Pétition en faveur des Plantes Médicinales :
l'Ouragan sur Internet
Chers amis,
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Notre pétition contre la directive européenne sur
les plantes médicinales (THMPD) a déclenché un ouragan sur Internet. Faites
circuler la nouvelle version de notre vidéo, qui est à l'adresse suivante : www.defensemedecinenaturelle.eu
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Compte tenu de la dimension européenne du problème
et de vif débat suscité sur les sites francophones, nous lançons une version
anglaise de la pétition. Cliquez ici
pour y accéder. Ou transférez ce lien à vos contacts européens : http://savenaturalhealth.eu
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Lisez en bas de ce courriel l'interview de Thierry
Souccar sur les dangers qui pèsent sur la santé naturelle en Europe.
Thierry Souccar est le fondateur du site de référence www.lanutrition.fr,
et
co-auteur du best-seller "Santé, Mensonge et Propagande", aux Éditions
du Seuil. (Thierry Souccar publie aussi une newsletter sur les nouvelles
découvertes de la santé naturelle : vous pouvez la recevoir gratuitement
en cliquant ici).
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Nous répondons ci-dessous aux fausses rumeurs qui ont suivi
notre pétition. Vous pourrez constater que loin d’être une vue de l’esprit,
comme certains l'ont écrit, la menace contre les plantes médicinales est
bien réelle.
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Notre but est maintenant de faire évoluer cette
réglementation dans le sens d’une plus grande liberté d’accès aux plantes.
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L'objectif est UN MILLION de signatures. Nous vous
demandons donc de faire circuler le lien vers notre vidéo en français www.defensemedecinenaturelle.eu,
ainsi que
notre vidéo en anglais auprès de toutes les personnes que vous connaissez et
qui peuvent jouer les relais dans les autres pays européens : http://savenaturalhealth.eu
Réactions... et contestations
Notre vidéo et
notre pétition ont déclenché un intense débat public, y compris des articles
dans la grande presse (Le Point) et une émission à la télévision belge. Vos
signatures ont d'ores et déjà obligé les autorités européennes à clarifier leur
position, et notre mouvement a été l'occasion pour les différents acteurs de
préciser leurs analyses.
Le danger de
la directive 2004/24/CE (le nom officiel de la THMPD) étant majeur, nous avons
immédiatement reçu le soutien de centaines de blogs et sites Internet, et de
dizaines de milliers d'internautes qui ont relayé notre appel.
En revanche, plusieurs
voix influentes ont critiqué notre action, alors que nous pensions au
départ que nous pourrions compter sur leur soutien.
Nous avons été
très surpris de ces réactions négatives, d'autant plus que certains ont été
jusqu'à faire circuler sur Internet des messages accusant notre Collectif de
n'être qu'un faux-nez de l'industrie des compléments alimentaires. Pire encore,
des rumeurs ont circulé sur Internet prétendant que la THMPD ne représente
AUCUN danger pour les plantes !!
Nous
souhaitons répondre méthodiquement à ces accusations infondées, tout en
précisant que, pour beaucoup, elles portaient plus sur la forme que sur le fond :
L’article du Point
Le magazine Le
Point a publié le 29 mars un article dénonçant notre mobilisation comme une
simple fausse rumeur sur Internet. A l'appui de cette violente accusation, la
réaction de Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission européenne sur les
questions de santé, qui déclare, sans rougir, que « Cette rumeur relève du
délire ». « Il est hors de question pour nous de retirer ces produits
du marché », martèle-t-il.
Les choses
sont-elles si claires ? Absolument pas, comme en témoigne la suite de
l'article :
« Il y
avait des autorisations délivrées sur des bases un peu légères », continue
Frédéric Vincent. « La Commission a donc imaginé un système de régulation
calqué sur le modèle des médicaments classiques, mais simplifié. »
Nous y voilà.
Après avoir dit que l'alerte que nous diffusons « relève du délire »,
le fonctionnaire européen admet précisément ce que nous dénonçons :
une nouvelle procédure d'agrément pour les plantes médicinales à usage
thérapeutique, certes simplifiée, mais néanmoins inspirée de la procédure
prévue pour les médicaments classiques, et donc coûteuse et potentiellement
hors de portée pour d'innombrables petits fabricants qui n'ont pas les
départements de juristes des industries pharmaceutiques.
La suite de
l'article est à l'avenant.
Le journaliste
écrit en toute lettre que « Aucun test sur l'efficacité ou la sécurité des
herbes ne sera exigé », et qu'il suffira aux fabricants de donner « des
preuves que le produit a été utilisé à but médical pendant les trente dernières
années, dont au moins quinze ans au sein de l'Union européenne ».
Mais d'une
part, rien n'indique que réunir de telles preuves sera si simple que cela. Pour
de nombreux fabricants artisanaux, monter de tels dossiers pourrait bien se
révéler hors de portée, et c'est justement ce que nous dénonçons.
D'autre part,
et c'est bien plus grave, le journaliste, qui vient d'affirmer que « aucun
test d'efficacité ne sera exigé » conclut son paragraphe sur une
déclaration du même fonctionnaire européen, Frédéric Vincent, qui affirme,
goguenard : « Ceux qui n'ont rien fait paniquent. Il leur suffit
pourtant de prouver que leurs herbes ont une efficacité. » (Source)
Il faudrait
savoir ! Les fabricants devront-ils ou non apporter des
« preuves », au sens où on l'entend pour les médicaments, de
l'efficacité des plantes médicinales ?
Tout s'explique par cela : cliquer ici et aussi là
Comment, dans
ces conditions, nous accuser de « fausse rumeur », alors que le
porte-parole de la Commission européenne, confirme exactement ce que nous
dénonçons : la nouvelle procédure européenne obligera les petits
fabricants à « prouver l'efficacité » de tous les remèdes utilisés à
base de plantes, avec les coûts, les délais, et les tracasseries
administratives que cela implique.
D'autres
critiques, plus sérieuses, ont émergé de part et d'autre.
La
position de Thierry Thévenin, président du syndicat SIMPLES (artisans
herboristes)
Le Président
du syndicat d'herboristes SIMPLES, Thierry Thévenin, que nous citions dans
notre vidéo, a lui aussi dénoncé notre pétition comme de la « propagande ».
Mais le
problème, c'est qu'il faut lire la suite de ce qu'a écrit Thierry Thévenin.
Certes, il écrit que notre texte accumule « raccourcis et effets d'annonce
chocs ».
Mais juste
après, Thierry Thévenin écrit :
« Cet
appel présente toutefois le mérite de soulever et de porter au débat public la
question du développement inquiétant (voire terrifiant) de l’arsenal des
normes, des experts, des homologations qui aboutit au verrouillage et au
contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et
de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui de presque tous les autres secteurs
de notre civilisation. » (Source)
Ailleurs sur
le site, il écrit que :
« [Cet
appel] a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant :
l’inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le
louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et
l’assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d’intérêt -
groupes de lobbying - (industriels, distributeurs, médias,…) qui sont
suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter,
analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d’exister légalement en
passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d’une incroyable
complexité. Si vous en doutez ou si voulez simplement mesurer cette complexité,
allez explorer l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm (Source)
Nous sommes donc d'accord sur le fond avec
Thierry Thévenin. Sous couvert d'assurer « notre sécurité », de
nouvelles directives liberticides sont mises en œuvre par l'Administration sous
la pression de lobbys, et c'est exactement ce que nous dénonçons, une nouvelle
fois.
Cette nouvelle
réglementation européenne est tout sauf un fantasme ; le processus
d'étouffement des médecines complémentaires est en cours, et ne fera que s'accélérer
si les citoyens ne se mobilisent pas.
Il est plus
qu'urgent aujourd'hui d'opposer un front uni à « l'inflation galopante des
outils réglementaires » dénoncée par Thierry Thévenin, qui porte atteinte
à nos libertés les plus fondamentales, à commencer par notre liberté de nous
soigner autrement.
Il est plus urgent que jamais de poursuivre notre mouvement, et de lui
donner une ampleur européenne. Merci de continuer à faire circuler notre vidéo
(nouvelle version) : www.defensemedecinenaturelle.eu
Une autre critique
Une autre critique,
reprise par plusieurs commentateurs, a consisté à nous reprocher de dénoncer
une directive entrant en application le 30 avril 2011, alors qu'elle a en
réalité été votée dès 2004, et que les fabricants ont donc eu sept années pour
« se mettre aux normes ».
Sur un plan
strictement juridique, nous faisons notre mea culpa : Au lieu
d'écrire, « une nouvelle directive entrera en application le tant »,
nous aurions dû écrire : « une directive de 2004 entrera en vigueur
de plein droit le temps ». Nous avons changé notre vidéo en ce sens.
Cependant, sur
le principe, nous ne retirons pas un cheveu à ce que nous dénonçons :
La Commission
Européenne nous dit : « attention, nous allons vous imposer de
nouvelles restrictions. Mais ne vous plaignez pas, vous avez un délai pour vous
préparer. » Pour nous, le fait qu'il s'agisse d'une directive entrant en
application en plusieurs étapes n'enlève rien à son caractère abusif.
Le syndicat des fabricants de
compléments alimentaires
Enfin, nous
voulons aussi répondre aux propos du syndicat des fabricants de compléments
alimentaires Synadiet, repris aussi par certains blogs.
Selon eux,
cette directive européenne, dans la mesure où elle offrirait un cadre juridique
simplifié aux plantes médicinales, ne change rien par rapport à la législation
française en application jusqu'à présent, et pourrait même leur être favorable.
Pour le
Synadiet, « le seul impact que pourrait avoir cette directive 2004/24/CE
concerne les produits de médecine chinoise et indienne ».
Outre que,
selon nous, la médecine chinoise et la médecine indienne peuvent difficilement
être considérées comme une simple épiphénomène de la médecine par les plantes,
il nous semble utile de rappeler que la législation française est, justement,
extrêmement pointilleuse et restrictive sur le sujet de la médecine naturelle,
et que le fait que l'Europe entérine cette législation justifie nos craintes et
le mouvement de dénonciation que nous avons souhaité initier.
La raison en
est simple, et c'est une question de principe : au lieu d'interdire la
vente de remèdes à base de plantes dont la dangerosité et la toxicité ont été
prouvées, ce qui serait évidemment souhaitable et parfaitement légitime,
l'administration française a pris historiquement le parti d'interdire toutes
les plantes qu'elle n'avait pas explicitement autorisées.
Le résultat
est connu : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant
dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement,
selon le Professeur Fournier, seules 34 – oui, trente-quatre ! - ont été
autorisées en France jusqu'au début des années 2000.
Avec l'Union
Européenne, on a observé un léger frémissement, le nombre de plantes autorisées
passant à 148, en dix ans.
Il n'en reste
pas moins que, à ce rythme, et avec les coûts que cela induit pour les
fabricants, les citoyens européens seront, durant des décennies, privés de
milliers de plantes médicinales, et ce par le fait de la directive, la THMPD,
que nous jugeons donc arbitraire, et que nous souhaitons dénoncer.
Nous avons besoin de vous
Plus que
jamais, nous voulons nous mobiliser, et continuer à mobiliser, les citoyens
autour de nous, pour amender la directive THMPD et, si possible, la supprimer.
Après l'onde
de choc que nous avons provoquée à la Commission Européenne par notre seule
pétition en français, il est clair que nous pouvons engager un vrai bras de fer
si notre mouvement s'étend.
Alors merci de
continuer à faire circuler notre pétition www.defensemedecinenaturelle.eu, et de faire
connaître à tout votre entourage européen l'existence de notre vidéo en anglais :
http://savenaturalhealth.eu
Enfin, pour
les personnes qui souhaitent aller plus loin sur le sujet de la THMPD, nous
avons décidé de donner la parole à un expert incontesté du sujet, Thierry
Souccar, co-auteur avec l'avocate Isabelle Robard du best-seller « Santé,
Mensonge et Propagande » (éditions du Seuil).
Dans
l'interview exclusive ci-dessous, Thierry Souccar fait le point sur les dangers
qui pèsent aujourd'hui sur la médecine naturelle en Europe.
Avec tous nos remerciements de votre mobilisation.
Augustin de
Livois
Pour le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.
Trois questions à Thierry Souccar
Thierry
Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et
Propagande » (Éditions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des
réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette
campagne contre la directive THMPD ?
Thierry
Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été
prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs :
donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans
usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins
30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au
consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les
formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un
dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication
retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est
possible, en étant optimiste, qu'en offrant un cadre législatif aux plantes
médicinales, elle en facilite l'usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi
suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est
légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne
pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur
craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes
habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains
reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une
moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques)
au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques »
africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement,
qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à
l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en
plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer
une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par
l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques
dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.
L'approche
adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des
médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?
Tout d’abord
s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de
règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure
et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un
rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements
d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux
médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments
alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus
limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union
Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à
148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution
pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique
mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de
gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été
condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de
droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple.
A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et
surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de
transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les
mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener
Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses
autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même
démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et
pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine
chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste
raisonnable.
Quels sont les
principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines
naturelles, en Europe ?
En ce qui nous
concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration
nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux
compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou
relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine
chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à
desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des États-nations.
Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines
naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le
cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter
la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire
d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de
ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des
substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui
restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas
purement et simplement illicites.
Thierry
Souccar diffuse par courrier électronique des informations
gratuites sur les nouvelles découvertes de la médecine naturelle et de la
nutrition. Pour vous inscrire vous
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est envoyé par le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.
Pour nous
écrire : contact@defensemedecinenaturelle.eu
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envoyer de la documentation par courrier, merci de vous adresser à :
Collectif
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