Royal-Taxe : la pastille Royal
Oui, c'est un royal impôt que
celui faire payer des pastilles à coller sur les pare-brise de nos autos. Ça
nous rappelle quelque chose qui a vécu, la vignette auto, qui devait aller aux
retraités, ceux-ci n'en ont jamais vu la couleur.
La
nouvelle couleur la voici, il y en a 7 au total : 7 pastilles qui
reprennent les dates successives des normes anti-pollution imposées aux
constructeurs automobiles, suivant les années.
Et
vous croyez, nous allons croire, que cela fera baisser la pollution de nos
villes. Les autos circuleront toujours, il le faut bien. Ah ! c'est vrai
que si l'on perd son emploi, il n'y aura plus à se déplacer, qu'une fois par
mois pour se rendre au Pôle Emploi, pour pointer.
Après
l'Écotaxe Écomouv pensée par "les républicains", oui
ils avaient une autre appellation avant, mais ce sont toujours les mêmes. Voilà
la Royal-Taxe. Et ne pensez surtout pas que ce ne soit pas républicain là
aussi, car la Royauté de la France est étrangère depuis la Révolution, et plus
encore absente dans nos manuels d'Histoire.
5
euro par véhicule, ce qui fait, pour 32.000.000 d'automobiles recensées,
160.000.000 Euro. Pour un morceau de papier de 0,2 gramme qui ne fait que
reproduire par sa couleur la date de mise en circulation mentionnée sur la
carte grise. Et voilà, le tour est joué ! Au nom de la sacro-sainte
pollution, on nous ponctionne encore un nouvel impôt, mais cela n'empêchera pas
les gaz de sortir des tuyaux d'échappement (des V6, et autres grosses voitures
officielles qui roulent dans Paris et ailleurs), ni de contrôler et supprimer
ce qui nous vient de toute la planète (le charbon d'Allemagne, les fumées
d'Inde et de Chine...). 0,2 gramme à 5 euro, ce qui fait le kilo de papier
à 25.000 euro.
Et
si nous roulions tous à l'électricité ? Ah ! bonne idée, et qui va
fournir l'électricité ? Les centrales on dit vouloir les supprimer. Dans
ce cas, il faudra bien les augmenter, et ce ne sont pas "les épouvantails
à mouettes et corbeaux" qui suffiront.
Ce
que nous comprenons, c'est que tout moyen est bon pour faire payer. Qu'importe
le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. L'ivresse elle est dans cette soif de
richesses qui ne cesse d'hanter les tenants de la Bourse.
http://www.ccfa.fr/IMG/pdf/cp-parcautomobilefrancais010114.pdf
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