Menace sur l'Ascension, l'Assomption et le Lundi de
Pentecôte
Annoncé
en la Fête des Saints Pierre et Paul
L'Association nationale des directeurs des ressources humaines propose de
permettre aux salariés de remplacer des jours fériés chrétiens par d'autres, à
leur convenance. La proposition indique ni plus ni moins que trois jours fériés instaurés en
raison de fêtes chrétiennes (jeudi de l'Ascension, lundi de la Pentecôte et
Assomption) seraient « banalisés ». En vertu de cette
proposition, resteraient donc Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint comme
jours fériés communs.
Présent au congrès, le ministre du Travail, Michel Sapin a
recommandé aux entreprises « d'agir
sur ce sujet avec beaucoup de prudence ».
De son côté,
Monseigneur Bernard Podvin, porte-parole
de la conférence des évêques de France a assuré que « les catholiques ne se sentent nullement
propriétaires d'un calendrier ».
« La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du
travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes
attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources
de paix de la société ». [Merci
pour notre Seigneur qui doit en être ‘ravi’].
C'est une démission en rase campagne ! Les jours fériés chrétiens
témoignent de la visibilité chrétienne dans le calendrier civil. Ce sont ces
racines chrétiennes, qui ont fait la France, que l'Église nous demande de
préserver. Comme l’a dit Benoît XVI en septembre 2010 à Westminster devant
les parlementaires britanniques, « même dans des nations qui
mettent si fortement l’accent sur la tolérance », les chrétiens doivent se
battre en permanence pour que leur foi ne soit pas « reléguée à la seule
sphère privée ».
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