Les retardataires à l'agrégation se regroupent pour réclamer une "solution"

 

le 06/04/09 à 18h52

 

Les candidats retardataires jeudi aux épreuves de l'agrégation en raison d'une panne sur le réseau banlieue SNCF ont annoncé samedi qu’ils se regroupaient pour demander au ministre "de trouver une solution" qui pourrait être de leur faire passer des épreuves de remplacement.

 

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"54 candidats privés de concours" seraient déjà regroupés dans le collectif selon Laurent Zimmermann, l’un d’entre eux. Il a entrepris un "recensement exhaustif" du nombre de personnes arrivées en retard au centre d'examens d'Arcueil (Val-de-Marne).

"Nous demandons au ministre de trouver une solution", a expliqué à M. Zimmermann en évoquant la possibilité par exemple "d'être autorisés à composer sur un sujet de remplacement" avec "ajustement au besoin des notes après comparaison avec les moyennes obtenues par les candidats ayant concouru jeudi".

Les candidats retardataires n'écartent pas une action en justice, "en dernier recours", tout en ne souhaitant pas devoir en arriver là. Ils doivent se réunir lundi en fin d'après-midi à Paris pour faire le point sur leur situation et préciser leur position.

"Consciente des problèmes juridiques que pourrait poser l'organisation d'une nouvelle épreuve pour ces candidats", la Société des agrégés de l'université avait demandé jeudi dans un communiqué au ministre "d'étudier toutes les solutions juridiquement valides pour que ne soient lésés ni les candidats qui ont passé normalement les épreuves ni les candidats qui en ont été empêchés".

Le ministre de l'Education Xavier Darcos avait estimé vendredi que 28 candidats étaient concernés en affirmant qu'aucune solution de rattrapage n'était possible pour eux, même si "ils n'y sont pour rien" dans le retard."Les candidats (7.500 au total en France) sont convoqués trois quarts d'heure avant le début des épreuves, à 08H15 pour des épreuves qui commencent à 09H00. (...) "Il est hélas impossible d'imaginer, soit qu'on les ait acceptés au-delà de l'heure d'ouverture du concours, faute de quoi nous aurions des recours - la jurisprudence est constante, tout le monde doit être dans la même situation et commencer au même moment et aucune aller-et-venue n'est possible - soit pour ces 28 candidats, (qu'on refasse) passer toutes les épreuves à tout le monde et dans toute la France et dans toutes les disciplines concernées", a expliqué le ministre.

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