Article rédigé par Nicolas Lecaussin le
20 Août 2009
Un récent Rapport de
l’Agence Américaine pour la Protection de l’Environnement (EPA) a été interdit
à la publication. La raison ? Il conteste le réchauffement de la planète et
l’impact des émissions de
CO2 sur l’évolution des températures. L’IREF
contribue à la diffusion de ce Rapport.
Ce sont des pratiques qu’on croyait disparues avec les
totalitarismes. Tout écrit qui conteste le discours officiel et l’idéologie du
Parti est complètement banni ou, dans le meilleur des cas, censuré. Il est
navrant de constater que ces mesures continuent de plus belle et non pas à Cuba
ou en Corée du Nord mais aux…Etats-Unis. C’est exactement ce qui s’est passé au
mois de juin avec un Rapport écrit par un scientifique connu de l’EPA (Environmental Protection Agency),
M. Alan Carlin. Chercheur depuis 35 ans au sein de l’Agence américaine, M.
Carlin a voulu rendre public un Rapport intitulé « Comments
on Draft Technical Support
Document for Endangerment Analysis
for Greenhouse Gas
Emissions under the Clean Air Act
» dans lequel il met ouvertement en doute le réchauffement climatique. Sur une
centaine de pages, M. Carlin démontre, statistiques à l’appui, les faits
suivants :
- L’Homme n’est sûrement pas à l’origine du réchauffement
climatique de la planète. Dans le passé, des périodes de refroidissement ont
alterné avec d’autres périodes de réchauffement de l’atmosphère.
- Les graphiques montrent que la planète a plutôt tendance à
se refroidir et que les émissions de CO2 n’ont
strictement aucun impact sur la température globale.
- Les prévisions apocalyptiques des climatologues devraient
être corrigées par les scientifiques. Il n’existe aucune preuve exacte qui
devrait nous inciter à prendre des mesures coercitives contre le réchauffement
de la planète.
En conclusion, M. Carlin suggère une approche beaucoup plus
scientifique des problèmes climatiques. Laisser le climat à la science et non
pas aux politiques.
La réaction de la direction de l’EPA a été immédiate lorsque M. Carlin a fait connaître les conclusions de son Rapport. Il lui a été formellement interdit de communiquer sur son Rapport : pas de communiqué de presse, ni de mails ou de coup de fil. On lui a fait comprendre que la diffusion de ses recherches nuirait à l’Agence. Plus encore, on lui a demandé de choisir d’autres sujets de recherche que le climat…
M. Carlin s’en sort bien. Sous les
régimes communistes, quand ils n’étaient pas fusillés ou envoyés dans les
camps, les intellectuels et les savants étaient mis à la porte et envoyés
travailler dans les champs ou dans les usines.
Mais la direction de l’EPA oublie que nous vivons à l’ère de
l’Internet. Le Rapport a été repris par des think
tanks américains qui l’ont mis en ligne. Une Commission a été créée à la
demande de plusieurs élus Républicains afin d’enquêter sur cet acte de censure
incompréhensible dans un pays comme l’Amérique. L’IREF s’associe à tous ceux
qui se battent pour la vérité scientifique concernant le climat et contribue à
la diffusion de ce Rapport.
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Le réchauffement climatique ou l'escroquerie
idéologique
Article rédigé par Nicolas Lecaussin
le 27 Nov 2009
Des scientifiques obligés de se taire, disparition de messages
dans les ordinateurs d’un grand Centre scientifique, les ayatollahs du
réchauffement climatique veulent étouffer tout débat. L’IREF dénonce la censure
et demande la transparence dans la recherche et l’information.
C’est la question qu’on peut légitimement se poser à quelques
jours de la conférence de Copenhague et après les révélations faites par le
Wall Street Journal concernant plus de 1 000 mails contenus dans un fichier
zippé des ordinateurs du Climate Research
Unit de l'université de West Anglia en Grande-Bretagne.
Ce fichier démontrerait que les scientifiques et les spécialistes du climat
sont beaucoup plus partagés qu’on ne le dit sur la réalité du réchauffement
climatique et appuieraient la thèse d’une « pensée unique » sur ce sujet.
Certains appellent déjà cette affaire la « ClimatGate », allusion à la célèbre affaire «WaterGate ».
Excellente idée sauf qu’il y peu de chances que les médias s’en emparent et que
cela provoque un scandale public. Il y a trop de tabous concernant le
réchauffement climatique. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’un
scandale de ce genre éclate au grand jour. L’IREF l’a déjà dit. Au mois de juin
dernier, un Rapport écrit par un scientifique connu de l’EPA (Environmental Protection Agency –
Agence Américaine de Protection de l’Environnement), M. Alan Carlin, a été
purement et simplement censuré par l’Agence. Chercheur depuis 35 ans au sein de
l’Agence américaine, M. Carlin a voulu rendre public son Rapport, disponible
sur Internet et intitulé « Comments on Draft Technical Support Document
for Endangerment Analysis
for Greenhouse Gas
Emissions under the Clean Air Act » dans lequel il met ouvertement en doute le réchauffement climatique.
La réaction de la direction de l’EPA a été immédiate lorsque M.
Carlin a fait connaître les conclusions de son Rapport. Il lui a été
formellement interdit de communiquer sur son Rapport : pas de communiqué de
presse, ni de mails ou de coup de fil. On lui a fait comprendre que la
diffusion de ses recherches nuirait à l’Agence. Plus encore, on lui a demandé
de choisir d’autres sujets de recherche que le climat…
Des scientifiques muselés et le passé oublié
Ces deux « affaires » devraient nous inciter à plus de
prudence et de vigilance dans l’approche des problèmes liés au réchauffement
climatique. Et aussi, de la part des médias, à plus de sérieux et de
transparence dans la diffusion de l’information. Pourquoi on ne parle plus de
l’Appel d’Heidelberg ou de la Déclaration de Leipzig ? Ou bien de la Pétition
de l’Oregon qui repose sur le fait qu’il n’y a « aucune preuve convaincante de
ce que la production de dioxyde de carbone, de méthane ou de tout autre gaz à
effet de serre engendre ou engendrerait dans un avenir prévisible, un
réchauffement catastrophique de la Terre ». Des milliers de scientifiques ont
signé ces actes. L’appel d’Heidelberg selon lequel il n’existe pas de consensus
scientifique sur le réchauffement climatique a été signé par 4 000
scientifiques dont 72 prix Nobel. Il y a quelques mois, plusieurs dizaines de
scientifiques américains, dont des prix Nobel, ont signé un Appel au président Obama en l’incitant à beaucoup de prudence dans ses
engagements au service de la lutte contre le réchauffement climatique.
Pourquoi ne pas se rappeler aussi du passé et en tirer les leçons
? Dans les années 1970, on a pu assister à la même hystérie généralisée sur le
délabrement supposé de la planète. C’était l’époque du Club de Rome, une
institution composée de plus de 80 personnalités dont une quarantaine de
chercheurs qui s’est mise à prêcher au monde entier que l’Apocalypse ne
tarderait pas à arriver sur Terre si nous ne prenons pas de mesures drastiques.
Fondé en 1968 par un industriel italien, Aurelio Peccei,
le club publie en 1972 un rapport intitulé « Halte à la croissance » dans
lequel il prévoit la fin imminente des ressources planétaires dans un délai
d’environ 25 ans et, si l’on ne réagit pas, et « pratiquement la fin du monde
en l’an 2000 ». Les conclusions sont largement reprises par les médias, le
rapport est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires dans 37 pays et les
politiques de premier plan commencent à être sommés de s’engager derrière les
recommandations du Club. Ce sont des sornettes comme les « pluies acides » qui
devaient détruire nos forêts et « l’hiver nucléaire » qui ont longtemps
constitué les peurs véhiculés par les politiques et une grande partie des
médias. Il est donc tout à fait normal de se demander si le réchauffement
climatique n’en est pas une aussi.