DONNER
POUR LES MALADIES GÉNÉTIQUES : oui, mais…
…pas pour
donner à des assassins qui tuent des embryons humains en toute impunité.
Femmes, hommes et chrétiens catholiques de bonne volonté, vous avez l'intention
de participer financièrement au prochain Téléthon ! Vous allez peut-être
même vous mobiliser physiquement, tenir un stand toute une nuit avec des amis,
vous réchauffant de vin chaud ..., voire cumuler des kilomètres de marche pour
augmenter les dons en faveur de la recherche sur la myopathie et autres
maladies d'origine génétique. Vous voulez redonner de l'espoir à des enfants et
à des familles durement touchés par l'épreuve de la maladie.
Vous désirez donner de
votre temps et de votre argent dans une ambiance conviviale et festive pour
combattre les malheurs de la souffrance. Votre intention est louable,
généreuse, sinon admirable. C'est bien volontiers que nous vous encourageons
dans cette intention. Mais ...
Car, il y a un
mais ! nous manquerions à la plus élémentaire des
honnêtetés si nous ne vous mettions pas en garde sur l'utilisation qui sera
faite de votre argent.
Parlons faits !
Parlons de l'utilisation concrète de votre argent ! Le Téléthon a financé
dans le passé la création - et il finance encore aujourd'hui - le laboratoire
I-Stem, tourné vers des recherches sur
des embryons humains. Oui, humains ! Dans ce laboratoire, le directeur
scientifique, le professeur (que ce titre ne vous abuse pas, car il est des
savants fous !), le professeur Marc Peschanski
allie les techniques les plus modernes (jusque là, rien à redire, sauf « merci le Téléthon! ») au
matérialisme le plus primaire, miroir de ses convictions politiques affichées
par Peschanski lui-même dans la presse : il
détient ce qu'il faut appeler des êtres humains, en cours de développement
certes, mais des êtres humains sans nul doute si l'on en croit la science
elle-même (il est des savants honnêtes !). Dans des batteries d'éprouvettes,
véritables « camps du temps présent », camps du XXIème siècle, il
poursuit le but eugénique d'améliorer l'Humanité, d'améliorer la qualité de vie
de la majorité en retirant aux plus faibles leur droit à la vie. C'est une
réédition en blouse blanche du rêve mort-né d'une philosophie purement
matérialiste de l'existence, qui
débouche sur le totalitarisme et l'assassinat de masse !
Sans compter que
l'argument médical lui-même ne tient pas : l'exploitation des cellules souches embryonnaires, en plus des
problèmes moraux qu'elle génère, est largement semée par les avancées
réalisées à partir de lignées de cellules souches adultes !
Alors ne peut-on rien
donner pour lutter contre les maladies génétiques ? Si, bien sûr !
Il existe un Institut
et une Fondation Jérôme Lejeune, du nom du premier
découvreur d'une maladie génétique, la trisomie 21. Il avait 32 ans et frôla
l'obtention du prix Nobel, qu'il aurait tant mérité. Jusqu'à sa mort, il est
resté fidèle au serment d'Hippocrate et a consacré sa vie à chercher, à soigner
et à défendre les malades contre ceux qui se servaient de ses découvertes pour
les éliminer. Aujourd'hui, la Fondation continue son œuvre en finançant jusqu'à
près de 2 millions d'euros de programmes de recherche par an. Alors, oui, à
vous de choisir, entre aider le Téléthon qui refuse la traçabilité des dons ou
aider ceux qui n'ont rien à prouver en terme de moralité.
Vous pouvez donner à Peschanski ou donner à Lejeune. À ceux qui croulent sous
les millions de subvention du grand public abusé par la grosse machine
médiatique ou à ceux qui en ont vraiment besoin et sont victimes de l'omerta
médiatique. Pour l'eugénisme ou pour la Vie. Pour ceux qui éliminent ou pour
ceux qui soignent.
En un mot comme en cent, vous pouvez donner pour la science
sans conscience ou à ceux qui les font rimer ensemble.
·
Une partie des dons
faits au Téléthon sert et a déjà servi depuis plus de 5 années à
subventionner le clonage humain.
·
Le 25 novembre 2010, la ministre
française de la recherche, Valérie Pécresse, avait affirmé le soutien de l'État aux chercheurs
travaillant avec des cellules souches embryonnaires humaines (Cf. Synthèse
de presse du 26/11/10).
·
Le 30 novembre
Le
LEEM explique que le marché de la thérapie cellulaire est encore émergent,
représentant 3% du marché mondial de la médecine régénératrice, c'est-à-dire
100 millions de dollars. Les produits de thérapie cellulaire qui seront
disponibles à court terme sont peu nombreux puisque seuls quelques essais de
phase III sont actuellement en cours. Toutefois, le marché de la thérapie
cellulaire devraient croître de plus de 44% d'ici à 2012 étant donnés les
potentiels thérapeutiques de nombreux produits issus de cellules souches. Les produits
actuellement commercialisés concernent la dermatologie (le traitement des
plaies notamment) et la réparation osseuse et cartilagineuse. La plupart de ces
produits usent de cellules différenciées (chondrocytes,
kératinocytes), seuls 3 produits utilisent des
cellules souches. Parmi les avancées dans ce domaine, le LEEM souligne les
potentialités des cellules iPS obtenues à partir de
cellules adultes et dotées de propriétés similaires à celles des cellules
souches embryonnaires humaines. Les iPS ont de larges
perspectives d'application, notamment pour la médecine personnalisée grâce à la
possibilité de produire une grande variété de cellules à partir d'une cellule
d'un patient. Elles sont aussi utiles pour améliorer le screening des molécules
et pour la toxicologie prédictive, utilisés dans l'industrie pharmaceutique
pour élaborer des médicaments et en tester la non-toxicité. Pour Didier Hoch, "la
France se pénaliserait si elle restait bloquée sur les cellules souches
embryonnaires. Il faut faire la différence et avancer en étant à la pointe
autour de ces cellules souches induites à la pluripotence.
L'enjeu actuel est de développer cette filière industrielle. Nous avons la
chance d'avoir en France ce potentiel de développement pour figurer parmi les
leaders dans la médecine ciblée et régénératrice". Formidables outils pour
développer une médecine ciblée, et représenter in vitro la diversité génétique
présente dans une population, les cellules iPS
pourront aussi être utilisées pour le traitement de
maladies dégénératives ou pour réparer un tissu abîmé.
Selon
Didier Hoch, la France a un savoir-faire concernant
les récentes avancées sur les iPS qui représentent un
"vrai domaine d'évolution de la médecine et de la recherche et
développement pour les quinze à vingt ans à venir". Il évoque la création
d'une "plateforme industrielle compétitive" autour des iPS. "Cette technologie pourrait conduire à terme à
une filière économique complète : ingénierie cellulaire, différenciation et
production à grande échelle sous standard de bonnes pratiques de fabrication,
recherche clinique et enfin thérapeutique".
Les
Pr. Marc Peschanski et Philippe Menasché
ont dit leur volonté de voir autorisée la recherche sur les cellules souches
embryonnaires humaines. Ils affirment qu'il ne faut pas donner l'exclusivité à
l'un ou l'autre type de cellules souches dans une perspective clinique. Tous deux affirment s'être tournés vers les
cellules souches embryonnaires parce qu'ils les considèrent plus adaptées
pour trouver un traitement des maladies sur lesquelles ils travaillent. Alors
que l'on est aujourd'hui à "une période charnière de
l'industrialisation" de la thérapie cellulaire selon les mots de Didier Hoch, la France pâtit, selon Marc Peschanski,
directeur du laboratoire I-Stem, d'une
"loi bizarre" qui interdit la recherche sur les cellules
embryonnaires humaines tout en l'autorisant par dérogation. Avec Philippe Ménasché, il estime que la France est actuellement
"mal placée" pour obtenir des investissements nécessaires au
développement industriel et clinique des recherches sur les cellules souches
embryonnaires humaines.
Il "faut faire sauter
l'interdiction" de la recherche sur l'embryon, a déclaré Marc Peschanski, car cela autoriserait les industriels à
investir massivement et dans le long terme en France, sans quoi les équipes
françaises devront aller travailler à l'étranger. Cette interdiction est
contraignante parce qu'elle place les industriels sous la menace d'éventuelles
poursuites judiciaires, a-t-il ajouté, faisant référence au recours de la
Fondation Jérôme Lejeune contre une autorisation de recherche donnée par
l'Agence de la biomédecine à son laboratoire I-Stem (Cf. Synthèses de presse du
06/10/10 et du 18/10/10). Il a également
expliqué en quoi les cellules souches embryonnaires humaines sont utiles à
l'industrie pharmaceutique, notamment pour le développement de la toxicologie
prédictive, visant à tester l'éventuelle toxicité de médicaments sur l'homme.
L'accès aux modèles animaux étant de plus en plus restreint, et ceux-ci n'étant
pas toujours efficaces, les cellules embryonnaires humaines sont les plus
adaptées pour s'assurer de la non-toxicité des produits pharmaceutiques ou
cosmétiques. Marc Peschanski a également déclaré que
la France n'était pas en pointe sur les cellules iPS
parce qu'elle n'a pas permis la recherche sur les cellules embryonnaires
humaines, les iPS requérant les mêmes conditions de
culture et les mêmes compétences que les cellules souches embryonnaires.
Selon
le Pr. Philippe Menasché, la loi de bioéthique
actuelle n'empêche pas le travail des chercheurs mais l'interdiction de la recherche sur l'embryon est problématique(*) pour la visibilité des travaux français à l'étranger. C'est la recherche en
amont qui est selon lui empêchée par l'interdiction de la recherche sur
l'embryon. Celle-ci est en effet permise par dérogation si elle suit une
finalité thérapeutique, ce qui "exclut la recherche fondamentale" a
déploré Annick Schwebig.
(*)
Contrairement à ce qu'affirment ces personnalités, un embryon n'est pas un
"amas de cellules", mais bien un être humain qui se développe
normalement. Donc il y a atteinte à la vie d'autrui (NDLR). Pour rappel : 5ème Commandement "tu ne tueras pas".
Source : Gènéthique
01/12/10
--