LA JUSTICE SOCIALE, C'EST POSSIBLE !

 

Pour les Français, la retraite c’est 60 ans et sans allongement de la durée de cotisation.

 

Depuis que le président de la république, en réponse à la claque électorale des régionales, a annoncé une « réforme » des retraites, le mécontentement ne cesse de grandir:

• Un senior au travail plus longtemps, c’est un jeune plus longtemps au chômage, et le gain financier de la caisse retraite se fait au détriment de la caisse chômage.

• Les salaires d’aujourd’hui servent à payer les retraites d’aujourd’hui. Quand le grand patronat délocalise, organise le chômage ou diminue les salaires, cela fait des sommes considérables de cotisations qui ne sont pas versées aux caisses !

• Ces 30 dernières années, non seulement la richesse produite s’est considérablement accrue mais la part des actionnaires a augmenté de 10% au détriment de celle des salariés. Mettre à contribution les profits pour alimenter les caisses, n’est donc qu’un simple retour de justice sociale.

• Faire passer de 65 à 67 ans l’âge où l’on bénéficie du taux plein de retraite, c’est une régression qui pénalise particulièrement les femmes et les jeunes.

• Le gouvernement n’avance qu’un seul argument: « nous vivons plus longtemps ». Il veut ainsi réduire l’apport des retraités à la société en matière économique, d’éducation, de vie sociale et collective. Les progrès de la science, les gains de productivité ne devraient profiter qu’aux mêmes ? Chaque français n’aurait pas le juste « droit au repos bien mérité », notamment les premières années de retraite ?

• Répondre à une demande de prise en compte de la pénibilité par un dispositif où seuls les handicapés partiraient à 60 ans, c’est ajouter aux mensonges, un mépris total des travailleurs.

GROS MENTEUR ! DE L'ARGENT POUR LES RETRAITES, IL Y EN A….                                        IL SUFFIT D'OUVRIR LES COFFRES !

En fait, Nicolas Sarkozy, le président des riches, veut liquider le système de retraite par répartition, pour mieux satisfaire les appétits financiers des banques, des assurances et de ses amis du Fouquet’s (diminution des cotisations patronales et gestions des fonds de pension).

L’annonce précipitée du jeudi 23 septembre dernier en milieu de journée d’un communiqué de la présidence annonçant une baisse de la mobilisation contre la réforme, démontre une grande fébrilité du pouvoir et sa crainte de la montée du mécontentement populaire. Il est donc possible d’obtenir le retrait de ce projet régressif.

La gestion de la France uniquement pour les riches, ça suffit !

Intervenez auprès de vos parlementaires, ce sont eux qui votent !

 

Jeunes, chômeurs, actifs et retraités

 

--