LOI TAUBIRA : CE QU'AUCUN ÉLU NE DOIT IGNORER
Chers tous,
Un site dit "du pilori" résume
bien en deux lignes l'alerte que je vous envoie pour Saint-Joseph.
Cet abject
régime ... vient d’inventer le "meilleur des mondes" avec l’esclavage
par la procréation assistée et les mères porteuses, l’élevage humain par le
clonage, la commercialisation à outrance du corps humain et la marchandisation
des enfants devenus des res nulius !
Elle en donne en cette page les preuves
référencées sur le croisement loi bioéthique 2011 et loi création d'embryons
2013 contre laquelle la manif du 24 mars s’est levée à Paris...
Laissez-moi, s'il vous plait, vous en
donner trois extraits :
1/ La création de chimères (ou
hybridation) pour la recherche a été interdite grâce à notre intervention et
surtout celle de Mth Hermange en 2011 grâce à un de
ses amendements au Sénat. Mais elle n'a pu aller plus loin (par exemple pour
interdire la création de clones humains "homme/homme" en quelque
sorte).
- La création et la constitution
d’embryon à des fins thérapeutiques était déjà autorisée depuis 2004 : Par
contre ce projet va permettre d’aller au delà de la "constitution" de
l’embryon clone, car elle ne fait pas de distinguo entre l'embryon issu de la
fécondation et l'embryon issu de la reprogrammation par transfert nucléaire
(autrement dit du clonage humain) : ces embryons pourront servir, tous à
la recherche par le fait que cette autorisation devient le droit commun et la
protection de l'embryon l'exception ... De ce fait, indirectement et
subtilement, le stade de maitrise du clonage humain est largement ouvert à la
recherche de la conception au 7ème jour (clonage thérapeutique, Loi 2004-2011)
et dans la période de gestation du 8ème jour au 9ème mois (autorisation de
l’utilisation des embryons pour la recherche).
- Seul le clonage d’une personne étant
née, vivante ou décédée est considéré comme un crime contre l’espèce humaine.
Mais ici, avec cette modification, s'ouvre un très vaste champ de possibilités
de développer le clonage humain à partir des... embryons humains vivants, soit
pour tester des millions de cellules thérapeutiques qui attendent dans les
laboratoires de recherche génique, soit pour aider à façonner de nouveaux
embryons (et bien sûr non par fécondation mais par la technique du clonage
humain : qui permet de centupler le nombre d'embryons disponibles).
- Par là il est tout à fait légitime
de parler d’eugénisme : la recherche pourra façonner à sa guise les
embryons qu’elle veut en laboratoire tant qu’elle ne procède pas à la naissance
du clone (ou de l’embryon).... Comment, une fois maitrisée tous ces stades de
développement, cette science de la procréation humaine ne débouchera-t-elle pas
inéluctablement à la naissance et à l’adoption d’enfants à la carte.
- Il s’agit bien d’une libéralisation
totale de création d’embryons par clonage, plus que par fécondation pour la
recherche, qui se profile, en catimini, sans que personne ne le signale comme
contraire à toutes les Conventions Internationales, Condamnations universelles,
Déclarations sur les Droits Humains, Condamnations contre les Crimes contre
l’Humanité qui s’imposent comme normes supérieures aux lois nationales.
- Il s’agit surtout, en définitive,
d’une duplication-miroir de la loi mariage pour tous au niveau de l’enfant dans
sa procréation : en ce sens que l’embryon pour exister n’aura pas besoin
ni de gamète mâle, ni de gamète femelle - ce qui relève de la fécondation
(naturelle) in vivo ou artificielle (in vitro) - mais il sera fait à partir de
cellules totipotentes extraites des cellules souches embryonnaires (CSE) cultivées
à partir d’embryons détruits (fussent-ils surnuméraires, issus des Fives, ou en quantité infinie des transferts nucléaires à
partir de CSE) : ils n’auront ni père ni mère pour exister. Avec la loi
mariage pour tous, ... les enfants issus de l’unité de l’homme et de la femme
deviennent l’exception et les autres déjà prochainement aux stades de leur
procréation seront de droit commun.
- Et pourtant, dans un premier temps,
il faudra bien des utérus féminins pour tester ce développement d’embryons et
les fournir en bonne et due forme sur le marché des enfants désirés par une
société de couples infertiles ou non, quelles que soient leurs orientations
sexuelles ! C’est là que s’introduit la nécessité de libérer pour cette
recherche médicale et procréative la gestation pour autrui (GPA) sous le
prétexte qu’elle libère la société de l’hypocrisie face aux milliers d’enfants
en France adoptés par des couples et issus de mères porteuses à l’étranger là
où cette gestation est autorisée (60% des enfants adoptés par des couples
homosexuels proviennent de mères porteuses en Israël) :
- Cette instrumentalisation est en
fait l’ouverture quasi générale vers, incluant, le clonage humain -un crime
contre l’espèce humaine si celui-ci est fait dans certaines conditions précises
(qui resteront l’exception) - et le proxénétisme d’État.
2/ Voilà ce en quoi chacun de nos
députés (et sénateurs) devra être confronté en conscience lorsqu’il votera la
loi le 28 mars : cela ne vaut-il pas la peine de le porter à sa
connaissance, de l’interroger en conscience sur ce qu’il compte faire pour
éviter cette "transgression sans précédent" (Président Jacques Chirac
juillet 2004).
Ne pourrait-on pas, même si la suggestion
n’est pas exhaustive de bien d’autres, les inciter pour que soit débattue cette
importante réforme sociétale à organiser, ou rejoindre ceux qui l’organiseront,
une Question Prioritaire de Constitutionnalité (Q. P. C.), ainsi que
les y autorise la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Ou même proposer un amendement qui
déclarerait que le clonage humain reproductif soit décrété un crime contre
l’Humanité (et non plus seulement contre l’espèce humaine ce qui dispense le
pays des normes en matière de crimes contre l’humanité, justement) : nous
verrions tout de suite les élus fidèles à l’idéologie nazie ou aux forces qui
la combattent...
Ou encore de proposer un amendement
interdisant l’utilisation de CSE et d’embryons humains quelle que soit leur
provenance pour procréer de nouveaux êtres humains que ce soit à des fins de recherche,
à des fins médicales, d’AMP, commerciales, d’import-export, thérapeutiques, ou
reproductives : ce serait pouvoir remettre à la clarté une réalité encore
occultée aux Français qui ne veulent pas du clonage humain, support de
l’eugénisme d’État qui s’ouvre, en ce mois de mars, de façon large et bestiale,
sans États généraux ni débat, ni parution dans les medias : un SILENCE
ASSOURDISSANT.
3/ AUTRE REMARQUE CONFIRMANTE, plus
médiatique :
A/ De Monsieur Fernand CRAUS sur le
site de Radio Notre-Dame :
J’ai en effet entendu le députe UMP B.
Debré déclarer à Radio Notre-Dame s’il vous plait et à KTO-La Croix : mais
si les clones humains sont là on ne va tout de même pas les jeter ? Son
frère JL Debré est président du Conseil Constitutionnel et a donné satisfecit
global à la loi mariage pour tous inclus GPA et PMA, et à la loi bioéthique
modifiée... pour créer toute forme d’embryon jusqu’au dernier jour de
gestation. Enfin, on l’a réentendu sur la 5 pour indiquer en effet que la
loi qui passe le 28 contient en elle-même la libéralisation de création
d’embryons humains CLONES pour satisfaire à l’égalité : comme ça les
mariages homos pourront avoir des enfants venus d’EUX, eux SEULS. Si c’est ça,
comment se fait-il qu’on en parle si peu ouvertement ? Je ne comprends
pas !
B/ du père de Vergeron
(moi-même...)
Je viens d’écouter toute la bande postcast de Radio Notre-Dame de cette émission du 7 mars
dernier... après votre émission de ce matin. J’y reviens :
...en fait aux 60% de l’émission vous
abordez la question de l’eugénisme frôlant le sujet du clonage humain et sans
en prononcer le mot... Merci d’avoir su expliquer qu’il n’y aura pas assez
d’embryons congelés (170.000 x 42% sans projet parental) en évoquant
le meilleur des mondes de Huxley, en précisant ça y est, on est en train d’y
arriver : "on y arrive", comme chez Huxley où on décrit des
"batteries d’êtres humains"...
Merci d’avoir évoqué dans cette perspective
la réalité de cette vaste marchandisation des embryons humains (inutiles sur le
plan de la recherche fondamentale et plus encore sur le plan thérapeutique du
fait des découvertes sur l’IPS et même la possibilité de résoudre toutes les
maladies dégénératives comme Alzheimer (?) dans tous les cas et au cas par
cas, en utilisant des cellules souches adultes cultivées sous la peau de chaque
patient avant de leur être inoculées) et surtout l’eugénisme...
Vous nous avez fait entendre que,
inéluctablement (puisque l’embryon est disponible), pour cela ils créeront des
embryons pour augmenter le potentiel d’embryons exploitables, marchandisables
du fait des lois en cours (Ainsi on peut dire et mettre en relief que le
"mariage pour tous" et la bioéthique 2011/2013 sont imbriqués). Qui
donc pourrait proclamer ce "secret"? Le faire savoir ?
Objet : proposition de loi sur la
recherche sur l’embryon humain
Paris, le 18 mars 2013 : Voici le
projet voté au Sénat : http://www.senat.fr/rap/l12-010/l12-0100.html
Cela concerne selon le gouvernement un
simple, « toilettage » qui le dispense de débat ou d’États généraux
comme l’exige la Loi bioéthique (art46)
Monsieur, Madame le Député de la République
Française,
Prochainement, le 28 mars 2013, l’Assemblée
Nationale sera appelée à légiférer sur un sujet grave : la recherche sur
l’embryon humain.
Afin d’éclairer votre réflexion et votre
vote, je voudrais attirer votre attention sur les points suivants.
Avec cette loi :
- le
droit commun (respect de la dignité de l'être humain, des droits de l'enfant,
de l’interdiction de la destruction de l’embryon sauf dérogations précises à
des fins de recherche ou thérapeutiques solvables par d’autres thérapies ne
soulevant pas de questions éthiques) deviendrait l'exception : la
destruction de l’être humain devenant la règle
- la
transgression et chosification de l'être humain deviendrait la loi
commune : elle n'exclura même plus en pratique le recours à la création
d'embryons CLONES HUMAINS à partir de cellules souches embryonnaires (CSE)
extraites et destructrices d’embryons ainsi librement et gratuitement fournis à
la recherche médicale et procréative,
- votre vote est inadmissible à la
conscience humaine qui ne peut vous croire capable d’accepter que vous
acquiesceriez à l'esclavage par la procréation assistée et les mères porteuses,
l’élevage humain par le clonage, la commercialisation à outrance du corps
humain et la marchandisation des enfants devenus des res nulius !
Si, ainsi que nous le pensons, ce projet de
loi vous paraît devoir être rejeté et parce que « le Conseil Constitutionnel
considère que le respect de l’être humain, dès le commencement de sa vie, est
l’un des quatre principes rattachés qui tendent à assurer le respect du
principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne
humaine » : http://www.cabinetaci.com/le-droit-a-la-vie.html,
nous vous invitons à constituer autour de vos collègues partageant ce même
point de vue, un groupe d’au moins soixante Députés pour poser une Question
Prioritaire de Constitutionnalité (Q. P. C.), ainsi que vous y
autorise la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.
3bis/ CONCLUSION de ma pauvre personne :
une PROPOSITION DE LETTRE À VOTRE DÉPUTÉ (adresses faciles en dossier joint) :
Objet : proposition de loi sur la
recherche sur l’embryon humain
Paris, le 18 mars 2013 : Voici le
projet voté au Sénat : http://www.senat.fr/rap/l12-010/l12-0100.html
Cela concerne selon le gouvernement un
simple, « toilettage » qui le dispense de débat ou d’Etats généraux
comme l’exige la Loi bioéthique (art46)
Monsieur, Madame le Député de la République
Française,
Prochainement, le 28 mars 2013, l’Assemblée
Nationale sera appelée à légiférer sur un sujet grave : la recherche sur
l’embryon humain.
Afin d’éclairer votre réflexion et votre
vote, je voudrais attirer votre attention sur les points suivants.
Avec cette loi :
- le droit
commun (respect de la dignité de l'être humain, des droits de l'enfant de
l’interdiction de la destruction de l’embryon sauf dérogations précises à des
fins de recherche ou thérapeutiques solvables par d’autres thérapies ne
soulevant pas de questions éthiques) deviendrait l'exception : la
destruction de l’être humain devenant la règle
- la
transgression et chosification de l'être humain deviendrait la loi commune :
elle n'exclura même plus en pratique le recours à la création d'embryons CLONES
HUMAINS à partir de cellules souches embryonnaires (CSE) extraites et
destructrices d’embryons ainsi librement et gratuitement fournis à la recherche
médicale et procréative,
- votre vote est inadmissible à la
conscience humaine qui ne peut vous croire capable d’accepter que vous
acquiesceriez à l'esclavage par la procréation assistée et les mères porteuses,
l’élevage humain par le clonage, la commercialisation à outrance du corps
humain et la marchandisation des enfants devenus des res nulius !
Si, ainsi que nous le pensons, ce projet de
loi vous paraît devoir être rejeté et parce que « le Conseil Constitutionnel
considère que le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie est
l’un des quatre principes rattachés qui tendent à assurer le respect du
principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne
humaine » : http://www.cabinetaci.com/le-droit-a-la-vie.html,
nous vous invitons à constituer autour de vos collègues partageant ce même
point de vue, un groupe d’au moins soixante Députés pour poser une Question
Prioritaire de Constitutionnalité (Q. P. C.), ainsi que vous y
autorise la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.
--