L'UPR
EXIGE QUE LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS CESSE IMMÉDIATEMENT
TOUT SOUTIEN
AUX RESPONSABLES NÉO-NAZIS D'EUROPE DE L'EST
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE DU 21 MARS 2014
TEXTE :
L’Union Populaire Républicaine (UPR) tient à faire part de sa vive
émotion et de son extrême indignation devant la visite officielle que le
ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, vient de faire en Estonie,
le 21 mars 2014, pour s'y entretenir avec le ministre estonien de la
Défense, Urmas Reinsalu, et en y adoptant de surcroît une position d'accusé.
L'UPR rappelle en effet que le ministre estonien de la Défense rencontré
par Jean-Yves Le Drian est non seulement membre d'un gouvernement qui fait
régulièrement l’apologie des Waffen-SS nazis pendant la Seconde Guerre
mondiale, mais que cet individu a participé personnellement à des
rassemblements de néo-nazis estoniens.
C'est d'ailleurs au cours de l'un de ces rassemblements, tenu dans l'île
de Sinimae le 15 juillet 2012, qu'Urmas Reinsalu a exprimé sa
reconnaissance à « l’Union des combattants pour l’Estonie libre »,
qui regroupe les Estoniens ayant collaboré avec les nazis lors de la Seconde
Guerre mondiale et dont la plupart des membres sont des anciens combattants de
la 20ème division de la Waffen SS.
D’après le ministre estonien, ce qu’il a appelé « le sacrifice »
de ces anciens SS devrait servir d’exemple pour la génération actuelle des
Estoniens qui sont prêts « à se défendre et à défendre leurs alliés ».
« L’exemple » ainsi donné concerne donc directement la France,
puisque notre pays est théoriquement « alliée » de l’Estonie, qui est
à la fois l’un des 28 États-membres de l’Union européenne et l’un des 18 États
ayant adopté l’euro.
Toujours selon le ministre estonien de la Défense, « la
contribution » des SS estoniens « revêt un caractère crucial »
car ce sont eux qui ont sauvé « la dignité du peuple estonien grâce à leur
courage et leur bravoure ».
Source : http://fr.rian.ru/world/20120715/195359645.html
Aussi extravagant que cela puisse paraître, c'est à un pareil individu
que Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a cru bon d'aller
apporter le soutien militaire de la France ce 21 mars 2014. Le ministre
néo-nazi estonien a exigé que la France ne livre pas à la Russie les 2 navires
de guerre Mistral que le gouvernement de Moscou a acheté pour plus de 1 milliard
d'euros et qui sont en cours d'achèvement dans les chantiers navals STX de
Saint-Nazaire.
Pour mettre la pression sur le gouvernement français, le gouvernement
estonien avait d'ailleurs organisé une manifestation devant l'ambassade de
France en Estonie.
Le ministre français, qui a confirmé au passage implicitement que les
deux navires seraient bien livrés à Moscou puisqu'il a été décidé d'achever
leur construction, a éprouvé piteusement le besoin de se justifier, en
annonçant qu'il a décidé la suspension de l'essentiel de la coopération
militaire entre Paris et Moscou : il n'y aura plus d'escales de bateaux,
plus d'échanges d'états-majors, et plus d'exercices en commun entre la France
et la Russie.
L'UPR note avec effarement que ce soutien officiel, manifesté depuis
Tallin, de Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense, aux néo-nazis
estoniens, intervient quelques semaines après le soutien officiel, manifesté
depuis Kiev, de Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, à
Oleg Tiagnibok, chef du parti néo-nazi Svoboda, par ailleurs sous le coup d'un
mandat d'arrêt international.
Les messages et les idées véhiculés par l'Estonien Urmas Reinsalu et par
l'Ukrainien Tiagnibok font horreur à tous les anciens résistants français et à
leurs familles, à tous ceux qui ont eu à souffrir de la barbarie nazie, et à
tous les citoyens épris de paix et de justice.
L'UPR dénonce de la façon la plus solennelle ces alliances scandaleuses
qui résultent directement de notre soumission à l'OTAN et à l'Union européenne,
et qui entraînent la France dans le déshonneur et dans la guerre.
L'UPR exige en conséquence que le gouvernement français cesse
immédiatement tout contact et tout soutien aux responsables néo-nazis que ce
soit en Ukraine, en Estonie ou ailleurs en Europe de l'Est.
Poursuivre ces contacts et ces soutiens au nom de la France serait une
honte historique dont les dirigeants devraient tôt ou tard rendre compte devant
le peuple français.
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