LE SILENCE DES LOUPS I
Bonjour à
tous,
MESSAGE N° 40
Rappel :
la lecture de la page 1 de ce forum est vivement conseillée pour tout nouveau
participant.
Savoir de quoi
il est question, comprendre la démarche et l'état d'esprit, appréhender le fond
et tendre à respecter la forme.
Certaines
choses ont évolué depuis l'ouverture de ce forum (février 2009).
Des inflexions
sont apparues dans les discours officiels de certains politiques, quelques
personnalités ont rejoins le camp des lanceurs d'alertes et quelques media ont
consentis à des gestes symboliques d'ouverture aux discours non-alignés mais
l'omerta et le déni prédominent toujours largement. Aussi, à ce jour, rien n'a
fondamentalement changé :
1/ L'idéologie
économique dominante structure le monde au profit d'intérêts particuliers,
2/ L'idéologie
économique dominante corrompt et asservit les politiques aux dépens de
l'intérêt collectif,
3/ La
financiarisation de l'économie, entièrement contrôlée par les Banksters, a
décuplé les déséquilibres,
4/ Les grands
media sont aux mains des puissants qui les utilisent comme vecteurs de
propagande,
5/ Derrière
les montagnes de dettes, l'aliénation des États et des contribuables croît
inexorablement, au profit des Banksters,
6/ Derrière la
façade des apparences, nos démocraties sont très affaiblies car la gouvernance
mondiale a instauré des structures de décision qui passent par-dessus les
assemblées élues.
Vous pouvez
accéder à l'ensemble des messages que j'ai posté depuis l'ouverture du forum et
jusqu'au 31 mars 2011 en cliquant : ICI
ou en copiant ce lien dans la barre d'adresse de votre navigateur :
www.pro-at.com/forums-bourse/bourse-185-30072.html#1239628
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Le thème de ce
message sera : Vos désirs sont nos choix, vous paierez comme il nous
plaira ! (1ère partie)
Les banquiers
préparent la disparition de l'argent liquide et par la même occasion, ils
préparent la traçabilité de votre vie courante, à travers chacun de vos actes
d'achats, même les plus minimes. La main sur le cœur ils vous jureront :
« Nous n'avons fait que suivre la tendance et répondre à une demande ! »
Mensonges :
Sournoise, insidieuse, pernicieuse, la fabrique d'un -faux- consentement est à
l'œuvre.
Il y aurait là
matière à étude (pourquoi pas une thèse sur le sujet ?) Ou matière à
enquête journalistique, qui pourrait aboutir soit à la diffusion d'un documentaire
(du type : « Le monde selon Monsanto » ou « Gazland »), soit à la publication d'un ouvrage (du
type : « Le pacte immoral » de Sophie Coignard ou « Mediator 150mg » d'Irène Frachon).
Le décryptage
auquel je me suis livré s'en tiendra à quelques exemples assez significatifs et
surtout très récents (année 2011).
La
démonstration saura, je l'espère, faire naître en vous la conscience d'une
impérieuse nécessité : celle de ne pas collaborer, par votre passivité, à
des desseins qui s'opposent clairement au respect de votre vie privée ;
celle d'agir dans un esprit de résistance à ce qui prend de plus en plus
distinctement la forme d'une oppression à venir...au moins en diffusant autour
de vous les info-vérités qui démasquent les media-mensonges.
Je développerai
mon argumentation en 3 parties :
1ère partie :
RECTO
2ème partie :
VERSO
3ème partie :
VORTEX
Voyons d'abord
le RECTO d'un panorama qui nous a été récemment offert :
Exemple n° 1 :
41% des Français favorables au paiement via téléphone mobile.
En février
dernier, une dépêche révélant le résultat d'une étude, était reprise sur de
nombreux sites :
Ainsi,
Stratégies titrait : LE PAIEMENT MOBILE À LA COTE et faisait savoir que
seul un petit nombre de Français se montre opposé à cette proposition.
Lien : strategies.fr
Sur le site
« Android (pour les nuls) », qui se veut
une "plateforme pédagogique incontournable du monde Android", le
titre et le pavé d'introduction confirment :
Lien :
android-pour-les-nuls.fr
De même, le
site Kopines titrait : Les Français sont prêts au paiement mobile.
Lien :
kopines.com
Exemple n° 2 :
Paiement par CB sans contact : le succès à Nice préfigure un déploiement
rapide.
Là encore, une
dépêche -du 14 avril cette fois-ci- est reprise sur de nombreux sites :
20minutes, l'Express, le Parisien, Boursorama, France24, la Croix, Tv5,
.difficile d'y échapper !
Une belle réussite semble-t-il.
TV5Monde
Paiement par CB sans contact : le
succès à Nice préfigure un déploiement rapide.
PARIS (AFP) - 14.04.2011 13:26
L'expérience du mode de paiement par carte
bancaire sans contact menée à Nice depuis mai 2010 se révèle concluante, selon
l'un de ses promoteurs, qui compte sur son déploiement massif et rapide au
niveau national.
Lien : tv5.org
Voir aussi :
Stratégies,
Visa pense à généraliser le paiement sans
contact.
15/04/2011 - Visa envisage de généraliser
au niveau national la technologie de paiement sans contact par carte bancaire
ou téléphone mobile dans les années à venir, à l'issue de l'expérience grandeur
nature menée à Nice.
Lien : strategies.fr ou encore :
supermobile.fr
La technologie sans contact mobile s'invite
dans neuf villes françaises.
L'engouement pour les NFC (Near Field
Communications) se poursuit en France. Cette technologie qui diversifie les
usages du mobile sera expérimentée dans neuf nouvelles villes cette année. (.)
L'essai niçois a en tout cas convaincu, puisque le ministère de l'Industrie et
de l'Économie numérique, désormais en charge du dossier, a décidé de déployer
la technologie NFC sur le mobile dans neuf villes françaises.
Liens : supermobile.fr
D'ailleurs, et ça semble évident dans un
contexte de mondialisation, d'autres pays se sont engagés sur cette même voie :
NFC : Google déploierait et testerait le paiement sans contact aux USA.
Par Stéphane Moussie, le 17 mars 2011.
Un test grandeur nature à New York et San
Francisco de la technologie NFC serait en préparation chez Google. Le géant
californien financerait l'installation du système de paiement sans contact
auprès des commerçants.
Lien : cnetfrance.fr
De même, au Royaume-Uni.
Le Figaro
Gemalto s'associe à Mastercard avec Reuters
29/03/2011 | Mise à jour : 10:27 (...) Le groupe français, qui travaille
déjà avec des opérateurs télécoms et des banques dans le 'sans contact', a
précisé avoir obtenu pour ses produits NFC, ou "near field
communications" (communication de proximité), une certification de la part
de Mastercard, qui ouvre la voie à de nouveaux lancements commerciaux. "Au
Royaume-Uni, Gemalto s'associe notamment à une institution financière de
premier rang et à un opérateur mobile d'envergure mondiale... (...)
Lien : Figaro.fr
Exemple n° 3 : Sur les avantages de la
disparition de l'argent liquide.
20minutes.fr
Le sans contact, un gain de rapidité et de
sécurité
Créé le 14.04.11 à 07h28 -- Mis à jour le
14.04.11 à 07h28 - L'excuse de « Désolé, je n'ai plus de monnaie, je ne
peux pas t'offrir un café » ne marchera bientôt plus. Les deux premiers
distributeurs automatiques en France permettant un paiement sans contact, via
une carte bleue ou d'un téléphone possédant l'application CB, viennent d'entrer
en service.
Lien : 20minutes.fr
Un avenir écrit au futur et non au
conditionnel : Journal du Net Économie
Disparition 2050 L'argent liquide se sera
évaporé.
En 2050, les tirelires seront reléguées au
rang d'objets de collection : la mort des espèces est prévue par le
futurologue Ross Dawson en 2033.
Lien : journaldunet.com
Après avoir fait le tour du RECTO, une
évidence s'impose : Vous le constatez tous, nous sommes face à une
évolution technologie qui s'inscrit dans la logique naturelle des choses et qui
a la faveur des Français, ce qui s'explique aisément vu le cumul d'avantages
qu'elle procure (facilité, rapidité, sécurité,).
Enfin, ça, c'est ce qu'on veut nous faire
croire. À suivre.
Labourse
Édité le : 23-04-2011 10:01:13L'AT est
à Labourse ce que Dieu est à la vie : un repère interprétable.
- - - - - - - - - - - -
chalouette
Posté le : le 23-04-2011 17:05:36 [-]
@ jpaub
Merci, nous avons fait la traduction du
texte de votre lien :
Le gouvernement américain déconnecte le
site HAARP afin de dissimuler des preuves de la modification météorologique par
les États-Unis induisant la guerre par tremblement de terre Il a été ordonné de
le mettre hors connexion par le gouvernement américain pour cacher la
modification du climat par les États-Unis et les activités de guerre par
tremblement de terre contre les États étrangers.
Le site web d'HAARP publiait des preuves
susceptibles de prouver la modification artificielle du climat par les militaires
des États-Unis et le déclenchement d'opérations de tremblement de terre contre
les États étrangers....
http://www.crashdebug.fr/index.php/divers/3225
Celui qui ne sait pas et qui n'agit pas est
un ignorant, mais celui qui sait et qui n'agit pas est un criminel - Bertolt
Brecht.
jpaub
Posté le : le 24-04-2011 09:58:17 [-]
J'avais déjà lu il y a quelque temps, concernant les projets du Nouvel Ordre
Mondial, que comme pour l'Europe se préparait une unification de l’Amérique du
Nord: USA+Canada+Mexique. Je n'y
croyais que peu, mais l'article suivant semble corroborer ceci :
Stephen Harper seeks majority to dissolve Canada in favor of North American
Union Mel Hurtig, the former elected leader of the National Party of Canada, a
noted Canadian author and publisher, and the founder of the Council of
Canadians has revealed that senior elected representatives and advisors to the
Conservative Party, are currently planning a scheme to dissolve Canada in favor
of North American Union. .........
(Mel Hurtig, l'ancien chef élu du Parti
national du Canada, célèbre auteur canadien et éditeur, et fondateur du Conseil
des Canadiens a révélé que les hauts représentants élus et les conseillers du
Parti conservateur, sont en train de planifier un programme de dissolution du
Canada en faveur de l'Union nord-américaine.......)
piet
Posté le : le 24-04-2011 12:10:55 [-]
MTV
Unplugged
Lykke's MTV
Unplugged performance was broadcast in the USA recently and we are happy to
announce non-US fans can now stream the whole show too.
Set list :
I Follow
Rivers Velvet (The Big Pink cover).
Dance, Dance, Dance possibility.
Sadness is
a Blessing I Know Places Jerome.
Click here
to watch now.
Lykke is Wounded :
As you may
have heard already, Lykke has seriously injured her back on tour and is
currently resting so she can be fit for future dates. Regrettably this has
meant she has had to pull out of some shows recently, including: Glasgow,
Manchester, Paris, Bourges Festival and Tourcoing. Please visit the website
here for more information on rescheduled shows."
New
Merchandise in the Lykke webstore
Some new
items have just been added exclusively to the Lykke online store, including tote
bags and a new t-shirt design.
The limited
edition Wounded Rhymes Collectors set is also still available from the store
and you can check out what's included here."
Labourse
Posté le : le 24-04-2011 14:13:46 [-]
Piet, le 19/04 tu as posté une pub pour une
expo de photo, le 21/04 tu as posté une revue de presse de plus de 400 lignes
consacrée à un évènement sportif et essentiellement en langues étrangères et
aujourd'hui tu postes une brève sur une chanteuse (Lykke Li).
J'ai l'impression que tu t'égares un peu...
Merci de veiller à rester cohérent avec le
sujet de la file.
Édité le : 25-04-2011 01:06:38L'AT est
à Labourse ce que Dieu est à la vie : un repère interprétable.
Piet
Posté le : le 24-04-2011 15:40:54 [-]
Patrick Weil : Sarkozy est allergique
aux valeurs de la République". Les déclarations du ministre de l'Intérieur
Claude Guéant s'inscrivent dans la droite ligne d'une politique de division
voulue par le Président. Décryptage avec l'historien Patrick Weil.
On sent chez Patrick Weil un agacement
profond et ancien : contre la politique menée par Nicolas Sarkozy depuis
son arrivée au ministère de l'Intérieur en 2002 ; contre le fait de
répéter inlassablement les mêmes arguments pour démonter les contre-vérités
scientifiques et historiques proférées sur l'immigration par le Front national
et la droite sarkozienne, et pour mettre au jour les manipulations et logiques
politiciennes.
Depuis dix ans, cet historien spécialiste
de l'immigration, de l'intégration, de la lutte contre les discriminations et
de la laïcité, au CNRS et à l'université Paris-I, n'a pas chômé. En 2007, il a
soutenu Ségolène Royal. Pour protester contre l'instauration du ministère de
l'Immigration et de l'Identité nationale après la victoire de Nicolas Sarkozy,
il a démissionné des instances de la Cité nationale de l'histoire de
l'immigration. Dans son dernier livre, Être français, les quatre piliers de la
nationalité (éditions de l'Aube), il donne une définition positive, unitaire et
républicaine de l'identité française, opposée à celle proférée par Nicolas
Sarkozy, que Patrick Weil juge antirépublicaine.
Le ministre de l'Intérieur veut réduire
l'immigration légale. Comment interprétez-vous cette sortie ?
Patrick Weil - Claude Guéant obéit à un
objectif de Nicolas Sarkozy : pouvoir présenter une baisse de
l'immigration légale à la veille de l'élection présidentielle. C'est une
logique politique.
Certains à l'UMP agitent le spectre de
l'invasion en France des immigrés tunisiens de l'île de Lampedusa et ne veulent
pas que l'Italie délivre des cartes de séjour provisoires...
Il est très rare qu'il y ait une invasion
par mer, même en cas de crise. Elle se fait plutôt par la terre. L'Italie est
un pays souverain qui a le droit de donner des cartes de séjour à qui elle
veut, ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui dirige l'Italie. Cela fait longtemps que
des Tunisiens s'installent en Italie, pourquoi voulez-vous qu'ils aillent
ailleurs où ils ne seraient pas en situation légale ?
Trois mois de polémiques sur l'islam pour
trois heures de discussion : le grand débat sur la laïcité, tout ça pour
ça ?
On a eu l'impression que Jean-François
Copé, le secrétaire général de l'UMP, faisait un colloque comme si l'UMP
n'était pas au pouvoir depuis dix ans. M. Sarkozy a été ministre de l'Intérieur
pendant presque cinq ans et président de la République depuis autant de temps.
Une partie des propositions de ce "débat" sur la laïcité étant déjà
dans des lois ou règlements, il est surprenant qu'il découvre que les règles de
la laïcité doivent être clairement expliquées et appliquées.
Ce débat révèle en fait deux traits de
l'actuelle présidence. D'abord, Nicolas Sarkozy instrumentalise la laïcité pour
diviser les Français, alors qu'elle est conçue pour les unifier. Au début de
son quinquennat, il a rendu visite au pape pour s'excuser de la loi de 1905.
C'était un contresens historique ! Cette loi libérale avait été négociée
avec l'Église de France. En y mettant son véto, le Vatican d'alors avait
relancé dans notre pays la guerre entre les défenseurs de la laïcité et
l'Église. Lors de cette visite, le Président a ajouté que le prêtre avait plus
de valeur que l'instituteur, créant une hiérarchie entre les Français qui
croient et ceux qui ne croient pas. Alors que la laïcité est fondée sur
l'égalité de toutes les options spirituelles. Puis, aujourd'hui encore, alors
que son rôle est d'unifier, le Président crée une hiérarchie entre ceux qui ne
sont pas musulmans et ceux qui le sont.
Est-ce une tradition à droite
d'instrumentaliser ce domaine ?
Non ! En 2003, Jacques Chirac a senti
un risque de politisation de la question des signes religieux à l'école avec la
commission spéciale mise en place par l'Assemblée Nationale. Il a alors créé la
commission Stasi pour réfléchir sur l'application du principe de laïcité, qui a
vocation d'unir et non de diviser.
Y a-t-il une filiation entre
l'antisémitisme des années 30 et la focalisation sur l'immigration
musulmane ?
Il peut y avoir certaines filiations mais
il y a des différences. L'antisémitisme était plus puissant que ne l'est
jusqu'à présent le racisme antimusulmans. À l'époque, 40% des Français étaient
antisémites. C'était une situation paradoxale car la majorité des Français a
voté pour le Front populaire et un président du conseil juif. L'antiracisme a
ensuite progressé très fortement depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais dans
les années 30, jamais un chef de l'exécutif n'a usé de la polémique. Les
Ligues, l'Action française se situaient dans l'opposition à la République.
Sarkozy divise pour conserver le pouvoir. Mais aujourd'hui, ses capacités de
nuisance sont limitées. Dans les années 30, les instruments de contrôle du
pouvoir exécutif n'existaient pas : le Conseil constitutionnel et la Cour
européenne des droits de l'homme ont été créés depuis...
Dans Être français, vous présentez les
quatre piliers de la nationalité française : l'égalité devant la loi, la
langue française, la filiation à la Révolution, la laïcité. Vous dites que
Nicolas Sarkozy est antirépublicain car il ne les respecte pas...
Sa politique économique a favorisé les gens
aisés. Son mépris pour la littérature a fait de La Princesse de Clèves un
best-seller. Je ne l'ai jamais entendu parler de façon positive de la
Révolution française. Cette allergie aux valeurs de la République explique
qu'après une phase de séduction, il soit rejeté avec force. Ces valeurs sont
puissantes, on le voit notamment parce que ceux qui les attaquent sont bannis.
Cela remet en cause le calcul politique de
la bande à Sarko...
Après la visite au pape, Nicolas Sarkozy a
reculé sur la mise en cause de la laïcité. Ensuite, il a pensé qu'en
s'attaquant à une minorité, les musulmans, il gagnerait avec le soutien de la
majorité des Français qui ne sont pas musulmans. C'est un calcul politique
pervers et moralement condamnable, mais cela il n'en a cure. Marine Le Pen
a-t-elle eu raison d'avoir fait Claude Guéant adhérent d'honneur du Front
national le 27 février, alors qu'il venait de regretter "qu'à force
d'immigration incontrôlée, les Français ont parfois le sentiment de ne plus être
chez eux" ?
Par cet acte, Mme Le Pen lui dit :
"Au fond, vous n'êtes pas un ministre de l'Intérieur comme les autres,
vous n'incarnez pas les principes de la République, vous ne respectez pas
l'égalité des citoyens devant la loi", égalité qu'elle ne souhaite pas
respecter elle-même. Le ministre de l'Intérieur est chargé d'appliquer la loi
républicaine dans le respect de l'égalité de chacun. Aujourd'hui, ses
déclarations contribuent plus au désordre qu'à l'ordre public qu'il est censé
faire respecter.
Le discours actuel sur l'immigration de
l'UMP a-t-il une filiation ?
Le Président Valéry Giscard d'Estaing avait
aussi des opinions très proches du Front National et continue d'en avoir. Il a
essayé de renvoyer par la force la majeure partie de l'immigration nord-africaine.
À l'époque, les centristes s'y sont opposés et se sont alliés avec les
gaullistes. Sur ces sujets, Sarkozy est une sorte d'héritier de VGE.
Claude Guéant parle d'"immigration
incontrôlée", alors que depuis 2002, il gère avec Nicolas Sarkozy la
politique de lutte contre l'immigration. Il valide les attaques de Marine Le
Pen...
Il fait un peu agneau de l'année... Mais sa
posture valide le constat d'échec frontiste, qui est d'ailleurs faux ! La
France n'est pas envahie par l'immigration illégale.
Dans Sécurité, la gauche peut tout changer
(sortie le 21 avril), Manuel Valls fait le lien entre origine culturelle,
immigration et délinquance, comme Sarkozy lors du discours de Grenoble. Il veut
relancer les statistiques ethniques pour étudier ce "lien tabou"...
À part alimenter les débats, ces
statistiques ne servent à rien ! Le lieu de naissance, l'origine nationale
nous donnent des informations suffisantes pour vérifier que les Français noirs
ou d'origine nord-africaine sont soumis à des discriminations ou pas. Manuel
Valls est un incompétent. J'aimerais bien l'entendre exiger du gouvernement
qu'il produise les données que l'Éducation Nationale et les entreprises peuvent
fournir, plutôt que de proposer des dispositifs qui diviseront artificiellement
les Français, en s'appuyant sur des méthodes qui feront probablement reculer la
connaissance. Je m'explique : en France, à la différence des États-Unis,
on a une réticence historique à se compter par ethnicités ou couleurs de peau,
car cela rappelle Vichy, la colonisation ou l'esclavage. Monsieur Valls peut
bien avoir envie de compter les Noirs et les Arabes, si 10% à 20% d'entre eux
refusent de fournir les données demandées, celles-ci seront moins fiables que
celles fondées sur la nationalité et le lieu de naissance.
Aujourd'hui, dans les universités
américaines, les Noirs viennent d'Afrique et des Caraïbes, très peu sont
américains. Les statistiques ethniques risqueront de camoufler la vraie lutte
contre les inégalités, qui doit concerner les gens nés en France et pas ceux
qui remplissent les quotas des entreprises.
La chancelière allemande Angela Merkel et
le Premier ministre britannique David Cameron ont annoncé l'échec du
multiculturalisme dans leur pays. Ensuite, Nicolas Sarkozy a fait de même.
Pourtant, le multiculturalisme n'a jamais été une politique publique en
France...
En Allemagne et en Grande-Bretagne, cela
avait un sens car le multiculturalisme y était une politique, quoique
différente dans les deux pays. Nicolas Sarkozy a pensé que c'était bien de
suivre, mais ses déclarations n'ont rien à voir avec la réalité française. Si
un homme politique a voulu implanter en France le multiculturalisme, Nicolas
Sarkozy est bien celui-là. Il a voulu faire changer le préambule de la
Constitution en ajoutant le mot diversité. Il a pour cela créé une commission,
présidée par Simone Veil, qui a refusé cette révision fin 2008. Mais il ne
s'en souvient peut-être pas. Il passe sans cesse d'un coup politique à l'autre
sans hésiter à se contredire."
Propos recueillis par Anne Laffeter.
rationnel
Posté le : le 24-04-2011 16:54:22 [-]
Et ils s'étonnent la bouche en cœur de la
montée du Front National.
Il faut coincer la bulle.
piet
Posté le : le 24-04-2011 17:50:50 [-]
"The
President Who Became an Actor" : And This
Year's Oscar Goes To. Barack Obama by Finian Cunningham "If Ronald Reagan
was known as the actor who became a president and then perhaps Barack Obama
should become known as the president who became an actor.
For every
facial movement evinced, every gesture of the hand, every word enunciated by
the 44th president turns out to be a complete charade.
This is the
guy who ran for the presidency presenting himself before the US nation, hand on
heart, as the candidate who would end the wars in Iraq and Afghanistan ; and
the killing of civilians in those countries ; and the brutalizing of young
American men. Two years on, Obama has donned the costume of US
commander-in-chief with ever-frightening zeal. Far from ending the wars, Obama
has not only ramped up America's foreign wars of aggression, he has expanded
them into new territories, including Pakistan, Libya and East Africa, adding
countless more innocent lives to Washington's global death toll.
This is the
guy who promised to close the American gulag of Guantanamo Bay where hundreds
of men have been rendered by kidnapping from various parts of the world,
tortured and held without trial, not one of them convicted. Two years on,
promise broken. US rendition and torture is still standard practice, a fact to
which American soldier Bradley Manning can testify simply because he showed the
moral courage to tell the truth about such US crimes against humanity.
This is the
guy who promised with unctuous sincerity to make a new beginning in US foreign
policy, to respect universal human rights. "Universal human rights begin
in the lives of each and every individual", he intoned with his by-now
clichéd solemn voice and face. Two years on, US foreign policy has even less
regard for human rights both abroad and at home. In Gaza, the world's largest
outdoor concentration camp besieged by the US-fuelled Israeli war machine,
Obama's rhetoric on respecting the rights of human beings stands as a grotesque
mockery. Elsewhere in the Muslim world, this guy is seen as the genial
peacemaker who let his mask slip to reveal an ugly warmongering face like all
his other predecessors.
This is the
guy who pretends to offer the best deal to the US public over the budget
deficit by gallantly fending off Republican axemen. "I won't slash you by
$6 trillion, I'll only slash you by $4 trillion", to paraphrase
his fake logic. As if this is a benign alternative that the
American people just can't refuse. So the guy who once upon a time
supposedly broke his heart over Chicago's inner-city poor will now unleash
massive austerity on many more of America's poor and ground-down working class,
by slashing $4 trillion worth of Medicaid and Medicare, public education,
social welfare and jobs. Nowhere does our supposed chivalrous and cerebral hero
Obama appear to be able or willing to think outside the box in which the
corporate aristocracy has entombed their political vampires on Capitol Hill.
How about ending the trillion-dollar wars he was supposed to end ?
Or re-appropriating the trillions of dollars that he lavished on the banksters ?
Or reversing tax breaks for the already obscenely wealthy. These alternatives
would make a lot more economic sense, justice and peace than Obama's attack on
the very people who voted him in to make a change.
Above all,
this is the guy who has shown that he can lie with a pious face, smile sweetly
when he refers to murdering innocent people with aerial drones, and can almost
bring a tear to the eye when he talks about "not being able to ignore
humanitarian values in Libya" [while then proceeding to oversee the
bombing of civilians in that country and in the same breath not giving a pause
to murder of civilians by a US ally in Bahrain].
So at the
next Oscar ceremony, a special category should be opened for Barack Obama, the
acting president of the USA. He can then hang that along with his Nobel peace
prize - which, come to think of it, could also be nominated for "funniest
screenplay ever" :
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&
piet
Posté le : le 24-04-2011 20:22:15 [-]
Siria se hunde en la represión sangrienta
Las dimisiones de dos diputados y un muftí
son las primeras grietas del régimen de Bachar el Asad. -Un centenar de
manifestantes han muerto desde el viernes. -La policía secreta organiza redadas
nocturnas. La Syrie s'enfonce dans la répression sanglante. Les démissions de
deux députes et d’un mufti sont les premières brèches du régime d'Assad.
Mort d'une centaine de manifestants depuis
vendredi :
"La caza continúa en Siria. Fuentes de grupos activistas informan de
que la policía secreta ha entrado en casas del suburbio damasceno de Harasta
poco después de la medianoche y ha arrestando a varias personas relacionadas
con las protestas de los últimos días. Una prueba más de que el presidente
Bachar el Asad ya solo aspira a infundir terror.
Esfumadas las promesas de una reforma en la que ni el propio régimen cree,
ahora es cuestión de acumular cadáveres hasta vaciar las calles de
manifestantes. El viernes fue una jornada sangrienta, con al menos 80 muertos, tal vez
más de 100. Ayer se contaron otros 12 como
mínimo. La dimisión de dos diputados hasta ahora fieles a El Asad, avergonzados
por la brutalidad de la policía en todo el país, demostró que las protestas
empezaban a erosionar el régimen más monolítico e impenetrable de Oriente
Próximo..."
piet
Posté le : le 25-04-2011 09:45:01 [-]
Bob Woodward : "Obama m'a dit:
Vous êtes mieux informé que moi"
"Dix-huit mois d'enquête et des
centaines d'interviews pour comprendre comment Obama le pacifiste s'est mué en
chef de guerre. Bob Woodward, tombeur de Nixon en 1974, raconte.
Peu d'hommes peuvent se vanter d'avoir été
incarnés au cinéma par Robert Redford. En fait, il n'y en a qu'un, il s'appelle
Bob Woodward. Il est journaliste et, avec son collègue Carl Bernstein, dans la
vie comme dans le film Les Hommes du Président, il fit tomber Richard Nixon en
1974 avec l'affaire du Watergate.
Quarante ans après, c'est à un autre
président qu'il s'intéresse. Dans son livre Les Guerres d'Obama, il raconte la
face la moins connue du président black : le commander in chief des armées
américaines. Prétexte pour disséquer la machine de pouvoir appelée Maison
Blanche.
Commençons par la toute dernière guerre de
Barack Obama : la Libye. En France, Nicolas Sarkozy est apparu beaucoup
plus en pointe que lui. Avez-vous la même perception aux États-Unis ?
Bob Woodward - Sur la guerre, Barack Obama
est un être divisé. Il a un côté croisé, moral, et en même temps il veut
circonscrire la guerre. En Libye, au début il bombarde et annonce que
l'objectif n'est pas de renverser Kadhafi et que les forces terrestres
n'interviendront pas. C'est un menu chinois : à la fois "tough guy" (un dur - ndlr)
et pas impérialiste. Il réfléchit, pèse les enjeux, s'informe. En Afghanistan,
quand les militaires demandent 40.000 hommes en renfort, que le vice-président
Biden en propose 20.000, il en envoie 30.000. Obama est un homme du milieu.
Sur la Libye, Hillary Clinton dit qu'elle a
beaucoup poussé...
Elle a poussé mais c'est Obama qui décide.
Avait-il une bonne connaissance de la
situation locale ?
Le problème, c'est que les services de
renseignement américains rassemblent des informations sur les leaders, les
élites d'un pays. En Libye, on a affaire à des gens de la rue et on ignore qui sont ces rebelles. On a quelques noms, un vague contexte.
C'est comme pour l'Irak : la CIA prétendait savoir qu'il y avait des armes
de destruction massive, mais le dossier était foireux. Partir en guerre, c'est
un sacré boulot, même quand vous croyez fixer des limites. Qu'une guerre soit
juste ou pas, ça ne se voit qu'après.
Dans le livre, je montre Obama dans son
bureau, à l'été 2009, se disant "OK, on envoie des renforts en
Afghanistan, mais quel est l'objectif ?" "La défaite des
talibans." "Mais que signifie 'défaite' ?" Ses stratèges
lui répondent que les talibans sont là à perpétuité, alors il donne des ordres
secrets : le but devient "d'affaiblir" les talibans. Notez ça :
il a fallu un an au National Security Council pour fixer l'objectif ! J'ai
interviewé Obama l'été dernier. Il m'a dit : "La guerre c'est
l'enfer, mon boulot c'est de gérer le chaos." Quand il débarque à la
Maison Blanche, début 2009, il ne sait rien de rien. Les services de
renseignement le convoquent carrément et lui font le topo : "Voici de
quoi vous héritez". Il tombe des nues : "Wow ! C'est pour
ça que j'ai signé !"
Vous titrez votre livre Les Guerres
d'Obama. L'une c'est l'Afghanistan, l'autre avec ses propres généraux.
Bien sûr ! Aux États-Unis, depuis la
première guerre du Golfe, en 1991, que nous avons gagnée dans un temps très
bref, les militaires ont un incroyable prestige. Si aujourd'hui vous faites un
sondage sur le dirigeant le plus respecté, la réponse sera le général Petraeus,
qui commande en Afghanistan. En théorie, Obama est commander in chief, il peut
très bien dire "on quitte l'Afghanistan demain". Son autorité est
unilatérale.
En pratique, il ne peut rien décider qui
entraînerait une démission des généraux et du secrétaire à la Défense Robert
Gates. Donc ça devient de la politique, et sa politique est de protéger les
États-Unis comme le faisait Bush. Il a accru les opérations spéciales contre Al-Qaïda
au Pakistan, pas seulement avec des drones, mais aussi au sol, sur le terrain,
pour débusquer les chefs et les tuer, ce qu'on appelle le contre-terrorisme. Il
se présente comme un dur aussi dur que les républicains. Il s'est auto-inoculé
cette dureté.
Pourquoi a-t-il gardé Robert Gates, qui
était déjà à la Défense sous Bush ?
Je connais Gates depuis les années 80.
C'est un homme de la CIA, intelligent, plutôt modéré. Il a réussi à stabiliser
la situation en Irak, avec Petraeus... Enfin, ça ressemble à une stabilisation.
Dans votre carrière, vous avez observé
plusieurs présidents en tant que chefs de guerre : Nixon (Vietnam), Reagan
(guerre froide), Bush senior (Irak), Clinton (Yougoslavie), W. Bush (Irak) :
comment jugez-vous Obama par rapport aux autres ?
On verra bien.
Allez...
Je suis sérieux. Si je donnais un cours
dans une école de journalisme, ce serait un cours sur l'empirisme : quels
sont les faits ? Les faits mènent le monde. Tout dépend de ce qui se passera
en Afghanistan. Quand on regarde dans le rétro, en 2006 l'Irak virait au
désastre. Aujourd'hui, Obama y voit un modèle de sortie de guerre, avec le
surgé (envoi de 30.000 hommes en renfort), les opérations spéciales, plus les
négociations avec les tribus sunnites. Je me souviens d'une discussion à
l'époque avec Karl Rove, le conseiller de Bush, qui m'avait dit :
"Tout dépendra du résultat, comme toujours !" En matière de
guerre, on ne connaît jamais le résultat d'avance.
D'après votre livre, Obama n'a guère de
raisons d'être optimiste sur l'Afghanistan puisque les États-Unis n'ont aucune
prise sur une donnée stratégique fondamentale, qui est régionale : la
lutte à mort entre l'Inde et le Pakistan.
C'est bien le problème. En un sens, la
guerre consistant à expulser Al-Qaïda d'Afghanistan a été gagnée. Al-Qaïda s'est
réfugié au Pakistan, pays qui est notre allié et qui nous aide. D'un autre
côté, il offre un sanctuaire à Al-Qaïda et à certains talibans. C'est un
univers piégé. Chaque pays joue sa carte.
Vous racontez un dîner extraordinaire dans
un restaurant de Washington entre Zardari, le président pakistanais, et un
ancien ambassadeur américain dans la région. Zardari explique carrément qu'en
fait, les États-Unis aident les talibans, histoire d'avoir un prétexte pour
envahir le Pakistan et lui piquer ses bombes atomiques. Et Zardari rajoute :
"J'en ai parlé avec Karzaï, il est d'accord avec moi." Comme alliés,
on fait mieux ! D'abord, comment le savez-vous ? Vous étiez sous la
table ?
J'ai parlé à des gens qui... Quand le livre
est sorti, l'automne dernier, j'ai rencontré le général Kayani, le chef
d'état-major de l'armée pakistanaise, l'homme le plus puissant du pays. Il
avait souligné ce passage, il m'a demandé, l'air ennuyé : "Comment
savez-vous ça ? Tout est vrai !"
Et... ?
Parce que je prends le temps. Le temps de
voir des gens. Quand j'ai interviewé Obama, il m'a dit : "Vous êtes
mieux informé que moi."
C'est vrai ?
Bien sûr que non. Absurde ! Mais j'ai
pris dix-huit mois pour me concentrer sur ce livre. Le boulot de journaliste,
la méthode, consiste à déterrer les faits, comme ce fameux dîner, les vérifier,
les contre-vérifier, puis les mettre sous le nez de quelqu'un qui sait
vraiment, et qui vous dit : "Ben oui, c'est vrai !"
Un fait frappant, dans ces réunions
secrètes du National Security Council de la Maison Blanche, c'est la lenteur du
processus de décision. Le nombre de réunions qu'il faut : 9 octobre, 13
octobre, 17 octobre... ça traîne des mois. On croit que la guerre est une
affaire de décisions rapides mais vous montrez que non.
C'est lent parce que l'enjeu est important.
Quand on écrit ce genre de livre, il faut être très attentif à la chronologie.
Que s'est-il passé, et dans quel ordre exactement.
Les premières réunions sur l'Afghanistan
sous Obama se tiennent en mars 2009. Obama y déclare : "J'ai deux ans
pour gagner la guerre." Il pose le terme à mars 2011. Nous y sommes !
Le tout dernier rapport dit : "Il
y a un progrès", avec cet ajout magnifique : "mais il est
fragile et réversible". Ce qui est vrai. Le général Petraeus lui-même ne
clame pas victoire, et c'est là qu'Obama a raison : la guerre c'est
l'enfer et il faut gérer le chaos."
édité le :
25-04-2011 21:08:47
piet
Posté le : le 25-04-2011 11:25:33 [-]
Los abusos de Guantánamo, al descubierto El
País :
Lundi 25 Avril
"758 rapports secrets mettent à jour
les vexations infligées à Guantanamo, les documents révèlent que le principal
"objectif" de la prison était /est d'exploiter toute l'information de
la part des détenus en dépit de l’innocence reconnue de nombres d'entre eux,
60% d'entre eux ne constituant pas une menace probable..."
Guantánamo creó un sistema policial y penal
sin garantías en el que solo importaban dos cuestiones :
cuánta información se
obtendría de los presos, aunque fueran inocentes, y si podían ser peligrosos en
el futuro. Ancianos con demencia senil, adolescentes, enfermos psiquiátricos
graves y maestros de escuela o granjeros sin ningún vínculo con la yihad fueron
conducidos al presidio y mezclados con verdaderos terroristas como los
responsables del 11-S. EL PAÍS ha tenido acceso, junto con otros medios
internacionales y a través de Wikileaks, a las fichas militares secretas
de 759 de los 779 presos que han
pasado por la prisión, de los cuales unos 170 siguen
recluidos. Las tripas de la cárcel quedan recogidas en 4.759 folios firmados por los más altos mandos
de la Fuerza Conjunta de la base y dirigidas al Comando Sur del Departamento de
Defensa en Miami. La radiografía de una prisión creada por George W. Bush en 2002
al margen de las leyes nacionales e internacionales llega en un mal momento
para el presidente, Barack Obama. Cerrar el
penal fue su primera promesa tras asumir el cargo en enero de 2009. El anuncio,
hace un mes, de que reanudaría los juicios en las comisiones militares fue el
reconocimiento de su fracaso.
Le site internet a donné à plusieurs médias
occidentaux (le New York Times, le Daily Telegraph, la radio américaine NPR, El
País, Le Monde, Der Spiegel et La Repubblica), des
documents militaires relatifs aux dossiers de 779 personnes détenues
depuis 2002 dans la prison de Guantanamo, sur la base navale américaine.
Ces textes confirment une situation déjà
largement décrite par la presse internationale. Certains détenus étaient ainsi
retenus sur la foi de renseignements souvent incorrects, notamment quand ils
avaient été obtenus de détenus malades ou peu fiables ou encore après des aveux
extorqués sous la torture, selon le New York Times.
Témoignages obtenus sous la torture :
Selon un document révélé par le Daily
Telegraph, le cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Cheikh
Mohammed, a affirmé à ses interrogateurs qu'Al-Qaïda avait caché une bombe
nucléaire en Europe prête à déclencher un "cataclysme nucléaire" si
Oussama ben Laden était pris ou tué.
Al-Qaïda réfléchissait également au
recrutement d'employés de l'aéroport londonien d'Heathrow pour un attentat et
avait également imaginé de verser du cyanure dans les conduites d'aération de
bâtiments publics aux États-Unis.
Toutefois, précise Der Spiegel, ces
témoignages doivent être considérés avec prudence dans la mesure où ils ont
parfois été obtenus sous la torture.
Environ 200 détenus, qui avaient été
définis comme à "haut risque" parce qu'ils pouvaient constituer une
"menace future contre les États-Unis ou contre les intérêts des
États-Unis" ont été libérés ou extradés vers des pays tiers, selon le New
York Times.
220 détenus seulement doivent être
considérés comme de dangereux extrémistes, selon le quotidien britannique Daily
Telegraph, tandis que 380 n'étaient que des militants de base appartenant à la
mouvance talibane ou s'étant rendus en Afghanistan.
Des innocents maintenus en détention :
Au moins 150 étaient des Afghans ou des Pakistanais innocents, arrêtés et
transférés à Guantanamo. Ils l'étaient sur la base de renseignements collectés
dans des zones de guerre, parfois pris pour une autre personne ou qui se
trouvaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment.
Dans des dizaines de cas, des hauts
officiers américains indiquent qu'"il n'y a pas de fondement à
l'extradition" du détenu à Guantanamo.
Dans au moins deux cas, selon la radio
américaine NPR, les responsables de la prison ont même dit par écrit que
des innocents étaient maintenus en détention. Mais il fallut plusieurs mois à
ces "innocents" pour rentrer dans leur pays.
Selon Le Monde, "nombre de mineurs se
sont retrouvés à Guantanamo alors qu'ils n'avaient absolument aucun lien avec
les talibans".
L'administration américaine déplore une
publication "malheureuse" :
L'administration américaine a déploré la
publication "malheureuse" de ces documents et s'est défendu en
expliquant avoir "fait tout ce qu'elle pouvait pour agir avec le plus
grand soin et la plus grande application dans le transfert des détenus de Guantanamo".
"Les administrations (de l'ancien
président George W. Bush et de l'actuel Barack Obama) ont fait
de la protection des citoyens américains leur priorité", estiment le
Pentagone et le Département d'État, s'inquiétant des "dommages"
causés par la publication de ces documents.
La prison de Guantanamo accueille à l'heure
actuelle 172 détenus. L'administration espère en rapatrier ou envoyer dans
des pays tiers une petite centaine, en juger 33 pour "crimes de
guerre" et prévoit d'en garder 48 indéfiniment derrière les barreaux sans
procès. Malgré les promesses, la prison est loin d'être fermée.
La Maison Blanche a réitéré début avril son
engagement à fermer à terme la prison de Guantanamo, malgré la décision d'y
juger les cinq accusés du 11-Septembre et non devant un tribunal de droit
commun à New York.
Leur procès pour "crimes de
guerre" devant un tribunal militaire d'exception à Guantanamo avait
commencé au printemps 2008 avant d'être suspendu sine die par Barack Obama, le
soir même de sa prise de fonction, une décision symbolique saluée sur sa
gauche.
Mais en un peu plus de deux ans, ses
promesses se sont écroulées : Guantanamo est toujours loin d'être fermé,
les tribunaux d'exception ont été rétablis, après réforme, et le procès du
11-Septembre se tiendra dans la salle d'audience ultra-sécurisée construite par
l'administration Bush sur la base navale américaine, à Cuba.
Nouvelobs.com avec AFP
Édité le : 25-04-2011 17:10:12
chalouette
Posté le : le 25-04-2011 16:36:22 [-]
Le Transhumanisme en question ?
"... Parmi l'un des objectifs les plus
inquiétants de ces Professeurs Foldingue du post-humanisme figure à n'en pas
douter l'espoir de transférer prochainement la conscience humaine sur des
machines, afin d'assurer une survivance de personnes dont le corps serait
devenu trop décrépi, et avec l'espoir par la suite de « ressusciter »
un humain en transposant la conscience ainsi sauvegardée sur un ordinateur vers
un corps tout neuf issu par exemple d'un clonage : certains espèrent
parvenir à cet exploit sous 20 ans, à condition que la science dispose de
ressources financières très conséquentes et ne soit pas entravée..."
http://www.crashdebug.fr/index.php/divers/3235
Celui qui ne sait pas et qui n'agit pas est
un ignorant, mais celui qui sait et qui n'agit pas est un criminel - Bertolt
Brecht.
piet
Posté le : le 25-04-2011 17:03:06 [-]
La rapine financière du siècle :
l'appropriation des fonds souverains libyens.
"L'objectif de la guerre en Libye
n'est pas seulement le pétrole, dont les réserves (estimées à 60 milliards
de barils) sont les plus grosses d'Afrique et les coûts d'extraction parmi les
plus bas du monde, ni le gaz naturel dont les réserves sont estimées à environ
1.500 milliards de m3. Dans le viseur des « volontaires » de
l'opération « Protecteur unifié » il y a aussi les fonds souverains,
les capitaux que l'État libyen a investis à l'étranger.
Les fonds souverains gérés par la Libyan
Investment Authority (Lia) sont estimés à environ 70 milliards de dollars, qui
grimpent à plus de 150 si l'on inclut les investissements étrangers de la
Banque centrale et d'autres organismes. Et ils pourraient être plus importants
encore. Même s'ils sont inférieurs à ceux de l'Arabie saoudite ou du Koweït,
les fonds souverains libyens se sont caractérisés par leur croissance rapide.
Quand la Lia a été constituée en 2006, elle disposait
de 40 milliards de dollars. En cinq années à peine, elle a effectué des
investissements dans plus de cent sociétés nord-africaines, asiatiques,
européennes, nord-américaines et sud-américaines : holding, banques,
immobilier, industrie, compagnies pétrolières et autres.
En Italie les principaux investissements
libyens sont ceux effectués dans UniCredit Banca (dont Lia et la Banque
centrale libyenne possèdent 7,5%), dans Finmeccanica (2%) et Eni (1%) : ces
investissements et d'autres (dont 7,5% au Juventus Football Club) ont une
signification plus politique qu'économique (ils se montent à environ 4
milliards de dollars).
La Libye, après que Washington l'ait
effacée de sa liste de proscription des « États voyous », a essayé de
se refaire une place à un niveau international en misant sur la
« diplomatie des fonds souverains ». Quand les États-Unis et l'Union
européenne ont révoqué leur embargo de 2004, les grandes compagnies pétrolières
sont revenues dans le pays, Tripoli a pu disposer d'un surplus commercial
d'environ 30 milliards de dollars annuels qu'il a destiné en grande partie
aux investissements étrangers. La gestion des fonds souverains a cependant créé
un nouveau mécanisme de pouvoir et corruption, aux mains de ministres et hauts
fonctionnaires, qui a probablement échappé au contrôle
de Kadhafi lui-même : confirmé par le fait qu'en 2009, ce dernier a
proposé que les 30 milliards de dividendes pétroliers allassent
« directement au peuple libyen ». Ceci a accentué les fractures à
l'intérieur du gouvernement libyen.
C'est sur ces fractures que se sont appuyés
les cercles dominants étasuniens et européens qui, avant d'attaquer
militairement la Libye pour mettre la main sur sa richesse énergétique, se sont
approprié les fonds souverains libyens. Cette opération a été favorisée par le
représentant même de la Libyan Investment Authority, Mohamed Layas : comme
le révèle un câblogramme exfiltré à travers Wikileaks, le 20 janvier Layas a
informé l'ambassadeur étasunien à Tripoli que la Lia avait déposé 32 milliards
de dollars dans des banques étasuniennes. Cinq semaines plus tard, le 28 février,
le Trésor étasunien les a « gelés ». Selon les déclarations
officielles, c'est « la plus grosse somme d'argent jamais bloquée aux
États-Unis », que Washington garde « en dépôt pour l'avenir de la
Libye ». Elle servira en réalité pour une injection de capitaux dans
l'économie étasunienne toujours plus endettée. Quelques jours plus tard,
l'Union européenne a « gelé » environ 45 milliards d'euros de
fonds libyens.
L'assaut sur les fonds libyens aura un
impact particulièrement fort en Afrique. Ici, la Libyan Arab African Investment
Company a effectué des investissements dans plus de 25 pays, dont 22 en Afrique
sub-saharienne, en programmant de les augmenter dans les cinq prochaines
années, surtout dans les secteurs minier, manufacturier, touristique et dans
celui des télécommunications. Les investissements libyens ont été décisifs dans
la réalisation du premier satellite de télécommunications de la Rascom
(Regional African Satellite Communications Organization) qui, mis en orbite en
août 2010, permet aux pays africains de commencer à se rendre indépendants des
réseaux satellitaires étasuniens et européens, en réalisant ainsi une économie
annuelle de centaines de millions de dollars.
Plus importants encore ont été les
investissements libyens dans la réalisation des trois organismes financiers
lancés par l'Union africaine : la Banque africaine d'investissement, dont
le siège est à Tripoli ; le Fond monétaire africain, siège à Yaoundé
(Cameroun) ; la Banque centrale africaine, siège à Abuja (Nigeria). Le
développement de ces organismes permettrait aux pays africains d'échapper au
contrôle de la Banque mondiale et du Fond monétaire international, tous deux
instruments de domination néo-coloniale, et marquerait la fin du franc Cfa, la
monnaie que sont obligés d'utiliser 14 pays, ex-colonies françaises. Le
gel des fonds libyens assène un coup très dur à tout le projet. Les armes
utilisées par les « volontaires » ne sont pas seulement celles de
l'opération « Protecteur unifié ».
Édition de vendredi 22 avril 2011 de il manifesto.
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola
Traduit de l'italien par Marie-Ange
Patrizio.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24646
piet
Posté le : le 25-04-2011 19:54:20 [-]
Michael ACKERMAN :
http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?
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