MOI, FILS D’IMAM,
SERAI-JE SAUVÉ ?
Ma décision était prise
Moussa Koné, petit-fils
et fils d’imams, témoigne de ses découvertes dans le Coran.
Mes parents, originaire
d’un village du nord de la Côte d’ivoire sont descendus au sud, près de la mer,
pour le service d’Allah. Mon père Ibrahim Koné n’avait qu’une épouse, bien
qu’il eût pu en avoir 4. Mon grand-père avait 40 enfants. Mon père,
musulman convaincu, devint imam comme son père et, par sa propagande active et
habile, a changé la carte religieuse de la Côte d’ivoire qui compte maintenant
près de 50% de musulmans. Mon père était convaincu de la grandeur et de la puissance
d’Allah. Le Coran dirigeait toute sa vie avec une grande vénération.
Lorsque j’eus 5 ans,
mes parents sont venus s’établir à Attécoubé (actuellement quartier d’Abidjan).
Mon père y a construit une mosquée et une école coranique. Et enfin, établi à
Bouaké (1 200 000 habitants) il a été imam de la mosquée jusqu’à sa mort en
1993.
Le ministère de l’imam
est comme celui du pasteur: il est le guide spirituel, dirige la prière,
fonctionne de la naissance à la mort au service des croyants, réconcilie les
couples ou les familles en procès, etc.
Boulanger, mon père se
levait tôt et accomplissait son ministère le reste du temps... il dirigeait en
plus l’École coranique. De 9h à 12h, puis de 14-16h, nous étions assemblés
autour de lui pour apprendre à lire le Coran et en comprendre le sens des mots,
tout en arabe naturellement. On apprenait aussi à connaître la vie du prophète
Mohammed. Toute mon enfance a donc tournée autour de cette vie musulmane très
dirigée. Ainsi, jeune adolescent, je lisais parfaitement le Coran et pouvais
l’enseigner aux plus jeunes en secondant mon père. Oui, comme mon grand-père et
mon père, j’étais décidé à devenir imam...
« Je sais pas si nous irons en paradis ?»
Cependant, une question
me tourmentait : « Mon père, si nous venions à mourir ce
soir, irions-nous au Paradis ?» - « Mon
fils, je n’en sais rien, le Coran n’en parle pas clairement » Ma
déception fut grande car je cherchais une réponse et j’avais besoin de
certitude. Cela n’a rien changé dans ma foi et dans ma pratique de l’islam,
mais un trouble s’est installé au plus profond de moi.
Puis vint l’époque du
travail. En 1980, je fus engagé sur la 1ère plate-forme pétrolière au large de
Grand-Bassam.
Puis je me suis engagé
sur un bateau danois avec un bon salaire... mais aussi avec de multiples
tentations dans les ports auxquelles je succombais comme les autres.
Préservé heureusement
des méfaits de l’alcool, le reste de ma vie de dissolution me remettait devant
la question lancinante :
« Serai-je
sauvé ?»... Une nuit, dans ma cabine, je me suis mis à scruter les 114
sourates du Coran, soit 6247 versets. Le Coran me prouvait mon état de péché,
et la sourate 100 m’annonçait que tous mes péchés seront comptés sur le
fondement d’un système de balance : celui qui a le plus de bonnes actions
à son actif ira au paradis... et le moins, en enfer...
Dans la sourate 102,
les versets 6-8 me disaient qu’il n’y avait pas d’échappatoire à mon péché.
En poursuivant mes
lectures, je suis tombé dans la sourate 11, sur les versets 118-119 … : « Très
certainement, je remplirai l’Enfer de djinns et d'hommes, tous ensemble ».
Cette pensée m'a bouleversé… Ainsi, il n'y avait pas de plan de salut prévu
pour la totalité des hommes ! Beaucoup devaient demeurer en enfer avec les
démons. Dieu l'avait décidé ainsi… Alors j'ai pleuré ; ce pouvait-il que
je sois l'un de ces hommes prédestinés à l'enfer ? Quelle angoisse pour le
musulman de ne pas savoir si il ira au paradis ou en enfer après la mort.
Après ma journée
suivante de travail, je lus dans la sourate 19 les versets 71 et 72 « il n'y a personne parmi vous qui ne
passera pas par (l'Enfer) ;car(Il s’agit là) pour ton Seigneur d’une
sentence irrévocable. Ensuite, nous délivrerons ceux qui étaient pieux et Nous
y laisserons les injustes agenouillés ».
Si j’ai bien compris,
tous nous irons en enfer... J’avais des milliers de prières et de bonnes
actions à mon actif, et pourtant j’allais y rencontrer les bandits d’Abidjan...
tant de musulmans superficiels... des collègues de travail tous buveurs d’alcool…
tu t’es privé de tant de choses… et maintenant tu seras en enfer… mon angoisse
allait en augmentant ! Et en examinant les 114 sourates du Coran, je n’ai
pas trouvé un seul verset qui me dise avec certitude que j’irai au paradis...
Puis une autre question
m’a préoccupé : la pertinence du message chrétien. J’avais souvent eu des
discussions avec des chrétiens. Mais, le dialogue s’avérant impossible pour
moi... Je leur répondais que je n’avais pas l’intention d’ouvrir leur livre
falsifié et tordu.
Pourtant, dans la
sourate 2, on peut lire au verset 87 : « Certes. Nous avons donné
le livre à Moïse : Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs.
Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l’avons renforcé
du Saint-Esprit… » Ce fut un début d’éblouissement.
En effet, je n’avais
jamais lu les livres de Moïse, ni l’Évangile, et dans le Coran les textes les
concernant sont éparpillés dans les sourates. Alors, devrais-je ouvrir une
Bible ?
J'hésitais, je m'étais
senti tellement supérieur aux chrétiens, je les dédaignais. J’étais convaincu
que la Bible était pleine d’erreurs et falsifiée. Pourtant, dans la sourate 5,
v.43, je lus : « Mais comment te demanderaient-ils d’être leur juge quand ils ont
avec eux la Thora dans laquelle se trouve le jugement d’Allah ?»
Ce livre venu de Dieu ne pouvait donc être corrompu comme on nous le disait...
Continuant ma lecture
au verset 46 : « Et Nous avons envoyé après eux Jésus, le fils de Marie, pour
confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous Lui avons donné
l’Évangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer la Thora… » et dans la sourate 5v. 68: « Ôgens
du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la
Thora et à l’Évangile, et à ce qui vous a été descendu de la part de votre
Seigneur.».En clair, cela voulait dire que l’Évangile domine sur
tout ! Donc, la Parole de Dieu avait été donnée avant la fondation de
l’islam... Quelle découverte je venais de faire là ! Le Coran lui-même me
conseillait (comme à Mohamed) : « si tu es dans le doute, va demander à
ceux qui ont reçu les Écritures avant toi.» (Sourate 10 v. 94). Je déduis que la Bible n’est pas falsifiée...
Je peux donc la lire !...
Le Coran me donnait
tant d’informations contradictoires que j'en avais des palpitations cardiaques.
Pour la 1ère fois je me mis à douter de la crédibilité du Coran.
Ainsi, en résumé de ces
6 mois d’étude du Coran sur mon bateau, j’ai constaté que je ne pouvais pas
obtenir la certitude de mon salut. J’ai découvert que la lecture de la Bible, comme Parole de Dieu
y était conseillée. Que Jésus était bien au-dessus des prophètes, et le Messie
avait bien été crucifié et était ressuscité.
Un soir, je me mis à prier
ainsi : « Dieu parle-moi ! Mon père est imam… je dirige la prière
avec lui… je ne pourrai jamais abandonner l'islam… Que dois-je faire ?»
Ayant éteint ma cabine,
tout à coup une lumière a brusquement rayonné dans ma chambre. Quelqu’un était
là, présent, lumineux... J’étais effrayé ; mais, s’avançant vers moi, il
mit sa main sur mon épaule droite… Il m’a dit seulement ces quelques mots :
« Le
temps est venu pour toi de faire des choix... ». Puis Il a
disparu... Nul doute pour moi, Dieu en personne m’a répondu !
Après mon travail, je
redemandais à Dieu de se manifester : « Ô Dieu, montre-moi qui Tu es,
manifeste-toi, dirige-moi !». Puis, assis sur mon lit, je lis la
sourate Ya-Sin. Alors, je vis une braise enflammée tomber sur la page droite de
mon Coran, puis une autre et d’autres... le livre saint se consumait sous mes
yeux Ainsi la parole divine pour plus d’un milliard de personnes dans le monde
s'en allait en fumée dans mes mains… incroyable ! Jusqu’à la
couverture :
il ne restait en fin
qu’un peu de cendres dans mes mains, en 30 minutes et sans me brûler !
J’étais dans une confusion extrême...
Ma décision était
prise : je devais accepter Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur.
L’auteur en a fait un
livre IMAN, FILS D’IMAM, sur la bonne voie. Il se termine par des descriptions
diverses d’expériences vécues au service du Seigneur dans son évangélisation
des musulmans.
Une partie importante
du ministère d’évangéliste de Moussa Koné consiste à organiser des séminaires
pour la formation des musulmans convertis, et l’implantation de nouvelles
églises en Côte d’ivoire ou ailleurs. Car le défi posé par l’avance de l’islam
presse à réagir. Ainsi, la Guinée compte 85% de musulmans. Dieu est riche en
moyens, et ce qu’il a pu accomplir en faveur de Moussa Koné, Il peut le faire
pour tous.
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