PARLEZ OUVERTEMENT EN SANS CRAINTE
Lc 12,2-7 / Mc 4,22 / Lc 8,17
N'allez donc pas les craindre ! Rien, en effet, n'est voilé qui
ne sera révélé, rien de caché qui sera connu. Ce que je vous dis dans les
ténèbres, dites-le au grand jour ; et ce que vous entendez dans le creux
de l'oreille, proclamez-le sur les toits. (Mt 10, 26-27)
La fabrication du PrÉsident Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils
d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir
fuit l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de Thessalonique.
Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple
divorce.
Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate,
Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline).
Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette
famille recomposée.
Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après
avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une
brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de
Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis
président de l'Assemblée nationale.
Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis
en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une
organisation criminelle secrète « l'Union corse » qui contrôlerait
une grande partie du trafic de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la
fameuse « French connexion » qu'Hollywood devait porter à l'écran.
S'appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations,
Time cite le nom d'un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus
tôt au Canada, et qui n'est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua
pour la société d'alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui
dirigeraient « l'Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais
doit renoncer à la présidence de l'Assemblée nationale et échappe même à un
« suicide ».
En 1977, Pal Sarközy se sépare de sa seconde épouse,
Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l'administration
centrale du département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et s'installe avec
lui en Amérique. Le monde étant petit, c'est bien connu, son mari n'est autre
que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne
sont pas connues, mais il est clair qu'il y joue un rôle important. Nicolas,
qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur,
commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des
programmes de formation du département d'État.
À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.
Il y fréquente d'autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n'est pas
seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section
départementale des Hauts-de-Seine.
En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit
et s'étant inscrit au barreau, épouse la nièce d'Achille Peretti. Son témoin de
mariage est Charles Pasqua. En tant qu'avocat, Me Sarkozy défend les intérêts
des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l'île de beauté,
à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un
« i » : Sarkozi.
L'année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en
remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise
cardiaque.
Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès
1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l'épouse du plus célèbre
animateur de télévision français de l'époque, Jacques Martin, dont il a fait la
connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette
double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints
respectifs pour construire un nouveau foyer.
Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de
Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s'empêcher
de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu'il vit
officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des
drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas
Sarkozy.
En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le
président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation
avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la
présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à
celui de De Gaulle. Pompidou, refuse d'être à nouveau Premier ministre et
laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur. Malgré
son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l'Intérieur. S'il
conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation
pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et
courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et
en Israël et devient officier d'honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à
lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.
À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul
Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la
Défense. Personne ne remarque les liens qui l'unissent au porte-parole du
gouvernement français.
C'est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension
que l'on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la
droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c'est que Charles
Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se
rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée
en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac
à l'élection présidentielle, et sera battu…
Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d'hier
sont près de s'entretuer. Pour financer sa campagne électorale, Édouard
Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste,
cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieil Étienne
Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont
incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer
le magot.
La traversée du désert
Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient
Nicolas Sarkozy à distance. L'homme se fait discret durant cette longue traversée
du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles
financiers. En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure
de divorce qui n'en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins
les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l'homme le plus riche
du pays).
Dernier acte
Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses
collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée
en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d'abord
l'élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet
appareil, puis l'élimination du principal rival de droite et l'investiture du
parti gaulliste à l'élection présidentielle, enfin l'élimination de tout
challenger sérieux à gauche de manière à être certain d'emporter l'élection
présidentielle.
Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les
révélations posthumes d'un promoteur immobilier. Avant de décéder d'une grave
maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en
vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue
dans les mains d'un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui
la fait parvenir indirectement à la presse.
Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction
judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des
affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger
Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l'écart de
Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti
gaulliste.
Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques
Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en
définitive, ministre de l'Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les
préfets et le renseignement intérieur qu'il utilise pour noyauter les grandes
administrations.
Assassinat du préfet
Érignac
Il s'occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude
Érignac a été assassiné. Bien qu'il n'ait pas été revendiqué, le meurtre a
immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la
République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en
fuite, Yvan Colonna, fils d'un député socialiste. Faisant fi de la présomption
d'innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le
suspect d'être l'assassin. C'est que la nouvelle est trop belle à deux jours du
référendum que le ministre de l'Intérieur organise en Corse pour modifier le
statut de l'île. Quoi qu'il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy
qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux. Bien qu'Yvan Colonna ait
ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune
preuve matérielle n'a été trouvée contre lui. Étrangement, l'homme s'est muré
dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu'il sait. Nous
révélons ici que le préfet Érignac n'a pas été tué par des nationalistes, mais
abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l'Angola
où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était
précisément lié aux fonctions antérieures d'Érignac. Il était responsable des
réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération.
Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent
qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes
bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités
diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival
de droite à l'élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de
Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le
faire jeter en prison.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par
des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était
président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges
ignorent et que nous révélons ici, c'est que les listings ont été fabriqués à
Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont
Frank Wisner Jr. Est également administrateur. Villepin se défend de ce dont on
l'accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté
provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas
Sarkozy.
Reste à neutraliser les candidatures d'opposition. Les
cotisations d'adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau
symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de
jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents
sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du
nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d'extrême gauche
s'est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes
staliniens durant la Guerre froide (Elle est l'équivalent du SD/USA de Max
Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA). Ce n'est pas la première
fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y
ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui
est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal
conseiller de Dominique Strauss-Kahn.
Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste
pour désigner son candidat à l'élection présidentielle. Deux personnalités sont
en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier
représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course
avec pour mission d'éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu'il sera en mesure
de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés,
qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
L'opération est possible parce que Strauss-Kahn, d'origine juive marocaine, est
depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu'il
donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l'université,
Condoleezza Rice. Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice
remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire
international.
Premiers jours à
l'Élysée
Le soir du second tour de l'élection présidentielle, lorsque
les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy
prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis,
contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants
de son parti, mais il se rend au Fouquet's. La célèbre brasserie des
Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l'Union corse » est
aujourd'hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à
disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux
donateurs de sa campagne. Une centaine d'invités s'y bousculent, les hommes les
plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.
Puis le président élu s'offre quelques jours de repos bien
mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s'y repose sur le Paloma, le
yacht de
Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République
française. Le premier décret qu'il signe n'est pas pour proclamer une amnistie,
mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier
les machines à sous.
Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans
surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de
la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l'ami Desseigne (qui
devient porte-parole du parti « gaulliste »).
Nicolas Sarkozy s'appuie avant tout sur quatre hommes :
Claude Guéant, secrétaire général du palais de l'Élysée. C'est l'ancien bras
droit de Charles Pasqua. François Pérol (qui vient de prendre du galon) ,
secrétaire général adjoint de l'Élysée. C'est un associé-gérant de la Banque
Rothschild. Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique , fils de l'ancien
directeur de l'Agence juive. Ambassadeur de France à l'ONU, il fut relevé de
ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush. Alain Bauer,
l'homme de l'ombre. Son nom n'apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé
des services de renseignement. Petit-fils du Grand rabbin de Lyon, ancien
Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique
française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en
Europe.
Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial
du président Bush pour l'indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard
Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission
prioritaire : l'indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique
arabe de la France.
Kouchner, un juif d'origine balte, a débuté sa carrière en
participant à la création d'une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la
National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew
Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d'Oussama Ben Laden et des frères Karzaï
contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d'Alija
Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant
de l'ONU au Kosovo.
Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï,
l'Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est
transformé sur place en héroïne et transporté par l'US Air Force à Camp
Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d'Haçim
Thaçi qui l'écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis.
Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner,
qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports
internationaux qui y ont été consacrés.
Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy (qui
lorsqu'il était aux Finances, vendit 400 tonnes de notre or à ses "amis"
américains) nomme Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances.
Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux
cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International
& Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew
Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne.
Elle a organisé un intense lobying pour le compte de Lockheed Martin contre
l'avionneur français Dassault.
Nouvelle escapade durant l'été. Nicolas, Cécilia, leur
maitresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à
Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette
fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d'affaires
italonew-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s'exprime dans
Commentary, la revue de l'American Jewish Committee.
La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère
Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d'Oliver », il est nommé
par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank
Wisner Sr.) directeur d'un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la
société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden). Devenu
le 5ème noueur de deals dans le monde, il gère les principaux avoirs des fonds
souverains du Koweït et de Singapour.
La côte de popularité du président est en chute libre dans
les sondages. L'un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla,
préconise de détourner l'attention du public avec de nouvelles « people
stories ». L'annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération,
le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des
manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant
organise une rencontre avec l'artiste et ex mannequin, Carla Bruni. Quelques
jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage
médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore
et c'est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins
Mathilde Agostinelli (l'épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur
de cabinet d'Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.
Les Français auront-ils des
yeux pour voir à qui ils ont à faire,
et l'audace de le crier sur tous les
toits ?
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