous lui
avons dit la raison de notre présence à une heure si matinale, et lui avons
demandé si nous pouvions téléphoner (il n’y avait pas de téléphone portable à
l’époque).
Après
un seul coup de fil, des amis d’amis ont déniché pour nous une adresse à
laquelle nous pouvions aller, en attendant de trouver un hôtel ou un
appartement meublé. Les habitants de ce logement étaient absents, et avaient
laissé leurs clés à leur famille pour au cas où…
Nous
arrivâmes à cette adresse. Nous nous sentîmes soulagés d’avoir un toit, même
étranger, au-dessus de nos têtes. Nous pouvions respirer à présent, boire un
verre d’eau et nous remettre de nos émotions. Nous étions heureux.
Le
lendemain, nous devions apprendre que les massacreurs n’étaient pas seulement
des compatriotes musulmans. Il y avait avec eux des étrangers venus des pays
arabes limitrophes pour leur prêter main forte. À l’époque, il n’y avait ni
Al-Qaïda, ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni rien de tout ça. Ce n’étaient pas
des islamistes, c’étaient des musulmans. Pas de barbus parmi eux, ils s’habillaient
en jean, à l’occidentale. Et
ils massacraient des chrétiens à tour de bras. Pourtant, ces différentes
factions musulmanes ne s’entendent pas bien entre elles. Mais quand il y a des
« mécréants » à massacrer, leurs divergences se dissipent, et ils
s’unissent d’une manière remarquable. Le lendemain, en lisant le journal, ma
mère est restée pantoise devant les gros titres :
« HEURTS
INTER-CONFESSIONNELS ENTRE CHRÉTIENS ET MUSULMANS »
Je
suis choquée quand les media prétendent que les massacres de chrétiens en
Orient datent de la guerre en Irak, ou depuis la présence de soldats
occidentaux en Afghanistan, ou depuis le conflit israélo-palestinien. Les massacres
de chrétiens ont lieu depuis que les musulmans sont arrivés dans la région.
Depuis quatorze siècles. Il y a des périodes d’accalmie, certes. Mais il s’agit
bel et bien d’un génocide qui ne dit pas son nom, un génocide à petit feu.
Ce
sont les instructions de Mahomet, qui a massacré et fait massacrer ceux qui ne
se convertissaient pas à l’islam. Sa biographie l’atteste, le coran et les
hadiths l’attestent. D’ailleurs, les périodes d’accalmie sont faites pour
laisser les chrétiens prospérer, afin de cueillir ensuite le fruit de leurs
efforts. Que de fois, des paysans chrétiens ont entendu des musulmans leur dire :
“Oui,
semez, mécréants. Mais c’est nous qui récolterons. Quand la ruche sera pleine,
nous bénéficierons de votre miel”.
D’ailleurs
cela est dit dans le coran, dans la sourate 22, verset 47 :
“Combien
de cités criminelles n’avons-nous pas laissé prospérer pendant un certain temps !
À la fin, nous les visitâmes de notre châtiment. Tout retourne à nous !”
Et
cet autre verset, qui malheureusement s’applique aussi à la France : “Que
de villes criminelles avons-nous renversées, et établi à leur place d’autres
populations ! (Sourate 21, verset 11)
(Villes
criminelles veut dire en musulman : villes qui ont refusé la conversion à
l’islam)
Une
fois remis de nos émotions, mes parents me demandèrent d’aller coucher mes
jeunes frères et sœurs. Je les ai mis au lit, mais ils avaient les yeux grands
ouverts, je sentais qu’ils n’allaient pas s’assoupir de sitôt. Je suis allée
dans la salle de bains pour faire un brin de toilette. Je me suis mise à
fredonner comme pour moi-même, en laissant la porte entre-ouverte afin qu’ils
m’entendent. C’est une technique : vous chantonnez, ça vous donne un air
insouciant. Les enfants se disent que vous ne pourriez pas être d’une humeur
légère si la situation était si grave que ça. Bref, ça dédramatise. En sortant
de la salle de bains, j’ai vu que mes cadets avaient les yeux fermés. J’ai
arrêté de fredonner.
Une
minute plus tard, j’ai entendu la petite voix de mon frère qui disait :
“Eva, peux-tu continuer à chanter s’il te plaît ?”
Je
dédie ce témoignage à cette enfant syrienne martyrisée.
Comme
je vous l’ai dit, c’est une technique. Et elle marche à tous les coups !
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« À qui
profite ce crime inhumain », s'interroge le Saint-Siège. Le Vatican invite à la grande prudence avant d'attribuer le
massacre de la banlieue de Damas à Bachar al-Assad. « Quel intérêt immédiat aurait le gouvernement
de Damas à provoquer une telle tragédie, en sachant qu'il en sera de toute façon
rendu directement coupable ? » déclare Mgr Silvano
Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès
des Nations Unies à Genève, interrogé par Radio Vatican. Il réaffirme la ferme opposition du Saint-Siège à toute
intervention internationale armée, encourageant une solution négociée, sans
exclusion de l'un ou l'autre groupe. Le Vatican a pour première préoccupation
dans la région la montée d'un islamisme radical qui cherche à contraindre les
chrétiens à l'exil, et à ruiner la cohabitation entre musulmans et chrétiens,
de l'Égypte à la Syrie. Ces derniers ont longtemps soutenu Bachar
al-Assad, comme garant présumé de cet État mosaïque.
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Rappelez-vous des bombes au phosphore utilisées par Israël
à Gaza et le
PRK (parti de la renaissance kémite). Vous demandez d’allez voir directement sur place. TF1
oublie quelques informations. Je vous promets que je pense que vous ne vous
laisseriez pas mourir à petit feu si vous étiez là-bas, parlez pas sans infos
ou avec des infos factices, renseignez-vous et revenez. Facile de parler de
loin et de vouloir donner des leçons pour ce qui est de la Syrie. Je trouve
honteux de vouloir aller bombarder ceux qui subissent depuis trois ans cette
vendetta verrouillée par Londres, Paris, Washington, Israël, Qatar, Émirats
arabes unis, Arabie saoudite, etc. etc. qui pour certains ont envoyé leurs
agents secrets, comme en Lybie, en Égypte ou en Irak, pour attiser le feu.
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