LE DIRECTEUR
FAIT PAYER PAR SON ADMINISTRATION
Madame,
Monsieur,
L’hypocrisie du
système éclate dans toute sa laideur !
Le site Médiapart vient de révéler que le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des
infractions (Antai) fait payer par son administration
– c’est-à-dire par vos impôts ! – les contraventions de son véhicule de
fonction, y compris celles du dimanche.
Il se débrouille
même pour échapper au retrait de point quand sa voiture est flashée par
l'arrière et qu'on ne peut pas apporter la preuve qu'il était bien au volant.
"Très sincèrement, je ne sais plus du tout où j'étais" répond-il par
exemple à propos d'un excès de vitesse du 14 juillet 2013…
Ainsi, ce haut
fonctionnaire qui réclame la plus grande sévérité même pour les petites
infractions [ Si vous me demandez s’il faut retirer un point pour les
petits excès de vitesse, ma réponse est un “oui” ferme, car c’est là la vraie
sanction, qui vaut pour tous. » déclarait-il aux députés en 2011], qui
s'enorgueillit de diriger le plus grand centre de traitement des PV (11 000 m² !)
et qui rêve d'étendre ses "services" à l'Europe tout entière,
s'affranchit, sans aucun scrupule, des limitations de vitesse et des sanctions
qu'il applique si rigoureusement aux autres.
Rassurez-vous, il n'est pas schizophrène.
Il est tout
simplement très bien placé pour savoir que les beaux discours sur les radars
sauveurs de vies, la sécurité routière élevée au rang de "priorité
nationale", ne sont que des écrans de fumée pour dissimuler une
gigantesque machine qui crache 60 000 PV par jour, et qui rapporte
beaucoup… à beaucoup de monde.
Si vous voulez
en savoir autant que lui, cliquez ici.
Regardez notre
enquête au cœur du business de la sécurité routière.
Et n'hésitez pas
à transférer cet email à vos amis : tous les Français doivent savoir.
Christiane
Bayard
Ligue de Défense
des Conducteurs
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