La Taxe Carbone : l'arnaque !

 

         Malgré ce qui vient d’être démontré et sur la base d’un RÉSUMÉ POUR DÉCIDEURS publié par le GIEC, les journaux, les radios, la télé, les gouvernements de la planète entière (celui de la France au premier rang, mais pas ceux des gros énergivores comme les USA et la Chine …), les grands chefs d’entreprise, clament partout : « qu’il est urgent de lutter contre le réchauffement climatique ! »

         C’est un véritable matraquage médiatique dont voici un exemple tiré de « Que choisir»

          [Cette fois, c'est sûr, il faut agir et sans tarder.

         « Le réchauffement climatique est sans équivoque », ont en effet conclu les scientifiques du GIEC, réunis à Paris début février (2007). La faute en revient aux activités humaines, c'est désormais une certitude.

         « Les preuves sont réunies sans ambiguïté », a affirmé le représentant de l'ONU lors de la présentation du rapport. … Les données accumulées ces dernières années sont accablantes. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère augmentent à un rythme qui s'accélère ,… Mais que font les pouvoirs publics ?] etc., etc. 

LA FRANCE ET LE FACTEUR 4 :

         Dans ce concert, la France est un des pays qui crient le plus fort derrière la CEE.

         Résumons ce qui a été dit : la vapeur d’eau est responsable pour 99,41% de l’effet de serre, le dioxyde de carbone pour 0,45%, la part anthropique du dioxyde de carbone pour 1% de ces 0,45%, soit 45 ppm (parties par million) et la France avec ses 1,5% de la masse du CO² d’origine anthropique, pour 0,7 ppm !

         Une image étant plus parlante que des chiffres, imaginons que la totalité du Pouvoir de Réchauffement Pondéré des GES soit représentée par une cuve de 1 000 litres d’eau :

         De cette illustration, il ressort que les mesures que la France est en train de prendre pour limiter le réchauffement climatique de la planète en divisant par 4 ses émissions de GES à l’horizon 2050 auraient le même effet que d’enlever le cinquième du contenu d’une cuillère à café dans une cuve de 1000 litres.

         C’est pourtant en visant cet objectif qu’ont vu le jour des programmes (biocarburant éthanol de première génération, champs d’éoliennes, etc.) qui non seulement ne diminuent en rien nos émissions de CO² mais, dans notre pays, n’ont pas l’ombre d’une rentabilité même à très long terme, et coûtent des milliards d’euros. 

CONCLUSION

         De ce qui précède, on voit qu’il est absurde de vouloir lutter contre le réchauffement climatique et d’engager des dépenses faramineuses à cet effet.

         Essayons seulement de nous y adapter pour le temps qu’il durera.

         Mais il serait tout aussi absurde de dire que l’on peut faire n’importe quoi et que le développement durable est une utopie ! Seulement, il convient d’envisager celui-ci sous un angle nouveau, à la lumière des réalités et, au lieu de chevaucher des chimères, concentrer nos actions sur les vrais problèmes !

ATTENTION À NE PAS FAIRE N’IMPORTE QUOI !

         Les problèmes écologiques à résoudre ne manquent pas et la France doit en prendre sa part mais, de grâce, ne nous trompons pas d’objectif et ne livrons pas des batailles donquichottesques aussi ruineuses qu’inutiles payées par les taxes et impôts de toutes sortes.

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par R. Giraudon géologue, docteur ès sciences

 

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