2ème JOUR
« NEUVAINE DE PÈLERINAGES »
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 1989
FÊTE DE LA
CROIX GLORIEUSE
« Ô CRUX,
AVE, SPES UNICA »
Cette présente méditation sur la Croix Glorieuse du Seigneur
servira non seulement aux heureux pèlerins de la Croix Glorieuse de Dozulé,
mais aussi bien à tous les amis de Dozulé qui se trouveront empêchés
- ce sera le cas pour moi ! - de se rendre à la Montagne du
Seigneur. C’est un encouragement pour “les pèlerins” de savoir grand le nombre
d’amoureux de la Croix de Dozulé, empêchés d’être des leurs par toutes sortes
de croix, s’unissent de cœur à tous ceux qui font route vers Dozulé et
gravissent la Haute-Butte.
Cette présente “lettre-méditation”, ses réflexions et
prières, veulent servir les uns et les autres, les pèlerins en vérité, et ceux
“en esprit”, de ce 14 septembre 1989.
L’hymne bien connu : “Vescilla
Regis”, propre au temps de la Passion et aux
diverses célébrations liturgiques de la Croix du Seigneur, telles que le 14
Septembre, est une liturgique et solennelle prière toute trouvée pour une mise
en route vers... Dozulé et sa Croix, même si l’heure n’est pas encore venue de solennelles
et vraies processions.
“Les étendards du Roi
s’avancent ;
Voici que brille le mystère de la Croix.
Arbre précieux et éclatant de Gloire...
Heureuse Croix !
À tes bras est suspendue la rançon du monde !
Tu es la balance où fut pesé ce Corps, “qui a
enlevé à l’enfer sa proie...
“Salut, ô Croix, notre unique espérance !
Ô CRUX, AVE,
SPES UNICA”
En ce temps de la Passion, accordez aux
justes
un accroissement de grâce et aux pécheurs le pardon “de leurs
crimes.”
Pour un 14 septembre, et pour la circonstance d’un
pèlerinage à la Croix Glorieuse de Dozulé, voilà bien une prière, un hymne qui,
succinctement, clame le mystère de la Croix et les fruits de cet “ARBRE DE
VIE” : le repentir et une justice ou sainteté toujours plus grande, et
le Règne véritable, sur nous et sur le monde, de la paix et de la joie du
Christ et de Sa Croix Glorieuse.
L’hymne de la Passion convient parfaitement à ces temps
qui sont nos temps. À en juger par tant de signes actuels, qui sont une
actualisation des évangéliques “signes des temps”
Dozulé vous dit : “vous vivez le temps où chaque
événement est le Signe de la Parole écrite” (28ème app.), nos temps ne seraient-ils pas “l’Heure” cruciale du
Règne ? L’Heure de la nouvelle et ultime Passion du Christ ?
L’Heure de la “bienheureuse Passion” et de la Glorieuse Croix du Grand Corps
du Christ que sont l’Église et toute l’humanité rachetée ?
Oh ! Combien la rédemptrice Croix Glorieuse, qui règne
sur le monde depuis bientôt vingt siècles, a besoin de conquérir et de sauver,
plus que jamais, un monde si infidèle et si indifférent à ce “Mystère même
de Dieu” qu’est la Nouvelle et Éternelle Alliance, scellée, entre le
Dieu-Trois-Fois-Saint et l’humanité pécheresse, par le Sang d’un Dieu, par le
Mystère de la Croix Glorieuse !
Depuis l’aurore d’un Mardi-Saint 1972, le mystère de “l’Événement-et-Message-de-Dozulé”
a, dans le silence d’une nuit finissante, visité le Peuple de Dieu, et cela en
droite ligne, à la fois avec le Golgotha et avec le Retour Glorieux du Fils de
l’Homme, avec La prophétie évangélique : “Et alors apparaîtra dans
le ciel le Signe du Fils de l’Homme, et alors se frapperont la poitrine toutes
les tribus de la terre, et elles verront le Fils de l’Homme venir sur les nuées
du ciel avec puissance et beaucoup de gloire...” (Mtt 24/3O)
Ce texte de saint Matthieu fait partie des prophéties
évangéliques, dites eschatologiques, sur la fin du monde et sur le second
Avènement du Fils de l’Homme, avènement qui sera évident comme l’éclair et qui
se produira avec une fulgurante ampleur cosmique. Ce grand Retour, ou Grande et
mondiale Apparition du Christ en Gloire, est connue sous le nom de “Parousie”.
Si j’interfère ici ce savant propos - qui n’est étranger à
l’intelligence que nous devons nous faire de l’évangélique Croix Glorieuse et
donc de 14 septembre - c’est que :
1°) ce texte Mtt 24, 30 éclaire,
on ne peut mieux, le texte même du Message dozuléen et notre esprit de
discernement sur la véracité et la provenance céleste du récit de
Madeleine. Le récit de Madeleine, en 11ème apparition “Dites ceci à haute voix :
la Croix Glorieuse, élevée sur la Haute-Butte doit être comparable à la ville
de Jérusalem par sa dimension verticale... Elle doit être d’une grande
luminosité...” (Et d’un air grave) “Ainsi en est le Signe du Fils de l’Homme...”,
un tel récit de Madeleine, dis-je, ne peut absolument pas être attribuable,
par qui la connaissait en 1973 et qui la connaît en 1989, attribuable à
l’esprit-même de Madeleine, à son intelligence et à sa “science” biblique et
eschatologique !
C’est un même Esprit qui a inspiré Matthieu et les
évangélistes dans leurs discours eschatologiques, et qui a inspiré Madeleine de
Dozulé ! C’est le même Jésus qui parle dans les évangiles des
“derniers temps” et qui parle à Madeleine.
Et 2°) Savez-vous que le récit de Madeleine Aumont éclaire
fameusement les exégètes modernes qui sont encore à se demander : “qu’en
est-il de ce Signe du Fils de l’Homme dont parle Mtt
24/30 ? Il s’agit probablement de la Croix du Christ...”
Pour les Pères de l’Église il n’y avait pas problème :
ce Signe du Fils de l’Homme ne pouvait être que Sa Croix qu’ils n’appelaient
pas encore couramment la Croix Glorieuse...
Pour tous les esprits et cœurs qui “discernent”, Dieu
merci, Jésus en “Dozulé-Évènement-Message”, la réponse est claire et nette à la
question : quel est au juste le Signe du Fils de l’Homme, en Mtt 24/30 ?
En Dozulé, c’est Jésus en Personne et en connaissance de
cause qui tranche la question :
- À Madeleine : “Dites ceci à haute voix : “La CROIX
GLORIEUSE… AINSI EN EST LE SIGNE DU FILS DE L’HOMME.”
C’est en 11ème apparition que Jésus tranchait ainsi la
question.
Jésus est encore plus explicite en 16ème apparition :
“La Croix Glorieuse, ou le SIGNE du FILS DE L’HOMME, est l’annonce du prochain
retour dans la Gloire de Jésus-Ressuscité. Quand cette Croix sera élevée de
terre, J’attirerai tout à MOI.”
Et combien Jésus, dans la lettre qu’Il dicte à Madeleine,
33ème apparition (devant une sœur J. qui était munie de quoi écrire) - lettre
qui s’adresse au chef de l’Église -, combien Il est eschatologique,
apocalyptique !
“…aujourd’hui vous en êtes avertis, vous vivez le temps où
Je vous disais : il y aura sur
cette terre des bouleversements de tous genres (l’Iniquité en est la cause...)
Tenez-vous prêts, car la Grande Tribulation est proche... Je vous le dis, cette
jeune génération ne passera pas avant que cela n’arrive. Mais ne craignez rien,
car voici que s’élève dans le ciel le Signe du Fils de l’Homme que Madeleine
a vu briller de l’Orient à l’Occident. Vous, Chef des Eglises, en vérité Je
vous le dis : c’est par cette Croix dressée sur le monde que les
nations seront sauvées.”
Chers amis de Dozulé, et tout d’abord des Évangiles, ayez soin de lire (et d’écouter) tout à la fois le texte
de Madeleine, en cette 33ème apparition et le texte de Luc (en plus de
celui de Matthieu) en son chapitre 17, à partir surtout du verset 26, et aussi
en son chapitre 21 à partir du verset 25.
Et vous verrez comme moi, quelle parenté il y a entre ces Évangiles
et les textes dozuléens qui, manifestement, en sont l’actualisation.
Mais si j’ai tenu à établir un tel rapprochement, au titre
de la Croix Glorieuse, c’est-à-dire, au titre du Signe du Fils de l’Homme,
entre le texte de Madeleine et les textes évangéliques sur les derniers temps,
ce n’est pas pour me complaire avec vous sur l’aspect apocalyptique et
redoutable qui se dégage des déclarations solennelles de Jésus, à la fois dans
les Évangiles et dans Dozulé-Message !
C’est pour deux choses importantes : d’abord pour vous
aider sérieusement à bien “discerner” ‘l’Esprit” qui parle à Madeleine.
Ce n’est pas possible que ce soit son esprit à elle ! Elle qui était, et
est toujours, si loin de pouvoir imaginer, échafauder de tels oracles de Jésus,
par elle-même, oracles qui sont une telle réplique de ceux mêmes de l’Évangile.
Elle qui était si loin, et est toujours si loin de se
complaire dans les prophéties les plus redoutables de l’Evangile !
Se convaincre que ce n’est pas l’esprit de Madeleine, - ni
bien sûr, l’Esprit Malin ! - qui parle en Dozulé, c’est capital et
prioritaire, pour nous convaincre du bien-fondé de notre attachement et
de notre piété pour Dozulé et Sa Croix, et du bien-fondé de notre pèlerinage, de
notre neuvaine de pèlerinages...
Mais, ensuite et surtout, dans mon rapprochement entre le
Dozulé du Signe du Fils de l’Homme et les Évangiles du Fils de l’Homme et de
son Signe, je veux, à là grande satisfaction de Madeleine et de vous tous, j’en
suis sûr, je veux en venir à l’essence et à la quintessence du pressant Message
de Dozulé, qui est avant tout un Message de Miséricorde infinie, de pardon, de
paix et de Joie.
Voici essentiellement l’Événement même et le Message même de
Dozulé, - tels que pour mon humble part je les perçois - Le Fils de l’Homme,
avant de venir - à la date fixée par le Père céleste - en Puissance et en
Gloire, en Roi de Justice pour le Jugement dernier (Mtt
25, 31 à 46) pour remettre au Père le Royaume, la plénitude des Élus, et la
plénitude de Sa Victoire sur Satan, sur le péché et sur la mort (I Cor. 13, 24
à 28), le Fils de l’Homme, pressé et oppressé par le feu d’Amour Infini
Miséricordieux de Son Cœur [“Les flammes de Mon Cœur Me brûlent” dit
Jésus (35ème app.)], et pressé par une
Volonté expresse du Père des hommes et des Miséricordes, s’est présenté, le
Mardi-Saint 1972, en douceur, en Roi d’Amour et de Miséricorde, à Madeleine de
Dozulé, d’abord six fois par Sa seule Croix et par Sa seule Voix ; puis, à
partir du 27 Décembre en la Saint Jean, jusqu’au 6 Octobre 1978, le Fils de
l’Homme s’est présenté en Personne à Madeleine plus d’une quarantaine de fois
et lui a parlé, et bon nombre de fois en une langue (le latin) qui était
étrangère à la voyante.
Telles que relatées par l’humble voyante et servante, les
Apparitions de la Croix, puis du Fils de l’Homme sont merveilleusement
révélatrices des prioritaires et pressantes Volontés de Miséricorde du Cœur de
Jésus et donc aussi de Son Père.
C’est net, dès la toute première Apparition de
l’immense Croix lumineuse, Madeleine entend :
“Vous ferez connaître cette Croix et vous la
porterez.” (28 Mars 1972).
C’est plus net encore en la 2ème Apparition de
la Croix le 8 Novembre 1972 :
“Pénitence, pénitence, il est temps de sauver
tous ces pécheurs qui n’aiment pas Jésus...”
Et le 7 Décembre suivant, la 3ème Apparition de la Croix
merveilleuse est particulièrement révélatrice de la Volonté pressante qui
oppresse le Cœur de Jésus :
“Audivi vocem de coelo
dicentem mihi...
Dites au prêtre de faire élever à cet
endroit la Croix Glorieuse et au pied un Sanctuaire.
Tous viendront s’y repentir et y trouver la
Paix et la Joie.”
L’emploi du latin par Jésus est à l’adresse du prêtre et des
Pasteurs pour leur donner tout de suite le Signe certain que ce n’est pas
l’esprit de Madeleine qui parle ; tellement Jésus est pressé de les
voir ‘discerner” tout de suite Sa Voix à LUI, et de les voir réaliser tout de
suite l’élévation de cette miséricordieuse Croix qui, tout de suite, produira
de miraculeux fruits de Paix et de Joie.
Et, en une 5ème Apparition de la Croix, la Voix de Jésus, le
20 du même mois, précise et décrète sans plus tarder la gigantesque hauteur de
cette miraculeuse Croix de Miséricorde :
“Dites au prêtre que la Croix Glorieuse, élevée à cet
endroit, soit comparable à Jérusalem.”
Et dès le lendemain en
une 6ème Apparition de la Croix : “la voix qui paraissait être à côté”,
prescrit à la voyante :
“Auriez-vous la bonté de dire à l’Évêché que le prêtre ne
doit pas quitter sa paroisse avant l’accomplissement de la tâche qui lui est
demandée.”
Puis, Madeleine entend :
“Trouvez trois personnes et récitez ensemble le chapelet,
pour l’élévation de la Croix Glorieuse, ici, à la limite du territoire de
Dozulé.”
Et le cahier de Madeleine note :
“C’est à partir de ce jour que les sœurs B. et M. récitèrent
le chapelet avec le prêtre et furent mises au courant des Apparitions.”
C’est dire à quel point Jésus est pressé de voir l’élévation
de la Grande Croix Glorieuse !
Puisqu’Il prescrit Lui-même les moyens les plus élémentaires
et les plus efficaces pour que le Supérieur, le Pasteur du Diocèse, soit
informé des Apparitions au mieux et durablement, et pour que son cœur soit
surnaturellement touché et gagné... !
- Le prêtre de la paroisse a été changé avant l’accomplissement...
- Les sœurs B. et M. ont probablement quitté
leur école et Dozulé...
- Le Pasteur du Diocèse a passé...
Mais l’Événement et le Message de Dozulé demeurent et
interpellent toujours et de plus en plus le nouveau “Supérieur” du Diocèse et
de Dozulé !
Et les Événements ne cessent de s’ensuivre et de se
compliquer d’une façon d’autant plus troublante et trompeuse qu’ils revêtent
des apparences de possibles dénouements et de possibles conversions des projets
de la Russie...
Mais tant qu’il n’y a pas les vraies conversions : et de la Russie gouvernante et des peuples et des
cœurs, les apparentes conciliations et tractations ne sont que factices et
momentanées.
C’est quand les hommes, les Grands se targueront le plus de
leurs mots : paix, paix ! qu’ils
seront, peut-être dans leur cœur, ou à leur insu, plus éloignés que jamais de
la paix !
Un 25 Décembre 1975, la 36ème Apparition crie au monde
aveugle et impie “L’humanité ne trouvera pas la Paix, tant qu'elle ne
connaîtra pas Mon Message, et ne le mettra pas en pratique.”
Et pour moi, religieux, c’est le cas de vous répéter, chers
pèlerins de Dozulé, le cri de la 34ème Apparition d’un 19 Septembre 1975 :
(Jésus à Madeleine)
“Dites ceci à haute voix : vous prêtres et religieuses chargés du Message, ne laissez
pas l’humanité courir à sa perte... Le temps s’écoule, et Mon Message reste dans
l’ombre. S’il en est ainsi, le nombre des sauvés sera petit...”
Voyez-vous, chers pèlerins de la Croix Glorieuse, si, à n’en
juger que par la Voix qui accompagne les Apparitions de la Croix seule, le Fils
de l’Homme est si pressé et impatient de voir se répandre “Son Message unique
et définitif” (19 Sept. 1975) et de voir la haute Croix, c’est qu’Il sait et
voit, mieux que quiconque au monde que le temps de la Miséricorde presse...
Et Il rêve tellement, dans son infini Amour des âmes, d’en
voir le plus grand nombre sauvées à temps, qu’Il brûle, comme d’un feu,
de voir s’élever Sa Grande Croix Glorieuse et attirer à Elle la multitude des
pécheurs !
“Je suis le Dieu de Bonté et d’Amour. Ma Miséricorde est
infinie. Si mes Paroles aujourd’hui - 19 Septembre 1975 - sont cruelles, ce
n’est pas pour vous condamner. Mais au contraire, Je veux sauver le monde
par Mon Message !”
Et combien, à plus forte raison, Sa Voix est brûlante et
pressante en un 14 Septembre 1989
Jamais la montagne de péchés du monde n’a été si élevée !
“AUX GRANDS MAUX,
LES GRANDS REMÈDES”,
LA GRANDE CROIX GLORIEUSE !
Récemment, la Liturgie des Heures (le Bréviaire) chantait,
comme en espérance :
“Du plus haut de la Croix tu baignes
l’univers,
En ton immense paix tu rassembles les hommes.”
(Hymne de Sexte)
“Dieu, Tu as révélé - en Dozulé -
Ta Volonté de sauver en multitude les hommes par Ta Croix Glorieuse “Elevée de
terre, J’attirerai tout à Moi” ; accorde- nous de déployer toutes nos
énergies au service de ce dessein de Ton Amour”.
En première heure, Jésus
de Dozulé comptait, au service de son dessein d’Amour, sur un prêtre et deux
religieuses, sur leur écoute et sur leurs chapelets ensemble.
En un 14 Septembre 1989, Il peut compter, en plus, sur la
multitude de pèlerins et d’amis de Sa Croix Glorieuse, et sur leur
imperturbable fidélité à Son Message et à Son Église.
Ma présente épitre, je vais la terminer sur deux menus
propos relatifs à la fête même du 14 :
1°) Avant le Concile, le 14 Septembre s’appelait
“l’Exaltation de la Sainte Croix”. Depuis le Concile, le 14 Septembre s’appelle
“La Croix Glorieuse”, terme adopté par le Message.
C’est dire que Jésus bénit le Renouveau liturgique de Son Église.
2°) J’emprunte à un bon vieux Missel de Dom Gaspar Lefebvre
la notice suivante sur le 14 Septembre :
“Le 14 Septembre 335 on
fit la dédicace de la basilique constantinienne qui contenait dans son enceinte
le Calvaire tout à la fois et le Saint Sépulcre. Ce fut à cette date qu’on
découvrit la Croix. Et c’est pourquoi on célèbre l’anniversaire avec autant de
solennité que Pâques et que l’Épiphanie... ”
Cette notice je la complète par celle du Journal post-conciliaire
“La vénération de la Sainte Croix, le 14 Septembre, s’insère dans un contexte biblique qui en
souligne l’importance.”
“Le dixième jour du 7ème mois, dit le Seigneur, c’est le
jour des Expiations. (Lév. 23/27), le Yom
Kippour. “Le 15ème Jour de ce 7ème mois, il y aura pendant 7 jours la fête des Tentes
pour le Seigneur” (Lév. 23/34). Salomon
choisit cette fête pour célébrer la dédicace du Temple (I Rois 8, 2 et 25), or, on sait que la lettre aux Hébreux interprète le
sacrifice du Christ en référence à la Liturgie du jour des Expiations (Heb. 9, 6-13) et que c’est au cours de la fête des Tentes (ou des
Tabernacles) que Jésus déclara : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à
moi” (Jean 7, 37)
Voyez, chers Amis et Pèlerins, combien le 14 de la
Croix Glorieuse est riche de références bibliques qui ne peuvent
qu’alimenter notre faim et soif de la Grande Croix Glorieuse expiatrice et de
son Sanctuaire au pied.
Je vous dis : à votre service, et avec vous au service
de la Croix Glorieuse !
« Ô CRUX, AVE, SPES UNICA »
Un Religieux vôtre,
Père Constant DEROUARD (MSM)
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