Ne
rien attendre du poteau de boue*
Première
crise Internationale
- L’heure de Dieu n’est pas loin dit Saint Michel, cette terreur profonde fera ressortir le
triomphe de la nouvelle France. Mais ce triomphe ne peut venir avant que la
Justice ne se soit appesantie sur cette terre gâtée.
- N’attendez rien de celui qui règne comme roi et qui,
aujourd’hui, est assis dans le même fauteuil que les autres - fauteuil qui
ne porte aucune marque d’un pouvoir spécial et plus grand.
- Sa pensée est accordée à la pensée des autres, sa parole à leur
parole, sa volonté à leur volonté. Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas
plus que ceux de celui qui est le
dernier. N’attendez rien de ce côté : il ne mérite pas plus de respect
que tout le reste.
- Dans la tempête, sa voix criera aussi fort que les autres,
contre tout ce que Dieu a établi. Il n’y a pas de fermeté en lui : ils
l’ont mené ; ils l’ont dirigé. Voilà le portrait de cet homme : c’est
un poteau de boue. Plaignons-le, mais n’y pensons guère.
- Je n’y pense point, bon Saint Michel.
- Pour ramener le Roi choisi et destiné par Dieu, il faut que tous
ceux qui sont à présent soient balayés.
29
septembre 1878, en la fête de Saint-Michel.
(*) Ce qui est curieux, c’est qu’en langue
hongroise, la boue, le marais et plus encore, se disent sarkozy.
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