RADARS DÉTECTÉS :
ÇA SE COMPLIQUE !
La Dépêche du Midi
Fini les détecteurs de radars. Enfin pas tout à
fait. Après une âpre négociation, le gouvernement et les constructeurs ont
signé, jeudi, un protocole d'accord qui prévoit le maintien de leur
commercialisation. Avec une restriction : ils ne devront plus signaliser
la position des radars, mais des « zones dangereuses ».
Les détecteurs, transformés en « outils d'aide à la conduite »,
pourront signaler « des zones où il n'y a pas de radars, et ne pas
signaler des zones où il y a des radars », résume-t-on vendredi au
ministère de l'Intérieur.
Le changement se fera rapidement, puisque les constructeurs « s'engagent
à ne plus diffuser, dans un délai de 4 mois, des produits non
conformes ». Les détecteurs existants seront modifiés via la mise à jour
de leurs logiciels.
Les radars fixes resteront néanmoins signalés par des panneaux annonçant
leur présence, bientôt systématiquement remplacés par des radars pédagogiques
qui signalent la vitesse (et aussi, donc, la présence d'un radar fixe) mais ne
sanctionnent pas.
L'accord a été signé jeudi par le ministre Claude Guéant et les
représentants de l'AFFTAC (Association française des fournisseurs et
utilisateurs de technologies d'aide à la conduite).
« Accord
gagnant-gagnant »
Fait rare dans le domaine de la sécurité routière, l'initiative semble
susciter l'approbation générale. Le délégué interministériel à la Sécurité
routière, Jean-Luc Nevache, a salué « un accord
gagnant-gagnant ».
La présidente de la Ligue contre la violence routière Chantal Perrichon a également approuvé les engins qui « se
contentent d'annoncer ces zones dangereuses au lieu de signaler les forces de
sécurité ». Et le président de l'AFFTAC, Loïc Ratier, s'est lui aussi dit
« entièrement satisfait ».
D'après l'accord, « les membres de l'AFFTAC se sont engagés à ne plus
indiquer la localisation des radars fixes ou mobiles, ainsi que celle des
contrôles routiers opérés par les forces de l'ordre ».
Les nouveaux « outils d'aide à la conduite » annonceront donc
simplement des « sections de voies dangereuses » particulièrement accidentogènes, et des « points de danger précis »
(passage à niveau, travaux sur la chaussée, ponts, tunnels…).
Le nouveau dispositif ne permettra plus aux automobilistes d'échanger des
renseignements sur la localisation des radars mobiles.
Qu'on se le
dise.
Les Réactions
Gagnant pour qui ? (par Grégoire 3 - 02/08/2011 10:28)
Gagnant pour l'état qui se fiche de nous. Dépasser la
vitesse de 3 à 4 Km/h, voire moins, est selon eux (je cite au passage Chantal Perrichon et autres représentants de l'AFFTAC), plus qu'un crime. C'est plus
facile de ramasser l'argent des automobilistes que de ramasser les fripouilles
qui vendent du chit et autres drogues, qui volent les
vieux et brûlent les voitures. Ah ! quelle honte
à tous ceux qui soutiennent ce nouveau lapin, qui peut être vert comme rouge
selon les rêves de ces décideurs. De vrais magiciens du portefeuille.
Philippe Saint Juery (par sylvie911954 - 31/07/2011 11:17)
Merci, pas de soucis, on ne fera + de mises
à jour !
S'il n'y avait que les excès de vitesse !!! (par gagm - 31/07/2011
12:57)
Les feux rouges grillés, les clignotants ou les
contrôles d'angles morts oubliés pour déboiter sur l'autoroute, provoquent
certainement plus d'accidents que la vitesse.
Emplacement des radars (par klmprocessor
- 31/07/2011 09:10)
Au départ il me semble que le gouvernement installait
les radars à des endroits où il y avait de nombreux accidents donc dans des
zones dangereuses, non ?
Alors que là, il montre bien que c'est uniquement pour
engranger les caisses de l'état pour payer leurs salaires exorbitants (ou leurs
avocats).
Pour ma part je respecte, j'ai tout mes points, mais
personne n'est à l'abri d'un excès à 1 ou 2 km/h de plus.
Mes chers amis, payons, encore et encore.
Skano (par sylvie911954 - 31/07/2011
08:37)
Bonjour, vous n'avez pas tort ! Mais alors nos
politiques, les gens connus, enfin ceux qui passent à travers les mailles du
filet, eux ne sont pas pénalisés mais les autre pôvs
c..s oui. Pour moi là est l'injustice.
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